LE TRENTENAIRE DU RENOUVEAU

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Transcription:

1982 2012 : LE TRENTENAIRE DU RENOUVEAU ACQUIS ECONOMIQUES ET INFRASTRUCTURELS POUR UN CAMEROUN EMERGENT MINISTERE DE L ECONOMIE, DE LA PLANIFICATION ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

1 Sommaire A. Le Cameroun à l aube du Renouveau... 2 A1. Une économie en expansion, mais fragile... 2 A2. Une situation infrastructurelle modeste... 2 B. Les Acquis économiques et infrastructurels du Renouveau... 3 B1. Des réformes économiques audacieuses... 3 B2. Les Grandes Réalisations au niveau sectoriel... 4 C. Les Chantiers du Renouveau pour un Cameroun Emergent... 10 C1. Enjeux et Défis... 10 C2. Les Chantiers du Renouveau pour l émergence... 10

2 A. Le Cameroun à l aube du Renouveau A1. Une économie en expansion, mais fragile En 1982, au moment où le Président Paul BIYA accède à la magistrature suprême, le Cameroun a une économie saine. Le revenu par tête est l un des plus élevés d Afrique noire et situe le pays au rang des pays à revenu intermédiaire. La croissance annuelle du Produit Intérieur Brut (PIB), qui stagnait à 2% dans les années 70, passe à 10% au début des années 80 pour se stabiliser à partir de 1982, aux alentours de 7%. Le pétrole représente alors environ 63% du total des exportations, suivi par le cacao et le café. Le tissu industriel est dominé par une forte présence des entreprises à caractère public bénéficiant des subventions massives pour équilibrer leur gestion et d un secteur privé en construction, dont le fil conducteur est l import-substitution. Bénéficiant de l environnement économique national et international favorable, le pays s appuie sur son potentiel agricole et l encadrement des acteurs de ce secteur pour accroître ses réserves en devises, attirer les investisseurs et mobiliser les financements pour son économie. De même, la stabilité politique exceptionnelle et la gestion de l'économie rassure la communauté financière internationale qui attribue au Cameroun le label de «l un des meilleurs risques pays d Afrique». Dans ce climat favorable, le Président Paul BIYA, pour réduire le chômage a de manière volontariste procédé à un recrutement spécial de 1.500 diplômés de l'enseignement supérieur en 1982. A2. Une situation infrastructurelle modeste Les infrastructures du jeune Etat sont plutôt modestes. En 1982, le Cameroun compte une (01) université d Etat et des grandes écoles, Des lycées et collèges publics et trois (03) hôpitaux centraux. La capacité de production énergétique est évaluée à 320 Mégawatts, le patrimoine infrastructurel compte moins de 20 000 kilomètres de routes, environ 1330 km de routes bitumées, près de 1168 km de voies ferrées, un port principal et deux aéroports internationaux. Dans le secteur de l Habitat en particulier, le Gouvernement amorce une politique de promotion de l Habitat social notamment l aménagement des parcelles à travers la Mission d Aménagement des Terrains Urbains et Ruraux, l accès au logement social à travers la Société Immobilière du Cameroun et le financement de l habitat social par la mise en place du Crédit Foncier du Cameroun. Les services de communication et de télécommunication sont cependant encore embryonnaires et ne permettent pas le développement de l audio-visuel et des moyens de communication modernes.

