Décentralisation et politique des territoires



Documents pareils
ÉTUDE BDC LES CINQ FACTEURS CLÉS ET LES CINQ PIÈGES À ÉVITER POUR RÉUSSIR EN AFFAIRES

innovation / construction / territoire Crèche modulaire-bois La Rose des Vents GAILLAC (81) COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

Lyon. HUB numérique. * Accro à Lyon

Le Centre de Tri. Projet d espace de coworking à Bègles 21 janvier 2011

Tolérance aux fautes-2 Serveurs à haute disponibilité

L indice des prix à la consommation

Mécanique : Cinématique du point. Chapitre 1 : Position. Vitesse. Accélération

2.1 Comment fonctionne un site?

«Des places de jeux pour tous» Formulaire de demande

SNC du Chemin de Paris Création d un bâtiment d activité industrielle et de stockage ZAC du Chemin de Paris Nanteuil le Haudouin

DOSSIER SUR LE SECTEUR DES NOMS DE DOMAINE VOLUME 11 - NUMÉRO 4 - JANVIER 2015

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE

Augmenter l impact économique de la recherche :

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre.

Le diagnostic Partagé,

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme Paris

Appel à financement participatif

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Arrondissage des résultats de mesure. Nombre de chiffres significatifs

Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

Utiliser Internet Explorer

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

Équations générales des milieux continus

Rapport d évaluation du master

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence.

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires

Licence professionnelle Administration et gestion des entreprises culturelles de la musique et du spectacle vivant

Les bases de données. Historique

EXERCICE II : LE TELEPHONE "POT DE YAOURT" (5 points)

Plan d actions 2011/2014

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

IPPAC * Nous sommes à vos côtés. Internet & Publication

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

Bureau D Accueil des Artistes et Professionnels Etrangers (BAAPE)

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010

Déplacement en corse de. Olivier buquen. délégué interministériel à l intelligence économique

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

MÉMOIRES DU XXe SIÈCLE EN RÉGION RHÔNE-ALPES APPEL À PROJETS 2015

UNIVERSITÉ 66,8 C.P.G.E. 74,8 % D.U.T. B.T.S. 13,4 % 2,3 11,1 Autres formations 9,7. Total : 97,5 % 7,8 0,2. Lettres Economiques

Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Journée contributive n 1 : Croissance, innovation, disruption Junior ESSEC 28/11/2014

LES SERVICES A LA PERSONNE EN ARTOIS COMM.

LISTE DES 11 CHANTIERS / 53 ATELIERS

e-commerce+ Passez au e-commerce pour simplifier vos process de vente! RENCONTREZ-NOUS Salon E-commerce septembre - Paris

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

ESTIM. Égalité d accès aux Sciences, aux Technologies, à l Innovation et au Multimédia

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Cahier des charges - Refonte du site internet rennes.fr

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014

Échafaudage de façade UNI 70/100

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

THESE. Applications des algorithmes d'auto-organisation à la classification et à la prévision

Pourquoi et comment les collectivités locales associent d autres acteurs à la définition et à la mise en œuvre d actions publiques?

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

«ÉCO-SOLIDAIRE» LE DISPOSITIF LA RÉUNION, ILE SOLAIRE ET TERRE D INNOVATION PLUS D UN MILLIER DE FOYERS RÉUNIONNAIS BÉNÉFICIAIRES

Préparer la formation

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

l Agence Qui sommes nous?

L IDEX DE TOULOUSE EN BREF

Rapport d évaluation du master

Autour des nombres et des polynômes de Bernoulli

La modernisation de la gestion publique au sein des EPSCP. Colloque des Agents Comptables. 05 juin 2015

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY

La mémoire C HAPITRE S EPT. 7.1 Qu est-ce que la mémoire? L utilisation de la mémoire à court terme 169

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

Rapport du comité d'experts

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

L immobilier d entreprise artisanale

Élargissez vos compétences en intégrant une formation Bac +6 répondant aux enjeux de l'éco-innovation

Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)

Master Management, innovation, technologie

Licence Professionnelle Management de la petite ou moyenne entreprise-petite ou moyenne industrie (PME-PMI)

Renforcer la mobilisation du droit commun

Plan d action de développement durable Le développement durable, une question de culture

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Licence professionnelle Maîtrise des énergies renouvelables et électriques

Appel à propositions

MASTER PROFESSIONNEL MÉDIATION ET MODÈLES DE DÉVELOPPEMENT. Description des UE, semestres 3 et

Compte rendu. Jeudi 21 mai 2015 Séance de 11 heures 15. Mission d information commune sur la banque publique d investissement, Bpifrance

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE

Rapport d évaluation du master

GUIDE PEDAGOGIQUE ANNEE UNIVERSITAIRE

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Finance. Université Jean Monnet Saint-Etienne - UJM. Campagne d évaluation (Vague A)

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

Appel à proposition. Unité Territoriale 41. Cité Administrative Porte B 3ème étage - 34, avenue Maunoury BLOIS CEDEX Téléphone :

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER Ordre du jour

PROFESSIONNELS DE LA LOCATION

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE

Mobilisation de l École et de ses partenaires pour les valeurs de la République. Les assises

