dossier La vie dans les sous-sols Le mystérieux voyage de notre explorateur



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ON EN PARLE 2 Prévenir les accidents de la vie courante Les chiffres parlent d euxmêmes : 11 millions d accidents, 4,5 millions de blessés et 19 000 morts! Tel est le bilan en France des accidents dits de la vie courante. Pour lutter contre ce fléau, les pouvoirs publics mettent en place un portail internet destiné à prévenir ces accidents. Réalisé par l Institut National de la Consommation, ce site apporte un grand nombre d informations pratiques pour prévenir des accidents tels que les brûlures, les chutes, les intoxications, les produits chimiques, les jouets la liste est longue. Les pouvoirs publics estiment qu une hospitalisation sur huit serait liée aux accidents de la vie courante, qui a eux-seuls provoquent trois fois plus de décès que les accidents de la route. Pour en savoir plus : www.stopauxaccidentsquotidiens.fr Conseil national de l urgence hospitalière Face aux difficultés auxquelles sont parfois confrontées les urgences, un décret datant du 9 janvier 2009 met en place un conseil national de l urgence hospitalière. Créé pour une durée de trois ans et placé auprès du ministre de la santé, ce conseil a pour mission "d émettre toute proposition permettant l amélioration de la prise en charge en urgence des patients par les services des établissements de santé et ceux contribuant à la permanence des soins à l hôpital". Se réunissant au moins deux fois par an, le conseil est constitué des représentants de l ensemble des acteurs concernés : syndicats et collèges de médecins urgentistes, fédérations professionnelles, transporteurs sanitaires, fédérations hospitalières publiques et privées, institutions ordinales, ministère, personnalités qualifiées Une structure identique est mise en place dans chaque région. Le ministre de la Santé a nommé à sa présidence, le professeur Pierre Carli (directeur médical du Samu de Paris et président de la société française d anesthésie et de réanimation). De la transparence pour l assurancemaladie Le site Internet de l assurance maladie offre un nouveau service. Vous pouvez désormais trouver l'adresse du professionnel de santé de votre choix, savoir s il est conventionné et s'il accepte la carte Vitale. Ces informations sont regroupées avec les tarifs (des consultations et des actes techniques) sous forme de fiche pour chaque médecin. Indispensable pour éviter les mauvaises surprises! Pour en savoir plus : www.ameli.fr Tout le monde peut-il donner son sang? Les campagnes nationales en faveur du don de sang sont nombreuses en particulier en période d épidémie telle que la gastro-entérite ou la grippe. Mais tout le monde peut-il être donneur de sang? En ce début d année un arrêté a été signé par la ministre de la santé énumérant les conditions pour faire don de son sang. Il existe une condition d âge. Le donneur doit être majeur et l âge limite autorisé est de 69 ans (contre 65 ans auparavant). Le premier don devra avoir lieu avant l âge de 65 ans. Tout nouveau donneur de 60 ans fera l objet d un examen médical approfondi, qui deviendra systématique entre 65 et 69 ans. La condition de la santé est primordiale pour la sécurité du patient comme pour celle du receveur. L établissement français du sang s'assure de l'absence de maladies infectieuses, de maladies ou de traitements responsables de réactions allergiques ou immunologiques potentielles.

Enfin, un homme peut faire don de son sang cinq fois par an, une femme trois fois. Quant aux homosexuels ils ne peuvent toujours pas à ce jour participer au don du sang. Les seniors et le volant! La conduite, élément déterminant pour l'autonomie. Une conférence a été donnée par l'association Prévention Routière et la fédération française des sociétés d'assurances pour le lancement d'un nouveau support à destination des seniors. Elle a été l'occasion de faire un point sur une étude menée fin 2008 sur la conduite des plus de 60 ans. Plusieurs points ont été abordés sur le risque routier, notamment le regard et la place du médecin dans l'utilisation d'un véhicule. Le médecin reste prudent, et se limite aux conseils en fonction des pathologies et des traitements du patient et selon les sollicitations de ce dernier. Le support "personnes âgées, restez mobile" permettra d'enrichir les actions de sensibilisation à l'intention des seniors mise en place depuis plusieurs années. Pour en savoir plus : http://www.preventionroutiere.asso.fr Couleurs HDN Directeur de la publication : Daniel Bouquet Rédacteur en chef : Daniel Bouquet Comité de rédaction : Marine Allermoz, Cédric Blanc, Denis Cocard, Valérie Darnaud, Rita Etienne, Christelle Marion, Chantal Mejean, Aurélie Michel, Marie-Laure Pascal. Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : Marie Barraco, Pascal Baud, Françoise Faure, Jean-Louis Mourier, Gilles Pierre, la DQGR, la DST, Damien Veyrier, les bénévoles du secours populaire, l'équipe d'animation de la résidence Clairefond. Hôpitaux Drôme Nord Route de Tain, BP 1002, 26102 Romans/Isère Cedex. Tél. 04 75 05 75 05 Maquette : www.alainroth.com Impression et régie publicitaire : Agence Mallet Conseils 2 place Antonin Jutard, 69 003 Lyon 04 78 95 10 11 info@mallet-conseil.fr www.malletconseil.fr Tirage : 2 900 exemplaires Dépôt légal : à parution. Dons à l'hôpital La politique de communication récemment approuvée par les instances des HDN comprend un volet qui a surpris et qui mérite une explication complémentaire : c'est la mise en place d'une politique de recherche de dons. Il nous faut être clair sur l'objectif. Il ne s'agit pas de financer le fonctionnement des HDN par des dons (d'ailleurs il en faudrait vraiment beaucoup), mais de trouver par ce biais un moyen de financer des dépenses inhabituelles comme l'action culturelle au profit des hospitalisés, ou de compléter le financement de certains équipements. C'est aussi un moyen de fidéliser notre clientèle! Ceux qui font un don à un organisme ont en effet tendance à s'y sentir plus impliqués et à y revenir plus facilement. Pour cela, nous avons prévu de tenir informés les donateurs de l'usage qui sera fait de leur argent. J'entends d'ici les sceptiques : croyez-vous vraiment que l'hôpital va recevoir des dons!? Eh bien, oui! D'abord parce que les HDN reçoivent déjà des dons alors que rien n'est fait pour les faciliter. Ensuite parce que les français donnent volontiers à tout un tas d'organismes et d'associations divers. C'est parce que c'est déductible du revenu imposable, allez-vous dire. Eh bien justement : les dons aux hôpitaux aussi! Sauf que personne ne le sait. Alors nous allons expliquer tout cela, et chaque donateur recevra, outre les informations évoquées ci-dessus, un certificat de déductibilité fiscale en bonne et due forme! Ne rêvons pas, nous n'allons pas être submergés par les chèques! Mais comme le dit la sagesse populaire, "il faut un commencement à tout et les petits ruisseaux font les grandes rivières" Daniel Bouquet Pour nous contacter : journal.interne@hopitaux-drome-nord.fr Photographie de couverture : Marie-Laure Pascal 2 4 6 9 10 11 On en parle Prévenir les accidents de la vie courante. Conseil National de l'urgence hospitalière. De la transparence pour l'assurance-maladie. Tout le monde peut-il donner son sang? Les seniors et le volant. En direct des services Des généralistes aux urgences. Convention avec l'étape Diaconat en faveur des sans domicile. Travail de création en Ergo Sociothérapie. KALIWEB, un outil démarche qualité. Une nouvelle maison pour les archives et l'informatique. Dossier La vie dans les sous-sols, le mystérieux voyage de notre explorateur. Vivre son métier Solange Charrier, pour une meilleure santé des travailleurs de la santé. On bouge Départs, arrivées, nominations, Gipso. On respire Cérémonie des vœux. Pause musicale pour les résidents de l'ehpad. Vive le carnaval. Sur la route du père Noël. 3

EN DIRECT DES SERVICES 4 Urgences Des généralistes aux urgences Le 8 janvier, en fin de journée, les médecins généralistes des secteurs de Saint-Vallier, Sarras, Saint-Rambert, Tournon et de la vallée de la Galaure étaient invités à visiter les urgences du site de Saint-Vallier U ne vingtaine d entre eux s est déplacée, et a découvert le service sous la conduite de Pierre Genevey et de Guy Bellery. Ils l ont trouvé accueillant et bien équipé, et sont totalement rassurés sur les conditions dans lesquelles leurs patients sont pris en charge quand ils nous les envoient. Certains reparlent d ailleurs d ouvrir, comme sur le site de Romans, une maison médicale de garde au sein du service. La soirée s est poursuivie par une rapide visite du plateau technique de la MPR, qui a beaucoup impressionné, et s est terminée par un pot amical durant lequel un échange fructueux s est engagé sur les attentes des médecins de ville à l égard de l hôpital. Une expérience très positive que nous avons décidé de renouveler tous les ans pour renforcer les liens entre nous Daniel Bouquet Service Social Convention avec l étape Diaconat en faveur des sans domicile Quatre lits au diaconat de Valence D ans le cadre de la permanence d accès aux soins de santé, une des missions principales de l hôpital est la prise en charge et l accès aux soins des plus démunis. Le service social des HDN est confronté au problème de l orientation de ces personnes