3 B. Les Acquis économiques et infrastructurels du Renouveau B1. Des réformes économiques audacieuses Suite à la sévère crise économique et financière qu a connue le Cameroun à la fin des années 1980 et qui l a conduit à adopter des programmes d ajustement avec les institutions de BrettonWoods, le pays s est résolument tourné vers la mise en œuvre de politiques économiques visant à maintenir la stabilité du cadre macroéconomique. Le gouvernement s engage dans une série de réformes visant de stabilisation et l ajustement de l économie : l assainissement des finances publiques ; la restructuration des entreprises publiques et parapubliques ; la réforme du secteur financier et des assurances. En 1994, à la faveur de la dévaluation du francs CFA, le taux de croissance redevient positif pour se situer à 3,4% sur la période 1994 à 1999. Le taux des exportations (en% du PIB) passe également de 19% sur la première période à 23,8% sur la seconde. L admission du Cameroun à l initiative PPTE et l exécution satisfaisante du premier programme triennal adossé sur la Facilité d ajustement structurel renforcée de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, facilitent l admission du Cameroun à l initiative PPTE en 1999, ce qui lui permet de bénéficier d importantes ressources additionnelles pour financer son programme de réduction de la pauvreté et d amélioration de la gouvernance. L incidence de la pauvreté est considérablement réduite entre 1996 et 2001, passant de 53,3% à 40,1% au cours de la période. L atteinte du point d achèvement marque un tournant dans les efforts du gouvernement à remettre l économie nationale sur le chemin de la croissance. Elle a permis de dégager des marges budgétaires significatives et d orienter les ressources issues de l allégement de la dette à l amélioration des conditions de vie des populations. Au moment où le Gouvernement s apprête à assurer une meilleure utilisation des ressources issues de l ajustement, survient une crise financière internationale doublée d une crise alimentaire. Face à cette situation et en prenant en compte les difficultés des couches sociales les plus défavorisées, le chef de l Etat instruit la prise des mesures d urgence pour limiter leurs effets sur la vie des populations, notamment : le gel des prix à la pompe des produits pétroliers ; la défiscalisation des importations des produits de grande consommation (riz, poisson, farine, etc.) ; le renforcement de la lutte contre la spéculation à travers l organisation des caravanes de vente promotionnelle et la surveillance des marchés ;

4 le soutien à la consommation des produits locaux avec la construction des marchés périodiques autour des agglomérations pour faciliter les approvisionnements et inciter les populations à consommer camerounais ; La revalorisation des salaires des fonctionnaires ; En outre, il instruit la mise en place des outils de prospective et de planification du développement. Sur la base de ces orientations, le gouvernement a adopté en 2009 la vision à long terme du développement économique et social de la Nation, qui définit les orientations pour faire du Cameroun un pays émergent à l horizon 2035. Au cours de la même année, le Document de Stratégie pour la Croissance et l Emploi (DSCE), cadre de référence de l action gouvernementale au cours de la première décennie de la Vision a été adopté. Sa mise en œuvre est effective depuis 2010 notamment le démarrage des grands projets d infrastructure de soutien à la production. B2. Les Grandes Réalisations au niveau sectoriel Les principales réalisations du Renouveau depuis 1982 qui ont porté sur tous les secteurs de l économie nationale, n ont cessé d améliorer des conditions de vie des populations. Ainsi, B.2.1 Dans le secteur des infrastructures, D importants progrès ont été accomplis dans chacun des domaines ci-après. Energie. Afin de résorber définitivement le déficit structurel en énergie, le Gouvernement a engagé la réalisation d un certain nombre de grands projets et qui sont pour la plupart en cours de démarrage. Il s agit : de la Dibamba Power Developpement Company, chargée de la production de l électricité à partir d une centrale thermique d une capacité de 86 Mégawatts dont le lancement a eu lieu; de la construction du Barrage réservoir de Lom Pangar dans le Département du Lom et Djerem dont le lancement officiel des travaux de construction a été effectué; de la construction de la Centrale hydroélectrique de Memve éle sur le Ntem dans la Région du Sud d une capacité de 201 Mégawatts, associée à une ligne de transport d énergie de 225 Kilowatts pour l évacuation de l énergie produite en direction de Yaoundé ; de la construction d une centrale à gaz à Kribi dans le département de l Océan, d une capacité de 216 Mégawatts extensible à 300 Mégawatts, associée à une ligne de transport d énergie de 225 Kilovolts de 100 kilomètres pour l évacuation de l énergie produite à Edéa, avec à la clé, la mobilisation d un financement de 155 milliards de FCFA. de la construction du Barrage Hydroélectrique de Mekin ; de la connexion de 66 localités dont 33 dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord Ouest, 26 le long de la frontière Cameroun-Nigeria et 28 dans les Monts Mandara au réseau électrique, sur financement du BIP à hauteur de 2 milliards 764 millions de FCFA.

