Intérêt de l étude morphologique des lymphocytes binucléés pour le diagnostic des lymphocytoses

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1 Ann Biol Clin 0 ; 7 (6) : 65-6 Intérêt de l étude morphologique des lymphocytes binucléés pour le diagnostic des lymphocytoses Morphologic features of the binucleated lymphocytes for the assesment of persistent B-cell polyclonal lymphocytosis doi:0.68/abc Jean-François Lesesve Anne-Lise Gressot Edouard Cornet Hossein Mossafa Xavier Troussard Service d hématologie biologique, CHU Brabois, Nancy, France <jf.lesesve@chu-nancy.fr> Laboratoire d hématologie, CHU Côte de Nacre, Caen, France Département de génétique humaine, Laboratoire Pasteur-Cerba, Cergy-Pontoise, France Article reçu le 9 mars 0, accepté le 5 avril 0 Tirés à part : J.-F. Lesesve Résumé. Les lymphocytes binucléés (LB) sont considérés comme un élément clé pour le diagnostic d une entité, la lymphocytose polyclonale à lymphocytes binucléés (LPLB). Or des observations isolées montrent qu on peut les observer dans d autres circonstances, bénignes (sclérose en plaques) ou malignes (leucémie lymphoïde chronique). Nous avons donc voulu savoir s il existait des critères morphologiques plus spécifiques aux LB rencontrés au cours des LPLB, en particulier pour en affirmer le diagnostic. Nous avons ensuite évalué la spécificité de ces LB à partir d observations de lymphocytoses bénignes ou malignes colligées depuis plusieurs années. Notre étude indique que certaines caractéristiques des LB sont plus particulièrement rencontrées au cours des LPLB (taille moyenne, noyau bilobé asymétrique et nucléolé, cytoplasme basophile), mais que, d une part, il existe une certaine hétérogénéité cellulaire au sein même des LPLB et que, d autre part, des lymphocytes binucléés très proches sont présents dans des syndromes réactionnels ou des hémopathies lymphoïdes malignes. En revanche, le nombre élevé des LB et les autres cellules lymphoïdes associées (cellules monocytoïdes et lymphocytes basophiles) à ces LB sont très utiles pour donner une orientation diagnostique en faveur d une LPLB. Mots clés : lymphocyte binucléé, lymphocytose polyclonale à lymphocytes binucléés, cytologie lymphocytaire Abstract. Observation of binucleated lymphocytes on a blood film is a cornerstone event to assess persistent polyclonal B-cell lymphocytosis diagnosis (PPBL). But seldom case reports mentioned their finding in other contexts, mainly B-cell lymphoproliferative neoplasms such chronic lymphocytic leukemia or in reactive circumstances as multiple sclerosis undergoing natalizumab treatment. We aimed to check if some particular morphologic features were more specificaly linked to PPBL, reviewing blood films of series of patients affected by PPBL or harbouring binucleated lymphocytes whatever the diagnosis was. We found that binucleated cells in PPBL were heterogeneous but mostly middesized cells, asymetricaly bilobed with nucleoli, and with a moderately basophilic cytoplasm. Though mainly observed in PPBL patients, all that criteria remained unspecific. Conversely, the morphologic features of the other lymphoid cells were of good clinical value to affirm PPBL, either monocytoid or hyperbasophilic cells being systematically found. We think that a substantial percentage of binucleated lymphocytes, harbouring morphologic features such as described, and in a context of monocytoid and/or hyperbasophilic lymphocytes is predictive of PPBL diagnosis. Key words: binucleated lymphocyte, persistent B-cell lymphocytosis, lymphocyte morphology Pour citer cet article : Lesesve JF, Gressot AL, Cornet E, Mossafa H, Troussard X. Intérêt de l étude morphologique des lymphocytes binucléés pour le diagnostic des lymphocytoses. Ann Biol Clin 0 ; 7(6) : 65-6 doi:0.68/abc

