Script du chat vidéo Pôle Emploi. Laurent Kazmierczak : Bonjour. Thierry Roger : Bonjour. Mathieu Villemin : Bonjour.



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Transcription:

Script du chat vidéo Pôle Emploi Laurent Kazmierczak : Bonjour. Thierry Roger : Bonjour. Mathieu Villemin : Bonjour. Journaliste : Envie d'une reconversion, d'une évolution, d'un changement tout simplement, d'un rêve professionnel à réaliser? Bonjour à tous, bienvenue dans ce rendez-vous emploi sur le changement de vie professionnelle. Le chômage est reparti à la hausse le mois dernier, au plan national comme au plan francilien. Malgré tout oui des entreprises recrutent. D'où cette initiative aujourd'hui, cette journée spéciale sur l'antenne de Voltage, en partenariat avec Pôle Emploi Ile-de-France. Notre thème du changement de vie est très large : quelles peuvent être les opportunités? Comment se former? Comment changer son quotidien? Je ne suis pas pas seul pour en parler. J'ai ici deux invités, Thierry Roger Directeur de l'espace Emploi de Carrefour France et Laurent Kazmierczak Directeur de la communication de Pôle Emploi Île-de- France. Bonjour! Thierry, aujourd'hui, votre entreprise recrute. Pour recontextualiser : près de 4 800 magasins Carrefour en France, près de 500 en région parisienne. Pour 2015, vos prévisions de recrutement : 9 000 personnes en CDI. L'enseigne est en forte phase de recrutement, du terrain au siège. C'est bien ça? Thierry Roger : Oui, c'est ça. 9 000 CDI en termes de recrutement en 2014 et en 2015. Ce chiffre est national. Et environ 25 000 CDD. C'est une campagne d'alternance sur 5 000 postes ouverts en 2015. Et environ 500 cadres. On a aussi une politique emploi très tournée sur les jeunes dans nos process, toujours accompagnés par le Pôle Emploi, quel que soit le territoire. Internaute : Quels sont les postes aujourd'hui? Thierry Roger : Aujourd'hui, en Ile-de-France, il y a 500 besoins à l'heure où on se parle, principalement sur les magasins: hypermarchés, supermarchés. Ce sont des postes de saisonniers pour la fin d'année, mais aussi des CDI. Notamment sur les métiers de bouche. Et on recherche des postes de cadres, une soixantaine. Journaliste : Vos priorités sont liées à la saison? Thierry Roger : Oui, pour les fêtes de Noël. Les métiers de bouche, ça reste quelque chose de récurrent, qui est prioritaire dans nos process de recrutement. C'est du boucher, du boulanger, du charcutier, du poissonnier, du maraîcher pour nos rayons fruits et légumes. Le métier de boucher est un métier pénurique, on a de vrais besoins. Sur trois ans, ce sont 700 bouchers qu'on aura à recruter. On est déjà en train de le faire. Internaute : Comment vous contacter pour donner mon CV? Thierry Roger : La première clé d'entrée, c'est le site Carrefour : recrute.carrefour.fr On a aussi un vrai partenariat avec le Pôle Emploi. Nos offres sont systématiquement postées sur le site du Pôle Emploi. Après, il reste le magasin, pour une candidature spontanée, avec lettre de motivation et CV. Cela arrivera au centre de recrutement. Journaliste : Le changement de vie : au 1er janvier prochain, va se mettre en place la loi sur la réforme de la formation professionnelle. Le premier volet, c'est quoi? Laurent Kazmierczak : C'est le conseil en évolution professionnelle. Jusqu'à maintenant, il