5 En attendant la mise en service de ces barrages et centrales hydroélectriques, un programme thermique d urgence a été mis progressivement en place à travers l installation de centrales thermiques dans les villes de Bamenda, Ebolowa, Mbalmayo et Yaoundé. Lesdites centrales fonctionnent au fuel léger et ont une capacité totale de 100 MW, soit 20 MW à Bamenda, 10 MW à Mbalmayo, 10 MW à Ebolowa et 60 MW à Yaoundé (Ahala). Toutes ces centrales thermiques ont été installées et sont opérationnelles depuis décembre 2011. En marge de la construction de ces ouvrages, l accent a été mis sur la réhabilitation des infrastructures énergétiques existantes, notamment le barrage de Lagdo et les centrales de Song Loulou et d Edéa. Concernant la réhabilitation et l extension du réseau de transport de l énergie, le gouvernement a mise en place un programme de connexion des communautés villageoises au réseau électrique, ainsi de nombreuses conventions ont été signés avec des partenaires au développement pour la connexion de nombreuses localités on peut citer à titre d exemple : le programme d électrification de 26 localités situées le long de la frontière Cameroun Nigeria sur financement espagnol, le programme d électrification de 33 autres localités rurales sur financement BID dans les provinces du Nord, du Nord-Ouest et du Centre, etc. Eau. Dans le cadre du renforcement et l amélioration de l alimentation en eau potable, il s est agi de la construction, dans le cadre des programmes hydrauliques d urgence et d extension de l adduction d eau dans les grandes villes, de 150 forages équipés, de 25 points d adduction d eau potable dans les 10 régions et la réhabilitation de 104 points d eau ; Par ailleurs, les travaux de construction de l usine de la Mefou sont en cours de finalisation et dans le cadre du programme de Développement des secteurs urbain et de l approvisionnement en eau (PDUE), la réalisation des extensions des réseaux à travers 36 Km de linéaire dans la ville de Douala ainsi que la finalisation des contrats pour la pose de 39 km de canalisations dans les centres secondaires sont en cours. Bâtiments et travaux publics Dans ce domaine, le Cameroun compte plus de 50 000 km de routes à ce jour dont plus de 5000 km revêtus. Parmi les plus importantes réalisations de ces deux à trois dernières années, on peut citer sans être exhaustif : la construction en profil autoroutier de la pénétrante Nord de Yaoundé à Olembé ; la construction de la route Ayos-Bonis ; l aménagement des accès au lac Nyos ; la construction du pont sur la Makombé par Madip ; la réhabilitation de la section Manjo Loum de la route Loum Pont du Nkam ; le bitumage en enduit superficiel de certaines routes à trafic modéré ; la construction de plusieurs ouvrages d art et l aménagement des pistes rurales au titre du Contrat Désendettement Développement (C2D) routier.

6 le bitumage de la route Melong-Dschang ; la construction du Pont de l Enfance ; la finalisation des travaux de la pénétrante de la ville de Kumba ; Au niveau des grands projets routiers, des avancées notables ont été enregistrées. Il s agit notamment : (i) des entrées Est et Ouest de la ville de Douala à travers la réalisation des études préliminaires et Avant-Projet Sommaire (APS), ainsi que de l étude d APD, le projet est à sa phase de dévolution des travaux ; (ii) du projet de construction du second pont sur le Wouri qui est rendu au stade de l analyse des offres des soumissionnaires par un jury qui a été mis en place par le MINTP ; et (iii) du projet de réalisation d'une autoroute entre Yaoundé, Douala et Bafoussam : un contrat commercial a été signé avec les partenaires chinois sur une des sections du tronçon Douala-Yaoundé et un dossier complet de financement a été soumis à Eximbank China. Il sera examiné et son issue positive ouvrirait la voie, dès cette année, au lancement d'une première tranche de travaux sur un linéaire qui sera arrêté après les études. Développement urbain En matière de développement urbain, plusieurs voiries bitumées ont été construites dans le cadre de la construction, de la réhabilitation et de l entretien des voiries urbaines, au total. Au niveau des logements sociaux, la mise en œuvre du Programme Gouvernemental de Construction de 10 000 logements sociaux a été engagée dans les villes de Yaoundé et Douala. La construction de 500 logements témoins entre 2011 et 2012 à Olembe à Yaoundé ; La construction à MbangaBakoko à Douala, de 560 logements ; Dans le domaine de l assainissement du cadre environnemental urbain, d importantes avancées ont été enregistrées dans les villes de Yaoundé et Douala. A Yaoundé, la 1ère phase des travaux de recalibrage du canal du Mfoundi est achevée avec 3,5 km de drains construits. Les travaux d aménagement paysager se poursuivent. Les travaux de réhabilitation de la station d épuration de la Cité verte sont achevés et ceux de Biyem-assi sont en cours de démarrage. A Douala, les travaux de construction des drains primaires, secondaires et tertiaires à New Bell sont globalement achevés sur un linéaire cumulé de 10 km. Santé Plusieurs projets ont été réalisés, et permis d'améliorer de manière quantitative et qualitative les infrastructures sanitaires ainsi que l'offre de soins. Il s'agit notamment: de la construction de : 04 hôpitaux généraux (1ère catégorie) ; 04 hôpitaux centraux (2ème catégorie) ; 11 hôpitaux régionaux (3ème catégorie) ; de la construction de 164 hôpitaux de district ; 155 centres médicaux d arrondissement ; 1 888 centres de santé intégrés dont 1 600 sont fonctionnels ; 93 hôpitaux privés ; 193 centres de santé privés à but non lucratif ; 289 cliniques/polycliniques et 384 cabinets de soins ;