après l hospitalisation. La rue est peu propice à une bonne continuité de soins. Le groupement de coopération sociale Etape-Diaconat, sous réserve de l avis favorable du comité régional d organisation sociale et médico-sociale et de la commission nationale, propose la mise à disposition de quatre lits halte soins santé. Ces lits permettent un accompagnement médico-social à toute personne ne disposant pas de domicile et dont la pathologie ou l état général, somatique et/ou psychique ne nécessite pas ou plus une prise en charge hospitalière. Ce groupement permet d apporter aux patients sans domicile des soins médicaux et para médicaux, un suivi thérapeutique, un hébergement 24h/24, une aide sociale et une solution adaptée au problème du logement. Une initiative à développer Damien Veyrier Ergo Sociothérapie Travail de création Les patients et les professionnels ont travaillé ensemble, pendant trois mois, à la réalisation d une vitrine exposée dans le hall du bâtiment de la MPR à Saint-Vallier, jusqu à fin 2009 L' ergothérapie est un espace de soins emprunt de convivialité où la relation soignante prend une dimension différente. La réalisation d objets en collaboration permet des échanges privilégiés, une revalorisation des patients qui se découvrent ou se redécouvrent des capacités dans divers domaines. Le but de ces ateliers n est pas la productivité mais le soin adapté au patient. Ce projet a permis de réaliser un travail commun impliquant les ateliers de menuiserie, peinture, terre, modelage et mosaïque. Le résultat final est la construction d une petite ferme. Certains fabriquent l ossature et le bâtiment avec du bois. D autres réalisent le sol en moquette et en sable. Les animaux sont sculptés et peints. L atelier céramique fabrique en utilisant différentes techniques les pierres et les tuiles qui habillent la maison. Pour finir, le groupe décore le tout avec de la végétation en modelage. Cet ensemble a fait l unanimité lors de l exposition organisée par l ASVER en juin dernier. Le montrer aujourd hui à un plus large public contribue à faire partager l idée que la maladie mentale n exclut pas la créativité. Françoise Faure, Pascal Baud, Jean-Louis Mourier, et Marie Barraco, infirmiers psychiatrie

Direction Qualité et gestion des risques KALIWEB, un outil démarche qualité Depuis le 1 er septembre 2008, il existe un lien à partir de la page intranet, accessible à tous, pour consulter Kaliweb C e logiciel se développe de jour en jour. Protocoles, mode opératoires, fiches techniques, imprimés et fiches d enregistrement sont classés par dossiers thématiques. Chacun est décliné en sous dossiers comme le dossier de soins, la douleur, les protocoles médicaux, le risque infectieux, les plans de secours, le manuel de gestion du temps de travail etc. Vous souhaitez consulter les documents relatifs à la préparation de l opéré? Ceux qui vous expliqueront la conduite à tenir en cas de décès? Connaître la procédure du compte épargne temps? Il suffit d inscrire dans la barre de recherche : opéré, décès ou épargne temps Chaque commission institutionnelle est répertoriée. La secrétaire ou un des membres de la commission rédige les documents sous Kaliweb et les diffuse. Ainsi vous pouvez consulter, le règlement intérieur et la composition de la commission et les comptes-rendus classés par année. Vous trouverez également les comptes-rendus des différents comités (CLIN, CLUD) et instances en place sur l établissement. Depuis peu les "avis et vœux" du CTE et du CHSCT sont disponibles sur le site pour l année 2008 et en 2009. Kaliweb offre aussi la possibilité d une gestion centralisée des évènements indésirables. La fonction "gestion des risques" fera partie des "pratiques exigibles prioritaires" demandées par la HAS dans la démarche de certification Version 2010. Les HDN sont soumis dès maintenant à cette démarche. Les alertes sanitaires sont également tracées et diffusées. Par qui? Par le service pharmacie pour les alertes de type retraits de lots de médicaments, par le laboratoire pour signaler aux services les résultats non présents sur tel ou tel prélèvement. Bien sûr les instruc- tions sont précises et nécessitent de la rigueur dans la réponse donnée. La DQGR alerte également les unités de soins lorsque la DDASS déclenche le plan canicule. Dans le module "Évaluations" sont accessibles les référentiels qualité d agrément ou de certification de la restauration (HACCP), de la blanchisserie (RABC) le laboratoire (GBEA), les normes ISO et les manuels de la certification des établissements de santé HAS V2 et V2010. On trouve les évaluations externes (rapports de certification et rapports d inspection très ciblés) et les évaluations