A Se définit par au moins 3 épisodes de syndrome obstructif expiratoire avant l âge de 2 ans
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- Fernande Morin
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1 DIUFRAL 2014 ALLERGOLOGIE PEDIATRIQUE FRANCOIS PAYOT QCM V2 Plusieurs bonnes réponses possibles 1 Asthme du nourrisson A Se définit par au moins 3 épisodes de syndrome obstructif expiratoire avant l âge de 2 ans B Les bronchodilatateurs de courte durée d action sont inefficaces avant 12 mois C La radiographie thoracique est obligatoire pour affirmer le diagnostic D Le bilan allergologique est justifié en cas de facteurs de risque d allergie D L asthme du nourrisson guérit toujours après 3 ans 2 Dermatite atopique de l enfant A Le bilan allergologique doit être effectué le plus tôt possible B Les corticoïdes topiques sont contre indiqués avant 12 mois C Une introduction retardée des aliments allergisants est recommandée D Le bilan allergologique ne sera justifié qu en cas de forme sévère et résistante au traitement bien conduit 3 Asthme de l enfant : Bilan A Le bilan allergologique n a pas d intérêt avant 6 ans B Les explorations fonctionnelles respiratoires doivent être répétées au moins une fois par an C La radiographie thoracique doit être normale D Le bilan biologique est peu utile 4 Asthme de l enfant : Prise en charge A Le but du traitement est le contrôle total de l asthme B Un asthme est dit contrôlé si l EFR est normale C Les bronchodilatateurs de longue durée d action ne doivent pas être utilisés seuls D La dose maximum quotidienne de corticoïdes inhalés chez l enfant est de 1000μg équivalent beclométasone E L immunothérapie spécifique ne doit pas être initiée si l asthme n est pas contrôlé
2 5 Asthme : Evolution A L asthme guérit en général à l adolescence B L obésité chez l adolescent est un facteur de risque de persistance de l asthme C La constatation d une obstruction bronchique à l EFR non réversible après bronchodilatateurs impose un test de réversibilité par corticoïdes oraux D La mesure régulière du débit expiratoire de pointe suffit pour suivre l évolution de l asthme E L observance thérapeutique dépasse rarement 50% 6 Allergies médicamenteuses chez l enfant A L allergie IgE médiée aux bétalactamines est fréquente chez l enfant B Une éruption urticaire survenant au 4 ème jour d un traitement antibiotique est évocatrice d allergie C Les tests cutanés aux médicaments sont effectués par prick tests purs et par IDR diluées au 1/100 D le test de provocation oral doit être pratiqué dans tous les cas 7 Allergies alimentaires chez l enfant A L œuf, le lait de vache, et l arachide sont les allergènes les plus fréquents chez l enfant B Une introduction retardée des allergènes lors de la diversification réduit le risque d allergie alimentaire C Les tests cutanés sont plus pertinents avec des aliments natifs D L adrénaline par voie sous cutané est le traitement du choc anaphylactique par allergie alimentaire 8 Rhinite allergique de l enfant A Un bilan allergologique est justifié en cas d infections ORL répétées chez l enfant de plus de 3 ans B Une désensibilisation spécifique peut s envisager à partir de 5 ans C Les corticoïdes nasaux sont contre indiqués avant 6 ans D L Immunothérapie spécifique ne se fait qu avec des allergènes standardisés
3 9 Tests cutanés à lecture immédiate A La peau de l enfant est peu réactive avant 2 ans B Les tests cutanés avec des aliments natifs ont une grande valeur prédictive négative C Les corticoïdes inhalés et oraux doivent être arrêtés avant les tests cutanés D Un prick test est positif si le diamètre de la papule est supérieur de 3mm au témoin négatif, et de 50% du témoin positif 10 Recherche d IgE spécifiques A La présence d IgE spécifiques suffit pour affirmer l allergie B Un test de dépistage d allergie alimentaire peut être faussement positif C La recherche d IgE spécifique n est pas indispensable pour affirmer une