Introduction et méthodologie



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Transcription:

Introduction et méthodologie Cet ouvrage présente les résultats selon les nouveaux concepts adaptés à l'instruction comptable "M14" que les communes appliquent depuis 1997 et qui s'inspire du plan comptable général de 1982. Présentation générale Les responsables locaux doivent procéder régulièrement à l'analyse de la situation financière de leur commune, que ce soit à l'occasion d'échéances précises (préparation du budget, vote du compte administratif) ou, par exemple, lors de la prise de décision d'un programme d'investissement. Avant de mesurer les conséquences sur l'avenir d'une politique budgétaire particulière, il convient, dans tous les cas, de procéder à une analyse financière rétrospective : évolution, sur plusieurs années, de la pression fiscale, développement ou réduction de la capacité d'autofinancement, importance des charges de personnel, alourdissement de la dette... Cette étude passe, en général, par le calcul de ratios. Définition et utilisation des ratios Un ratio est un rapport entre deux valeurs exprimées au même moment. Il faut distinguer :. les ratios de niveau, ou valeurs en euros par habitant, qui divisent une grandeur par la population (dépenses d'équipement brut par habitant...) ;. les ratios de structure, qui divisent deux grandeurs entre elles (taux de subvention, part des frais de personnel...). La situation financière d'une commune peut être étudiée à partir du calcul d'un certain nombre de ratios, les valeurs prises s'analysant de deux manières :. par une comparaison dans le temps avec les valeurs prises par ces mêmes ratios, et pour cette même commune, lors d'exercices précédents ;. par une comparaison dans l'espace avec les valeurs prises par ces mêmes ratios, à la même époque, dans un groupe de communes comparables : de même taille, de même région ou de même type (touristique, littoral...). Le présent document fournit pour l'exercice 2001 les valeurs de comparaison des groupes de référence cités ci-dessus. Ces valeurs sont des moyennes et sont donc indépendantes de circonstances particulières à une commune. Les valeurs moyennes ainsi calculées ne doivent pas être considérées comme les valeurs souhaitables : elles recouvrent des situations et des modes de gestion très divers. C'est seulement une base de comparaison intéressante, jouant le rôle de révélateur d'insuffisances éventuelles. Une commune pourra être amenée à s'interroger sur les raisons de l'existence d'un écart avec son groupe de référence. Un décalage apparaîtra toujours entre la dernière année pour laquelle on dispose de résultats pour la commune étudiée, et celle pour laquelle sont établies les valeurs moyennes issues de l analyse de l ensemble des communes. Il résulte des délais d'établissement, de transmission et de traitement des comptes et de l'élaboration de la statistique. Ce décalage n'enlève pas cependant sa valeur à la comparaison, une grande partie des ratios utilisés étant des ratios de structure.

Les informations de base L'enchaînement des ratios Les documents ayant permis l'élaboration de ce guide sont les suivants :. comptes de gestion des communes de moins de 10 000 habitants rassemblés par la Direction générale de la comptabilité publique,. informations fiscales et financières de la Direction générale des collectivités locales,. informations fiscales transmises par la Direction générale des impôts,. résultats du recensement général de la population de 1999. L'analyse financière d'une commune porte successivement sur quatre dimensions financières, jugées significatives de la situation d'une commune. Ces dimensions reflètent l'équilibre financier de la commune et sont interdépendantes. Les quatre dimensions financières sont les suivantes :. Le service rendu : niveau et structure des dépenses réelles de fonctionnement.. Les recettes de fonctionnement et la capacité d'épargne : niveau et structure des recettes de fonctionnement et part de ces recettes affectées à la couverture des dépenses de fonctionnement.. L'effort d'équipement et son financement : niveau des dépenses d'investissement, d'équipement et structure de financement de l'investissement.. La charge de la dette, marge de manœuvre et fonds de roulement : niveau de la dette, poids de l'annuité de la dette sur le fonctionnement et part du produit des 4 taxes dans les recettes totales. Type d'appartenance intercommunale Les ratios calculés sont présentés par strate et par région mais également par type d'appartenance intercommunale. Jusqu ici, cette appartenance était étudiée à l aide de cinq catégories, l apparition des toutes nouvelles communautés d agglomération oblige le passage à six catégories en tenant compte non seulement de la nature juridique mais aussi du régime fiscal du groupement fiscalisé auquel appartient la commune : - communauté urbaine (CU) ou communauté d agglomération (CA) à taxe professionnelle unique ; - district ou communauté de communes (CC) à 4 taxes ; - communauté de communes (CC) à taxe professionnelle unique ; - communauté urbaine (CU) à 4 taxes; - SAN (syndicat d'agglomération nouvelle) ; - syndicat à contribution fiscalisée, si la commune n'est pas déjà classée dans l'une des catégories précédentes. Les communes situées hors de ces groupements sont étudiées dans la catégorie "Non membres d'un groupement fiscalisé". Informations complémentaires Au-delà du découpage régional et intercommunal effectué dans cette publication, qui permet une bonne lecture des finances communales, d'autres regroupements de communes sont analysés. Ainsi, quatre catégories de communes sont présentées en détail dans une partie spécifique : - Communes touristiques ; - Communes du littoral ; - Communes "rurales" /périurbaines / pôles urbains ; - Communes de montagne.