y avait beaucoup d'opérateurs pour informer sur comment se réorienter, voir les filières qui recrutent, comment se former, etc. A partir du 1er janvier, cinq opérateurs ont été choisis pour développer le conseil en évolution professionnelle, c'est-à-dire apporter une offre de service sur l'orientation professionnelle. Les cinq opérateurs, ce sont les missions locales qui intègrent le dispositif, Pôle Emploi, l'apec, et les Cap Emploi. Le cinquième, ce sont les gestionnaires de la formation professionnelle pour les salariés. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'établissements sur ce champ-là. Je ne sais pas comment ils sont exactement, je peux au moins parler des quatre établissements publics pressentis. Donc à partir du 1er janvier, on pourra aller dans son agence, on a formé les 6 000 conseillers d'ile-de-france. Cela a été un effort de formation considérable, c'est une formation qui dure cinq jours, multipliée par 6 000 conseillers. On pourra aller dans son agence Pôle Emploi, et obtenir un premier niveau d'information sur l'orientation professionnelle. Dans un deuxième temps, on a une centaine de psychologues du travail qui pourront travailler sur l'orientation professionnelle, sur: je ne sais pas quoi faire, je ne connais pas mes compétences, que puis-je faire à travers ma mobilité géographique, mes compétences etc.? On a comme ça une offre de service complète qui sera mise en place progressivement à partir du 1er janvier. Journaliste : En quoi est-ce utile? On entend beaucoup de critiques. Laurent Kazmierczak : C'est un effort de clarification. Depuis un petit moment, on promet un dispositif simple dans lequel on pourra se former, se réorienter tout au long de la vie, là, c'est la traduction à travers la loi, dans un système qui est plus simple. Journaliste : Quelles entreprises peuvent embaucher aujourd'hui sans diplôme? Laurent Kazmierczak : Le diplôme n'est pas toujours le sésame indispensable pour intégrer l'entreprise. Il y a des emplois aujourd'hui dans lesquels il est nécessaire d'avoir un savoir-être, acquérir des compétences qui ne sont pas du domaine du diplôme. Donc ça reste du domaine du possible. Apres, on parle de travailler jusqu'à l'âge de la retraite et d'évoluer. Il est nécessaire, à travers différents dispositifs... Je vais en citer un : la VAE, la validation des acquis de l'expérience. On a mis en place depuis un an le chéquier unique VAE, qui permet d'être aidé dans la constitution de son dossier, depuis le début jusqu'au jury et d'obtenir le diplôme en fin de parcours. Un dispositif comme celui-là est à promouvoir quand on est demandeur d'emploi, aussi dans l'entreprise. Est-ce qu'il y a des entreprises qui recrutent sans diplôme aujourd'hui? Oui, bien sûr. Journaliste : Par rapport à Carrefour? Laurent Kazmierczak : Aujourd'hui, sur nos métiers très opérationnels, il n'y a besoin d'aucun diplôme pour faire de la mise en rayon, pour intégrer une ligne de caisse, pour travailler en entrepôt. La différence, c'est plutôt le sens du client, le service, le sourire, l'empathie. C'est là que se fait la différence dans le recrutement, et pas sur un diplôme. Tous les jours, on recrute des gens sans diplôme. Le secteur de la distribution est un secteur où le recrutement se fait sans diplôme. Et à l'intérieur de l'entreprise, on peut évoluer à travers des dispositifs de formation. Journaliste : Au final, ce que vous indiquez, par rapport à au sens de la clientèle, sans expérience, on peut mettre en avant l'humain? Thierry Roger : Pour nous recruteurs, il y a le diplôme, oui, mais les compétences, ce n'est pas forcément à l'intérieur d'un parcours professionnel. C'est au sens beaucoup plus large. C'est la capacité à être autonome. Quand on choisit une autre orientation professionnelle, c'est de voir les bagages que je peux apporter, et c'est ce que je dois mettre à l'intérieur d'un CV. C'est important de le rappeler. Les gens ont trop tendance à parler de leur parcours professionnel, alors quand on est jeune diplômé, on n'a pas de compétences