Transcription:

paléonto indu ingén bi hisré écolo biolo gratuité psycholo sociologi éner botanique architecture zoo athéa physique usage éconoie astronoie édec université agroali i t évaluation fréqu référe qua Obse us us collecti Science é perf Observer, questionne un observa pour la cu Décentralisation et po des terris Modérateur : Richard Dupuis, enseignant, université de Reis Chapagne-Ardenne, conseiller en uséolo Rapporteur : Claude Patriat, professeur en sciences pos, université de Bourgogne Intervenants : Geneviève Rouss, directrice de la Mission Parc naturel arin er d Iroise, directrice-adjointe de l Agence des aires arines protégées Patrice Notteghe, chargé du Développeent durable à la Counauté Creusot-Montc Marguerite Charlier, direction de l Enseigneent supérieur, de la Recherche et des Transferts de Technolos, Conseil régional du Centre Anne Le Bars, Conseil régional Rhône-Alpes et Sandrine Gelin, adjointe à la délégation régionale à la recherche et à la, Rhône-Alpes Michel Houée, directeur adjoint de l observation, ATOUT France Vladiir de Séir, conseiller pour la Ville de la Connaissance 1999-2008, Ville de Barcelone, directeur du projet Science & the City et ebre du groupe d experts du projet «Monitoring Activities of Science in Society» auprès de la Coission européenne 1 O dialogue in co recherche observation sau Sciences Tec éducatio Pa Ob