Définitions et mode de calcul des concepts utilisés (nomenclature M 14) Les valeurs moyennes des ratios sont calculées à partir des comptes de gestion des communes. Les services annexes et les groupements ne sont pas pris en compte. Avertissement : Comme pour l édition 2000, les résultats sont présentés hors mouvements de réaménagement de dette dans la mesure où ils ont pu être détectés. L ensemble des dépenses et recettes qui incluent le compte 16 ont été retraitées en excluant le compte 166 équilibré en recettes et dépenses. Cet article 166 ne permet malheureusement pas d identifier l ensemble des opérations de réaménagements. Les mouvements financiers correspondant à l utilisation des produits de gestion active de la dette, de type emprunts assortis d une option de tirage sur ligne de trésorerie, comptabilisés à l article 1644, n ont pas pu être isolés : ils ne sont donc pas retraités comme on pourrait le souhaiter. Il convient donc d interpréter les résultats avec prudence quand ils sont calculés à l aide du compte 16 (épargne nette, MAC ; emprunts ). Lexique Achats et charges externes = Charges à caractère général : Dépenses de la ligne budgétaire 011 : D60 + D61 + D62 (hors 621) + D635 + D637. Annuité de la dette : Intérêts de la dette payés en fonctionnement (dépenses réelles 661) et remboursements de dette (D16 réel) mais hors réaménagements de dette. Autres charges de gestion courante : dépenses du compte 65. Charges de personnel (et frais assimilés) : dépenses de la ligne budgétaire 012 = D621, 631, 633 et 64. Coefficient communal de mobilisation du potentiel fiscal : Indicateur général de pression fiscale, égal au rapport entre le produit des quatre taxes voté par la commune et le potentiel fiscal diminué des compensations versées au titre de la suppression de la part salaires des bases de TP. Ce ratio n'est calculé que pour les communes n'appartenant pas à un groupement à TPU. Coefficient de mobilisation du potentiel fiscal élargi : rapport entre le produit fiscal voté sur le territoire communal par la commune et les groupements, et le potentiel fiscal diminué des compensations versées au titre de la suppression de la part «salaires» des bases de TP. Dépenses réelles totales : Somme des dépenses réelles de fonctionnement et des dépenses réelles d'investissement. Dépenses réelles de fonctionnement : Total des dépenses de la colonne mouvements réels de la balance générale en section de fonctionnement. A ces dépenses, on retire les travaux en régie (R72) pour obtenir les dépenses réelles de fonctionnement hors travaux en régie.