2 La présence de lymphocytes binucléés (LB) dans le sang est associée à une entité récemment décrite, la lymphocytose polyclonale à lymphocytes binucléés (LPLB) []. Le diagnostic repose avant tout sur l observation de LB sur le frottis sanguin effectué pour exploration d une lymphocytose, mais aussi parfois de manière fortuite. En revanche, les cellules binucléées sont détectées dans certains syndromes lymphoprolifératifs chroniques B (SLPC-B), notamment la leucémie lymphoïde chronique (LLC) [], la leucémie à tricholeucocytes (LT) [], le lymphome de la zone marginale (LZM) [] ou après certaines infections virales ou certains traitements, notamment le natalizumab dans la sclérose en plaques (SEP) [5]. L objectif de ce travail a été de décrire le plus précisément possible la morphologie des cellules lymphoïdes, binucléées ou non dans la LPLB afin de rechercher si un profil morphologique permettait de suspecter plus spécifiquement ce diagnostic. Nous avons identifié 87 patients dont le point commun était la présence de LB sur le frottis sanguin, en raison d une LBLB ou d un autre diagnostic. Matériels et méthodes Patients Nous avons étudié rétrospectivement les frottis sanguins de 87 patients présentant dans le sang des lymphocytes binucléés (LB) dans le cadre : d une LPLB chez 6 patients (dont présentant un chromosome isoq), d un syndrome réactionnel d origine virale ( patients), d une SEP (0 patients, dont traités par natalizumab) et enfin d un SLPC (7 patients : 6 LLC, LZM, maladies de Waldenström, lymphome du manteau (LCM), lymphome folliculaire (LF), lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC), lymphome T, leucémie prolymphocytaire (LP) B, LP T). Le diagnostic de LPBL a été retenu sur la présence d une lymphocytose polyclonale confirmée par cytométrie en flux et d une augmentation des IgM avec aspect polyclonal (et aussi présence d un isoq, 50 % des cas, d un phénotype HLA-DR7, 60 % des cas). Les patients avec SEP avaient tous des maladies au stade rémittent et étaient éligibles pour un traitement de seconde ligne. Les SLPC avaient tous eu une documentation phénotypique, caryotypique et histologique. Frottis sanguins et analyse morphologique des cellules lymphoïdes Les frottis sanguins ont été réalisés de manière habituelle à partir de sang veineux périphérique prélevé sur tube éthylène diamine tétracétique (Vacutainer Becton Dickinson K), et étalés sur une lame de verre selon les procédures habituelles. Les frottis ont été colorés par la technique May-Grünwald-Giemsa. Ils ont ensuite été observés au microscope (Leica DM 000, Rueil Malmaison, France). Les cellules lymphoïdes ont été ensuite analysées après numérisation à l aide d une caméra (Leica 90 DFC, Her Brugg, Suisse) et sauvegardé sur ordinateur (logiciel LAS Leica, Bensheim, Allemagne). La digitalisation a été effectuée en continu («bandes horizontales» sur le frottis) de manière à limiter les biais de sélection en accord avec des expériences de numérisation précédentes [6]. En plus des lymphocytes «non binucléés», au moins 0 images concernant les LB ont été réalisées pour tous les patients présentant de nombreuses cellules atypiques. Pour les patients ayant très peu de cellules anormales, nous avons tenté d être exhaustifs (nombre de cellules saisies parfois inférieur à dix par frottis). Les lymphocytes «non binucléés» ont été classés suivant 0 catégories relatives à leur forme : petit lymphocyte mature, petit lymphocyte à noyau clivé, lymphoplasmocyte, lymphocyte monocytoïde (grand lymphocyte à noyau déformé sans encoche visible néanmoins), prolymphocyte, grand lymphocyte hyperbasophile, lymphocytes chevelus (villosités membranaires), ombres nucléaires, mitoses, images d apoptose. Pour chaque critère, nous avons exprimé nos résultats en données semi-quantitatives : 0, aucun lymphocyte ne correspond à ce critère ; +, à % deslymphocytes concernés ; ++, à 66 % des lymphocytes ; +++, 67 à 99 % des lymphocytes ; ++++, 00 % des lymphocytes. Pour la morphologie des LB, dix critères se rapportant aux caractéristiques nucléaires ou cytoplasmiques ont été examinés : taille de la cellule (petite : LB < globules rouges (GR), moyenne :GR LB GR, grande : LB > GR ; surface cytoplasmique (faible, étendue, très étendue par rapport à surface habituelle du petit lymphocyte) ; basophilie cytoplasmique (faible, moyenne, forte) ; contenu cytoplasmique (grains, vacuoles) ; forme du noyau (lobée, réniforme, monocytoïde) ; présence de nucléoles (un ou plusieurs, dans un ou deux lobes) ; symétrie (ou non) des lobes ; présence (ou absence) d un pont nucléaire ; position du pont chromatinien inter-lobaire (polaire, excentré, médian) ; épaisseur du pont (fin ou épais). L expression des résultats a été traduite en données semi-quantitatives avec des catégories identiques à celles décrites précédemment. Autres données biologiques L ensemble des données paracliniques présentes dans les dossiers des patients a été consulté pour établir un diagnostic (phénotypage lymphocytaire, caryotype, électrophorèse des protéines et immunoglobulines, phénotype HLA, bilan d auto-immunité...). 65 Ann Biol Clin, vol. 7, n 6, novembre-décembre 0