fré réfé q Scienc se colle uestionn ire pour la c p les

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Un des enjeux de l atelier «Décentralisation et po des terris» est de partager des expériences à partir d'une série de téoignages de ise en œuvre de pos territoriales intégrant des projets de culture scientif (CST), selon différents points de vue : ceux de porteurs de projets, de décideurs et financeurs (Région, État, Ville...) et du onde du tourise. Un panoraa pour ener une preière réflexion sur les s d observation à cette échelle. Les exeples présentés s ancrent dans une grande diversité de terris : s arins avec la er d Iroise, zones repérées adinistrativeent avec la Counauté urbaine Creusot-Montc, les régions Centre et Rhône-Alpes, et une étropole au rayonneent européen et international, Barcelone. «Terri», ce tere valise ne renvoie pas seuleent à une approche géographique, coe le rappellent le odérateur et le rapporteur de cette session. Ce tere polyséique peut être décliné de différentes anières dès lors que l on s intéresse aux pos culturelles territoriales : terris adinistratifs (régions, départeent, etc.), terris institutionnels (Quelles sont les copétences des institutions et à qui elles s adressent?), terris déographiques (question des populations et des disparités de densité), et terris syboliques (Coent je vois là où je vis? Coent je associe ou oppose à ce terri? Quelles sont les valeurs et les repères que j y trouve?). Le développeent de la CST est ici interrogé du point de vue de l'aénageent des terris, avec toute la palette des fores d iplication des régions dans ce chap que cela iplique : équipeent de type déocratie locale, facteurs d'attractivité touristique, valorisation d un, issions éducatives, protection de l environneent, etc. Mais au-delà de la question de la déocratisation de l accès à la CST, à l instar de la probléatique de la déocratisation culturelle la CST appartenant à la culture, se posent des questionneents plus pos, en particulier dans le contexte ouvant du troisièe acte de la décentralisation qui interroge forteent les copétences et oyens à venir des s territoriales, et celui de la création d un nouvel opérateur de la CST d envergure nationale, dans le cadre de la révision générale des pos publiques (RGPP). 3 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo L atelier est organisé en trois parties : deux téoignages d acteurs, deux présentations du point de vue des décideurs et des pos, puis un exeple de dispositif d observation is en place par le onde du tourise, et enfin une ouverture vers une po unicipale et européenne, celle de la ville de Barcelone. fré réfé q Scienc se colle p uestionn ire pour la c les 4 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Geneviève Rouss, directrice de la Mission Parc naturel arin er d Iroise, directrice-adjointe de l Agence des aires arines protégées Un support au forat powerpoint est égaleent disponible en téléchargeent sur le site internet de l. Preier exeple de terri : la er, qui pour son doaine national relève de la responsabilité de l État français, ais dans un cadre international. Est présentée ici la création du preier parc naturel arin, en Bretagne, à l ouest du Finistère : le parc arin d Iroise. La création de ce parc illustre coent un projet au départ axé sur la protection d un environneent s est, pour réussir, converti en projet de gestion locale, en s appuyant sur la concertation et la participation de la population locale. L'historique du projet En 1989, quelques personnes eurent la volonté de créer un parc national sur une étendue de er exceptionnelle autour de trois îles, dont Ouessant, et au large de la presqu île de Crozon. Avec le soutien du inistère de l Environneent, une ission a été ontée pour instruire le projet de création d un parc, avec la volonté de protéger cette zone. Pendant cinq ans, de nobreuses concertations ont eu lieu avec les services unicipaux et adinistratifs, les pêcheurs, les plaisanciers. Les populations et les responsables adinistratifs ont égaleent été conviés à de nobreuses réunions de travail. 5 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo En 2000, pour des raisons extérieures au projet, la ission n a pas été finalisée et une opposition s est constituée pour éviter que cette partie de la er devienne un parc national. C est en 2005, alors qu'il partait à la dérive, que le dossier a été repris par G. Rouss. Il est apparu iportant de relancer le travail avec la population, non seuleent pour protéger la er, ais aussi pour la gérer. En effet, en Iroise, deux groupes en particulier puisent dans la êe ressource : les pêcheurs professionnels, dont l activité est en difficulté, et les plaisanciers, qui non seuleent pêchent efficaceent ais aussi vendent le poisson de façon illégale. Il a été décidé de reprendre les négociations avec les pêcheurs professionnels et de les ettre au centre du projet. Avec le soutien de l adinistration centrale, un nouv dispositif a été is en place et a donné naissance à un outil : le parc naturel arin. fré réfé q Scienc se colle uestionn ire pour la c les p D une agence nationale à la création d un nouv type de parc Un aendeent à la loi sur les parcs nationaux du 14 avril 2006 a donné lieu à la reconnaissance de zones arines protégées, souis à l enseble de la po de l État en atière de er. Cet aendeent a conduit à la création d une l Agence des aires arines protégées, établisseent qui s occupe uniqueent du doaine public aritie. Cette agence est un établisseent public d État qui s occupe des 11 illions de k 2 d océans français, dont 97 % en outre-er. Les de l agence sont les suivants : - assister les pos publiques : au plan national et européen (Natura 2000), au plan international (conventions internationales, OSPAR, Barcelone) ; - anier le rés des gestionnaires d aires arities protégées et leur apporter un soutien technique ; - gérer les parcs naturels arins au fur et à esure de leur création (dix parcs). Qu est-ce qu un parc naturel arin? C est un déliité, pour lequel sont définies des orientations de gestion et doté d'un conseil de gestion constitué des représentants des usagers, des partenaires et de l adinistration. Sous l'égide de ce conseil, l' arin est géré selon l objectif principal de aintenir non seuleent le ilieu en bon état, ais aussi les activités et les ressources en lien avec cette zone. Les deux autres enjeux des parcs naturels arins sont de développer les connaissances sur les écosystèes arins et d'ipulser une logique de développeent durable avec les partenaires. 6 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Quel développeent? L État est à ce jour responsable de la er, ais toujours au regard de ses responsabilités internationales ; une évolution peut toutefois être envisagée par le biais du partenariat institué. Par exeple, le président de gestion de l Iroise, qui est élu par ses pairs, est président du Conseil général du Finistère. Assistons-nous à une décentralisation du pouvoir en er? Du fait du cadre international, nous n en soes pas à cette étape, ais nous notons une responsabilité accrue des usagers qui peuvent prendre place dans les débats actuels. 7 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI uséolo inventaire archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Patrice Notteghe, chargé de développeent durable à la Counauté urbaine Creusot-Montc Un support au forat powerpoint est égaleent disponible en téléchargeent sur le site internet de l. fré réfé q Scienc se colle p uestionn ire pour la c Biologiste de, P. Notteghe a travaillé plusieurs années dans un éco avant de rejoindre le inistère de la en tant qu ethnologue. Il a ensuite été directeur de l éco du Creusot-Monc jusqu en 2006 avant de devenir responsable du développeent durable à la counauté Creusot-Monc. S'appuyant sur les réflexions engagées à la Counauté, cette présentation s'attache à ontrer les rapports qui existent entre un outil de prograation locale, l Agenda 21, et la culture scientif (CST). les Qu est-ce qu un Agenda 21? Un Agenda 21 local est un outil dont se dote une entité territoriale, une région, un départeent, une intercounalité, ici une counauté urbaine, et qui sur la base d un diagnostic de son terri, prenant en copte ses caractères partagés avec d autres coe ses singularités (sa déographie, son éconoie, les facteurs environneentaux ), identifie des enjeux, arrête des orientations stratégiques et élabore un plan d action. Il s agit d un outil local, relevant d une déarche préconisée par l État dans le cadre le la straté nationale de développeent durable, qui fait suite aux engageents pris dans le prolongeent de la Conférence des Nations unies sur l environneent et le développeent (Rio, 1992). Chaque année, le inistère de l'écolo, de l'éner, du Développeent durable et de la Mer (MEEDDM) lance un «appel à reconnaissance» des projets territoriaux de développeent durable, dont les Agenda 21 locaux, parvenus au stade de la ise en œuvre d un plan d action. La reconnaissance d un projet s appuie notaent sur la prise en copte d un cadre de références qui précise en particulier les cinq finalités essentielles du développeent durable, les deux preières à caractère environneental et les trois autres à caractère sociétal. Les deux finalités environneentales, la preière intitulée «Lutte contre le changeent cliatique et protection de l atosphère», la seconde, «de la biodiversité, des ilieux et des ressources», intéressent l articulation entre Agenda 21 et CST. Un Agenda 21 renvoie aux copétences de l instance locale qui le porte. L exeple développé ici relève d une counauté urbaine la fore d intercounalité la plus élaborée dont les copétences s étendent à l éconoie, l aénageent du terri, l enseigneent supérieur, aux déplaceents et transports, à la gestion de l et l assainisseent, à celle des déchets, à la protection et la ise en valeur de l environneent À 8 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo chacune de ces copétences correspond une délégation, confiée à un vice-président. Une nouvelle délégation à l intitulé peu courant a réce ent été instituée : «Milieux naturels, biodiversité et bassins versants». De anière concrète, l Agenda 21 de la Counauté Creusot-Montc se traduit par un plan d action, prograé sur une preière période de trois années, proposant 5 projets (sur 13) et 24 actions (sur 55) relevant des finalités environneentales, plus une action transversale concernant l éducation au développeent durable. Agenda 21 et CST : des perspectives pour le terri du Creusot Montc Il n existe pas de CCSTI sur le terri de la counauté urbaine du Creusot-Monc, ais des équipeents institutionnels de terrain, et en particulier l éco du Creusot- Montc qui a trouvé la légitiité de son action en s appuyant essentielleent sur l his lle de la région et la valorisation du patrioine (architectural, technique, social) de l (étallur, ine, céraique, verre, transport, etc.). Aujourd hui, une évolution apparaît nécessaire pour les institutions que sont les écos ou s de site, car ceux-ci ont été is en place au oent de grandes ruptures, notaent éconoiques et technologiques. On peut considérer qu ils ont joué le rôle, iportant socialeent, d outils de transition d un état de la à un autre, ou encore qu ils ont contribué à un «deuil social». Ces institutions ont, à l origine, fondé leur légitiité sur l invention d un patrioine (ici l) rendant copte d activités de révolues ou de fores de sociabilité datées, donnant ou redonnant une dignité à ceux qui aspiraient à la reconnaissance de leur contribution individuelle et collective à la construction des singularités d un terri. La thèse ici présentée est la suivante : c est en se référant aux grands enjeux du développeent durable, considérés dans leur aspect planétaire et leur expression à l échelle du terri local, que ces institutions pourront s ancrer dans une conteporanéité, renouveler leur rôle, retrouver une fonction sociale, notaent en recherchant à s articuler avec la déarche d un Agenda 21 lorsqu elle se et en place. Un exeple de valorisation de patrioine scientifique, technique et l Pour y parvenir, un des défis est de relier les théatiques (historiques) locales, expriées par l établisseent, aux grands enjeux conteporains, ou encore de rendre lisibles et copréhensibles des phénoènes globaux en se référant à leurs anifestations localeent perceptibles. Par exeple, on ne peut parler aujourd hui de l extraction du charbon sans faire le lien avec des aspects généraux reconsidérés au regard des grands enjeux relatifs au cliat ou aux éners fossiles et aux conséquences de l utilisation de celles-ci. Plusieurs des s constitutifs