Dépenses réelles d'investissement : Total des dépenses de la colonne mouvements réels de la balance générale en section d'investissement duquel on déduit, le cas échéant, les réaménagements de dette. A ces dépenses, on ajoute les travaux en régie (R72) pour obtenir les dépenses réelles d'investissement y compris les travaux en régie. Dépenses d'équipement brut : En mouvements réels, immobilisations incorporelles (compte 20), immobilisations corporelles (compte 21), travaux en cours (compte 23) et les opérations pour compte de tiers (compte 45, si possible uniquement 456 et 457) auxquels il convient d'ajouter le cas échéant les travaux en régie (recettes d'ordre R72). Dotations, participations reçues en fonctionnement : Compte 74. Dotation globale de fonctionnement reçues en fonctionnement : Compte 741. Dotations, subventions d'investissement reçues : Compte 10 (hors compte 1068 : excédent de fonctionnement capitalisé) et compte 13. Emprunts : Compte 16 en mouvements réels en recettes hors réaménagements de dette. Encours de la dette communale totale : Emprunts et dettes à long et moyen terme restant dus au 1er janvier ou au 31 décembre. Épargne de gestion : Excédent des recettes réelles de fonctionnement sur les dépenses réelles de fonctionnement hors travaux en régie et hors intérêts de la dette. Elle mesure l'épargne dégagée dans la gestion courante hors frais financiers. Épargne brute : Excédent des recettes réelles de fonctionnement sur les dépenses réelles de fonctionnement hors travaux en régie i.e. épargne de gestion - intérêts de la dette. Appelée aussi autofinancement brut, l'épargne brute est affectée à la couverture d'une partie des dépenses d'investissement, et notamment au remboursement de la dette. Épargne nette : Épargne de gestion après déduction de l'annuité de dette, ou épargne brute après déduction des remboursements de dette. L annuité et les remboursements sont pris hors mouvements de réaménagement de dette refinancés par emprunt qui auront pu être détectés. Elle mesure l'épargne disponible pour l'équipement brut après financement des remboursements de dette. Fonds de roulement initial : Somme algébrique de l excédent ou du déficit reporté en fonctionnement, du solde d exécution en investissement et de l excédent de fonctionnement capitalisé. FRI=ligne 002 en recettes ligne 002 en dépenses + ligne 001 en recettes ligne 001 en dépenses + compte 1068 en recettes. Impôts et taxes : Compte 73. Intérêts payés de la dette: compte 661 réel et, le cas échéant, compte 16881 (ICNE) en dépenses réelles. Intérêts de la dette rattachés à l'exercice : dépenses du compte 661, opérations réelles et d ordre nettes des recettes du compte 661.

Potentiel fiscal : Indicateur de richesse fiscale, défini à l article L.2334-4 du code général des collectivités territoriales. Le potentiel fiscal d'une commune est égal à la somme que produiraient les quatre taxes directes de cette collectivité si l on appliquait aux bases communales de ces quatre taxes le taux moyen national d imposition à chacune de ces taxes. Potentiel fiscal utilisé = Bases d'imposition X Taux moyens communales 2001 nationaux 2001 Les taux moyens nationaux sont calculés sur l ensemble du secteur communal (communes et groupements). Les bases utilisées sont les bases brutes servant à l'assiette des impositions communales, minorées le cas échéant des bases écrêtées de taxe professionnelle. Pour les communes appartenant à un goupement à fiscalité propre relevant de la taxe professionnelle unique, les modifications de base TP sur le territoire intercommunal sont réparties par commune au prorata de la population. De plus, depuis 1999, le potentiel fiscal est majoré de la compensation versée au titre de la suppression de la part «salaires» des bases de taxe professionnelle. Produit des 4 taxes : Produit 4 taxes voté par la collectivité ou recettes du compte 7311. Réaménagements de dette : Dépenses ou recettes du compte 166. Ce calcul ne couvre malheureusement pas l ensemble des «réaménagements de dette» pratiqués. Cf. avertissement en début de lexique. Recettes réelles de fonctionnement : Total des recettes de la colonne mouvements réels de la balance générale en section de fonctionnement. Recettes réelles d investissement : Ensemble des recettes d investissement inscrites en mouvements réels, hors réaménagements de dette. À noter que le compte 1068 ne doit pas figurer dans le montant réel de la recette 10. Recettes réelles totales : Somme des recettes réelles de fonctionnement et des recettes réelles d investissement. Remboursements de dette : Dépenses réelles du compte 16 duquel on déduit les réaménagements de dette. Ventes de produits, prestations de services, marchandises : Recettes du compte 70. Part du produit 4 taxes dans les recettes totales : Rapport entre le produit 4 taxes voté par la collectivité et les recettes réelles totales. Ce ratio exprime la part des recettes totales de l exercice provenant des contributions directes. Taux d équipement : Rapport entre les dépenses d équipement brut et les recettes réelles de fonctionnement. Taux d épargne : Rapport entre l épargne brute et les recettes réelles de fonctionnement.

