PALATINE TRESORERIE PREMIERE FCP à vocation générale MONETAIRE COURT TERME RAPPORT ANNUEL DE GESTION 30/03/2012
- I - CARACTERISTIQUES OPCVM d OPCVM : Inférieur à 10% de l actif net Objectif de gestion : Le FCP vise à permettre aux porteurs d obtenir un rendement proche à celui d un placement monétaire Eonia diminué des frais de gestion réels. Indicateur de référence : L indicateur de référence est l indice EONIA (Euro Overnight Index Average). Il correspond à la moyenne des taux au jour le jour de la zone Euro, il est calculé par la Banque Centrale Européenne et représente le taux sans risque de la zone Euro. Il est publié par la Fédération Bancaire Européenne. Les informations sur cet indice sont notamment disponibles sur le site internet de FININFO www.fininfo.com. Stratégie d'investissement : Le FCP investit dans un portefeuille composé d'instruments du marché monétaire, de titres de créances négociables et obligations ou assimilés à rémunération fixe, et variable ou révisable, la révision du taux devant se faire sur la base d un taux ou d un indice du marché monétaire, ou dans des dépôts auprès d établissements de crédit. Le processus de gestion repose sur une analyse pragmatique des facteurs clés (variables économiques, marchés et facteurs techniques) de l évolution des taux d intérêt réels et de l inflation. Cette analyse permet la détermination des zones géographiques, des niveaux de sensibilité et l anticipation des évolutions des taux en fonction du scénario économique de la gestion retenu. Pour couvrir le portefeuille, la gestion pourra intervenir sur les marchés financiers à terme et conditionnels réglementés et/ou organisés ou de gré à gré français et/ou étrangers. La gestion aura principalement recours à des opérations sur futures et options sur taux et sur indices, en couverture des titres détenus. La gestion du FCP doit également respecter les limites réglementaires de sensibilité au risque de taux (Maturité Moyenne Pondérée - MMP (ou WAM en anglais) maximale de 60 jours), de liquidité du portefeuille (Durée de Vie Moyenne Pondérée jusqu à la date d extinction des instruments financiers DVMP (ou WAL en anglais) maximale de 120 jours), et de maturité résiduelle jusqu à l échéance légale des titres maximale de 397 jours. Profil de risque : Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et aléas des marchés. Compte tenu de l orientation du FCP, l investisseur s expose à un certain nombre de risques, dont les principaux sont détaillés ci-dessous. Risque de taux : le FCP peut à tout moment être exposé au risque de taux, la sensibilité aux taux d intérêt pouvant varier en fonction des titres à taux fixe détenus et entraîner une baisse de sa valeur liquidative. Toutefois, la sensibilité du portefeuille du FCP étant comprise entre 0 et 0,5, la valeur liquidative sera peu sensible aux variations des taux réels. Risque de perte en capital : l'investisseur ne bénéficie d'aucune garantie de capital et peut donc ne pas retrouver son capital initialement investi. Toutefois, ce risque est très limité au vu de l univers d investissement du FCP. Risque de crédit : le FCP peut être totalement exposé au risque de crédit sur les émetteurs privés. En cas de dégradation de leur situation ou de leur défaillance, la valeur des titres de créance peut baisser et entraîner une baisse de la valeur liquidative. Pour plus d informations relatives aux risques encourus par le FCP, il convient de se reporter à la note détaillée.