de l éco du Creusot-Montc pourraient s enrichir de théatiques en lien avec le développeent durable : 9 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo - le de la ine (avec la question du passage des éners fossiles aux éners renou velables et celle des éissions des gaz à effet de serre) ; - le de l hoe et de l (pour aborder le volet aénageent du terri et les enjeux de l urbanise) ; - le du canal (sous l angle des relations entre fore d éner et ode de transport, entre éner et vitesse ) ; - le site patrionial de La Briquet (la qualité des atériaux de construction et leur pouvoir isolant ). fré réfé q Scienc se colle uestionn ire pour la c les p Quels rapports entre Agenda 21 local et culture scientif? Pour conclure, la ise en œuvre de projets locaux relevant de stratés de développeent durable ne peut se faire, d une part, sans oyens d, de sensibilisation et d éducation adaptés et, d autre part, sans référence à l his et au patrioine, qui téoignent notaent de l évolution de l des activités huaines et perettent souvent de coprendre les processus de trans de notre environneent, en particulier au cours des deux derniers siècles. Il serait doage que des bâtients et des sites préservés ou des objets collectés et des téoignages enregistrés, ayant trouvé place dans des structures uséales pensées et construites pour rendre copte de ruptures et de phénoènes circonscrits dans le teps, ais pourtant à êe d exprier les rapports de l hoe à un environneent qu il a façonné, adapté ou perturbé, ne puissent être is au service de la copréhension des enjeux de notre onde conteporain. Le teps d une génération après leur conception et leur ise en œuvre, nobre de ces équipeents uséaux présentent des potentialités rearquables pour questionner ce que pourrait être un développeent soutenable, en articulant notaent his et CST. 10 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Marguerite Charlier, chargée de ission à la direction de l Enseigneent supérieur, de la Recherche et du Transfert de Technolo, Conseil régional du Centre Un support au forat powerpoint est égaleent disponible en téléchargeent sur le site internet de l. Avant de rejoindre la direction de l Enseigneent supérieur, de la Recherche et du Transfert de Technolo de la Région Centre, M. Charlier était ingénieur d études CNRS sur le capus d Orléans. À ce jour, la supervision des actions de culture scientif ne concerne qu un cinquièe de ses issions actuelles. Cet exposé propose la vision d un financeur. Quelques éléents de présentation de la région Centre La Région Centre est la 4 e région de France du point de vue de la surface. Avec une population de 2,6 illions d habitants, elle est une des régions les oins peuplées de France. La CST y a un fort ancrage dans le onde de la recherche, en particulier universitaire. En effet, la Région Centre dispose de deux universités Orléans et Tours qui sont depuis janvier 2010 organisées en pôle de recherche et d enseigneent supérieur (PRES), regroupeent préconisé par la loi de réorganisation de la recherche et de l enseigneent supérieur de 2006, et qui était déjà en gestation depuis 2004. Dans le souci de rendre les instances plus visibles, la Région Centre, qui, coe toute région dispose avant tout de copétences en atière de développeent éconoique, n a de cesse d encourager le rapprocheent de l université de Tours avec celle d Orléans. Cet enseble représente à ce jour un effectif global de 35 000 étudiants, sur un total de 58 000 étudiants qui inclut ceux inscrits dans les autres lieux d enseigneent post-bac, type classes préparas aux grandes écoles, BTS et autres écoles ou instituts (s sanitaires et sociales, bx-arts ). La recherche publique en 11 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Région Centre coprend environ 2 000 équivalents teps plein d enseignants-chercheurs et de chercheurs, 2 000 personnels techniques (adinistratifs, techniciens, ingénieurs), ainsi que 1 500 doctorants et post-doctorants. Elle se singularise par la présence de 9 grands organises de recherche (CNRS, INRA, CEA, BRGM, Inser, Ceagref, MNHN, IRD, Observa de Paris) qui jouent un rôle oteur dans le développeent et le rayonneent de la recherche universitaire, par le biais des unités ixtes de recherche (UMR). fré réfé q Scienc se colle p uestionn ire pour la c Les acteurs de la culture scientif (CST) en région Centre les Trois spécificités régionales sont à entionner : le CCSTI Centre.Sciences créé en 1990 et labellisé SCI (Science et, Innovation) en 2008, spécialisé dans la réalisation d s interactives itinérantes qui parcourent le onde ; le départeent Carrières sociales de l IUT de Tours, qui propose une licence professionnelle de «Développeent et protection du patrioine culturel, spécialité Médiation scientifique et éducation à l environneent», qui a déjà foré de nobreuses prootions de édiateurs scientifiques, irriguant ainsi le terri national, et qui organise depuis 4 ans les Rencontres nationales de l aniation scientif à Tours ; et enfin la présence de 6 s, un par départeent. À côté de ces spécificités, il est intéressant de noter la répartition des deux grands ensebles d acteurs de la CST sur le terri régional, que sont les «associations», d une part, et les «unités de recherche», d autre part. Les 308 contacts dits «associatifs» recensés, qui coprennent 111 associations (nature, astronoie ), ais aussi 117 s divers et variés ainsi que des bis et autres structures proposant des actions de CST, sont à peu près équitableent répartis sur le terri régional. Ces contacts font l objet d un réper is à jour par Centre.Sciences et figurent, pour une partie d entre eux, dans la base de données -O-Centre qui présente les actions culturelles en Région Centre. Quant aux contacts «recherche», les personnels de la recherche ayant une ission explicite dans le doaine de la CST, ils correspondent aux unités de recherche (environ 150) iplantées sur le terri, concentrées essentielleent sur Orléans (72) et Tours (63). Enfin, la Région a identifié 3 associations de scientifique qu elle subventionne sur différents dispositifs : le CCSTI Centre.Sciences déjà cité, très lié à la counauté des chercheurs qui l a fait naître, et qui, dès sa création, a eu une vocation régionale, notaent dans la coordination de la Fête de la Science, ainsi que deux associations d éducation populaire. La preière, Les Petits Débrouillards Centre, plus réceent installée en région, travaille en ilieu scolaire et dans les zones péri-urbaines. La seconde, le service Sciences techniques, (STS) de la fédération régionale des aisons de la jeunesse et de la culture (FR MJC) Centre, intervient davantage en ilieu rural. La Région encourage ces associations, très copléentaires dans leurs publics et leurs actions, à travailler de plus en plus en syner. 12 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Le budget régional consacré à la CST À la faveur du nouv Contrat de projet État-Région (CPER) 2007-2013, le budget régional labellisé CST a augenté de plus de 60 %, passant de 140 000 euros en 2006 à 238 000 euros en 2009, sur un budget Recherche de 24 illions d euros. Ce budget sert essentielleent au financeent du CCSTI (198 000 euros en 2009), qui reçoit de l État une subvention siilaire (145 000 euros en 2009) ais qui s assure un autofinanceent très iportant par l interédiaire de son savoir-faire en atière d s interactives. Les subventions État et Région ne représentent en effet que 50 % du budget de Centre.Sciences, ce qui est très rearquable dans le paysage des CCSTI. Mais les subventions accordées aux Petits Débrouillards Centre et à la FR MJC Centre au titre de la CST (respectiveent de l ordre de 30 000 euros pour les uns en 2009 et de 10 000 euros pour les autres en 2008) ne représentent que «la partie iergée de l iceberg» du soutien régional. En effet, par l interédiaire de dispositifs de soutien spécifique aux associations, Les Petits Débrouillards Centre bénéficient en oyenne d un soutien régional suppléentaire de 60 000 euros annuel fléché sur des postes d aniateurs (dispositif dit CAP Asso). D autres servi ces de la Région apportent un soutien indirect ais effectif à la CST : la direction de la (soutien à l association ARCHEA dans le doaine de l archéolo, par exeple), la direction de l Environneent (contribution aux Assises régionales de l éducation à l environneent et au développeent durable en 2009, par exeple), la direction des Lycées (subvention à des projets «Lycéens citoyens» option éducation scientifique et technologique), sans oublier le service qui s occupe des actions européennes ou en direction des régions étrangères faisant l objet d une coopération décentralisée privilégiée. Il faut égaleent noter que les subventions de la Région peuvent servir d appui à des subventions européennes (FEDER), qui ont ainsi peris aux Petits Débrouillards de bénéficier de 180 000 euros sur 2009-2010. Décloisonner la CST : un levier stratégique pour son développeent Le fait que le budget, effectiveent consacré à la CST, déborde largeent du cadre de la ligne budgétaire identifiée coe telle et en évidence le caractère transversal de la culture scientif. Cette caractéristique a été totaleent confirée par le travail universitaire d une étudiante qui a fait son stage de Master 2 sur «la diffusion de la CST et sa place dans la po de la Région Centre et de quelques autres régions de France» dans notre direction de l Enseigneent supérieur et de la Recherche, en 2007-2008 (Master 2 de Manageent public local, université d Orléans, septebre 2008). Il apparaît stratégique de tirer les conséquences du fait que le doaine identifié de la culture scientif déborde largeent du cadre de la direction qui en assure le financeent spécifique. La CST constitue en effet un doaine potentiel de collaborations transversales à exploiter dans la Région. Il est susceptible de faire éerger des projets couns originaux dans le doaine de la culture, des arts, de l environneent, 13 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo de l éner pour différents publics, dont celui des lycées. Mettre en évidence la présence de la science et de la dans les actions artistiques, culturelles, éducatives et de protection de l environneent peret d envisager des passerelles entre les chercheurs et les citoyens et de renouveler un dialogue qui reste difficile. Ce décloisonneent de la CST, source d enrichisseent utuel des actions régionales, se situe en phase avec la déarche d Agenda 21 ise en œuvre à la Région coe dans nobre de s territoriales et éducatives. Cette déarche, qui eporte l adhésion générale, apparaît coe une opportunité à saisir pour révéler expliciteent l epreinte de la science et de la dans les trois piliers éconoique, social et environneental du développeent durable. Expliciter cette epreinte ouvre sur l intelligence des phénoènes scientifiques, ais aussi éconoiques, philosophiques et pos et nourrit le débat citoyen. fré réfé q Scienc se colle uestionn ire pour la c les p Quelques exeples d autres opérations de diffusion de la CST Par ailleurs, la Région Centre a is en place différents dispositifs de soutien à la recherche qui se fait sur son terri et elle encourage les initiatives diverses de diffusion de la culture scientif qui peuvent en découler. C est ainsi qu elle a deandé aux universités de proposer aux doctorants un odule de à la «écrite et orale au service d une diffusion citoyenne de la culture scientif», en s appuyant sur le fait qu elle finance chaque année 50 nouvelles bourses de thèse pour une durée de 3 ans. Cette s accopagne de «travaux pratiques» auprès de différents publics (scolaires, Fête de la Science, etc.) Le financeent d un projet de recherche interdisciplinaire sur «Origine et his de l industrialisation des bios : résx édicaux, s et recherches en Région Centre, XIX e -XX e siècles» a donné lieu à la réalisation de l' «Touraine, pépinière de savants» au jardin de Villandry, inaugurée le 20 juin 2009. Cette a été présentée tout l été dans ce site très touristique. Enfin, pour accopagner l investisseent de 6 illions d euros fait par la Région pour que les chercheurs de son terri utilisent et contribuent à développer la de pointe développée par SOLEIL sur le plat de Saclay, l opération «SOLEIL dans les lycées», initiée en septebre 2006, a déjà peris à environ 800 lycéens de découvrir le rayonneent synchrotron. Dernier exeple, pour accopagner un colloque scientifique, la pièce de théâtre Jack l électron libre a été présentée un après-idi de n au lycée François-Villon de Bgency en présence de chercheurs de la région qui ont ensuite anié un débat. 