internes (résultats des audits internes et des questionnaires de sorties). Kaliweb s inscrit dans le dispositif de Qualité et Gestion des Risques comme un moyen d accéder à l information et de participer à l amélioration de la qualité et sécurité des soins. Il est à votre disposition et s enrichira par vos suggestions et vos remarques et grâce à votre participation à la gestion des risques (évènements indésirables et alertes). La direction Qualité Archives et Informatique Nouvelle maison Les nouveaux bungalows, situés en prolongement du DIM accueillent la direction des services informatique, pour les archives, ainsi qu un lieu de stockage des dossiers médicaux S uivez le guide Au rez-de-chaussée, les archivistes bénéficient d un espace de travail plus approprié. Une surface est dédiée à la numérisation, une activité qui doit se développer pour éviter la saturation des locaux. Au premier étage, les équipes de la DSI et GIPSO sont désormais réunies, pour gagner en proximité et en facilité d échanges, mais au prix d'une surface divisée par deux Ce déménagement libère un précieux espace qui ne tardera pas à trouver de nouveaux occupants. Cédric Blanc Nous voilà installés sur une presqu'île Non, une presque "IL" "IL"? Oui, Informatique et Liberté!!!! Ouais, avec tout le boulot, ce sera peut-être un ex-il! 5

DOSSIER D épart : hall du moyen séjour, je pars à l aventure. Je descends les escaliers menant dans les profondeurs de l hôpital. Personne à l horizon. Il est pourtant 8h. Je déambule dans un long couloir sans fin, sombre et glacial. Une goutte d eau me tombe sur le front, je manque de glisser dans la flaque d eau, je lève la tête, un problème d étanchéité de l exutoire de fumée Toujours personne. Je n entends que le bruit de mes pas résonnants. J arrive à un carrefour : à gauche, le long séjour ; à droite, j entends un bruit de roulement qui se rapproche de plus en plus. Au loin, je vois un brancardier accompagnant un patient dans son lit. Que font-ils ici? Poussé par la curiosité je les suis. Nous prenons le chemin du long séjour. Je les vois prendre l ascenseur pour accéder au rez-dechaussée de la résidence Clairefond. En fait, il s agissait d un résident venu faire quelques examens dans le bâtiment principal. La vie dans les sous-sols Le mystérieux vo de notre explorat Des années que je travaille je me suis toujours demandé ce qui se tramait dans les so Et me voilà tel un aventurier, torche à la main, GPS de l au bruits, n écoutant que mon courage, je me lance à la déco 6 Gilles dans l'autocom. Le mystère éclairci, je reviens sur mes pas. À l intersection, je me retrouve nez à nez avec un "Objet Roulant Non Identifié". C est dangereux par ici. Il s agit des petits trains qui transportent les ordures ménagères et les DASRI (déchets d activités de soins à risques infectieux) vers le local à déchets. Derrière lui, les chariots des repas pour l EHPAD. Je croise Sébastien, un des électriciens venu hier dans mon bureau pour me rajouter une prise. Derrière lui, un autre visage familier, c est Gilles poussant son chariot. Alors Quelques chiffres Une distance de 300 m sépare le bâtiment du moyen séjour à la blanchisserie. La blanchisserie occupe une surface de 1135 m2. Le magasin fait 500 m2. son ancien QG est ici. Petite visite de l autocom où se trouvent tous les branchements informatiques et téléphoniques. Un seul fil débranché, soucis assurés pour Jean-Michel et Jean-Pierre. Dis-moi Gilles, cela fait combien de temps que tu travailles à l hôpital? Je suis électricien à Romans depuis 17 ans. J ai été chargé de la remise en conformité électrique de l établissement, puis je me suis investi dans la téléphonie et aujourd hui je fais parti des 7 électriciens qui assurent la permanence 24h/24. Didier et les poids lourds Comment se passe cette nouvelle organisation? La nuit, c est un peu comme si j étais le capitaine d un navire où il n y a plus personne. Même si je peux faire appel à l astreinte et au directeur de garde, il n empêche qu il faut gérer seul à un instant T les problèmes qui surviennent. Je suis dérangé à tout moment, et je dois être réactif et intervenir en toute discrétion. Je suis polyvalent aussi bien dans la partie électrique (du groupe électrogène à l appel malade) que téléphonique et tout autre domaine nécessitant une intervention urgente. Comment vis-tu ton métier? La difficulté c est d être au service de personnes qui sont déjà au service du malade. Notre intervention