3 Étude morphologique des lymphocytes binucléés Résultats Lymphocytose polyclonale avec lymphocytes binucléés La présence de LB est détectée chez tous les patients avec une LPLB, avec un pourcentage variant entre et % des cellules lymphoïdes. La taille est majoritairement moyenne chez tous les patients (figure ), et avec présence chez 0/6 patients de LB de petite taille mais seulement dans un nombre minoritaire de cellules. La surface des LB est moyennement étendue dans les / des cellules chez 0/6 patients, mais un cytoplasme moins étendu est aussi observé chez 8/6 patients dans moins d / des cellules. Une étérogénéité cellulaire plus marquée (taille, surface) semble présente dans le groupe des LPLB sans iso q, mais ne permet cependant pas de les distinguer des patients avec isoq. La basophilie du cytoplasme est moyenne et les contours cellulaires sont réguliers chez tous les patients. Des grains sont observés dans les LB de 7/6 patients mais toujours dans un faible nombre de cellules. Des vacuoles sont présentes chez 7/6 patients, cependant dans une minorité de cellules. La forme bilobée du noyau est constamment présente mais des noyaux réniformes ou monocytoïdes sont aussi observés chez presque tous les patients. Des nucléoles sont observés chez tous les patients dans plus de /, des cellules. Les lobes sont asymétriques chez presque tous les patients. La présence d un pont chromatinien est inconstante : presque tous les patients ont des LB sans pont distinctement visible dans une partie des cellules. Lorsque ce dernier est présent, il peut être polaire épais ou fin ou excentré, épais ou fin, ou médian épais. Les cellules lymphoïdes «non binucléées» sont majoritairement des lymphocytes de petite taille, banals, avec une chromatine dense. Mais deux types de cellules sont associés aux lymphocytes matures : ) des cellules monocytoïdes de taille moyenne à grande, noyau à contour déformé, cytoplasme abondant de basophilie faible à moyenne ( patients) (figure ) ; ) des cellules basophiles de taille plus petite, à noyau plutôt rond et à cytoplasme moins abondant mais avec une basophile plus soutenue (8 patients) (figure ). La proportion de ces cellules permet d identifier deux profils différents. Le premier avec des cellules monocytoïdes abondantes, faciles à identifier, et très évocatrices du diagnostic de LPLB (9 patients). Le second avec des cellules basophiles abondantes et de plus rares cellules monocytoïdes, donnant l impression d un frottis «réactionnel» plutôt monomorphe (6 patients). Chez 9 patients les deux types cellulaires étaient équilibrés et ils étaient faiblement représentés chez patients. Figure. Lymphocytes binucléés caractéristiques observés au cours d une lymphocytose polyclonale à lymphocytes binucléés. Figure. Cellule monocytoïde observée au cours d une lymphocytose polyclonale à lymphocytes binucléés. Figure. Cellule hyperbasophile (à droite) observée au cours d une lymphocytose polyclonale à lymphocytes binucléés. Ann Biol Clin, vol. 7, n 6, novembre-décembre 0 655

4 Pathologie virale La taille des LB est moyenne chez tous les patients sauf un (des / à la totalité des LB). La surface du cytoplasme est moyennement étendue pour la majorité des LB chez tous les patients. La basophilie du cytoplasme est plus hétérogène : faible pour la moitié des LB chez patients et forte chez patient. Le cytoplasme ne contient presque jamais de grains ni de villosités et il n y a jamais de vacuole. Les formes lobées sont prédominantes (67-99 % des LB) chez tous les patients et il existe des LB réniformes ( à % des LB) chez patients sur. Le nucléole est absent. Deux patients présentent des LB à lobes symétriques. Tous les patients présentent une partie de LB sans pont chromatinien ( à 66 % des LB) et, quand