professionnelles, mais on en a plein d'autres qui ont été développées, dans le sport, dans l'associatif, dans l'humanitaire. Et ça c'est très important aussi pour un recruteur de détecter ces compétences. Internaute : Comment changer de métier? Je suis cuisinier, j'ai 41 ans. Thierry Roger : Dans la grande distribution, un cuisinier est un profil intéressant sur un métier de bouche: rayon traiteur, charcutier. Le cursus de formation sera plutôt court, interne à nos procédés. Mais il y a déjà un certain nombre de compétences qui seront très transverses. C'est quelqu'un qui peut aussi aller vers la boucherie. On peut avoir une formation complémentaire avec Pole Emploi pour amener cette personne sur un CAP boucherie. C'est une question de choix de vie, c'est aussi les contraintes géographiques, et les contraintes horaires. Journaliste : Comment se former dans l'entreprise? Et en tant que demandeur d'emploi? L'important, c'est savoir quel métier on vise avant de se lancer? Quelle est l'entrée, l'accroche avec son propre soi-même pour se lancer ce défi? Laurent Kazmierczak : Le projet de formation, c'est la finalité de son changement de vie professionnelle, mais ça passe par une réflexion sur son projet professionnel qui est indispensable avant d'engager toute démarche. A partir du 1er janvier, les deux systèmes vont être associés. On va avoir un suivi de la formation qui va être centralisé et qui nous suivra tout au long de notre vie professionnelle. On pourra à quelques moments de sa vie avoir recours à ce dispositif, qu'on soit salarié ou demandeur d'emploi. Sur la formation, sur la personne qui est cuisinier, sur le papier, c'est bien de vouloir changer de vie professionnelle. Il faut s'intéresser au marché du travail. Le marché du travail est quand même tendu. A un moment, toutes les filières ne sont pas toutes porteuses. Thierry Roger: Tout le monde acquiert des compétences à travers sa vie. Si j'avais 41 ans, que j'étais cuisinier et que j'avais un savoir-faire, j'essaierais d'optimiser ce savoir-faire. Internaute : Je souhaite faire une formation dans le domaine juridique, commercial ou les RH. Journaliste : Cela veut dire que cette candidate qui pose cette question ne se pose pas les bonnes questions? Laurent Kazmierczak : La première question, c'est: pour quoi on est fait? On est plus dans la relation client ou dans une mission technique? Ce sont les questions à se poser, sur le savoir-être. On a tous une appétence sur la relation de l'aide à l'autre ou pas du tout. Une fois qu'on a fait le tri, de qui on est, on a jusqu'au 31 décembre pour pouvoir mobiliser le bilan de compétences qui aide à faire le point sur qui on est. Une fois qu'on a répondu à ces questions, il existe des organismes qui peuvent définir avec nous des métiers, des secteurs avant de pouvoir s'orienter sur une formation. Quand on était au lycée, à mon époque, on avait un conseiller en orientation qui nous faisait choisir entre différents types de filières. Aujourd'hui, c'est le même principe. Journaliste : On peut choisir et aussi revenir sur son choix... Thierry Roger : Il est important de savoir ce qu'on a envie de faire et ce qu'on n'a pas envie de faire. a, ça va donner des filières et des métiers. Entre du juridique et des RH, ce sont des univers différents, cela demande des compétences différentes. Donc c'est à partir de ce que la personne aime faire et pas faire qui va orienter vers l'un ou l'autre. C'est ce travail qu'il faut faire en amont avant d'arriver dans l'entreprise. Journaliste : Une question de Patience : est-il possible de faire une formation pour travailler dans votre groupe?