yage eur sur le site de Romans, et us-sols de cet établissement. tre, épiant les moindres verte des sous-sols. Jean-Pierre, Dominique et Vincent en réunion même rapide ne se déroule pas toujours au moment opportun pour le personnel. Il nous faut parfois revenir alors que nous avions déjà commencé une autre tâche. Après tant d années passées dans cet établissement, c est malheureux qu on ne sache toujours pas qui est cet homme en bleu. Pendant que nous discutons, deux agents du service intérieur viennent ranger l autolaveuse avant de quitter leur service. En effet, leur vestiaire se situe au sous sol. À travers la porte d un local archives, j aperçois Valérie et Bernard qui enlèvent une multitude de dossiers patients. Ces dossiers sont destinés à être numérisé. Ces locaux seront réaffectés plus tard par la DST. En continuant ma route, j entends Jean-Pierre dans son bureau, il fait un point avec son équipe pour un problème rencontré sur un chantier. Toutes ces personnes font parties du service technique. Il regroupe un contremaître, un frigoriste, trois plombiers, deux peintres, deux menuisiers, deux jardiniers, un électromécanicien, 7 électriciens pour le 24h/24 et deux agents polyvalents pour le pool qui effectuent des interventions urgentes ne nécessitant pas une spécialisation. Seuls les jardiniers et les menuisiers sont installés à l extérieur. Michel au rouleau Une livraison au magasin. SOS dépannage à toute heure Un récent décret de sécurité incendie oblige les hôpitaux de notre taille à être doté d une présence 24h/24 d électricien en charge de la sécurité électrique de l établissement et du renfort des équipes de sécurité incendie. C est chose faite depuis janvier 2008 avec 5 électriciens dans un premier temps et 7 actuellement. Cette équipe de permanents, 24h/24 et 7j/7 est parfaitement opérationnelle afin de garantir encore plus la sécurité de toutes les installations et de tous les utilisateurs. De nombreuses activités de maintenance : dépannage, prévention et modernisation sont réalisées en fin d après midi et tout au long de la nuit. Un gros travail de levées des non-conformités sur les installations est en cours et un entretien plus poussé et plus régulier des installations électriques se met en place. Serge Zoubrinetzky et Ronan Mazurier Tiens l atelier du peintre est ici aussi. Je trouve porte close, il doit être sur un chantier. Je poursuis ma route et découvre l atelier du plombier. Jean-Charles aux HDN depuis 10 ans, nous explique la diversité de son métier : la plomberie, la soudure, la réparation de lits médicaux Tout sauf, ce qui a trait au bois et à l électricité. Il intervient à Romans, à partir de bons d interventions ou de mise en place de chantier comme la réalisation d une salle de bain test en neurologie (remplacement de baignoires par des lits douche). Puis je rencontre Olivier l un des magasiniers avec un transporteur venu livrer des boites de raviolis. Après avoir vérifié l état des cartons, il signe le bon de livraison. J entrevois son binôme sur son ordinateur. Il est sûrement en train de contrôler les stocks. Ils accueillent près d une quinzaine de fournisseurs entre 8h et 16h. Leurs missions? La réception, le stockage et la gestion des marchandises. Ils nous expliquent leur fonc- 7

DOSSIER tionnement : Un poids-lourd peut arriver avec un colis, une dizaine ou voir des centaines de colis avec des poids très variables (1kg à plusieurs tonnes) ; nous vérifions les documents de transport (fournisseur, adresse, nombre, poids) pour faire la liaison avec la ou les commandes. Puis nous contrôlons les quantités et la qualité des emballages. Les aléas de livraisons sont quotidiens, et nous avons de nombreux litiges pour des colis manquants ou abîmés. La mise en rayon concerne les produits généraux consommés par beaucoup de services. Ces produits sont distribués chaque semaine. Les coursiers viennent récupérer les produits commandés par les services, tandis que le service transport s occupe de livrer dans les annexes extérieures. Claude m interpelle de son bureau et me prévient qu il a réussi à me trouver un véhicule pour mon déplacement de cet après-midi. J en profite pour récupérer les clefs. En revenant sur mes pas, je croise Stéphane, technicien biomédical depuis 5 ans aux HDN, qui retourne dans son local. J en profite pour visiter l atelier. Nicolas, la dernière recrue, est présent. Il répare une pompe à perfusion pour le service d UMCCD. Stéphane, explique-moi quelle est la fonction d un technicien biomédical? Avec Nicolas, nous gérons la maintenance et les réparations de près de 2000 appareils biomédicaux recensés. Notre objectif est d assurer un maximum de maintenance préventive pour éviter les pannes. Nous disposons d un logiciel qui nous permet d assurer le suivi des maintenances et de gérer le stock des pièces détachées. Chaque année, nous réalisons les tests de performance des différents appareils, afin