- II - ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER ET POLITIQUE DE GESTION Nous devons rappeler qu en février, la BCE ayant maintenu ses taux directeurs inchangés à 1%, a nettement durci le ton et n'a pas exclu un relèvement de taux dès la réunion suivante, en avril, si nécessaire. Le changement de ton significatif du Président de la BCE a entrainé des tensions fortes sur la courbe des swaps EONIA d environ 20 bps dès le 2 mois et ce sur tout les reste de la courbe 0-1 an. En mars, la forte hausse des matières premières a ramené l inflation à des niveaux jamais vus depuis la crise : en zone euro, elle s est ainsi établie à 2,4% en rythme annuel. Malgré le faible risque que cette hausse des prix des matières se transmette aux salaires et engendre des effets de second tour, lors de la dernière réunion de la BCE, son président, Jean-Claude Trichet, a, de nouveau, considérablement durci son discours, ce qui a conduit à anticiper un relèvement des taux directeurs en avril de 25 pb suivi d une autre hausse de même ampleur en juin. En mai, la BCE n est pas intervenue sur les taux directeurs, mais on s attend à ce que J.C Trichet prononce les mots de «forte vigilance» lors de son prochain discours, ce qui serait un signal clair que la prochaine hausse aura lieu en juillet. Les périphériques restent sous pression, en raison des inquiétudes sur une éventuelle restructuration de la dette grecque et ses effets de contagions possibles. Le FMI, la BCE et les dirigeants européens doivent se décider en juin sur la prochaine tranche d aide à la Grèce. Les élections à venir au Portugal et les problèmes politiques régionaux en Italie et en Espagne pèsent également sur l écartement des spread périphériques. En juin, en Grèce un nouveau plan d'austérité a été voté par le Parlement, ouvrant la voie à un deuxième plan d'aide financière de l'ue et du FMI. Il est crucial que des solutions cohérentes soient trouvées pour permettre d éviter des mécanismes de contagion. Ce vote a permis une nouvelle détente sur la dette périphérique grecque et sur les autres pays périphériques. Cependant, le risque souverain a contribué à réduire les résultats des banques en Europe car cela a augmenté le cout de leur refinancement. En effet les banques sont très dépendantes de l appréciation par les investisseurs de leur risque souverain. Les banques se sont donc recapitalisées pour contrer ces effets et maintenir le coût de leur refinancement. Cela leur permet également de se préparer aux changements réglementaires et aux stress tests. Le mois de juillet a été marqué par une extrême volatilité et une grande nervosité sur les marchés monétaires et obligataires. On retiendra comme faits importants en juillet : des résultats de stress tests bancaires européens corrects (8 banques échouent sur 91, mais aucun scénario n a testé un défaut souverain). un accord sur un second plan de financement à la Grèce, avec contribution du secteur privé. un accord in extremis sur un relèvement du plafond de la dette américaine mais avec une dégradation de la note des Etats-Unis par S&P de AAA à AA+ avec une surveillance négative. les banques provisionnent le risque grec. Le second plan de soutien financier à la Grèce a permis une détente. Pour l Espagne et l Italie, la détente initiale aura été de courte durée, les craintes sur le risque de contagion restent présentes. Pour ces deux pays, le taux de rendement constaté lors des adjudications continue de monter. Les états ayant le plus souffert sont la Grèce et le Portugal qui ont vu leur taux s envoler à 16% pour le Portugal et 30% pour la Grèce, les perspectives de redressement des finances publiques grecques s amoindrissant de jour en jour. En septembre, les craintes concernant le sauvetage de la Grèce, l efficacité et la capacité de mise en place de plans d austérité en Grèce mais également en Italie, les mauvais indices économiques aux Etats-Unis et les craintes d une récession en Europe, ainsi que l exposition et la liquidité des banques européennes, entrainent les places financières dans une situation délicate. S&P et Moody s ont dégradé les notes long-terme et court-terme sur l Italie. Cette mesure reflète un environnement macroéconomique intérieur faible et une fragilité de la coalition du gouvernement avec des divergences au sein du Parlement qui pourraient restreindre leur capacité à réagir de manière décisive.
Alors que la BCE a doublé ses rachats de dettes souveraines début septembre à 13,3 milliards d euros, l institution a exhorté les gouvernements européens à mettre en place rapidement les décisions visant à stabiliser la zone euro. De plus, la BCE et le FMI divergent sur les besoins de recapitalisation des banques, les gouvernements européens divergent également sur l application du plan de soutien voté en juillet dernier. En l absence d une réelle unité politique et économique en Europe et des incertitudes quant à la mise en place effective d un plan de soutien aux pays en difficulté et au système bancaire, la volatilité sur les marchés restera de mise. Le mois d octobre a débuté dans un contexte d incertitude quant à la capacité de la Grèce d atteindre ses objectifs budgétaires. Les espoirs relatifs à l initiative de l UE de recapitaliser les banques ont finalement induit une hausse des marchés. Le Taux de refinancement de la BCE est resté inchangé à la grande déception des marchés mais le discours de Trichet a laissé la porte ouverte à une future baisse qui a finalement eu lieu début Novembre de 25 bps. La fin du mois d