14 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Anne Le Bars, Conseil régional Rhône-Alpes, et Sandrine Gelin, adjointe à la délégation à la recherche et à la Rhône-Alpes Un support au forat powerpoint est égaleent disponible en téléchargeent sur le site internet de l. Le propos est ici de relater la po de diffusion de la CSTI de la deuxièe région française en atière de recherche et développeent. Il s agit de présenter les principaux fondeents d une po enée en région depuis plus de quinze années et d en dégager les orientations futures. Le terri rhône-alpin en quelques chiffres La Région Rhône-Alpes dispose de deux PRES sur deux capus Lyon et Grenoble et de l université de Savoie (au total, plus de 200 000 étudiants). Plus de 20 % des rhônalpins sont diplôés de l enseigneent supérieur. Elle se situe coe la deuxièe région française du point de vue de l enseigneent et de la recherche avec 650 laboras et une trentaine de platefores technologiques. Le soutien à la recherche est organisé sous fore de 14 clusters de recherche qui sont théatiques. Les 30 000 chercheurs représentant l enseble des disciplines sont à l origine de 16 % des brevets français. Cinq doaines d excellence scientifique sont à noter : la icro et la nano, les sciences du vivant, la verte et l environneent, l ingéni et les éners renouvelables, les sciences huaines et sociales. Côté et éconoie, les doaines d excellence sont en lien avec les pôles de copétitivité et les clusters de la région : la icroélectronique, les bios, la et l environneent, les éners renouvelables, le ultiédia, le textile, l autoobile, les transports, la écanique, la plastur, l du sport et le sport de ontagne. His de la structuration de la po CSTI de la région Rhône-Alpes La po de la CSTI est portée par le service de la recherche au sein de la direction de l Éconoie, de la Recherche, de la Technolo et du Tourise (DERTT) du conseil régional, et ce en iroir par rapport à ce qui se fait côté État, à la délégation régionale à la recherche et de la (DRRT). Ceci explique que la po régionale de la CSTI puise sa légitiité et sa justification dans la diension éconoique de la recherche. Dès son origine, la CSTI s est inscrite dans la branche de la prootion de l excellence de la recherche scientifique en lien avec les doaines scientifiques, technologiques et de l innovation locaux. 15 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Elle repose depuis une quinzaine d années sur une certaine vision du progrès, facteur favorisant l exercice de la déocratie. C est dans ce contexte que le terri rhône-alpin s est doté de 8 CCSTI, un par départeent. Ces structures généralistes ont été construites sur le odèle de La Caseate, structure pionnière en Isère qui date de 1979. Ainsi, sur le terri, les 8 CCSTI et près de150 autres acteurs contribuent à la diffusion de la CSTI. Cette po est «structurée par l offre». En 2004, la Région lance une réflexion sur sa po de développeent de l enseigneent supérieur et de la recherche. Le schéa «enseigneent supérieur et recherche» en constitue la feuille de route actuelle. Ceci donne lieu à un certain nobre de dispositifs coe les «clusters» évoqués plus haut, notaent un cluster dédié aux enjeux et aux représentations des sciences. La CSTI trouve «naturelleent» sa place dans ce schéa. Certains dossiers (approche Art Science par exeple) pouvant être co-gérés avec la direction de la. En 2006, quatre ont été identifiés en teres de pos de CSTI : fré réfé q Scienc se colle uestionn ire pour la c les p 1. professionnalisation des acteurs de la CSTI : ise en relation avec les enjeux conteporains (reettre la CSTI en phase avec les débats de ), une eilleure connaissance des acteurs de CSTI entre eux ais égaleent de l écosystèe dans lequel ils agissent ; 2. aniation de rés et aillage culturel entre les acteurs ; 3. prootion des sciences et des s ; 4. développeent d une approche arketing des actions. Ces traduisent une nouvelle approche de la CSTI. Rearquons que la probléatique de la désaffection des jeunes pour les filières scientifiques n est pas ici prise en considération. Le ode opéra pour atteindre ces Depuis 2006, deux odalités sont ises en œuvre pour aéliorer le dispositif et les actions de CSTI sur le terri. Des contrats de ission pluriannuels ont été élaborés avec les structures repérées coe têtes de résx. Ils perettent de stabiliser les eplois et d augenter ainsi la professionnalisation des acteurs. Une preière vague de contrats de issions a été lancée en 2006 puis consolidée en 2007. Ces deux vagues ont abouti à une vingtaine de contrats de issions État-Région, qui intéresse les huit CCSTI en incitant la création de leur rés régional et apportant un soutien à l organisation d écoles d été. Pari les acteurs retenus figurent égaleent les établis seents publics de recherche. Au-délà de ces contrats de ission, une liberté d initiative et de créativité a été encouragée par l existence d appels à projets innovants annuels. Ainsi une trentaine de projets est soutenue chaque année. 16 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Un point sur la situation financière À ce jour, 19 structures sont financées sur des contrats pluriannuels, ce qui correspond à 138 équivalents teps plein dont 80 eplois stabilisés. Côté budget, 5 illions d euros ont été inscrits par l État au Contrat de projets État-Région inscrit sur le volet CSTI, ce qui lui donne une capacité d engageent d environ 500 000 euros par an. De son côté, la région investit 2,5 illions d euros. En cuulé, l'état et la Région participent à hauteur de 20 % du financeent de la CSTI sur le terri. Ce chiffre peret d apprécier l engageent des autres s sur ce chap. Et si notre financeent augente, il diinue en part relative. Des pistes d évolution Un début d évaluation de cette po a été ené et apporte les principales conclusions suivantes : 1. Points positifs - les CCSTI sont identifiés coe têtes de rés sur le terri. L'effet rés est consolidé à l'échelle départeentale ; - progressiveent, un rés régional des CCSTI se structure autour de quelques actions counes (caion des sciences, Fête de la Science) ou développées à leur initiative. Ainsi l École d été, porteuse d une réflexion et d une dynaique d échanges de pratiques entre CCSTI. 2. Points à aéliorer - La utualisation des ressources, des actions, le renforceent des liens entre les CCSTI et les autres résx théatiques qui existent sur le terri. Pari les orientations et évolutions à venir, on peut retenir : - une réflexion sur les odalités d une contractualisation sur avec les différentes structures chargées de la diffusion de la CSTI sur l enseble du terri ; - l'inscription de la CSTI dans la réflexion science- et l ouverture à de nouvx acteurs pour renouveler les pratiques et odalités du dialogue science-. 17 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo fré réfé q Scienc se colle p uestionn ire pour la c les Michel Houée, directeur adjoint de l observation, ATOUT France Un support au forat powerpoint est égaleent disponible en téléchargeent sur le site internet de l. ATOUT France, agence nationale de développeent touristique de la France, entretient un dispositif d observation de la des sites et évèneents touristiques les plus iportants ( annuelle supérieure à 10 000 ). Le chap d observation reste très ouvert et coprend une partie des institutions que nous reconnaissons coe des institutions de diffusion de culture scientif. Cette présentation consiste en une déonstration d un outil, conçu coe une base de données de suivi des s annuelles des grandes institutions et sites touristiques. L objet est de voir ici coent cet outil pensé selon une approche touristique peut être utilisé par les responsables des secteurs culturels et coent l OPCST peut participer à cette collecte d s en ce qui concerne les structures qui relèvent de la CST. L'agence ATOUT France et de ses issions d observation ATOUT France, groupeent d intérêt éconoique, est la nouvelle agence de développeent touristique de la France depuis ai 2009. Elle est née de la fusion de deux organises préexistants, ODIT France, centré sur le développeent de l offre touristique française, et Maison de la France, axé principaleent sur la prootion de la destination touristique France à l international. 18 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Le rôle d ATOUT France en atière d observation est d apporter les éléents d éclairage nécessaires à la conduite d une straté de développeent touristique à toutes les échelles territoriales pertinentes, du national au local, au-delà des éléents de cadrage nationaux fournis par l adinistration d État (DGCIS) à travers le dispositif SDT de suivi de la deande touristique des Français, l enquête auprès des visiteurs de l étranger EVE et l enquête sur la de l hôtell et du caping. Pari l enseble des éléents susceptibles de concourir à cette ission (outils conjoncturels, dispositifs de suivi spécifiques à certains archés, notaent étrangers, et aux principaux segents de l offre), la connaissance de la des sites touristiques figure en bonne place, copte tenu de l iportance de ces sites en teres d attractivité du terri sur lequel ils sont iplantés. Pour cerner au ieux les phénoènes liés au tourise, il a fallu concilier deux approches des terris : une vision adinistrative à partir des copétences dévolues aux différents nivx d autorité, perettant d organiser la reontée de l, et une vision en teres de segents aussi hoogènes que possible de type d offre et de clientèle correspondante. La typolo des sites touristiques ise en œuvre par ATOUT France En étroite concertation avec les acteurs de terrains, les coités départeentaux du tourise, ATOUT France a procédé à une réflexion sur la catégorisation de sites touristiques, en partant d une base de quelques 3 500 sites et évèneents dont la annuelle dépasse les 10 000. Cette réflexion a abouti à la reconnaissance de 17 catégories des sites touristiques, 8 catégories à doinante culturelle et 9 catégories à doinante non culturelle. Les sites de culture scientifique se retrouvent dans les différentes catégories suivantes : sites archéo logiques, écos, s et s d his naturelle, s théatiques, parcs à thèe, sites ls, agricoles et artisanaux et techniques. Une réflexion sur la requalification de ces catégories est en cours, notaent avec le inistère de la, l enjeu étant de croiser les approches en trouvant des intersections entre des classifications à logique culturelle et des classifications reposant sur les otivations touristiques. Les odalités de recueil de l et de restitution des résultats Chaque coité départeental du tourise (ou coité régional du tourise dans certains cas) recense sur son terri les s annuelles (coptées ou estiées) des sites et évèneents à caractère touristique et les transet à ATOUT France qui aliente ainsi sa base de données nationale (coportant à ce jour 3 500 lieux). Le ode de consultation est double : géographique (régions, départeents, localités) ou théatique (les 17 catégories). Cette base de données est aujourd hui accessible sous 19 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo fore de CD Ro is à disposition des adhérents ATOUT France et coercialisé par ailleurs. Des pistes d enrichisseent de ce dispositif d observation Des travaux sont actuelleent enés dans le cadre de la convention passée entre le inistère de la et celui en charge du Tourise pour constituer dès 2010 un outil d analyse conjoncturelle de la reposant sur un panel ensuel de sites répondants. Cet outil viserait, en outre, à décoposer la selon les catégories tarifaires en vigueur perettant d identifier des publics spécifiques (voir powerpoint : le schéa de stratification du projet de suivi de s ensuelles). fré réfé q Scienc se colle uestionn ire pour la c les p Parallèleent, une étude doit être engagée pour étudier les perspectives d aélioration de la connaissance des clientèles (types de publics, provenance géographique, etc.), en étroite relation avec les sites, et pour définir une plate-fore d échange d s au sein du rés des partenaires. Pour finir, il faut rappeler que le but n est pas seuleent d observer les s ais aussi de esurer les retobées éconoiques pour un terri, coe les dépenses indirectes des visiteurs sur le lieu du site. Une autre diension des travaux d ATOUT France concerne l investisseent des sites en essayant d analyser la relation entre les investisseents et l évolution de la. On peut ainsi envisager un outil partagé d observation conjointe entre tourise et culture scientif, un preier travail collaboratif pouvant consister à recenser les sites touristiques qui relèvent de la CST en vue d étendre la base de données à ceux de ces sites qui n y figurent pas à l heure actuelle. 20 d éducation aniation Observa

