Chapitre 1 : L économie financière



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Chapitre 1 : L économie financière Quels sont les causes de l augmentation des mouvements de capitaux : Augmentation des besoins de financement (état, entreprise) Surpression des obstacles aux mouvements de capitaux Multiplication des produits financiers (ex : options) D importantes liquidités générées (Fonds souverain) I. Les acteurs de l échange A. L état et les autres acteurs public 1. L état a. L état emprunter L état à besoin de financement. Pour se financer il y a les emprunts obligataires (émission de titres de créances acquis par des investisseurs étrangers, institutionnels voir les ménages). Les taux des emprunts dépendent de leur notation. Plus la note est basse, plus le taux d emprunt baisse. Pour cela il y a des agences de notation. Par exemple, avec Standards & Poors la note de la France est AAA. Les états sont jugés comme tout emprunteur sur la capacité à remboursé, et sur les décisions éco prises et leur impact sur le retour vers l équilibre financier. b. L état financeur L état doit conserver de l argent pour avoir des marges de manœuvres. Par exemple le financement des banques pendant la crise de 2009 : apports en fond propre => hausse crédits aux entreprise et aux ménages => hausse investissement et hausse de la consommation. 2. Les autres acteurs publiques a. Les collectivités territoriales Ils ont une autonomie d emprunt b. Les établissements publics Les hôpitaux peuvent se financer à des taux préférentiels à la caisse des dépôts. Page 1 sur 9

B. Les entreprises 1. Financement interne, financement externe Le financement externe correspond à l emprunt bancaire, alors que le financement externe correspond à la hausse du capital de la société (action, obligation), ou à l autofinancement (bénéfices, impôts, dividendes). 2. Fonction économique principale de l entreprise Investissement : profits futurs, pérennité. D abord Modigliani et Miller ont affirmé l indépendance des décisions d investissement et de financements en 1958, avant de revenir sur celle-ci en 1966 en prenant en compte la fiscalité. L investissement doit être stimulé car il agit sur l offre et la demande. L investissement de l entreprise représente une demande sur le marché des biens de production. Il permet à l entreprise d augmenter l offre de bien. Elle aurait du demander du travail sur le marché du travail et les nouveaux salariés vont augmenter la demande globale. Il est important pour un agent de favoriser l investissement, et favoriser l investissement c est faciliter le financement C. Les ménages Principaux agents à capacité de financement qui provient de l épargne (revenu consommation) Représente 10% de la capitalisation boursière (valeur des actions cotés à la bourse de Paris) Stratégies : ne recherche que le dividende, agir sur la vie de l entreprise par son droit de vote, recherche de la plus value (vente de l action à un cours plus élevé qu à l achat. Position longues : risque en cas de crise boursière, les ménages peuvent être demandeurs de moyen de financement = crédit. 1.3 Million d actionnaire en 1979 contre 5.6 millions en 2000 D. Les O.P.C.V.M. Organisme de placement collectif de valeur mobilière. Collecte l épargne du grand public Un agent ne peut (sauf exception) acheter des actions de différents secteurs pour se prémunir contre une baisse d action d un secteur. OPCVM proposent des parts de portefeuille d actions diversifiées donc beaucoup moins de risquée. La rentabilité est au risque et la diversification fait baisser le risque. FCP (fonds commun de placement)/ SICAV (société d investissement à capital variable) Page 2 sur 9

