Chiffres-clés. Précarité et mal-logement dans les Hauts-de-Seine

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Transcription:

Précarité et mal-logement dans les Hauts-de-Seine Chiffres-clés 2018 Les Hauts-de-Seine sont marqués par une croissance de la pauvreté, de grandes inégalités et des fractures territoriales. L Observatoire de la Précarité et du Mal-Logement dans les Hauts-de-Seine (OPML92) propose, dans son premier rapport, un état des lieux fondé sur des données objectives, pour : Le partager avec les institutionnels (élus, administrations, collectivités locales, etc.) afin de donner à ces questions une plus grande priorité. Apporter une aide aux acteurs associatifs dans leur action et leur dialogue avec leurs interlocuteurs départementaux, territoriaux ou communaux. On trouvera dans ce document quelques données-clés tirées du rapport de l OPML92 accessible sur son site.* L observatoire de la précarité et du mal-logement dans les Hauts-de-Seine (OPML92) a pour but d informer et de sensibiliser sur les conditions de vie et de logement des plus précaires dans chaque commune et territoire du département en mettant à disposition de tous des données détaillées et des analyses actualisées chaque année. Ces données sont disponibles sur son site http://www.precaritelogement92.fr. Il a été créé en association en 2015, à l initiative de citoyens et d associations de solidarité présentes dans les Hauts-de-Seine. Les associations suivantes sont membres de son conseil d administration : ATD Quart-Monde, Secours Catholique, Secours Populaire Français, la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS), Habitat et Humanisme, Solidarités Nouvelles pour le Logement (SNL). Il passe des conventions avec les partenaires producteurs d information et sollicite ses membres pour s alimenter en données locales. Un Comité d orientation composé des associations de solidarité d Ile-deFrance (FAP, FAS, SC IdF, SP, HH IdF, SNL, ) le conseille et un Comité scientifique composé d universitaires et de chercheurs suit ses travaux. * Le rapport complet est disponible en ligne sur le site www.precaritelogements92.fr.

Dans les Hauts-de-Seine, une pauvreté multiforme en augmentation 200 000 personnes en situation de pauvreté, soit 1 personne * sur 8 La pauvreté en augmentation ces dix dernières années 20 % 15 % 10 % 5 % 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Ile-de-France Hauts-de-Seine 12,4 % en 2016 < 30 ans : 15,9 % Locataires : 19,5 % En 2016, près de 70 000 ménages perçoivent les minima sociaux + 7 800 ménages en 6 ans RSA socle ASS Handicapés Personnes âgées Demandeurs d asile 0 10 000 2016 2010 20 000 30 000 25 000 personnes reçues par les associations vivent des situations de très grande pauvreté < 18 ans 10 000 sans aucune ressource 10 000 en logement précaire 10 000 enfants Avec un reste à vivre moyen de 2,16 par jour et par personne 2 * Sans compter celles qui vivent en communauté et les personnes sans domicile