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Vladiir de Seir, conseiller pour la Ville de la Connaissance 1999-2008, Ville de Barcelone, directeur du projet européen Science & the city et ebre du groupe d'experts du projet «Monitoring Activities of Science in Society» auprès de la Coission européenne. Un support au forat powerpoint est égaleent disponible en téléchargeent sur le site internet de l. Cette intervention présente la façon dont une étropole, Barcelone, a is en œuvre une po de culture scientif, à une période qui fut pour elle, celle d'une rupture. Les types d actions qui en ont résulté sont égaleent envisagés. Une nouvelle straté pour Barcelone En 1999, la Ville de Barcelone a lancé une nouvelle straté qualifiée de «straté d adaptation de la lle à la de la connaissance», quittant le odèle issu de la Révolution lle pour celui de la de l et de la connaissance, coe présentée dans le traité de Lisbonne. Ce plan stratégique est global, il concerne tous les secteurs. Le aire «post jeux olypiques» a ainsi créé un service de la Ville de la Connaissance avec pour «de créer le discours dans la» et d ipulser une dynaique partenariale transversale avec les autres services unicipaux. Ce changeent de paradige n est pas seuleent culturel et sociétal, il a égaleent des influences sur l'aénageent à l'échelle des terris. L'aénageent des terris et le débat avec les habitants Barcelone, connue aujourd hui pour son tourise et sa culture, était avant tout une ville lle. On assiste actuelleent à d'iportantes délocalisations des s traditionnelles pour des raisons éconoiques, ais égaleent écologiques, et conjointeent, à l apparition d'un nouv secteur d'activité en lien avec l et la connaissance. Certaines parties de la ville ont été repensées coe des zones ixtes où l on retrouve non seuleent toutes les installations «classiques» en lien avec le tourise, le coerce, l iobilier, ais aussi des institutions en lien avec le onde de la de connaissances coe des lieux universitaires. Cela s'est traduit par une trans arquante tant dans le paysage urbain, que d un point de vue social et culturel. Avant la ise en œuvre de ce plan stratégique d'aénageent, un débat a été organisé en interne et égaleent de anière publique. 21 d éducation aniation Observa