E. Les investisseurs institutionnels 1. La caisse des dépôts et consignation Vient au secours des gouvernements. Elle possède tous les dépôts des livrets. Elle est chargée de la protection populaire, du financement du logement social, la gestion d organisme de retraites Face à la crise, elle a prouvé sa réactivité avec : La création du fonds stratégique d investissement La mise a disposition de liquidités aux collectivités territoriales Le soutien apporté à Dexia. 2 types d investissements : Investissement d intérêt général : solution pour répondre aux besoins collectifs) Investissement financier à long terme : logique de placement => rentabilité et revenus réguliers => finance les missions d intérêt général. 2. Les investisseurs institutionnels Compagnie d assurance et caisse de retraite + grands opérateurs sur le marché qui interviennent quand d importantes sociétés sont en difficultés. F. Les fonds 1. Les fonds de pension Aux USA pas de système de retraite par répartition. Chacun place son argent qui est collecté par un fonds de pension qui s engage à le reverser au moment de la retraite => système par capitalisation Les fonds ont une exigence de rentabilité dans leur placement : les entreprises sans lesquelles ils investissent dégagent un bénéfice équivalent à 15% du K investit par les fonds. Recherche du profit à CT => licenciement pour augmenter les bénéfices. S oppose aux stratégies de LT. 2. Les Hedge Funds Fond spéculatif Organismes privés qui gèrent des sommes empruntés en diversifiant les risques = but unique => profit financier Problème : les gérants investissent une part de leur argent dans leurs investissements. Ils bénéficient donc avec plaisir des profits mais rechignent les pertes et préfère prendre des décisions encore + risqués pour rattraper leurs pertes plutôt que de les accepter. Recherche du profit + important à CT. Page 3 sur 9

Position courte = spéculation II. Les modalités de l échange A. Echange et marché Rappel échange, marché, et marché financier B. Intermédiation et désintermédiation 1. Finance direct Agent à besoin de financement obtient directement des fonds grâce à l émission de titres financiers, actions, obligations, billets de trésorerie. Sur les marchés financiers, les biens échangés sont des titres (titre de propriété, titre de créance) => finance désintermédiée => financement sans lien avec les marchés => financement non monétaire. 2. Finance direct Intermédiaire entre agents à capacité de financement et agent a besoin de financement => établissements financiers (banque, établissement de crédit). Les dépôts des ménages servent à financer les emprunts des ménages et entreprises. Quand les crédits accordés restent dans la limite des dépôts possédés par les banques => financement non monétaire. 3. Financement monétaire (intermédié) Quand les banques octroient des crédits sans épargne préalable. Elles augmentent les moyens de paiement en circulation dans l économie et créent de la monnaie scripturale Financement monétaire réalisé par les banques correspond à la création de ressources monétaires nouvelles. C. L évolution du système français 1. Une économie d endettement Recours à l emprunt bancaire depuis la reconstruction (plus de confiance en les marchés financiers après la crise de 29) : les PP débloquent des fonds pour permettre aux banques d octroyer des crédits aux agents. Une fois la reconstruction achevée, l Etat met en place les structures d une éco d endettement. Avant 1966, séparation entre les banques de dépôts (encaisse à CT) et les banques d affaires (prêts et participation dans entreprises pour LT). En 1966 : réforme Debré Haborer, qui supprime la spécialisation des banques. Le développement de création monétaire par octroi de crédit (financement monétaire intermédié) => inflation selon la théorie quantitative de la monnaie (hausse de la quantité de monnaie en circulation => hausse du niveau des prix). De plus, l augmentation des taux d intérêts ne baisse pas dans les mêmes proportions la demande de crédit => la demande de crédit est inélastique aux prix (renforce l inflation). Page 4 sur 9

Les différents établissements bancaires étaient compartimentés en fonction de leur métier (marché monétaire, marché des actions ) => obstacle à la mobilité des financements => positions oligopolistiques dans chaque compartiment. C est donc un système sous-optimal et seule la concurrence est de nature à assurer une tarification optimale pour le demandeur. (L une des conditions de la CPP est la mobilité des facteurs de production) Le contrôle de l Etat se traduit par des priorités de financements de certains secteurs. L ouverture au monde des entreprises française a augmenté les besoins de financement. L économie d endettement en favorisant certains secteurs faussent la concurrence. 1985 : Rapport Nouri : «le décollage entre le système financier figé dans ses structures traditionnelles et les exigences d une économie ouverte à la concurrence interactions n avaient cessé de s accroitre.» (Pr qu une éco soit en équilibre : stabilité des prix, plein N, croissance, X > M) 2. Déréglementation, décloisonnement, désintermédiation du système français a. Déréglementation On enlève un certain nombre de règlement et depuis 1985 les entreprises ont accès aux marchés financiers avec la création du marché de titre de créances négociables. Les entreprises ont la possibilité de gérer leur financement à CT. Suppression de certains monopoles, création de société de bourse, création d instance professionnelle remplaçant la tutelle de l Etat, suppression des restrictions quantitatives sur les prêts et suppression du contrôle de changes. b. Décloisonnement Ouverture marché monétaire aux entreprises. Création des marchés dérivés (options). Déspécialisations. c. Désintermédiation Les agents économiques peuvent se financer directement sur les marchés. Finance directe (désintermédiation) et (non monétaire et ne provoque pas d inflation). Mais il faut garder le rôle prépondérant des banques à l esprit : placement des titres auprès de la clientèle, orientation de l épargne vers les OPCVM. d. La titrisation des bilans bancaires La valeur d une société est une dette de LT de la société auprès des associés et qui est le capital de la société. Elle est obtenue par la soustraction : possession de la société dettes. Page 5 sur 9