Thierry Roger : Tout à fait. Il n'y a aucun problème. Le changement de vie fait partie de l'adn de Carrefour. C'est de la mobilité interne. On a un site interne qui s'appelle "Envie de bouger". Tout salarié qui a envie de bouger peut se servir de cet outil et être mis en relation avec les ressources humaines. Pour l'externe, c'est possible aussi. Avec ou sans formation. Il y a peut-être des compétences et des savoirs qui sont déjà transverses sur nos métiers. Il y a plus de 120 métiers chez Carrefour, il y a forcément des choses sur lesquelles on peut trouver des lieux communs. On travaille beaucoup avec Pôle Emploi sur des dispositifs mis en place sur certains métiers, certains secteurs, et avec d'autres organismes. Les opérateurs de l'emploi cités tout à l'heure, c'est tous des partenaires, donc on est en relation avec eux. C'est tout cet univers qui met en place des dispositifs de parcours pour amener les gens là où c'est pénurique, quel que soit l'endroit d'où on vient. Donc il y a des possibilités, oui. Par contre, il faut se poser la question de savoir ce qu'on aime faire, ou pas, si je suis prêt à travailler le samedi, si je suis prêt à travailler à 3h du matin etc. Est-ce que je suis prêt à déménager aussi... C'est construire le projet, bien identifier ce que j'aime faire ou pas, et se rapprocher des opérateurs de l'emploi. Nous, entreprise, si on sent que le projet n'est pas abouti, c'est là qu'on rencontre des difficultés. Journaliste : Prenez-vous le temps de répondre à toutes les demandes? Thierry Roger : On essaie. On draine 1 M de CV par an. Il y en a qui passent à la trappe malheureusement. Mais aujourd'hui, on est à plus de 80 % de réponses. Que ce soit du spontané ou de la réponse à de l'offre. Donc il ne faut pas hésiter à revenir vers nous. Etre bien vigilant à toujours nous mettre une adresse mail, un téléphone etc. De plus en plus, on travaille par les outils digitaux, une adresse mail est le meilleur moyen pour entrer en contact avec nous. On met aussi en place des dispositifs pour que le candidat puisse avoir un suivi de sa demande. Cela se fait par mail. Journaliste : Comment trouver un contrat de professionnalisation chez vous? Thierry Roger : Ca fait partie de nos 5 000 alternants. C'est environ 4 000 recrutements, le reste est plutôt de l'apprentissage sur les métiers de bouche. Vous pouvez postuler. Chaque année, on fait une journée de l'alternance, fin mars : on ouvre la porte de tous nos établissements, de nos magasins. On fait rencontrer les jeunes à nos tuteurs, on fait découvrir nos métiers, nos laboratoires, nos cursus. C'est une occasion de laisser une candidature. Les offres sont également sur le site, donc on peut répondre à une offre. Et il y a la candidature spontanée en magasin, qui arrive jusqu'à nous. Tout est centralisé, tout arrive au niveau de l'espace recrutement. Journaliste : On peut postuler avec son téléphone portable? Thierry Roger : Oui. Les jeunes sont de plus en plus nomades, donc le mobile est un moyen de postuler chez nous. Et ce quel que soit le poste. Journaliste : Comment casser son quotidien, le bousculer, sur la création d'entreprise, l'expatriation? Laurent Kazmierczak : D'abord, il faut tester l'activité sur laquelle on se projette. Puis il faut se poser la question de savoir s'il y a un marché porteur. Sans business plan, peu d'établissements bancaires vont suivre. Il y a des prestations qui existent, Pôle Emploi, les CCI. Et il y a aussi les ateliers à la création d'entreprise au sein de Pôle Emploi, qui permettent de sérier son projet, de réfléchir à la structure juridique, de réfléchir si on se lance par étape etc. Il y a beaucoup d'étapes avant de s'imaginer créateur d'entreprise. Il y a une agence, Créa Pass, on peut trouver les coordonnées sur Internet, qui est dédiée uniquement aux créateurs d'entreprise. Patrick : Bonjour je suis inscrit au Pôle Emploi de Saint-Germain-en-Laye, je souhaite

