CONFÉRENCE DE PRESSE Jeudi 19 janvier 2015 Préfecture salle Michel Debré LA SÉCURITÉ EN MAINE-ET-LOIRE BILAN 2014 PERSPECTIVES 2015
SÉCUTITÉ ROUTIÈRE BILAN et PERSPECTIVES
Le bilan 2014 de l'insécurité routière en Maine et Loire - 140 accidents - 118 Blessés Non hospitalisés
L'accidentalité en 2014 Comparatif avec l année 2013 : Augmentation de 7,3 % des accidents corporels (+48 accidents). Stagnation des blessés légers (+4 blessés). Augmentation de 24 % des blessés hospitalisés plus de 24 h (BH) ( +61 blessés). 33 tués contre 36 en 2013. Les usagers impliqués : La surexposition des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, motocyclistes) à la mortalité routière est particulièrement marquée en 2014. Ils représentent 45 % de la totalité du nombre de tués. La tranche d'âge des «65 ans et plus» reste très impliquée dans les accidents mortels, elle représente 25 % des tués. Les deux roues motorisés demeurent à un haut niveau d'accidentalité avec 9 usagers tués (4 motards et 5 cyclomotoristes). Les piétons avec 5 tués sur 33 sont également particulièrement impliqués dans les accidents de la circulation. Les jeunes de 14 à 17 ans n étaient plus représentés parmi les victimes d accidents depuis 2011. L année 2014 dénombre 4 tués dans cette tranche d âge.
Les actions de prévention 2014 L'activité menée en matière de prévention du risque routier a été particulièrement soutenue en 2014 pour les services de l'état, aux côtés des partenaires de la sécurité routière (Forces de l Ordre, établissements scolaires, associations de prévention, élus référents sécurité routière des collectivités). Des actions «phare» sur les comportements les plus accidentogènes : Opération d'alternatives à la sanction en partenariat avec l'escadron Départemental de Sécurité Routière de la gendarmerie réalisée à l'occasion des rencontres de la sécurité en octobre dernier sur la ville de Brissac-Quincé : Les automobilistes arrêtés lors de contrôles routiers le matinse voient proposer de participer le jour même aux actions présentées dans le village sécurité routière, plutôt que de s'acquitter de l'amende. Opération Vélo «voir et être vu» en partenariat avec les forces de l ordre, Police et Gendarmerie : Délivrance de messages de prévention, et distribution d équipements de visibilité tels que écarteurs de dangers, gilets fluorescents, sursac à dos et brassards. Post permis moto : Le deux-roues motorisé est le moyen de transport le plus dangereux. Partant de ce constat, la Préfecture du Maine-et-Loire (Coordination Sécurité Routière) organise et subventionne des actions de prévention et de formation en direction des deux roues motorisées en partenariat avec la CASIM et l AFDM.
Les perspectives d'actions 2015 L'analyse des accidents de la circulation qui se sont produits en 2014 et les années précédentes ont permis de cibler les facteurs d'accidents les plus fréquents et les catégories d'usagers les plus exposés au risque routier. Ainsi, en 2015, au titre de l appel à projet sécurité routière, le programme d'actions de prévention du risque routier sera par conséquent axé prioritairement sur les enjeux suivants : - Les comportements à risques (alcool au volant, vitesse), - La prise en compte des usagers les plus fragiles (seniors, piétons et vélos), - La sensibilisation à la conduite de deux roues motorisés pour mieux connaître les risques et les prévenir, - Les actions de sensibilisation/formation à destination des jeunes, - La recherche d actions novatrices avec les jeunes, les seniors. L'État soutient les initiatives de sensibilisation à la sécurité routière initiées en Maine et Loire : - par la mise à disposition d'intervenants Départementaux de Sécurité Routière (I.D.S.R.), - par une politique d'aides financières, - par un soutient logistique des actions (plaquettes d informations, éthylotests, équipements de sécurité). Les partenaires intéressés solliciteront ces aides dans le cadre de l'appel à projet en cours et suivi par la Direction départementale des Territoires.