Actif Ensemble des biens possédés Dette CAPITAL Autres dettes Bilan des banques Baisse des dépôts épargnants qui préfèrent avoir titre Actif Passif Trésorerie, crédits accordés aux agents non financiers Titre possédés par la banque (portefeuille) Capital Dépôt des agents non financiers Titre émis par la banque Baisse crédit accordés aux entreprises qui préfèrent emprunter sur les marchés Actif Crédit baisse Titre acquis augmente Passif Dépôt baisse Titres émis augmente D. Aspects théoriques de l économie financière : la distinction de Hicks En 1974, J. Hicks, économiste néo-classique, distingue l économie d endettement, de l économie des marchés de capitaux. Dans économie de marché de capitaux, les marchés sont considérés comme actifs et concurrentiel. Les banques jouent toujours un rôle important (acheteur ou vendeur de titre pour leur compte ou tiers). Le crédit est toujours important car seule source de financement pour les agents n ayant pas accès au marché financier les marchés financiers sont dits parfaits : prix traduit toute les activités III. Les marchés et les produits financiers A. Les marchés financiers Marchés financiers = marché boursier (de K à LT), marché monétaire, marché des changes (K à CMT), marché des taux d intérêts, marché des matières premières et marché des produits dérivés. Page 6 sur 9

1. La bourse a. Définitions Lieux d échanges des actifs financiers (action, obligation et autres valeurs mobilières finance normalement le LT). Marché primaire : marché des émissions de titres qui met en relation agents à besoin de financement et agents à capacité de financement. Marché secondaire : échange des valeurs mobilières déjà émises => sur ce marché que varie le prix des valeurs mobilières (cours). Ces cours peuvent s écarter du cours d émission (marché primaire). Sur ce marché => «bourse», l émetteur n intervient plus sauf pour racheter des actions car O et D détermine les cours. Les titres déjà émis s échangent contre de l argent liquide. b. Exemples Depuis 2003, fusion des bourses de Paris, Bruxelles, Lisbonne et Amsterdam => Euronext. Mais absence de bourse européenne, Euronext toujours en concurrence avec Londres et Francfort. Depuis 2007, Euronext a fusionné avec NYSE => suppression de la possibilité d arbitrage (gain réalisé par un agent quand il existe une différence de cotation entre 2 places sur une valeur). 2. Le marché monétaire (marché de K à court terme a. Le marché interbancaire Marché lié à la création monétaire. Sur le marché intervient la Banque centrale (charger de gérer la masse d argent en circulation pour répondre aux besoins de l éco réelle et éviter l inflation => théorie quantitative de la monnaie) et les banques de 2 nd rang (cherche la monnaie nécessaire à leur opération de crédit => financement monétaire sans épargne préalable). Rencontre entre banques demandant des liquidités pour leur crédit et les banques centrales qui s assurent qu il n y ait pas trop de liquidités par rapport aux besoins. L intervention de la banque centrale se fait en échange de certificats de trésorerie émis par les banques commerciales => document assurant la solvabilité des banques commerciales (preuve de confiance). O et D de fonds à CT et MT b. Le marché des TCN (titre et créances négociables) L investissement en principe ouvert à tous a un coût trop élevé pour un particulier (150000 min). Les titres sont donc émis par un banque, une entreprise ou par le Trésor => permettent crédit, emprunts et gestion de la MM. Tous ces titres doivent être certifié par la banque centrale avant d être émis. Page 7 sur 9