créer une entreprise, y a-t-il des formalités spécifiques? Laurent Kazmierczak : Il y a plusieurs statuts juridiques, je ne vais pas faire la liste, entre une Sarl, autoentrepreneur etc. Le plus simple est de pouvoir prendre un RV avec Créa Pass qui a des conseillers spécialisés qui peuvent informer sur les bons plans pour créer son entreprise. La structure juridique même de l'entreprise fait partie du projet et de la réflexion. Journaliste : Dans quels domaines peut-on s'orienter en vue de la création d'entreprise? Laurent Kazmierczak : Cela dépend de la prise de risque, et du capital qu'on souhaite y mettre. Depuis 2007 ou 2008, il existe le statut d'autoenpreneur: à partir d'un chiffre d'affaires inférieur à 19 000 euros, on peut bénéficier de ce statut spécial. C'est déjà une première réponse pour pouvoir s'imaginer créateur d'entreprise. Mais il faut réfléchir à la dimension de son projet. Et a-t-on les moyens, dès le début, d'aller à l'entièreté de son projet. Si je connaissais les domaines, j'aurais déjà eu la recette magique. Sur la création d'entreprise, il y a une clientèle qu'il faut pouvoir trouver, réfléchir si elle est là ou pas, si elle est au bout de ma rue ou plus loin, si je suis obligé d'utiliser les nouvelles technologies. C'est un secteur complexe. Journaliste : Le casting, par exemple, c'est un bon moyen pour présenter son projet? Laurent Kazmierczak : Toutes les success stories peuvent être un modèle. Tous les grands groupes se sont créés sur une histoire qui, à l'origine, était modeste. Il y a un développement dans chaque entreprise et des modèles à suivre. Thierry Roger : La création d'entreprise, c'est de l'entreprenariat. Et Carrefour a également une activité de franchiseur, comme Carrefour Market, Carrefour Contact. Là, on recherche à recruter des futurs entrepreneurs, pas des salariés. Journaliste : La franchise, c'est une bonne alternative? Thierry Roger : Oui, c'est un bon levier avant la création d'entreprise. Derrière une franchise, il y a quand même une entreprise créée par une personne, qu'il faut faire tourner. Nathalie B. : Comment transformer une idée en projet? Par quel moyen peut on vérifier qu'une idée est viable? Thierry Roger : Aujourd'hui, il existe, grâce à Internet etc., beaucoup d'informations sur les secteurs économiques, sur les marchés etc. L'Apec, le Pôle Emploi à travers la compétence de leurs conseillers sont capables d'amener un certain nombre d'informations sur des secteurs d'activité, des marchés, des métiers. Pour quelqu'un qui est en démarche de création d'entreprise, qui recherche l'idée, c'est déjà d'utiliser ces opérateurs qui vont pouvoir orienter. Après, une fois que le marché est trouvé, l'idée est trouvée, il existe des organismes, des associations qui vont plus aider dans le juridique et dans l'administratif. On a accès aujourd'hui à beaucoup d'informations, on y va progressivement. Laurent Kazmierczak : Aujourd'hui, il est indispensable de pouvoir tester son idée, de la formaliser en projet. On peut la tester auprès de ses proches. Le premier cercle, c'est important, on voit dans le regard de l'autre la crédibilité du projet, c'est une première piste. Après, pour aller plus loin, il y a beaucoup d'aides sur la création d'entreprise en France aujourd'hui. Journaliste : Cela peut aussi venir de Pôle Emploi? Laurent Kazmierczak : Oui, il existe des ateliers. On peut y participer pour pouvoir tester son projet. On peut le tester aussi auprès des autres demandeurs d'emploi qui sont dans la même dynamique.