7 de l ouverture des structures sanitaires des institutions confessionnelles, du secteur privé, des équipes chinoises et japonaises, des Fondations particulières dont celle de la Première Dame, Chantal BIYA ; de la création de 12 laboratoires d analyses médicales agréés dont le Centre Pasteur constitue la référence ; de la mise en service d une Centrale Nationale d Approvisionnement en Médicaments et Consommables médicaux Essentiels ; et de 10 centres d approvisionnement pharmaceutiques régionaux (CAPR), de la création de trois (03) facultés publiques de médecine à Yaoundé, Douala et Buea et d une (01) faculté privée de médecine (Université des Montagnes) ; 39 établissements de formation du personnel médico sanitaire ; Par ailleurs, les travaux de construction des centres d hémodialyse de Bertoua et d Ebolowa et ceux de Garoua et Bamenda se poursuivent, de même que les travaux de construction de l hôpital de référence de Sangmélima. Education Des efforts ont été faits pour augmenter l offre et la qualité de l éducation et assurer l adéquation de la formation au marché de l emploi. Ainsi, on peut noter comme réalisations notables : Dans l Enseignement primaire les constructions d environ 500 salles de classes en moyenne par an ; les recrutements massifs des enseignants dans le primaire avec l accompagnement des partenaires, opérations 3000 enseignants, opérations 1500 enseignants ; les subventions à l enseignement privé, d environ 2 milliards de FCFA par an ces dernières années ; le paquet minimum systématique pour environ 2 milliards de FCFApar an. Dans l enseignement secondaire la construction de salles de classe le renforcement des infrastructures pour les établissements d enseignement techniques l Ouverture de nouvelles écoles normales (Maroua, Bambili) Dans l enseignement supérieur l ouverture de nouvelles universités notamment Douala, Buéa, Yaoundé II, Dschang, N Gaoundéré, Maroua, Bamenda En matière de professionnalisation et d employabilité, le taux des programmes restructurés est de 25% au niveau facultaire et de 25% pour les filières de formation technologique et professionnelle (FTP).

8 B.2.2. S agissant du secteur des services, Les actions ci-après des sous-secteurs des Technologies de l information et de la communication, de la poste et des transports ont été réalisées : Technologies de l information et de la communication (TIC) Dans ce domaine, il convient de relever : le parachèvement de l installation de 3200 kilomètres de câble à fibre optique qui permet de couvrir les 10 Régions, une quarantaine de départements et plusieurs chefs lieux d arrondissement ; la poursuite de la mise en place, avec le concours de certains partenaires au développement, d un réseau à haut débit pour l interconnexion des administrations publiques (réseau GOVNET); l expérimentation amorcée des services de télémédecine, de téléenseignement, de télédiplomatie en ligne dans le cadre du projet panafricain de services en ligne ; l opérationnalisation de 35 télécentres communautaires polyvalents et la construction en cours de 28 autres. Par ailleurs, en vue de permettre aux grandes villes camerounaises de se doter de réseaux de télécommunications modernes à haut débit, un programme d investissement a été mis en place par l Etat, sur financement du Fond Spécial des Télécoms, pour la construction, dans les dix (10) chefslieux de Régions du pays, des réseaux métropolitains en fibre optique dénommés «boucles optiques urbaines». La première phase de ce programme a commencé par la ville de Douala avec la pose d une boucle urbaine en fibre optique de 96 brins, sur un linéaire de 50,131 km. Ce réseau offrira des capacités variant entre 2Mbps et 10 Gbps. La Poste. Pour ce qui est du domaine postal, la gestion de la CAMPOST a été confiée à la société française SOFREPOST sur la base d un contrat avec l Etat. Le réseau postal est en cours d informatisation. Les bureaux de poste et établissements financiers postaux sont progressivement mis en réseau. Les services de paiement sont aujourd hui en réseau dans les bureaux de poste où les salariés perçoivent leur salaire sans se rendre dans un site des Centres des Chèques Postaux. Dans le cadre de la préparation du projet «e-post», le Gouvernement du Cameroun a signé avec EXIM BANK CHINA, en juin 2011, un accord de prêt pour un montant de trente deux milliards deux cent cinquante mille. Ce projet consiste spécifiquement au raccordement des 236 bureaux de postes disséminés à travers le territoire national, par fibre optique ou par liaison radio électriques, la construction et la mise en œuvre d un Centre de données ( Data Center), la mise en œuvre d un Call Center, la réhabilitation des bureaux de postes, la réalisation d un réseau de vidéoconférence, la fourniture du matériel roulant, des micro ordinateurs et des serveurs et la formation du personnel.