Répartition des communes et de leur population Les tableaux suivants indiquent pour chaque groupe de référence, le nombre de communes et la population totale. La répartition se fait sur les populations totales du recensement général de la population de 1999. Répartition d'ensemble par strate de population (population totale i.e. avec doubles comptes) Strates Nombre de communes % Population (en milliers) De 0 à 500 habitants 21 038 58,8% 4 659 15,2% De 500 à 2 000 habitants 10 910 30,5% 10 510 34,2% De 2 000 à 3 500 habitants 1 994 5,6% 5 222 17,0% De 3 500 à 5 000 habitants 813 2,3% 3 392 11,0% De 5 000 à 10 000 habitants 1 003 2,8% 6 921 22,5% Ensemble moins de 10 000 habitants 35 758 100,0% 30 705 100,0% Pour mémoire, au recensement de 1999, on comptait 921 communes de plus de 10 000 habitants pour 30,9 millions d'habitants. En 2001, on compte 919 communes de plus de 10 000 habitants du fait des deux fusions de communes réalisées en 2000 (Lille et Lomme, Cherbourg et Octeville). Répartition de la population par strate et par région (population totale i.e. avec doubles comptes) % Communes de moins Moins De 500 De 2 000 De 3 500 De 5 000 Pour de 10 000 habitants de 500 à 2 000 à 3 500 à 5 000 à 10 000 l'ensemble habitants habitants habitants habitants habitants France entière 4 658 543 10 510 492 5 222 489 3 391 926 6 921 439 30 704 889 Métropole 4 658 052 10 485 177 5 204 846 3 343 984 6 729 792 30 421 851 Alsace 97 940 433 325 162 290 128 036 177 177 998 768 Aquitaine 325 669 686 939 256 762 195 634 344 313 1 809 317 Auvergne 194 666 353 429 131 571 100 588 151 040 931 294 Bourgogne 305 762 434 607 122 678 59 016 228 297 1 150 360 Bretagne 85 189 695 320 503 677 270 474 429 653 1 984 313 Centre 250 731 637 494 291 548 136 730 269 677 1 586 180 Champagne-Ardenne 279 224 285 715 96 257 52 695 113 261 827 152 Corse 39 291 50 532 39 427 11 447 22 253 162 950 Franche-Comté 259 308 281 230 107 022 77 186 94 150 818 896 Île-de-France 94 130 432 816 295 677 237 726 773 588 1 833 937 Languedoc-Roussillon 168 529 410 154 279 326 172 749 378 509 1 409 267 Limousin 108 492 212 899 64 699 37 734 72 002 495 826 Lorraine 306 945 476 454 250 130 164 070 400 243 1 597 842 Midi-Pyrénées 414 123 553 792 248 212 139 767 261 944 1 617 838 Nord-Pas-de-Calais 168 374 519 618 339 532 297 894 696 363 2 021 781 Basse-Normandie 278 796 440 247 124 264 107 643 115 919 1 066 869 Haute-Normandie 220 860 410 587 127 643 74 074 208 608 1 041 772 Pays de la Loire 140 029 741 081 476 037 237 409 391 943 1 986 499 Picardie 344 055 510 403 236 423 73 936 138 158 1 302 975 Poitou-Charentes 199 459 518 093 236 052 115 285 180 548 1 249 437 Provence-Alpes-Côte d'azur 84 766 248 557 247 002 248 000 487 505 1 315 830 Rhône-Alpes 291 714 1 151 885 568 617 405 891 794 641 3 212 748 Outre-Mer 491 25 315 17 643 47 942 191 647 283 038