de nous assurer de leurs bons fonctionnements selon les préconisations des fabricants. Notre principale difficulté est de connaître nos limites lors des 8 interventions dans les Nicolas répare une pompe à perfusion services afin de ne pas mettre en danger le patient. Notre travail est stimulant et varié. Nous avons la chance d avoir un équipement de qualité pour assurer nos missions correctement. Au bout du couloir, la blanchisserie bouillonne. Un local rassemble les différentes armoires qui contiennent linge de literie, tenues du personnel, des patients et des résidents. Un agent s active à remplir ces différentes armoires qui seront redistribuées dans les services de l établissement chaque jour. Terminus Il est grand temps que je retourne dans mon service après avoir arpenté durant quelques heures les La vie dans les sous-sols ça vous donne pas trop le cafard? entrailles de l hôpital. En revenant sur mes pas, une dernière rencontre : un agent du bureau des entrées venu archiver ses dossiers administratifs de l année précédente. Je réfléchis à ces échanges, et je me rends compte du sentiment d inexistence de ces hommes, en tout cas pour la plupart. Pas de polémique, juste un constat. Ces hommes en bleu font partis intégrantes du paysage, tellement intégrés qu on les oublie, qu ils deviennent parfois transparents, somme toute une image du bleu de travail peu valorisante au regard de la société sauf qu ils sont là, et indispensables comme nous tous à l établissement. L hôpital ne se résume pas qu au soin, au patient ou personnel médical. Nous sommes tous un maillon de la chaîne, tous dépendants les uns des autres, au service des uns et des autres. On ne se rend pas toujours compte du travail fourni, ni des responsabilités et des risques encourus par chacun. L hôpital a besoin de tous, quel que soit son rôle, son positionnement hiérarchique ou son secteur d appartenance. Perdu dans mes pensées, je ne me suis pas rendu compte, mais j ai pris des escaliers au hasard, et je me retrouve dans le bâtiment principal. Quel labyrinthe! Maintenant, je prends ma plume pour vous raconter cette matinée riche en rencontres et découvertes. Valérie Darnaud et Marie-Laure Pascal Ben dites donc!... Est-ce que je vous demande, moi si les espaces verts ça vous file le bourdon?!!

VIVRE SON MÉTIER Médecin du travail Solange Charrier pour une meilleure santé des travailleurs de la santé Éviter toute altération de la santé des travailleurs, c est son domaine. Vous avez rendez-vous avec elle pour cela. Elle vous examine, vous écoute, vous propose, vous conseille L' impact des conditions de travail sur la santé des travailleurs a toujours été important. Le développement de l industrialisation puis des activités de service a accru les contraintes subies par les travailleurs. C est pourquoi aux HDN, comme ailleurs, nous avons un service de médecine du travail, appelé officiellement "service de santé au travail". Sur le site de Romans, c est l affaire de Solange Charrier, médecin à 60%, accompagnée dans son activité de Marie-Claire Rebatet qui gère le secrétariat. Depuis 4 ans, elle assure prioritairement les visites d embauche et les visites annuelles. Elle répond aussi aux demandes de visites libres. En 2008, elle a réalisé pas moins de 220 visites médicales d embauche et environ 1OOO visites annuelles d employés. Avant sa prise de fonction, tout agent fait l objet d un examen médical par le médecin du travail. Cet examen permet notamment de rechercher si l agent n est pas atteint d une affection dangereuse pour son futur entourage, de s assurer qu il est médicalement apte au poste de travail auquel son affectation est envisagée. Pour ce qui est des visites annuelles, tous les agents doivent obligatoirement bénéficier d un examen médical au moins une fois par an. Dr Charrier exerce une surveillance médicale particulière à l égard des femmes enceintes, des travailleurs handicapés, des agents réintégrés après un congé de longue durée ou de longue maladie. Après une absence pour cause de maladie professionnelle, d accident du travail, de maternité, ou après une absence de trois semaines au moins pour cause de maladie non professionnelle, et, dans tous les cas, après une absence de plus de trois mois, un agent ne peut reprendre son poste de travail qu après examen par Dr Charrier. Cet examen a lieu lors de la reprise de travail et au plus tard dans un délai de huit jours. Il lui permet d apprécier l aptitude de l intéressé à reprendre son ancien emploi, la nécessité d une adaptation des conditions de travail ou d une réadaptation de l agent. Dr Charrier veille aussi aux vaccinations obligatoires, procède elle-même aux vaccinations