9 Transports Dans ce domaine, l action a essentiellement porté sur la poursuite de la construction/réhabilitation des ports et des voies navigables, l acquisition/renouvellement du matériel ferroviaire roulant voyageur et l extension/réhabilitation du réseau ferroviaire et le développement/renforcement du transport aérien. Au niveau du secteur ferroviaire, un certain nombre de voies ont été ou sont en cours de réhabilitation. Il s agit notamment de la ligne de l Ouest entre Douala et Kumba et du tronçon Eséka - Makak sur le Transcam. Par ailleurs, le Plan Directeur Ferroviaire National est en cours de finalisation. S agissant du transport aérien, les actions ont porté sur la modernisation des équipements des aéroports de Yaoundé, Douala, Garoua et Maroua Salak, la mise en service effective de CAMAIR CO, l amélioration du trafic aérien et le renforcement de la réglementation en matière de sécurité aérienne. Dans la même perspective, des actions tangibles ont été réalisées pour accroitre la sûreté et la compétitivité des aéroports. Il s agit notamment de l exécution de la composante camerounaise du Projet Régional de Renforcement de la Sureté et de la Sécurité de l Aviation Civile en Afrique de l Ouest et du Centre; de la réhabilitation et du renforcement des mesures de sécurité dans les aéroports de Garoua et de Maroua Salak, avec notamment le bitumage de la piste d envol de l aéroport de Maroua Salak; la signature du contrat d objectif minimum entre l État et la société Aéroports Du Cameroun (ADC) pour la réhabilitation de certaines infrastructures sur les Aéroports de Douala et de Garoua. Au niveau portuaire, la construction du Complexe industrialo-portuaire de Kribi, qui comprendra un terminal conteneurs 400 000 EVP (conteneur équivalent Vingt Pieds) dès la première phase, 800 000 EVP à terme), un terminal aluminium (1,5 million de tonnes d alumine et 1,5 million de tonnes d intrants divers), un terminal hydrocarbures (3 millions de tonnes) et un terminal polyvalent (2 à 3 millions de tonnes). B.2.3. En ce qui concerne le secteur rural, Des avancées considérables ont été enregistrées notamment le début de la mécanisation pour laquelle une usine de montage des tracteurs est en cours d opérationnalisation à Ebolowa, on peut citer la mise en œuvre des programmes de développement des productions végétales, animales, halieutiques et sylvicoles, l amélioration du cadre de vie, de gestion durable des ressources naturelles et l amélioration du cadre institutionnel. Par ailleurs, un nouveau Code minier au Cameroun a été adopté, matérialisant la volonté politique de valoriser le potentiel minier du pays mis en évidence par la carte thématique des ressources minérales du Cameroun sur un fond géologique et son livre explicatif. Ce nouveau dispositif prévoit la transformation d au moins 15% des ressources minérales dans le pays. Il convient également de noter l appui à la construction d une unité industrielle d abattage et de conditionnement des poulets à Bafang.