il est présent, il est épais. Chez tous les patients, les lymphocytes «non binucléés» sont avant tout des petits lymphocytes matures (au moins un tiers des cellules, et plus des deux tiers le plus souvent) avec des cellules hyperbasophiles «stimulées». Trois patients sur présentent un petit contingent de lymphocytes clivés (moins d un tiers des cellules) et d ombres nucléaires. Les LB sont très rares (moins de % des lymphocytes) mais «typiques» (c est-à-dire tels qu on les imaginerait volontiers a priori) dans la moitié des cas. Sclérose en plaques Les LB sont très rares (< %) mais avec une morphologie identique à celle observée dans la LPLB (figure ). Les lymphocytes majoritaires sont des lymphocytes matures de petite taille chez tous les patients. Un contingent de lymphocytes clivés (< / des cellules) et d ombres nucléaires est associé dans cas sur. Entre et % des lymphocytes sont basophiles chez les / des patients. A noter l absence de lymphoplasmocytes, de prolymphocytes et de Figure. Lymphocyte binucléé observé au cours d une sclérose en plaques traitée par natalizumab. mitoses. Les différences observées entre les patients traités et les patients sans traitement sont, d une part, la présence de lymphocytes monocytoïdes chez 89 % des patients non traités par natalizumab et, d autre part, le pourcentage de LB qui est très inférieur à %des lymphocytes chez ces patients non traités. Syndromes lymphoprolifératifs chroniques et sous-groupes des LLC et LZM La taille des LB est hétérogène : la majorité des LB sont de taille moyenne, avec quelques LB de petite taille pour la moitié des patients et, inversement, de rares LB de grande taille sont observés chez la moitié des patients. La surface du cytoplasme est aussi hétérogène même si elle reste moyenne pour la majorité des LB. Des LB à surface cytoplasmique faiblement étendue (jusqu à / des cellules) sont notés chez / des patients et de nombreux LB à surface cytoplasmique faible sont vus chez patients ( LLC, LZM, LF). La basophilie du cytoplasme est hétérogène : plus de / de LB de basophilie moyenne sont observés chez / des patients, des LB à faible basophilie sont présents chez la moitié des patients, en particulier dans cas (LLC, maladie de Waldenström, lymphome T). Un LZM a une proportion majoritaire de LB fortement basophiles. Les LB sont sans villosité ni grain chez 8 % des patients et ne présentent pas non plus de vacuole cytoplasmique chez 76 % des patients. Il existe quelques LB avec contours cellulaires déformés (villosités) mais cependant pas au cours des LZM! Au moins / des LB présentent des formes lobées chez tous les patients, mais on remarque une faible proportion de LB réniformes chez 65 % des patients. Quelques LB encochés ou clivés (très marqué dans un cas de lymphome T) sont présents chez la moitié des patients. Les noyaux sont dépourvus de nucléoles chez la moitié des patients. Les lobes sont asymétriques chez les / des patients. Le pont chromatinien reliant les lobes est absent chez patients sur 7 dans des proportions variables. Quand il est présent, il est majoritairement polaire épais (59 % des patients) ou excentré épais (5 % des patients). Les petits lymphocytes matures sont prédominants avec dans une moindre mesure des lymphocytes monocytoïdes. Chez / des patients, des ombres nucléaires sont présentes parmi la population lymphocytaire (moins / des cellules), ce qui est moins souvent observé au cours des LPLB. Dixsept patients présentent des LB < 0 % des lymphocytes totaux, voir < %. Seuls patients ont un pourcentage de LB supérieur à 0 %. Dans le sous-groupe des LLC, tous les patients présentent une majorité de petits lymphocytes matures avec quelques lymphocytes clivés, des cellules monocytoïdes, des grands lymphocytes et il y a des ombres nucléaires chez 5 patients sur 6. L aspect est donc celui de LLC pléiomorphes. On 656 Ann Biol Clin, vol. 7, n 6, novembre-décembre 0