Un département qui présente de grandes inégalités territoriales 7 communes dont les taux de pauvreté sont les plus élevés, concentrent la moitié des populations pauvres du département (103 500 personnes) alors qu elles ne représentent que le quart de la population totale : Gennevilliers : 27 % Villeneuve-la-Garenne : 25,3 % Clichy-sur-Seine : 25 % Nanterre : 21,2 % Bagneux : 20,4 % Colombes : 19,6 % Asnières : 16,4 % Villeneuve-la-Garenne Gennevilliers 25,3% 27% Colombes Boucle Nord de Seine 19,6% Bois-Colombes 11,7% Asnières-sur-Seine La Garenne-Colombes 16,4% 8,5% Nanterre 25% Clichy Courbevoie 21,2% 10,3% 9,1% Puteaux 11,6% 7,8% Levallois-Perret Rueil-Malmaison 7% Suresnes 9,4% Argenteuil Neuilly-sur-Seine Paris Ouest La Défense Garches Saint-Cloud Vaucresson 6,4% 5,5% 6,4% Boulogne-Billancourt Marnes-la-Coquette Issy-les-Moulineaux nc 9,7% Vanves Malakoff Ville-d'Avray Sèvres 7,7% 8,7% Montrouge 7% 8,5% 13,5% 11,4% Chaville Meudon 8,2% Grand Paris 9,2% Châtillon 8,5% 20,4% Bagneux Seine Ouest Clamart 11,4% Fontenay-aux-Roses 9,8% Le Plessis-Robinson Bourg-la-Reine 6% Sceaux 8,1% 5,9% Châtenay-Malabry 12,1% Vallée Sud-Grand Paris Antony 8,2% Taux de pauvreté 0 7 10 20 27 Pas de donnée Dans ces communes : 3 à 4 enfants sur 10 vivent dans un ménage à bas-revenu or la pauvreté des enfants joue un rôle majeur dans la reproduction des inégalités Le chômage dépasse : 15 % à Asnières, Colombes et Clichy, 20 % à Villeneuvela-Garenne, Bagneux et Nanterre et 26 % à Gennevilliers Plus de 40 % des habitants de Gennevilliers et de Villeneuvela-Garenne sont sans diplôme ; ils sont moins de 13 % à Marnesla-Coquette ou Vaucresson L espérance de vie varie fortement selon les communes, de plus de 5 années entre les extrêmes : + de 86 ans à Vaucresson, mais - de 81 ans à Nanterre 3

La question du logement : un problème majeur 50 000 à 65 000 personnes ne disposent pas d un logement 20 000 sont soit hébergées dans des conditions souvent très précaires (CHU, Hôtels, Résidences sociales,etc.), soit sans abri 30 à 45 000 personnes hébergées chez des tiers ou dans la famille 35 000 à 70 000 ménages ont de mauvaises conditions de logement Plus de 19 000 ménages vivent en situation de surpeuplement accentué 35 000 logements sans confort recensés 29 000 ménages en situation de vulnérabilité énergétique 18 000 ménages dans un parc privé potentiellement indigne 23 000 ménages * dont 19 000 dans le parc privé, ont un taux d effort net ** supérieur à 30 % de leurs ressources 72 000 attendent un logement social 30 000 bénéficiaires du RSA + de 4 000 assignations pour expulsion en 2017 24 % dans le parc social 34 % hébergés chez des tiers 17 % dans le parc privé ou en sous-location En collectif Propriétaires Autres situations sans résidence 4 * Bénéficiaires d une allocation logement ** Le rapport entre le loyer diminué du montant de l allocation logement sur les ressources nettes

Une offre de logements à bas coût, inégalement répartie et qui diminue 203 280 logements sociaux (décompte SRU * ), soit 28,3 % des résidences principales du département Mais des disparités très importantes entre communes : 6,5 % à Neuilly 66,7 % à Gennevilliers Paris Ouest La Défense Argenteuil 34% 66,7% Colombes 33,9% Bois-Colombes 18,3% Asnières-sur-Seine 20,8% La Garenne-Colombes 12,1% Clichy 35% Courbevoie Nanterre Levallois-Perret 21,8% 19,6% 56,2% Neuilly-sur-Seine Puteaux 6,5% 29% Rueil-Malmaison Suresnes 24,6% 35,8% Garches Vaucresson Saint-Cloud 22,2% 9,6% Boulogne-Billancourt 17,2% 14,7% Marnes-la-Coquette 13% Issy-les-Moulineaux Ville-d'Avray Sèvres 23,4% 11,3% Vanves 23,9% 23,4% MalakoffMontrouge 41,7% 21,1% Chaville 24,5% Meudon Châtillon 26,5% Clamart 24,5% Bagneux 65,9% Grand Paris Seine Ouest 30,2% Fontenay-aux-Roses 43,2% Taux SRU 2017 0,67 0,35 Le Plessis-Robinson Bourg-la-Reine 38,1% Sceaux 18,3% 23% Châtenay-Malabry 48,6% 0,25 0,2 Antony 0,07 21,2% Communes carencées Boucle Nord de Seine Villeneuve-la-Garenne Gennevilliers 55,7% Vallée Sud-Grand Paris Niveaux des loyers des logements sociaux 5 % 21 % 29 % 45 % dans le parc existant > 17 /m 2 entre 11 et 17 /m 2 entre 7,6 et 11 /m 2 entre 6,2 et 7,6 /m 2 < à 6,2 /m 2 2 % 12 % 27 % 31 % 28 % à la mise en service ou la relocation en 2015 22 communes ne respectent pas la loi SRU (au moins 25 % de logements sociaux), dont 9 très en dessous des objectifs fixés La proportion des loyers les moins chers diminue pour les nouvelles attributions Rénovation urbaine, démolitions et ventes font disparaître les logements sociaux parmi les plus anciens et les moins chers et restreint ainsi l offre pour les familles pauvres 5 * Le rapport entre le nombre de logements sociaux et celui des résidences principales