octobre a vu les marchés fluctuer au rythme des annonces du Sommet Européen. Le mercredi 26 octobre les accords conclus après la fermeture des marchés ont été suivis d un rallye sur tous les marchés avec d importants volumes, mais la fin du mois a été marquée par un retour des inquiétudes des investisseurs, réalisant que la résolution de la crise nécessitait encore beaucoup de travail. Au global, les marchés du crédit se sont redressés pendant le mois d octobre. Dans ce contexte d incertitudes et de grande volatilité, nous continuons de rester prudents avec des investissements toujours à très court terme et continuons de privilégier des signatures de bonne qualité. Le début du mois de novembre aura été très agité avec l annonce, puis l annulation, d un referendum concernant le plan de sauvetage de la Grèce par Papandreou. Forte hausse des rendements obligataires italiens, français et espagnols, avec des spreads par rapport aux bunds allemands atteignant des niveaux hauts record depuis la mise en place de l euro. Cependant, la désignation de Mario Monti comme premier ministre de l Italie le 13 novembre et la formation d un gouvernement technocratique dans la semaine ont suscité des réactions positives. Par ailleurs, la BCE a surpris les marchés en baissant le coût de refinancement de 25bps lors de la première réunion de Mario Draghi. La FESF a émis sa première adjudication à court terme et a annoncé le lancement d un programme de financement à court terme qui se concentrera sur des papiers en euros à 3, 6 et 12 mois. D autres maturités pourraient être développées par la suite La première quinzaine du mois de décembre a été animée par les différentes décisions prises par les agences de notations, notamment S&P et Fitch, sur les souverains et les agences et institutions supranationales. Les spreads des souverains ont donc évolué dans un premier temps au gré des décisions des agences de notations. La seconde quinzaine de décembre a été caractérisée par la faiblesse des flux échangés et une relative amélioration du contexte de marché. Cette amélioration résulte notamment du LTRO 3 ans d un montant de 489 Md ayant impliqué 526 banques ainsi que des adjudications italienne et espagnole (de bills ayant des maturités de 3 à 6 mois pour l Espagne et de 6 mois pour l Italie) qui se sont relativement bien passées par rapport au mois dernier avec des rendements en nette baisse. Cet afflux de liquidités a contribué à l accélération du resserrement des spreads, mais, durant les semaines qui ont suivi, il est apparu que la crainte de l abaissement de la notation de la France accompagné d un maintient de celle des autres pays AAA ne conduise à une nouvelle poussée de divergence des spreads intra-uem, avec des conséquences ravageuses sur le crédit compte tenu du poids de la France comme pays de domiciliation dans les indices. Tout le début de 2012 a été marqué par une grande volatilité, y compris des marchés actions qui se sont retournés complètement à mi-mars entrainant ceux du crédit. La gestion de votre OPCVM s en est trouvée modifiée : les pensions sur fonds d état, devenues peu rémunératrices, ont données partiellement place à des bons de moins de trois mois du trésor italien ou de l état belge accordant une meilleure rémunération. Sur l exercice, le FCP enregistre une performance de +0,58% alors que son indice de référence, l Eonia, progresse de +0,81%.
- III - INFORMATIONS D ORDRE DEONTOLOGIQUE Procédure de sélection et d évaluation des intermédiaires : Les intermédiaires financiers sont sélectionnés dans le respect des principes de «best execution» sur la base d une approche multi - critères faisant l objet d une grille d évaluation spécifique : - Tarification - Confidentialité - Qualité de l exécution - Organisation de réunions avec les émetteurs - Qualité des analyses - Qualité du back office - Qualité du conseil - Traitement des litiges - Capacité à intervenir dans des situations spéciales Un Comité semestriel encadre la sélection des intermédiaires, l évaluation et l adéquation de la qualité des services offerts, et analyse les statistiques d activité et le volume de courtage - IV - OPERATIONS OU LE GROUPE A UN INTERET PARTICULIER Au 30/03/2012 : - Prises en Pensions Livrées = 78,13 % de l actif net (contrepartie BRED) - V - INFORMATIONS PARTICULIERES - CHANGEMENTS INTERVENUS : La classification de votre fonds est «Monétaire Court Terme» depuis le 1 er juillet 2011, conformément à l instruction de l AMF et à la définition commune européenne. Ces nouvelles dispositions prévoient outre des investissements sur des émetteurs du marché monétaire de haute qualité, le respect des contraintes suivantes : - une Maturité Moyenne Pondérée du portefeuille (en anglais Weighted Average Maturity - WAM) maximale de 60 jours. - une Durée de Vie Moyenne Pondérée du portefeuille (en anglais Weighted Average Life - WAL) maximale de 120 jours. - une durée de vie résiduelle jusqu à l échéance légale des instruments maximale de 397 jours. Depuis le 20/01/2012, le taux de frais de gestion appliqué est de 0,08% de l actif net. - CHANGEMENTS A INTERVENIR SUR LE PROCHAIN EXERCICE : Depuis mi-avril 2012, Votre FCP est «Conforme aux normes européennes» ; Le prospectus simplifié de votre FCP est remplacé par le Document d Information Clé pour l Investisseur (DICI), nouveau document réglementaire très strictement normé sur 2 pages selon un format standard européen unique. Le prospectus de PALATINE TRESORERIE 1 ère est désormais composé de la note détaillée et du règlement.