Quels sont les titres : Certificats de dépôts : émis par la banque à taux d intérêt fixes ou variable pour couvrir leur besoin de liquidité (pour pouvoir octroyer des crédits). La banque va vendre des certificats de dépôts à la banque centrale en échange de liquidités en monnaie nationale et devra payer des intérêts à la banque centrale) Billets de trésorerie : émis par le trésor vers les investisseurs institutionnels (valeur min 150000 ). Bons du trésor : émis par le trésor vers les investisseurs institutionnels (valeur min 150 000 ) assure le refinancement à CT de l état. Pour réguler l inflation la banque centrale va soit acheter des bons (hausse MM) ou les vendre (Baisse MM => reçoit l argent en circulation). 3. Le marché des changes 3 grands intervenants : banques, banques centrales, entreprises multinationales Comprend toutes les opérations d emprunt et de crédit, et de vente et d achat faisant intervenir des devises. Séances de cotations organisés à la bourse ou par la banque centrale. Définies à partir de la monnaie nationale («cotation au certain») ou définies à partir de devises étrangères («cotation à l incertain»). Les taux de changes sont uniques partout dans le monde, à charge pour les enregistrés de corriger les éventuelles incohérences. Comme pour me marché boursier, le marché des changes a un marché au comptant et marché à terme. Opérations de spéculation sur le marché des changes. B. L efficience des marchés financiers 1. Des marchés parfaits Critère de CPP, la concurrence entre les offreurs fait baisser le prix du bien jusqu'au minimum du coût de revient => satisfaction max. Pour le consommateur compte-tenu de sa contrainte budgétaire. Plusieurs hypothèses : Atomicité (les agents sont price taker) Libre entrée et sortie (déréglementation, décloisonnement) Homogénéité (interchangeable) Information parfaite, la même pour tous (interdiction du délit d initié) 2. Les 3 formes de l efficience des marchés Selon Farma (1970) on distingue 3 formes d efficience du marché : Forme faible : les cours actuels et futurs prennent en compte les variations de cours passés. Forme semi-forte : les cours actuels et futures prennent en compte toute l information publique. Forme forte : les cours intègrent toute l information publique et il n est pas possible d être plus performant que le marché. Page 8 sur 9

C. La régulation des marchés financiers 1. Qu est ce que la régulation Dans éco d endettement : fort contrôle de l état sur les banques (état producteur) qui tend à disparaitre avec les règles de l UE qui ont pour objectif de créer des marchés parfaitement concurrentiels. L Etat veille au respect de la concurrence dans le sens où elle favorable au consommateur en énonçant un certain nombre de règle. Différente régulation et réglementation : Régulation : les règles laissent + de libertés aux agents en leur fixant des objectifs à atteindre. Réglementation : contraint beaucoup les agents en fixant des conditions précises et obligatoires pour la réalisation d opérations. 2. Le rôle de l autorité des marchés financiers (AMF) Organisme public indépendant, autonomie financière. Missions : Protection de l épargne investie dans les instruments financiers Veille à l information des investisseurs Veille au bon fonctionnement des marchés financiers 4 types de responsabilités : réglementé, autorisé, surveillé, sanctionné. Ses compétences portent sur : les opérations et l information financière, les produits de l épargne collective, les marchés et leurs infrastructures, les professionnels, le contrôle des conseillers et des investissements financiers, et la surveillance des agences de notation. D. Les différents produits financiers Action : titre de propriété qui donne droit au partage des bénéfices et au vote dans les AG de l entreprise Obligation : titre de créance donnant droit au versement d un intérêt fixe (coupon) et au remboursement du K in fine Actions Obligation + - E (entreprise): aucune dette S (souscripteur) : placements + rentable participe à vie de l entreprise, valeur négociable E : proportion du K inchangé, pas d investissement sur versement futurs S : placement dont rémunération fixé à l avance E : risque dilution du K et perte contrôle S : placement + risqué E : hausse de l endettement, perte d opportunité en cas de baisse des taux S : risque d insolvabilité, perte de valeur et d opportunité en cas de hausse des taux Page 9 sur 9