Des réponses insuffisantes ou inadaptées à la précarité et au mal-logement Forte croissance de la demande de logement social Demandeurs de logement social Hors mutation 55 800 82 400 85 500 59 000 Mutation 26 600 26 500 65 000 28 400 93 400 101 000 105 300 70 000 31 000 72 500 32 800 2013 2014 2015 2016 2017 Situations des demandeurs en 2017 7 500 Sans toit ou en résidences/foyers 32 800 Mutations de logement social 27 800 Cohabitation forcée / hébergement en famille 7 700 Autres situations Locataires du parc privé 29 500 Diminution des attributions de logements sociaux 12 800 11 900 8 000 8 700 Nombre total d attributions Hors mutation 10 800 7 800 6 4 800 Pour mutation 3 000 3 200 2015 2016 2017

Des publics prioritaires à reloger en augmentation Les publics prioritaires reconnus ces dernières années sont plus nombreux que les publics relogés. Ils ont été : reconnus prioritaires au titre du DALO (Droit au Logement Opposable) identifiés par les services sociaux et labellisés par les services de l Etat prêts à sortir du système d hébergement Publics prioritaires à reloger Publics prioritaires relogés 3 740 1 558 4 561 2 095 6 035 2 541 5 603 2 705 2014 2015 2016 2017 44 % des publics prioritaires sont relogés dans les 7 communes dont les taux de pauvreté sont les plus élevés La demande d hébergement a été multipliée par 2,5 en 4 ans 3 114 Places en intermédiation locative 2 428 CHRS, CHU, CPH et CADA L accès à l hébergement 3 578 est engorgé Places d hôtel par manque 8 565 Places en logements adaptés, RS, FJT, FTM et PF de sortie vers des logements du parc social 7

Les Hauts-de-Seine : un département riche avec de grandes disparités territoriales 200 000 personnes en dessous du seuil de pauvreté, soit un taux de pauvreté de 12,4 %, inférieur au taux d Ile-de-France (15,9 %) et au taux national (14,2 %) La moitié des personnes pauvres vivent dans 7 communes sur 36 50 000 personnes n ont pas de logement personnel En 2017, plus de 70 000 ménages sont demandeurs de logements sociaux pour moins de 8 000 demandes satisfaites Le nombre de logements proposés à la location et à la relocation aux prix les plus bas (- de 7,62 /m²) a diminué et ne représente plus que 60 % du parc existant Les dispositifs d hébergement sont saturés, de nombreuses personnes restent à la rue même si le nombre de places a augmenté Des questions ouvertes Conception-rédaction : OPML92 - Conception-réalisation graphique : atelier444 Comment les territoires peuvent-ils s organiser pour mieux accueillir les personnes les plus précaires? Comment développer des solidarités entre les communes et les quartiers accueillant les personnes les plus pauvres et ceux mieux nantis afin de réduire les disparités? Quelles politiques locales pour chaque territoire et chaque commune pour augmenter le nombre de logements accessibles? Quelles modalités mettre en œuvre pour qu associations et représentants de la société civile soient mieux reconnus par les institutions et les collectivités comme interlocuteurs, médiateurs, accompagnateurs, pour travailler avec elles sur ces questions?