Journaliste : Organiser son départ d'ile-de-france ou son expatriation, comment s'informer pour la création d'entreprise? Laurent Kazmierczak : L'expatriation, c'est un vrai choix de vie. J'engagerais les uns et les autres à s'expatrier sur un emploi qu'on a trouvé ici en France, par l'intermédiaire des différents organismes, avant de tenter l'aventure. La création d'entreprise à l'étranger, si on sort de l'espace Schengen, ça devient plus compliqué. Je conseillerais de se dire (je mets de côté les pays francophones) quelles sont mes compétences linguistiques, professionnelles, et mes possibilités pour être aidé par des organismes. Journaliste : La plupart des expatriations se font dans l'espace Europe? Laurent Kazmierczak : Aujourd'hui, le Québec recrute. Il y a des possibilités sur certains métiers. On n'a pas forcément la barrière de la langue, donc allez-y. Mais ce n'est pas forcément si simple de s'expatrier sur des métiers très génériques. On recherche des compétences spécifiques au Québec. L'Allemagne recrute aussi, la Grande-Bretagne. Là, on a des compétences linguistiques indispensables à avoir. Les pays du Sud de l'europe sont plus en difficulté, avec des taux de chômage plus importants, là, les opportunités sont plus rares. Journaliste : Vous avez des opportunités à l'international? Thierry Roger : Carrefour est un groupe international. On n'a pas une forte culture de l'expatriation. On est plutôt présent dans des pays matures. La plupart des recrutements se fait dans les pays dans lesquels on est présent. Aujourd'hui, les écoles ont des réseaux. Nos écoles partenaires ont forcément des équivalents dans les pays dans lesquels nous sommes. Donc ça se fait par le pays. Internaute : On ne me propose que des emplois cadres dans d'autres régions que la mienne. Je n'ai pas forcément les moyens d'aller aux entretiens. Journaliste : Comment pouvez-vous l'aider? Laurent Kazmierczak : Je ne connais pas la situation précise de cet internaute, mais aujourd'hui, il existe des aides à la mobilité géographique proposées par Pôle Emploi suivant son statut. On peut être soutenu dans son déménagement à l'intérieur du territoire national. Journaliste : C'est l'entretien de départ qui est évoqué là. Laurent Kazmierczak : Aujourd'hui, s'il se rend à Pôle Emploi, il peut bénéficier d'une aide pour se rendre à cet entretien suivant son statut. Journaliste : Merci d'avoir été avec nous Thierry Roger. Vous laissez votre place à Mathieu Villemin, directeur d'un Carrefour Market. Comment réussir à bousculer son quotidien? Les premières questions qu'on doit se poser si on décide de partir, c'est: est-ce que j'ai les reins solides d'un point de vue personnel? Ou dois-je faire absolument confiance à mon entreprise? Laurent Kazmierczak : Si on prend la question de l'entreprenariat, on reste sur des choses qui sont dans l'adn des uns et des autres. Aujourd'hui, on ne s'improvise pas créateur d'entreprise... On parlait tout à l'heure des qualités qui sont les siennes, la création d'entreprise, c'est sur le même principe. L'expatriation, c'est la même chose. Il faut se poser plusieurs types de questions: celui de sa motivation personnelle, celui de son acclimatation à une autre culture. Et derrière, ce qui est compliqué, quand on a une famille, c'est comment je fais pour conserver un certain niveau de vie, conserver une vie sociale, et comment je m'organise le jour où je souhaite revenir en France. Ce sont des choix de vie qui, à un moment, doivent se réfléchir avant d'être dans le feu de l'action. Il y

a eu un engouement certain à un moment pour pouvoir aller faire ses études dans différents pays. C'est très enrichissant. Ensuite, ces étudiants se posent la question: estce que je me projette dans le pays dans lequel je suis? Quand on est jeune, on choisit les pays du Sud : Espagne, Portugal, Italie. Ce ne sont pas aujourd'hui des pays qui accueillent des jeunes en expatriation, il y a une concurrence très force sur le marché espagnol par exemple, avec un taux de chômage supérieur à 25 %. Il faut pouvoir y réfléchir. Sur l'europe du Nord, on est sur un marché du travail beaucoup plus flexible, avec le CDI zéro heure en GB. Il faut pouvoir y réfléchir. Les