Répartition du nombre de communes par strate et par région (population totale i.e. avec doubles comptes) Communes de moins Moins De 500 De 2 000 De 3 500 De 5 000 Pour de 10 000 habitants de 500 à 2 000 à 3 500 à 5 000 à 10 000 l'ensemble habitants habitants habitants habitants habitants France entière 21 038 10 910 1 994 813 1 003 35 758 Métropole 21 035 10 892 1 988 801 975 35 691 Alsace 315 443 64 31 27 880 Aquitaine 1 335 721 98 46 51 2 251 Auvergne 821 378 51 24 21 1 295 Bourgogne 1 462 472 48 14 33 2 029 Bretagne 264 654 189 65 63 1 235 Centre 955 673 111 33 38 1 810 Champagne-Ardenne 1 550 311 38 13 18 1 930 Corse 282 53 15 3 4 357 Franche-Comté 1 390 312 41 18 14 1 775 Île-de-France 334 433 110 56 108 1 041 Languedoc-Roussillon 907 411 105 42 57 1 522 Limousin 466 230 25 9 11 741 Lorraine 1 613 503 94 39 56 2 305 Midi-Pyrénées 2 223 597 95 34 39 2 988 Nord-Pas-de-Calais 640 524 129 71 101 1 465 Basse-Normandie 1 234 475 48 25 16 1 798 Haute-Normandie 840 458 49 18 28 1 393 Pays de la Loire 463 702 185 58 59 1 467 Picardie 1 576 565 91 18 20 2 270 Poitou-Charentes 740 568 90 27 27 1 452 Provence-Alpes-Côte d'azur 430 234 93 60 69 886 Rhône-Alpes 1 195 1175 219 97 115 2 801 Outre-Mer 3 18 6 12 28 67

Intercommunalité L exercice 2000 a été marqué par l entrée en vigueur de la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale. Le nombre de groupement à fiscalité propre en 2000 était de 1 846 pour 21 339 communes regroupées (Métropole et DOM) dont 20 785 communes de moins de 10 000 habitants. En 2001, ces chiffres continuent d augmenter. On dénombre au 1 er janvier 2001, 2 000 groupements à fiscalité propre pour 23 485 communes regroupées (Métropole et DOM). Le nombre de communes de moins de 10 000 habitants appartenant à un groupement à fiscalité propre augmente de 10,1% (22 885 communes de moins de 10 000 habitants). Cette augmentation est encore plus importante pour les groupements à TPU, soit 76,3% ; on dénombre 5 335 communes de moins de 10 000 habitants qui appartiennent à un groupement à TPU. Les communautés d agglomération, nouveau groupement à fiscalité propre créé par la loi du 12 juillet 1999, appliquant obligatoirement le régime fiscal de taxe professionnelle unique, sont en 2001 au nombre de 90 (Métropole et DOM) soit 55,5% d augmentation. Elles regroupent 1 435 communes dont 1 207 de moins de 10 000 habitants. En 2001, la proportion de communes de moins de 10 000 habitants appartenant à un groupement à fiscalité propre approche le seuil des 64% ; pour mémoire, ce taux était de 13,0% en 1993 et de 36,8% en 1996. Cette proportion augmente avec la taille des communes, elle est ainsi de 69,6% pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants. Sur le plan financier, cette évolution joue un rôle important en section de fonctionnement (notamment au niveau fiscal) mais également sur l'investissement, l'activité intercommunale venant se substituer dans les deux cas à une partie de celle des communes. Répartition des communes de moins de 10 000 habitants appartenant à un groupement à fiscalité propre au 1er janvier 2001 Nombre de communes de moins de 10 000 habitants appartenant à : Moins De 500 De 2 000 De 3 500 De 5 000 Pour de 500 à 2 000 à 3 500 à 5 000 à 10 000 l'ensemble habitants habitants habitants habitants habitants 2001 - une CU ou CA (TPU) (97)* 177 502 221 146 243 1 289 - un district ou à une CC (4T) (1 486)* 10 984 5 076 776 259 278 17 373 - une CC à TPU (402)* 1 774 1 687 324 132 129 4 046 - une CU (4T) (7)* 10 44 35 27 38 154 - un SAN (8)* 1 6 5 0 11 23 Total (2 000)* 12 946 7 315 1 361 564 699 22 885 Pourcentage de communes appartenant à un groupement au 1 er janvier 2001 Pourcentage de communes appartenant à un groupement au 1 er janvier 2000 entre parenthèses figure le nombre de groupements au 01/01/2001. 61,5% 67,0% 68,3% 69,4% 69,6% 64,0% 55,7% 61,4% 61,5% 63,0% 63,5% 58,1% 4T : 4 taxes. TPU : taxe professionnelle unique. CU : communauté urbaine. CA : communauté d agglomération. CC : communauté de communes. SAN : syndicat d'agglomération nouvelle