anti-grippales. Pour 2008, elle a effectué 20 passages dans les services et a vacciné avec Dr Andolfatto, médecin du travail sur le site de Saint-Vallier, 410 agents. Elle est aussi un conseiller de la direction, des salariés, des représentants du personnel, du comité d hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Ses conseils portent sur l amélioration des conditions de vie et de travail, l adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail, la protection des salariés contre les nuisances, notamment les risques d accident du travail ou l utilisation de produits dangereux. Parmi les dossiers qui l animent actuellement, il y a celui des troubles musculo-squelettiques, plus précisément, les dos et articulations abîmés chez le personnel soignant. Faute de temps, elle regrette de ne pas pouvoir se rendre davantage auprès des équipes, dans les unités de soins et autres, afin de parfaire son diagnostic. Elle s intéresse aussi au problème de la dépendance à l alcool dans le milieu du travail, sujet encore tabou et difficile. Son activité lui demande une grande qualité d écoute. Les moments d émotions, la violence verbale, les échecs, les plaintes et les désespoirs se présentent parfois dans son bureau. Et le travail n est pas toujours source de santé. Denis Cocard La santé du travailleur n'est pas toujours au rendez-vous "Denis Cocard, C est un accident du travail? - Non, c est congénital!..." Bien qu il s en défende, notre reporter a-t-il posé des questions trop indiscrètes? 6o ans Mariée, 3 enfants. Diplômée de Lyon. 30 ans d exercice de la médecine du travail. A travaillé a Orange et Digne. Aime la musique et l histoire (a une licence en histoire). Secrétariat ouvert du lundi au mercredi de 8h30 à 17h, le vendredi de 8h à 12h30. 9

Au revoir! Merci! aux personnels qui ont quitté l hôpital depuis décembre 2008. ON BOUGE! Christine Tardy, IDE, est décédée le 2 février 2009 Jacqueline Benterki, ASH, psychiatrie 26G01, Saint-Vallier Odile Betton, IDE, gynécologie Geneviève Billon, IDE, psychiatrie, Vercors Maryse Blachon, AS, MPR Gérard Brunet, Cadre de santé, bloc opératoire Gérard Brunet Claudine Champey, AS, endoscopie Denis Chevrot, agent de maîtrise, cuisine Josiane Cluzel, AS, Lou Piroulé Pierrette Donini, secrétaire médicale, cardiologie Joëlle Gauthier, AS, pédiatrie Daniel Herel, OPQ, standard, Saint-Vallier Odette Magne, ACH, accueil et gestion des patients Alain Maillot, AS, neurologie Xavier Martel, praticien, cardiologie Orjas Maryse, AS, Lou Piroulé Sylvie Simon, adjoint administratif, accueil et gestion des patients Catherine Julien, IDE, endocrinologie Michèle Ortu, adjoint des cadres, direction des ressources humaines "Bonne Route à Michèle qui laisse un vide de 30 années d'efficacité, d'écoute et d'investissement au sein de la DRH des HDN. Sa vivacité, son sourire et ses petites foulées vont bien nous manquer " Ses collègues de la DRH. Michèle Ortu Bienvenue Myriam Bobichon, IDE, médecine et spécialités médicales Emmanuelle Bosc, IDE, psychiatrie Vercors Frédérique Jeanjean, IDE, bloc opératoire Daniela Lepadatu, praticien, psychiatrie 26G01, Saint-Vallier Pricilia Maran, directeur d établissement sanitaire et social, EHPAD William Mensah, praticien, cardiologie Murielle Merlier, IADE, anesthésie Stéphanie Morel, IDE, médecine et spécialités médicales Laure Pana, praticien, médecine Saint-Vallier Laurent Roux-Goudin, cadre de santé, EHPAD, Romans GIPSO Planning effectif et prévisionnel (vue multi service, multi-projets) L étape 2 : Bureautique médicale et agendas électroniques et gestion informatisée des prescriptions octobre 2008 Démarrage de l'informatisation du circuit des commandes de pharmacie, de la prescription, DMI, MDS et rétrocessions. novembre 2008 Réactivation de la cellule identito-vigilance avec nomination d'un référent. Démarrage de l'utilisation d'un formulaire spécifique ORBIS de prescription et de suivi d'administration des médicaments, sur les EHPAD de Romans et Saint-Vallier (265 patients). janvier 2009 Étude préparatoire de l'informatisation des services de chirurgie, hémodialyse et SSR/UMG. Étude préparatoire de l'informatisation des rendez-vous et de la production documentaire au service de MPR. février 2009 Démarrage du formulaire spécifique ORBIS de demande d'intervention au bloc opératoire. CALENDRIER avril mai 2009 Utilisation courante d'orbis : - au service de la MPR, Saint-Vallier, - pour la bureautique de base des services de chirurgie, hémodialyse et SSR/UMG. - pour les secrétaires des urgences et début des formations des médecins. juin 2009 Utilisation courante du module ORBIS spécialisé urgences, avec installation de terminaux dans les box. Utilisation courante