Les SIG et l enseignement de la Géographie dans le Secondaire. 1 1. Leur principe : Lecture verticale et lecture horizontale au sein d un SIG (source : Van der Schee, 2007) 2. Les différents SIG : des outils modernes pour «faire de la géographie». Différentes ressources existent. Elles ne sont pas destinées à un seul usage classe mais à une information grand public. * Les Globes virtuels. A) GEOPORTAIL, le site de l IGN. L île de la Réunion, une zone à risques volcaniques. Le site Géoportail de l IGN permet en un clic de souris de faire «l aller retour entre la photo aérienne et la carte topographique IGN.
2 Grâce à ces deux documents, on se rend compte que la zone d écoulement des laves du volcan le Piton de la fournaise vers l Océan indien est inhabitée. La mise en valeur de l espace réunionnais se fait donc en fonction des risques naturels. B) GOOGLE EARTH Le site internet google earth permet quant à lui de faire varier les échelles de la planète à l échelle intra urbaine. L Inde dans le monde Mumbai, métropole indienne. L Union indienne Quartiers résidentiels et slum à Mumbai. Grâce à la qualité de ces images satellite, on peut réaliser une étude paysagère dans une ville et mettre en évidence la ségrégation spatiale entre les quartiers résidentiels et les bidonvilles où vivent des millions d Indiens. De plus, ce logiciel permet d avoir accès à une banque d images très importante.
3 * Les sites internet de calcul d itinéraire A partir de certains sites internet comme Mappy, on peut calculer des itinéraires à pied, en voiture + voir à ce propos la fiche disponible sur le site EDUSCOL dans le dossier ressource dont l adresse figure dans la bibliographie
4 3. L apport des SIG dans les séquences d enseignement La mobilisation de tel outil de géolocalisation et de navigation permet de varier les démarches d enseignement et d apprentissage en géographie qu il s agisse de démarches de résolution de problèmes, d initiation à la pensée complexe et à l analyse systémique, d exploration visuelle des données, de démarche d investigation à partir du réel. La cartographie numérique qu ils sous-tendent accompagne un renouvellement des méthodes et approches didactiques et pédagogiques en géographie. Elle favorise, en effet, le passage de l espace terrestre à l espace géographique, le passage de l espace au concept ; elle ne doit plus être un écran entre l élève et l espace réel. La carte n a pas une fin en soi, elle est un outil. Instrument de découverte et de connaissance, la carte doit aussi permettre de poser des questions, voire de valider des solutions. La carte doit être fondatrice du raisonnement et non simple justification après coup. La carte sert à poser et à résoudre des problèmes. Une éducation au SIG, donc à la carte numérique suppose de reprendre les réflexions entamées sur la cartographie dans nos précédentes séquences de formation et d y adjoindre l apport de la visualisation d image numérique et du traitement de données numériques. 4. La cartographie Une carte est une représentation à plat d un espace réel à une échelle réduite qui va d une petite échelle pour un planisphère (une carte montrant l espace mondial) à une grande échelle (un pays, une région ). Savoir lire et réaliser une carte est fondamental pour les géographes pour situer et construire leur discours sur l espace et les territoires. Mais, réaliser une carte nécessite de maîtriser certaines règles : 4.1. T.O.L.E. Toute carte doit réunir quatre éléments indispensables : Titre, Orientation, Légende, Échelle. 4.2. Le langage cartographique simple. (cf Magnard) Toutes les informations présentes sur une carte sont traduites par des figurés qui répondent à des règles. Il existe 4 grands types de figurés cartographiques : A) Les plages de couleurs. Ces plages de couleurs permettent de cartographier des informations qui s étendent en surface ou qui montrent des hiérarchies.
5 B) Les figurés ponctuels. On les utilise pour cartographier des informations dont la localisation est précise. On peut faire varier la taille des ponctuels pour montrer des hiérarchies C) Les traits. Les traits représentent des limites (Frontières, Nord/Sud), des réseaux (Communication), des cours d eau. On peut faire varier l épaisseur des traits pour montrer des hiérarchies D) Les flèches. Les flèches servent à cartographier des échanges, des dynamiques, des flux. On peut la encore faire varier l épaisseur de ces flèches pour montrer des hiérarchies. Par contre, le choix des signes sur une carte peut être infini. Or, il est important pour qu une carte soit lisible de - limiter le nombre de couleurs utilisées (Eviter de dépasser 6 couleurs différentes sur une même carte) - effectuer un travail propre et soigné - de proscrire les couleurs fluo - d écrire horizontalement sauf pour les cours d eau, les chaînes de montagne...
Bibliographie et sitographie : Genevois Sylvain : «NASA Worldwind, Google Earth, Géoportail à l école: un monde à portée de clic?», Mappemonde, mars 2007. Consultable à l adresse électronique suivante : http://mappemonde.mgm.fr/num13/internet/int07101.html Genevois Sylvain : «Outils géomatiques et apprentissages ; pour une approche transversale des systèmes d information géographique en éducation», INRP, 2005 Dossier de fiches ressources publié par Eduscol : http://eduscol.education.fr/cid49683/ressources-pourfaire-la-classe-au-college.html Leboeuf Patrick : «La France en un clic» et Beaude Boris : «Carte et Internet ; les nouveaux usages», La Géographie n 2 Cartes : voyage immobile, printemps 2008. «La carte, enjeu contemporain», 2003, La Documentation photographique, n 8036. Atlas du monde diplomatique, de Courrier international, du Nouvel Obs Penser à télécharger gratuitement un logiciel de capture d écran (Printkey 2000), de capture de site, de dessin sur écran (pointofix, Virtual Board) 6