archéolo inéralo zoolo noie édecine statut géolo uséolo inventaire olo nature uséolo Un travail d et d accopagneent a été ené avec la population locale pour la faire adhérer à ces transs. Toutes les évolutions éconoiques, sociales, et culturelles ont dû être expliquées. Un débat sur la diffusion de la culture scientif a, entre autres, été organisé. Mais, il n'est plus possible de le faire selon l'ancienne logique descendante qui ne voyait la po de CST que coe siple prograe de culture ou d éducation. Il apparaît néces saire de discuter, d accopagner les populations à ces changeents et à l éergence de nouvelles professions. Une prograation hors les urs Il a été décidé d adapter au plan local les recoandations faites dans les prograes européens Science et Société. Par exeple, utiliser la télévision de proxiité et ses potentiels pour diffuser la culture scientif. Dans le cadre de Barcelone, le débat autour des relations entre science et a ainsi été retransis par la télévision locale : les conférences ont accueilli dans les salles environ 200 personnes, alors que l audience de leur diffusion télévisuelle a pu atteindre jusqu à 1 000 téléspectateurs, voire 5 000. La straté de Barcelone est de dédier chaque année un thèe à une prograation annuelle : une année Gaudi ou encore une année de la science en 2007. L'approche descendante a longteps doiné coe odèle de, avec l idée que les scientifiques ou producteurs de savoirs devaient transettre leurs connaissances. Aujourd'hui, notre souhait est d aller là où se trouve le public et d intégrer des actions de CST dans la po culturelle de la ville. Dans cet esprit, une prograation a été initiée dans les bis publiques, et des s sur des sujets scientifiques ont été proposées dans des lieux culturels. 22