allergie D Les IgE spécifiques doivent être dosées avant un test de provocation oral 11 Radiographie thoracique (RT) chez l enfant A La RT est le seul examen obligatoire dans l asthme du nourrisson et de l enfant B La trachée doit être rectiligne, médiane ou sur le bord droit du rachis C La RT de profil est en général inutile D Le cliché est en inspiration si 5 arcs antérieurs costaux sont visibles sur la RT de face 12 Explorations fonctionnelles respiratoires de l enfant A Une courbe débit/volume est réalisable à partir de 4 5 ans B La mesure des résistances bronchiques est réalisable à partir de 3 ans C Un test de réversibilité aux bronchodilatateurs doit toujours être effectué D La mesure du débit expiratoire de pointe permet d évaluer les débits des bronches périphériques
4 13 Test de provocation oral (TPO) alimentaire ou médicamenteux A Un TPO doit toujours être effectué sous surveillance médicale étroite dans une unité permettant la réanimation pédiatrique B Un délai d observation de 4 heures est nécessaire après la dernière prise d un TPO C Le TPO est obligatoire pour affirmer l allergie alimentaire D Le diagnostic d une toxidermie médicamenteuse nécessite toujours un TPO 14 Anaphylaxie par allergie alimentaire A Une urticaire généralisée isolée est une anaphylaxie B L asthme aigu grave est plus fréquent que le choc anaphylactique dans l anaphylaxie alimentaire de l enfant C L adrénaline en IM est le 1er traitement de l anaphylaxie D En cas d œdème laryngé, les corticoïdes oraux sont à donner en première intention 15 Plan d action personnalisé écrit (PAPE) A Un PAPE doit obligatoirement être écrit et remis en cas d allergie alimentaire ou d asthme B Le PAPE décrit les signes cliniques de gravité et la conduite à tenir C Le PAPE ne doit pas être diffusé en dehors de la famille D Le PAPE a une valeur médico légale 16 Projet d Accueil Individualisé (PAI) A Le PAI permet d intégrer l enfant allergique et/ou asthmatique à l école et à la cantine B Le personnel éducatif doit être formé à l utilisation des médicaments de l asthme et de l anaphylaxie C En cas d allergies alimentaires multiples l enfant pourra aller à la cantine avec un panier repas préparé par les parents D Une contre indication au sport à l école est justifiée en cas d asthme chez l enfant
5 17 Education thérapeutique (ETP) A L ETP fait partie des recommandations internationales du traitement de l asthme de l enfant B L ETP pour allergie alimentaire n est pas réalisable avant l âge de ans C L ETP permet à l enfant d acquérir une autonomie par rapport à sa maladie et à son traitement D Le diagnostic éducatif est le point de départ indispensable de toute ETP 18 Prévention primaire de l asthme et de l allergie A L éviction du tabagisme est la seule mesure d efficacité de prévention primaire démontrée B L introduction retardée des aliments est préférable en cas de risque allergique C Il faut interdire la présence d animaux au domicile en cas de risque allergique D La diversification alimentaire doit s effectuer entre 4 et 7 mois, quel que soit l aliment 19 Prévention secondaire et tertiaire de l asthme et de l allergie A L éviction des aéroallergènes n est efficace que si l enfant est déjà sensibilisé B La corticothérapie inhalée n a qu un effet suspensif sur l évolution de l asthme (récidive à l arrêt) C En cas d eczéma, un traitement antihistaminique prolongé permet d éviter l évolution vers l asthme D L immunothérapie spécifique de la rhinite allergique de l enfant permet d éviter l apparition d un asthme 20 Allergie aux protéines du lait de vache (APLV) A l APLV n est pas possible chez l enfant exclusivement allaité au sein B En cas d APLV, on utilisera des laits de vache à hydrolyse partielle (laits dit HA) C Le diagnostic d APLV est possible même en cas de bilan allergologique négatif D La réintroduction du lait s effectue en général autour de 12 mois
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