5 Étude morphologique des lymphocytes binucléés éventuels, en particulier concernant la forme du noyau, la présence de nucléole(s), la surface et la basophilie du cytoplasme. La synthèse des critères représentatifs par pathologie est donnée dans le tableau. Figure 5. Lymphocytes binucléés observés au cours d une leucémie lymphoïde chronique. trouve tout de même patients avec plus de5%delbparmi les lymphocytes (7 et % de LB). Les caractéristiques morphologiques des LB sont très proches de celles décrites pour les LB de LPLB. En revanche, les LB à noyau de forme monocytoïde sont quasiment absents et les nucléoles sont très rares. Les lobes sont moins souvent asymétriques qu au cours des LPLB (figure 5). Au cours des LZM, l environnement cellulaire est un peu plus polymorphe : les lymphocytes monocytoïdes sont présents chez tous les patients mais ils ne sont pas majoritaires ( à 66 % des lymphocytes). Deux patients sur présentent des petits lymphocytes matures et des lymphoplasmocytes, mais en proportion majoritaire seulement chez un patient. Ici les lymphocytes clivés sont totalement absents et on ne trouve des grands lymphocytes clivés que chez un patient. Un patient présente quelques lymphocytes chevelus et un autre patient présente des immunoblastes. Les LB restent ici rares puisque deux patients présentent %de LB parmi les cellules lymphocytaires. On trouve une majorité de formes atypiques de LB, ce qui est en rapport avec le polymorphisme lymphocytaire des LZM. Au cours des LZM, les caractéristiques des LB sont aussi proches des LPLB. Cependant, il existe des cellules très basophiles parfois. Il n a pas été observé de villosité sur les contours cellulaires (alors que des cellules villeuses sont régulièrement observées au cours des LZM). Nous avons groupé les caractéristiques principales des LB sur des distributions type «camembert» (figure 6). Cette représentation indique l originalité morphologique des LB du groupe des LPLB par rapport aux autres diagnostics Discussion Les LB sont un des éléments du diagnostic de la LPLB [7, 8] et leur fréquence varie entre et 0 % [9], ce que notre étude confirme. Par ailleurs, ces cellules sont aussi observées dans d autres pathologies malignes telles que les SLPC (LLC, LT, LNH), des syndromes réactionnels en particulier viraux (EBV, CMV), ou chez des patients atteints de sclérose en plaques et traités par natalizumab. Elles ont même été signalées après irradiation [0]. Les LB sont des cellules faciles d identification en raison de leurs lobes bien visibles dès le faible grossissement. En revanche, leur contenu en ADN est normal, le caryotype est diploïde (ou presque) et il ne s agit bien que d un seul noyau []. Dans le groupe des LPLB, les LB sont plutôt nombreux. Leur taille est moyenne, mais il existe une certaine hétérogénéité avec la présence de petits LB. Le cytoplasme a une basophilie moyenne constante, les vacuoles sont régulièrement présentes. Les contours cellulaires sont réguliers et il n existe pas de villosités. Les LB sont constitués en majorité par des cellules à noyau bilobé, mais quelques noyaux de forme monocytoïde ou réniforme sont présents le plus souvent. Par contre, les encoches nucléaires sont rares. Ceci donne une impression de continuité morphologique entre les noyaux monocytoïdes, réniformes, binucléés et trinucléés. La chromatine est mature, les nucléoles sont toujours présents, dans un ou deux lobes, de petite taille, parfois mal visibles ; les gros nucléoles nets (type prolymphocyte) sont rares. Les lobes sont quasiment toujours asymétriques, reliés par un pont, souvent mal visible voire absent. Cette hétérogénéité des LB, leur nombre, leur association à une population lymphoïde soit monocytoïde (le plus souvent), soit hyperbasophile non mononucléosique (moins fréquente) sont caractéristiques de la LPBL. En ce sens, la présence de LB reste tout de même avant tout évocatrice d une LPLB []. On ne peut confondre avec une autre hémopathie, bénigne ou maligne, ni un syndrome mononucléosique. Au cours des pathologies réactionnelles, les cellules sont presque toujours de taille moyenne, à contours parfois villositaires, mais la surface du cytoplasme et la basophilie sont variables et le cytoplasme est dépourvu de vacuole. Aucun nucléole n est observé. Les LB sont rares et cette forme est isolée avec un pont inconstant. Le contexte est évocateur. Néanmoins, on peut conseiller de vérifier lors d un nouvel hémogramme la disparition des LB pour éliminer complètement une LPLB. Ann Biol Clin, vol. 7, n 6, novembre-décembre 0 657