ingén bi écolo biolo archéolo gratuité psycholo éner botanique inéralo architecture zoolo usage éconoie astronoie édecine statut géolo évaluation jardin explorati aéronotiqu jeunes CCSTI L objectif de l atelier «Décentralisation et pos des terris» était de proposer un preier panoraa des pos ises en œuvre dans des terris variés ( arin, counauté d aggloération, région, étropole, etc.), afin d en appréhender les points couns et les éléents divergents. Richard Dupuis et Claude Patriat, respectiveent odérateur et rapporteur de cette séance, ont ontré que la question du terri ne relève pas uniqueent de sa, ais qu elle couvre à la fois des enjeux de citoyenneté et des stratés de po nationale. Cette probléatique se caractérise par un contexte particulièreent ouvant, dans le cadre du nouv projet de décentralisation et la création d un opérateur national de la CST. Ce qui ressort des présentations, selon le rapporteur de cette séance, est que les problèes ne se posent pas en teres de terris ais plutôt en tere d identité de la CST. Selon lui, ce chap deeure toujours partagé entre une logique d éducation et celle d une valorisation de la recherche, peinant à affirer son essence êe, à savoir être la diension scientif de la culture. Nobreuses sont les présentations qui ont d ailleurs ontré que les pos territoriales de CST dépendent le plus souvent des directions de l enseigneent supérieur et de la recherche. Les différentes présentations ont fait éerger trois éléents qui seblent constituer un dénoinateur coun à ces diverses pos locales et sur lesquels se joueront les défis à venir. Le preier de ces enjeux, en lien avec la difficulté de reconnaissance évoquée plus haut, est celui de la transversalité dans la gouvernance. Si la transversalité est difficile à ettre en œuvre à l échelle de l Etat, elle apparaît nécessaire et envisageable à l échelle des politi ques locales. Le second est celui de parvenir à préserver et à valoriser la spécificité locale tout en s inscrivant dans une approche globale, aspirée par la ondialisation. Ceci invite aux questionneents 23 d éducation aniation Observa