DÉLINQUANCE BILAN et PERSPECTIVES
RAPPEL DES OBJECTIFS 2014 Dans le cadre de la stratégie nationale confirmer et amplifier les résultats obtenus dans les zones de sécurité prioritaires (ZSP) ; lutter contre les cambriolages et les vols à main armée ; saisir les profits et les avoirs illicites et d origine criminelle ; Au niveau local, cibler prioritairement : les violences aux personnes, et plus précisément les violences sexuelles d une part, et les violences crapuleuses d autre part ; les atteintes aux biens avec une attention particulière portée aux cambriolages tant dans les résidences principales que dans les locaux industriels et commerciaux ; les incendies volontaires de véhicules, principalement en zone urbaine.
RÉSULTATS OBTENUS Les atteintes volontaires à l'intégralité physique 2013 /2014 Evolution nationale Police Gendarm erie Total des faits constatés Total des faits élucidés 3547 3694 3822 3% 2 % 1,71 % 6,8 % 2448 2827 2915 3,11 % 2,97 % 3,5 % Hausse moyenne de + 3% + 6,8% en zone gendarmerie Fortes dispariés en zone police : - CSP Angers + 1.79 % - CSP Cholet - 3,68 % - CSP Saumur + 14,78 % Accroissement des violences internes à la sphère familiale (620 faits, soit + 85 faits de plus qu'en 2013), où les capacités d'action de la gendarmerie sont limitées Dont violences sexuelles : 2013/2014 Evolution nationale Total des faits constatés 376 392 431 10 % 10 % Total des faits élucidés 263 341 353 3,52 % Les violences sexuelles envers les femmes, principales victimes de ces atteintes, restent relativement stables par rapport à 2013. Le travail des services conduit à une amélioration du taux d'élucidation. À noter : le travail en partenariat avec les assistantes sociales, les associations... couplé avec l'amélioration de l'accueil et la professionnalisation des services facilitent le dépôt de plainte. Dont violences crapuleuses : 2013/2014 Evolution nationale Police Gendarmerie Total des faits constatés Total des faits élucidés 460 448 450 0,4 % - 8 % -0,54 % 9,5 % 100 96 88-8,33 % Très faible évolution après la très forte augmentation de 2011 (+ 39,19%) et 2012 (+3,16%) Faits essentiellement concentrés sur la CSP d'angers. La hausse en zone gendarmerie est à relativiser : cette zone ne représentant que 5,4% de l'ensemble des faits. Résultat des efforts entrepris par les unités de voie publique et d'investigation. À noter : une part non négligeable de déclarations mensongères pour faire jouer les assurances (téléphones portables)
RÉSULTATS OBTENUS Les atteintes aux biens La lutte contre les cambriolages : 2013/2014 Evolution nationale Total des faits constatés 3463 3824 3317-13,25 % - 2 % Total des faits élucidés 360 415 430 3,61 % Baisse significative de 13,25%, bien supérieure à la tendance nationale, tant en zone police qu'en zone gendarmerie Résultat de mesures mises en place dans le département : - occupation renforcée de la voie publique ; - mesures de protection technique, avec l'expertise des référents sûreté ; - convention "alerte-agri" par sms ; - conventions "voisins vigilants" et participation citoyenne. Dont cambriolages visant les résidences principales : 2013/2014 Police Gendarmerie Total des faits constatés 1691 1798 1470-18,24 % - 19,78 % -14,10 % Total des faits élucidés 181 146 161 10,27 % 49,7% des cambriolages sont commis dans des résidences principales Évolution : - lieux d'habitation : -20,46% - locaux industriels et commerciaux : -22,95% - Autres (exploitations agricoles) : +20,95% Les cambriolages de résidences principales ont lieu principalement de jour : adaptation des horaires de la BAC depuis 2012. En zone gendarmerie le démantèlement des filières de recel, volet du plan de lutte contre les cambriolages, a porté ses fruits : -14,1%. Une part importante des cambriolages est commise par des équipes itinérantes, notamment en provenance d'europe de l'est.
RÉSULTATS OBTENUS Les destructions et dégradations 2013/2014 Total des faits constatés 3367 3288 2867-13 % Total des faits élucidés 751 879 656 taux d élucidation de 23 % Globalement, le nombre de véhicules brûlés a diminué de 6,52% (129 véhicules en 2014 contre 138 en 2013). En zone police, le taux d'élucidation des incendies de véhicules augmente grâce la réactivité des patrouilles et à l'apport de la police technique et scientifiaque.