10 C. Les Chantiers du Renouveau pour un Cameroun Emergent C1. Enjeux et Défis Les principaux enjeux sont : la consolidation et la préservation des acquis économiques et infrastructurels, la réussite dans la mise en œuvre des Grandes Réalisations, la poursuite de l amélioration des conditions de vie des populations et de la lutte contre la pauvreté. Les défis à lever afin que le Cameroun accède à l émergence sont notamment : L atteinte des taux réels élevés de croissance économique (à deux chiffres) génératrice d emplois de qualité dont les fruits sont redistribués équitablement. L atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Le relèvement progressif de la part de l'investissement public dans les dépenses totales de l'etat. L affectation de ressources massives aux grands projets d'investissements publics. L amélioration de la performance du système de passation des marchés publics et le renforcement du contrôle de la qualité de la dépense publique. La canalisation des ressources d'aide publique au développement vers les secteurs prioritaires. Le relèvement de la capacité d'absorption des crédits budgétaires et des ressources extérieures. C2. Les Chantiers du Renouveau pour l émergence A l horizon 2020, certaines actions engagées durant ces dernières années vont se poursuivre, mais d autres mesures s inscrivant dans la mise en œuvre de la stratégie pour la croissance et l emploi seront mises en œuvre. Ces mesures portent sur le développement des infrastructures, la modernisation de l appareil de production, le soutien au secteur privé et à l environnement des affaires, et l appui au développement local C.2.1. l amélioration du climat des affaires et le renforcement du dialogue secteur public secteur privé Le gouvernement, de concert avec le secteur privé, entend poursuivre la mise en œuvre des actions engagées antérieurement, en conformité avec les recommandations du Cameroon Business Forum, et les résultats de l enquête sur le climat des affaires (BCS) réalisée en 2011. Par ailleurs, des actions visant l amélioration des conditions d accès au crédit vont se poursuivre. Il s agit notamment des mesures relatives à l attrait des investissements directs étrangers, la mise en place des institutions financières spécialisées au financement du développement à l instar de la banque agricole, de la banque des PME et de la création d un fonds de garantie.

11 C.2.2- la modernisation de l appareil de production Dans le secteur agricole, le gouvernement est déterminé à accroitre et à diversifier la production agropastorale, sylvicole et halieutique et, à appuyer l installation des grandes exploitations agricoles. En particulier, le gouvernement va poursuivre la relance de la production des cultures de rente (cacao, café, banane) et de certaines cultures stratégiques (riz, maïs, racines et tubercules, banane-plantain, pomme de terre, sorgho, huile de palme). L accent sera également mis sur l augmentation de la production de la viande bovine et porcine, de la volaille et du poisson. Cela passera par la valorisation et la vulgarisation des résultats des recherches en vue d améliorer la productivité. En particulier, dans le domaine agricole, il s agira de mettre à la disposition du monde rural du matériel agricole approprié (usine des tracteurs d Ebolowa), et des variétés à haut rendement pour une amélioration sensible des productions. Par ailleurs, le gouvernement va poursuivre l élaboration des plans de développement intégré des filières bovines, porcines, manioc et floriculture, ainsi que le projet de constitution des réserves foncières du Cameroun. En matière d exploitation minière, l objectif visé dans ce domaine est la mise en exploitation durable des gisements miniers et la pérennisation des activités géologiques et minières pour accroître la contribution du secteur à la croissance. A cet effet, outre l exploitation pétrolière, le Gouvernement va contribuer à l aboutissement des projets miniers et gaziers, notamment le fer de Mbalam, le champ gazier de Logbaba. En ce qui concerne le développement industriel, l accent sera mis sur la poursuite de la compétitivité de l industrie manufacturière, notamment le renforcement de l approche filière, et la transformation des ressources agropastorales et minières. Par ailleurs, la mise en œuvre du programme de mise à niveau des entreprises, notamment le renforcement des capacités techniques et industrielles contribuera à améliorer la compétitivité du secteur industriel. A titre d illustration, le gouvernement entend faire aboutir l installation des clusters bois à Yaoundé et Douala, avec l appui de la Banque Mondiale dans le cadre du projet «compétitivité des filières de croissance», en vue d une transformation accrue et d une meilleure compétitivité du bois et de ses produits dérivés. C.2.3. l appui au développement local Il s agira essentiellement de poursuivre la mise en œuvre des multiples chantiers engagés antérieurement, notamment la deuxième phase du programme national de développement participatif (PNDP), le programme «village du millénaire», la seconde phase 2011-2018 du Sous Programme Réduction de la Pauvreté à la Base (SPRPB). Par ailleurs, la promotion de l éclosion des pôles de croissance, la densification de la mise en valeur de nos frontières, ainsi que l amélioration du cadre juridique et des stratégies d aménagement du territoire vont constituer des actions majeures du Gouvernement dans le cadre de l aménagement du territoire. C.2.4. les chantiers d infrastructures Dans le domaine des infrastructures, le Gouvernement va poursuivre les actions visant l amélioration de l offre énergétique, des infrastructures immobilières, de transport et de télécommunication.