6 Caractéristiques morphologiques des lymphocytes binucléés LPLB Surface étendue prédominante Surface trés étendue prédominante Surface étendue = surface trés étendue 6 LPLB 6 SLP Surface du cytoplasme Surface étendue = surface faible Surface trés étendue prédominante + quelques surfaces faibles SEP Surface étendue prédominante + quelques surfaces faibles ou trés étendues SLP Basophilie cytoplasmique Forte Moyenne Faible = Moyenne Faible Surface faiblement étendue prédominante SEP 6 LPLB SLP Contenu cytoplasmique 8 SEP Grains Grains at vacuoles Vacuoles Vide Figure 6. Distribution des principales caractéristiques morphologiques des lymphocytes binucléés au cours des lymphocytoses polyclonales à lymphocytes binucléés (LPLB), syndromes lymphoprolifératifs chroniques (SLP) et scléroses en plaques (SEP). 658 Ann Biol Clin, vol. 7, n 6, novembre-décembre 0

7 Étude morphologique des lymphocytes binucléés Tableau. Caractéristiques morphologiques des lymphocytes binucléés (LB) en fonction des pathologies (LPLB : lymphocytose polyclonale à lymphocytes binucléés, SEP : sclérose en plaques, SLP : syndromes lymphoprolifératifs). Diagnostic Proportion de LB parmi les lymphocytes Taille LPLB Nombreux Moyenne (+/- petite) Pathologies Rares réactionnelles (virales) Moyenne (+/- petite) Forme du noyau Bilobée + monocytoïde + réniforme Bilobée +/- réniforme Symétrie des lobes Contenu cytoplasmique Asymétrique Nucléoles Surface du cytoplasme + Étendue Variable - Étendue Basophilie du cytoplasme Autres cellules lymphoïdes atypiques Moyenne Vacuoles Monocytoïde Hyperbasophile Hétérogène - SEP Rares Moyenne Bilobée Variable - Étendue Moyenne SLP Rares, sauf LLC (parfois % proche des LPLB) Moyenne (+/- petite) Bilobée + réniforme + clivée Au cours des SEP, ce sont essentiellement les patients traités par natalizumab qui sont concernés. Les LB sont plutôt de taille moyenne avec peu de cellules de petite ou grande taille, leur répartition est plus homogène que dans la catégorie des LPLB. Le cytoplasme montre une surface et une basophilie un peu plus hétérogène, à contours réguliers, sans grain ni vacuole. Le noyau est constamment bilobé, plus ou moins symétrique avec un pont inconstant plutôt polaire et fin. Enfin on ne trouve jamais de nucléole. En fait ces cellules pourraient être considérées comme les plus «typiques», par leur taille et leur forme constamment bilobée, «plus belles» que les LB rencontrées au cours des LPLB. Mais leur nombre est rare, et elles sont isolées (pas de cellules monocytoïdes ou basophiles les accompagnant), ce qui oriente vers un autre diagnostic qu une LPLB. Le contexte est évident, et on peut exclure une LPLB et rapporter la présence des LB au traitement []. Dans la catégorie des SLP, les LB sont de taille moyenne en majorité mais il existe une partie de cellules de petite taille et de grande taille, avec une répartition plus hétérogène que dans les LPLB. Les LB sont plus rares dans cette catégorie que dans les LPLB, mais leur forme est assez homogène avec quelques autres formes (réniforme, clivée) et des formes monocytoïdes complètement absentes contrairement aux LPLB. La surface cytoplasmique est moyennement étendue chez la majorité des patients mais on constate que, comme dans la catégorie des LPLB, une petite partie des LB présente une surface cytoplasmique faiblement étendue. La basophilie du cytoplasme n est pas constante, avec une petite proportion de LB à cytoplasme faiblement basophile. Les vacuoles sont généralement absentes, les nucléoles inconstants. Les lobes sont plutôt asymétriques et le pont chromatinien aléatoire. Le Variable - Étendue Moyenne Hyperbasophile - Hyperbasophile - Pléïomorphisme fréquent contexte oriente généralement rapidement vers un SLP et ne porte pas à confusion. Dans le cas des LLC, la morphologie est pléiomorphe. L immunophénotypage des lymphocytes sanguins indiquerait une monotypie, écartant une LPLB. La présence de LB (en particulier au cours des LLC, LB-B, LZM) constitue une présentation variante dont la signification reste inconnue. Des LB sont mis en évidence au cours de diverses pathologies. Dans les états réactionnels, ils semblent plus fréquemment observés au cours des infections par le virus d Epstein-Barr (EBV). Chow