mini jobs qui ont été inventés en Allemagne ont permis d'assouplir les conditions d'exercice du CDI. Tout ça, il faut pouvoir l'intégrer avant de s'expatrier et être mobile. Partir en GB, c'est une bonne idée, mais il faut être très mobile professionnellement et géographiquement, car d'une semaine à l'autre... Journaliste : Doit-on postuler, même si on a les compétences adéquates, car il y a trop de détails demandés? Laurent Kazmierczak : Je pense que c'est une chance d'avoir autant de précisions. On est très attachés à poser les bonnes questions aux employeurs, car derrière, on sait ce qui est attendu. On sait ce sur quoi on va être évalué à travers cette candidature. C'est au contraire une chance d'avoir autant d'informations. Donc j'incite, si on correspond, si on se projette et qu'on est en capacité de pouvoir mettre en évidence ses qualités professionnelles pour le poste, j'invite à postuler. Car les employeurs, dans 99% des cas, jouent le jeu de la réponse dans la limite de leurs possibilités techniques. Dans la plupart des cas, les entretiens sont tous menés en parfaite bonne foi. Il y a aujourd'hui, on peut postuler en toute confiance sur poleemploi.fr Journaliste : Mathieu Villemin, merci d'être avec nous. Vous avez un parcours particulier. Vous avez fait des études de marketing. Vous êtes entré à Carrefour à 28 ans, vous êtes toujours dans le groupe. Vous avez fait deux formations. Vous êtes-vous retrouvé par rapport à votre propre parcours par rapport à ce qui a déjà été dit? Mathieu Villemin : Si je me suis retrouvé, oui, tout à fait. Journaliste : Comment devenir gérant ou franchise? (question de Mohamed) Mathieu Villemin : J'ai fait une école de commerce, je me suis spécialisé dans le marketing. J'ai pu faire des expériences en Inde pour étudier. J'ai postulé chez Carrefour qui m'a permis, depuis quelques années, de faire plusieurs métiers. J'ai commencé en stage, en tant que manager de l'offre au siège, donc j'ai négocié avec les fournisseurs. C'était de trouver les meilleurs produits pour les magasins, donc poste plutôt en fonction support. Suite à ça, Carrefour m'a proposé d'intégrer une pépinière marchandise (formation) pour apprendre les métiers de la grande distribution via des formations théoriques et via une formation en magasin. J'avais manifesté mon souhait de pouvoir postuler après mes études et on m'a ouvert les bras pour cette formation, qui a été un vrai déclic pour moi. Ca m'a permis de découvrir le métier que j'allais pouvoir faire. J'avais le projet de prendre la tête d'un magasin, donc d'un centre de profit, et mes supérieurs m'ont fait réfléchir, m'ont orienté vers des formations. D'abord, j'ai fait une cursus de formation de six mois, avec des formations théoriques et pratiques, sur plusieurs magasins à profil différent. Et depuis le 1er mai, je suis nommé sur un magasin. C'est être chef d'entreprise. Aujourd'hui, j'ai un magasin qui fait plus de 13 M de chiffre d'affaires, avec plus de 50 personnes à piloter. Benhida : Comment devenir gérant d'un Carrefour Market ou Express... Quand on est demandeur d'emploi est-ce qu'il y'a des possibilités d'être formé chez Carrefour avec des conventions avec Pôle Emploi?

Mathieu Villemin : Il y a plein de biais par lesquels on peut rentrer pour devenir gestionnaire. Il y a des parcours atypiques, un peu comme le mien. Il y a des parcours plutôt classiques. Il y a des gens issus de la promotion interne. Ca peut aller de l'employé commercial à l'hôtesse de caisse qui évoluent après. Ensuite, c'est via la promotion interne qu'on peut accéder à des postes de magasin. Ca peut aller très vite pour quelqu'un qui en manifeste le souhait et qui en a les capapacités. Journaliste : Pôle Emploi a des conventions avec certaines entreprises? Laurent Kazmierczak : Aujourd'hui, on met en place la POE, préparation opérationnelle à l'emploi. Quand on est recruté, Pôle Emploi finance une formation préalable à un recrutement sur certains métiers. La POE s'adresse aux demandeurs d'emploi indemnisés ou pas. Ce ne sont pas des formations initiales. On ne va pas, d'un serrurier, faire un boucher en formation courte. Aujourd'hui, on cherche des candidats qui ont déjà des prérequis, un