12 Dans ce domaine, et de manière spécifique, il s agira de doubler la fraction du réseau routier bitumé, en faisant passer le nombre de km de routes bitumées pour 1000 habitants de 0,27 à 0,34 à l horizon de la stratégie. La densité du réseau ferré passera elle de 0,06 km pour 1000 habitants à 0,10. En matière d énergie, il s agit de doubler la consommation, soit une évolution par unité de PIB de 27,7 % actuellement à 45 % à l horizon de la vision, soit une cible de 37 % en 2020. Le nombre de lignes téléphoniques pour 1000 habitants devrait passer de 6,7 pour la période 2000-2003 à 15 en 2020. Dans le secteur urbain, au moins 150 km de voiries bitumées seront construites, tandis que l urbanisation sera maîtrisée avec un ralentissement de sa croissance pour contenir le taux d urbanisation à moins de 57% à l horizon de la stratégie. Le taux d accès à l eau potable devra être relevé à 75 % Pour ce faire, les actions ci-après vont être menées : En matière de travaux structurants dans le domaine routier: la construction du deuxième pont sur le Wouri ; la construction de l autoroute Yaoundé-Douala-Bafoussam ; la construction de l autoroute Yaoundé-Nsimalen ; la construction des pénétrantes de l entrée Est et Ouest de la ville de Douala ; la construction de la route Maroua-Bogo ; la construction de la section Ndop-Kumbo de la Ring Road et de la route Foumban Pont de la Mapé ; le bitumage des routes Sangmélima Bikoula et Djoum Mintom en direction de la frontière avec la République du Congo ; le bitumage de la route Obala-Nanga Eboko Bouam ; le bitumage de la 2 ème entrée de Bamenda ; le parachèvement du tronçon routier Garoua Boulaï Nandéké- Mbéré- Ngaoundéré ; la poursuite des travaux de construction de la route Ekok Bamenda ainsi que de la route Zoétélé Nkolyop ; la réhabilitation de la route Ngaoundéré- Garoua ; la conduite à terme des travaux de renforcement de la route Kumba- BachuoAkagbe ; la poursuite des travaux de réhabilitation des voiries des grandes métropoles et des villes secondaires ; la réhabilitation des tronçons routiers Dabanga- Kousseri et Figuil Magada, ainsi que les routes rurales des zones agropastorales et frontalières. Concernant l habitat : l extension du programme de construction des 10 000 logements sociaux dans près de 20 villes secondaires, en l occurrence, les capitales régionales et les villes universitaires et industrielles. Dans le secteur de l eau et de l énergie :

13 la mise en service de la centrale à gaz de Kribi ; du Barrage réservoir de Lom Pangar, du Barrage Hydroélectrique de Mekin et de la Centrale hydroélectrique de Memve éle d une capacité de 201 Mégawatts, associée à une ligne de transport d énergie de 225 Kilowatts pour l évacuation de l énergie produite en direction de Yaoundé ; l extension du réseau et la réalisation de 2000 branchements ; le renforcement et l amélioration de l alimentation en eau potable des villes de Douala, Yaoundé, Edéa, Ngaoundéré et Bertoua ; la production de 40 000 branchements électriques sociaux ; l adduction d eau potable dans 09 (neuf) villes (Kribi, Bafoussam, Bamenda, Maroua, Garoua, Dschang, Yabassi, Garoua-Boulai et Sangmélima) l équipement de près de 150 forages et la réhabilitation de 103 points d eau potable ainsi que la construction de 16 nouveaux points d adduction d eau dans les zones rurales; del initiation du projet d alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé à partir du fleuve Sanaga Dans le domaine des télécommunications : La mise en service de 120 nouveaux télécentres communautaires polyvalents ; La mise en service de la passerelle du réseau RASCOM ; La construction de la boucle optique urbaine de Yaoundé ; L extension du backbone national large bande pour la diversification des raccordements aux réseaux des câbles sous-marins internationaux.