et al. [] ont rapporté le cas d une patiente avec une lymphocytose B polyclonale persistante avec LB. Les anticorps IgG anti-vca et anti- EBNA étaient positifs, témoignant d une infection ancienne à EBV. La présence d acide désoxyribonucléique (ADN) de l EBV a été mise en évidence dans les lymphocytes par technique de polymerase chain reaction (PCR). Dans une autre observation [5] la patiente présentait une hyperlymphocytose comprise entre et 7,9 G/L avec à5%delb.la sérologie EBV était positive en IgG avec des taux compatibles avec une infection persistante et l ADN de l EBV était détecté dans les lymphocytes sanguins par PCR. Ce lien potentiel entre la présence de l EBV et la présence de LB est renforcé par la détection membranaire constante au cours des LPLB et par cytométrie en flux du CD qui est le récepteur à l EBV. Cependant sur 0 patients avec LPLB testés, 5 avaient une charge virale non détectable et 5 une charge détectable mais non augmentée (observatoire des LPLB, non publié). Au cours des SLP, deux entités semblent plus concernées, la LLC et les LZM [6]. Ces cas atypiques sont néanmoins rares en regard de la fréquence de la maladie. Et les caractéristiques morphologiques des LB étaient différentes Ann Biol Clin, vol. 7, n 6, novembre-décembre 0 659

8 de celles décrites dans notre étude pour la série de patients [7] et le cas isolé [] de LLC : LB de taille moyenne avec cytoplasme faiblement basophile (et non moyenne) et ponts chromatiniens inconstamment observés. Cependant, ces cas posaient un problème du diagnostic différentiel avec une LPLB par le nombre de LB présents (,, 8, 0 % -[7]- et 5 % -[]-). L établissement de nos critères morphologiques permettra de trancher plus facilement désormais. Un cas de LZM présentant des LB a été rapporté []. Le patient présentait une lymphocytose à 9,5 G/L, avec une majorité de petits lymphocytes matures et 5 % de cellules atypiques et 0 % de LB parmi les lymphocytes. La présence de LB au cours des LLC et LZM pourrait suggérer un lien «artefactuel» entre cellules clivées et noyaux binucléés, en particulier suivant l incidence selon laquelle la cellule est observée. La présence de LB au cours de la LT a été débattue. Machii et al. [8] ont essayé d établir un lien entre la présence d une lymphocytose polyclonale chez patientes et leur symptomatologie proche d une forme variante japonaise de la leucémie à tricholeucocytes. Les lymphocytes avaient en effet des contours irréguliers avec une surface cytoplasmique abondante et une basophilie faible suggérant des tricholeucocytes, en particulier suspectés du fait de la présence des marqueurs CD5, CDc+, CD+, CD, CD5- et d une IgG de surface. En revanche, l étude de l expression des chaînes légères des immunoglobulines et du réarrangement des gènes des Ig mettait en évidence une expression polyclonale évocatrice d une LPLB. Mais le CDc est rarement exprimé au cours des LPLB qui expriment par ailleurs un phénotype mémoire IgM+ IgD+ et non IgG+. Si nous évaluons les cellules par rapport à nos critères morphologiques de LB, nous constatons que la description des lymphocytes ne correspond pas à ce que nous avons trouvé dans la catégorie des LPLB. De plus, l environnement lymphocytaire des LPLB est composé de lymphocytes petites et matures, de lymphocytes monocytoïdes et de lymphocytes hyperbasophiles ce qui n était pas le cas ici. Ceci a été précédemment étayé par Troussard et al. [] à partir de l analyse de 9 patients diagnostiqués LPLB mais avec des lymphocytes à cytoplasme abondant et de basophilie faible (entre et 9%deLBsuivantles cas). Dans cette série, aucun contour irrégulier n était indiqué (en faveur d une morphologie lymphocytaire de LPLB et non de LT), 6 caryotypes indiquaient un chromosome i(q), excluant un lien entre les deux pathologies. Conclusion Cette étude suggère que l analyse morphologique des LB peut constituer une aide au diagnostic différentiel, surtout si l immunophénotypage ne permet pas de trancher : population clonale mineure au sein d une population polyclonale, marqueurs pan-b non spécifiques d une entité (CD9+, CD0+, CD+) et expression partagée de certains CD entre LZM et LLC (CD5, CD, CD) [9]. 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