peu d'expérience, qui pourront être formés sur une formation relativement courte à certains métiers. noelb : Je souhaite faire une formation dand le domaine juridique, commercial ou dans les ressources humaines. s_abirrath : Question pour Carrefour:est-ce que vous proposez actuellement des POE? si oui dans quels domaines d'activité? Laurent Kazmierczak : Aujourd'hui, la POE est ouverte à n'importe quelle entreprise. J'insiste sur le fait que c'est de la formation plutôt courte. Il y a deux démarches. On a mis en place, à l'initiative du gouvernement, l'an dernier, un plan d'action "30 000 formations prioritaires". On a identifié les métiers prioritaires. On a acheté des formations sur ces métiers-là. Ce sont 30 000 formations au niveau national, pourvues de septembre à décembre, c'est 5 à 6 000 offres. En 2014, on est en train de déployer ce plan. Aujourd'hui, on a contacté des demandeurs d'emploi qui correspondent à ces métiers pour pouvoir les sensibiliser sur le fait de pouvoir intégrer de la formation avec de l'emploi derrière. Cela fait partie des premières actions mises en place par Pôle Emploi. La deuxième partie, c'est: j'ai un projet de formation, je suis sur un métier sur lequel je me pose des questions, je peux me renseigner sur Internet, et je peux en parler à mon conseiller Pôle Emploi. Journaliste : Mathieu, vous avez travaillé dans la centrale d'achat. Aujourd'hui, vous faites autre chose. Ce qui a été moteur chez vous, c'est quoi? Comment ça s'est fait? Mathieu Villemin : Ca a été une profonde motivation de vouloir intégrer un centre de profit. En interne, on a des outils très performants qui nous permettent de manifester nos souhaits d'évolution. Il y a le site "Envie de bouger". J'ai manifesté mon souhait au cours des entretiens, et cela s'est fait naturellement. Mes missions se sont de plus orientées vers des missions qui me permettraient vers la suite d'avoir des clés pour mon travail futur. J'avais déjà en tête, dès le départ, le projet, le point vers lequel je voulais avancer. J'avais un projet assez clair et vers où je voulais aller. Journaliste : Quel bilan peut-on faire quand on parle de changement de vie professionnelle? Que faut-il retenir en termes de bilan de nos échanges? Laurent Kazmierczak : L'exemple est assez parlant. Ca ne s'improvise pas le changement professionnel. Il ne faut pas confondre changer d'employeur, changer de métier etc. C'est plutôt: comment je m'imagine tout au long de ma vie. Tout est lié à l'individu, à sa réflexion, son opportunité. Aujourd'hui, il y a des entreprises qui incitent au changer de vie professionnelle au sein propre même du groupe. La plupart des entreprises sont très attachées à fidéliser leurs collaborateurs. Cela fait partie des politiques des entreprises. Il faut lutter contre ces idées reçues aussi. Dans 90% des cas, aujourd'hui, on ne rentre pas

dans un groupe par hasard. Je n'ai pas choisi Pôle Emploi par hasard. Ce sont des valeurs développées par les entreprises, on sait ce pour quoi on est plutôt fait ou pas. C'est la réflexion personnelle qu'il faut pouvoir intégrer, et retrouver toute la formation, tout le champ balayé (expatriation, formation, création d'entreprise, changer d'entreprise etc.). zinoccia : Bonjour. A quoi sert vraiment cette rencontre? Laurent Kazmierczak : Depuis qu'on a commencé conjointement ensemble les journées emploi, on a essayé d'ouvrir toutes les pistes possibles pour pouvoir organiser sa reconversion, faire connaître les recruteurs, les services qui recrutent etc. C'est la mission qu'on s'est fixé. Cette journée sert à ouvrir tous les champs du possible, quand on est sur un marché du travail tendu et qu'il y a des emplois non pourvus, il faut faire le lien entre tout ça et s'imaginer comme son propre acteur de sa vie professionnelle. Journaliste : Donc comme un outil supplémentaire? Laurent Kazmierczak : C'est comme ça qu'on l'avait envisagé. Journaliste : Ce sont les mots de la fin. Merci d'avoir été avec nous. N'oubliez pas le site de Carrefour:recrute.carrefour.fr et le site de voltage.fr : vous pouvez retrouver tous les éléments de cette journée. Merci à Interneto pour les moyens. Merci pour vos questions. A très bientôt.