d'orbis aux services de chirurgie, hémodialyse et SSR/UMG pour les formulaires spécifiques. septembre 2009 Utilisation courante d'orbis DPI et dossier de périnatalité informatisé ORBIS-PNAT-AUDIPOG, avec installation de terminaux dans les salles d'accouchement et pré-travail. octobre 2009 Installation des terminaux multimédia patients au service de la MPR afin d'offrir de la mobilité au personnel médical et soignant. Mise en production d'orbis Médicament et d'orbis Pharmacie pour les EHPAD (443 lits) et le service de la MPR (64 lits). novembre 2009 Utilisation courante de la localisation des patients sur ORBIS au service des urgences. février 2010 Mise en production d'orbis Médicament et d'orbis Pharmacie pour un service pilote de MCO puis généralisation de l'informatisation des prescriptions et suivi administration pour tout l'établissement. L'étape 3 Le dossier de Soins est planifié au printemps 2010. Cédric Blanc, chef de projet 10 Laurent Roux-Goudin

ON RESPIRE! Cérémonie des vœux Daniel Bouquet commence par rappeler la situation complexe de cette année 2008 au niveau du budget et du recrutement en médecins et personnels infirmiers. Bien que l activité ait pu être maintenue, 2009 semble être dans la même lignée. Mais notre déficit n apparaît pas si catastrophique au regard d autres établissements. Une réflexion profonde doit être menée sur les activités à développer, notamment sur la filière gériatrique. Des solutions sont envisagées pour faire face à la pénurie des professionnels comme des bourses d études aux étudiants infirmiers et pourquoi pas proposer aux retraités de revenir travailler. Cette nouvelle année sera également marquée par de nombreuses opérations de travaux (cuisine, blanchisserie, PC sécurité, construction de bâtiments pour la psychiatrie et les personnes âgées). Le rapprochement entre établissements, notamment avec Valence, en terme de logistique et administration devrait optimiser la prise en charge des patients. La couleur est annoncée. Marie-Laure Pascal Pause musicale pour les résidents de l EHPAD Dans le cadre de ses activités "Père Noël vert", le comité local du secours populaire français (SPF) a offert, comme d habitude, un goûter spectacle aux résidents de l EHPAD du site de Romans. Quelques friandises artisanales et une animation présentée gracieusement par le groupe Faucon Folk ont permis aux résidents de profiter d un après-midi plaisir. Un grand merci aux animateurs, aux bénévoles de l association d entraide aux personnes âgées, sans oublier le personnel soignant pour leur aide et leur grande gentillesse. Les bénévoles du SPF Vive le Carnaval Dans le cadre du carnaval de Romans, en lien avec le service des affaires culturelles de la ville, un projet autour de ce thème a été organisé au niveau de la résidence Clairefond. Projet rendu possible grâce à l'étroite collaboration entre l équipe d animation et la direction de l EHPAD. Une exposition de masques confectionnés par MarGot art plasticienne a eu lieu dans le hall de la résidence. La troupe Ze- Pereira avec ses danseuses brésiliennes et ses musiciens ont animé durant deux après-midi les différents services de la résidence. Les airs de salsa et les pas de danse ont enchanté tout le monde. Pour prolonger l ambiance carnaval, les résidents, MarGot et l équipe d animation ont confectionné à leur tour des masques exposés dans le hall d entrée. Le projet carnaval a été un succès d autres projets sont à l étude. L équipe d animation Sur la route du père Noël Le père Noël, invité d'honneur des services de pédiatrie et de l EHPAD, est descendu de sa calèche pour distribuer cadeaux et bonne humeur. Aux Hôpitaux Drôme Nord, hospitaliers et bénévoles ont célèbré Noël pour la plus grande joie des enfants et des résidents. La troupe Ze-Pereira Programme des festivités sur fond de guirlandes, de cotillons, d un spectacle et d un goûter Sans oublier la distribution de cadeaux. Les enfants qui le pouvaient l'ont accompagné dans ses visites. Les amicales du personnel des HDN, soucieux de réussir le Noël pour les enfants du personnel, lui avaient envoyé une invitation! Le bonhomme à la barbe blanche a pensé à tout le monde Il est arrivé sans faire de bruit, fendant les airs et bravant le temps, malgré un emploi du temps chargé. Il a épousseté son beau costume rouge et blanc - tout juste sorti du pressing - avant d'entrer par la grande porte. Il a pris soin avant de bien garer son traîneau. En arrivant, le père Noël a remarqué que beaucoup d enfants étaient là pour l accueillir. Heureusement qu il a apporté beaucoup de cadeaux, sans oublier tout ce qu'il faut pour un goûter réussi. Christelle Marion L'animation de Noël : le satellite show 11