Lille Métropole Communauté urbaine : Établissement Public créé par la loi de 1966, la Communauté Urbaine de Lille est née en 1968. Regroupe 85 communes et 1,1 millions d habitants. Une particularité : Lille, Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d Ascq rassemblent plus de 40% de la population. Près de la moitié des communes comptent moins de 5 000 habitants. Une spécificité : 17 communes sont frontalières avec la Belgique. Les axes de développement avec les voisins belges permettent de faire émerger une métropole Franco-Belge de près de 2 millions d habitants. Le Conseil de Communauté, sous la présidence de Pierre Mauroy, compte 170 membres issus de conseils municipaux des communes qui composent Lille Métropole.
Son intervention : Véritable acteur du développement du territoire, elle intervient en matière d urbanisme et d aménagement par le biais de plans d aménagement, de l action foncière, de la création et l équipement de zone d aménagement concerté, de rénovation urbaine, de zones d activités... Elle prend en charge les services publics : les transports urbains, la voirie, la signalisation, les parcs de stationnement, les résidus urbains, l eau et l assainissement, le Marché d intérêt national... Elle assure la gestion et le développement des équipements communautaires : le Stadium Lille Métropole, le Musée d Art Moderne, le Centre de formation horticole de Lomme.
Son intervention : Depuis la loi de juillet 1999, relative au renforcement de l intercommunalité, elle a acquis de nouvelles compétences : le développement économique, la valorisation du patrimoine naturel et paysager et Espace Naturel Lille Métropole, l aménagement et la gestion des terrains d accueil des gens du voyage, les équipements et réseaux d équipements sportifs et culturels, le soutien et la promotion d évènements métropolitains, avec l élaboration d un plan local de l habitat, elle a également décidé de renforcer ses interventions en matière d habitat.
Au delà des frontières : Située au cœur de l Europe du Nord Ouest, proche des grands centres de décisions européens (Paris, Bruxelles, Londres, ), Lille Métropole conjugue dynamisme, échanges et créativité, Agglomération pluriculturelle et cosmopolite, elle s affirme bien au delà de ses frontières notamment grâce à la «Coopération Décentralisée» (programmes réalisés au Sénégal, Brésil, Vietnam, Liban, Equateur et Ukraine) et à la «Mission Européenne». Depuis 2002, la signature d un accord de coopération franco-belge facilite le renforcement des relations de part et d autre de la frontière en vue de créer une véritable métropole bi-nationale.
HISTORIQUE La décision du conseil Le 6 février 1998, le Conseil de la Communauté Urbaine de Lille, par application d un principe de précaution maximale, décide de suspendre l incinération des ordures ménagères. La situation : Trouver d urgence une alternative à l incinération ( 1 300 t/jour ) Au plan régional : - pas de possibilité d accueil en incinération - peu de capacité en décharge - reste 100 t/jour à Blaringhem avec option de 300 T/j supplémentaire par la voie d eau - et 200 t/jour à Barlin Il fut donc nécessaire d élargir la recherche!
LES DISPOSITIONS RETENUES Les débouchés trouvés dans un premier temps Tout par la route vers tous les sites offrant des capacités d accueil - Barlin 300 t/jour Pas de calais (62) - Blaringhem 100 t/jour Nord (59) - Boves 100 t/jour Somme (80) - Plessy-ganot 800 t/jour Val d Oise (77) 1300 t/jour
Les transformations sur les trois usines d incinération des ordures ménagères à l arrêt : - Maintien de la fosse de réception et des équipements de manutention. - Système permettant la sortie de fosse des ordures ménagères par un autre exutoire que les trémies de fours. à Halluin : - Confection d une troisième trémie avec sortie extérieure en goulotte. à Wasquehal : - Percement du mur de fond de fosse et réalisation de deux trémies de rechargement. à Sequedin : - Installation d un «skip» entre la troisième trémie et le quai de déchargement, et reprise par pelle hydraulique pour chargement de semi-remorques.
Flotte mobilisée : 65 à 70 véhicules/jour de 38 tonnes Optimisation de cette logistique Cette situation ne pouvait être politiquement que transitoire Le conseil souhaite optimiser la logistique de transport avec des modes alternatifs à la route Groupe de travail piloté par l exploitant avec représentant - des sites de traitements - de transports - VNF - SNCF - Port de Lille Les problèmes à régler : - choix des sites - adaptation des usines - option «boites» (après «vrac» et mise en «balles» - construction de 120 «boites» (3x40)
La multimodalité - la voie ferrée 700 t/jour - la voie d eau 300t/jour Blaringhem : seul site accessible par voie d eau - la route 300 t/jour
Compatibilité du matériel L OPTION VOIE D EAU Mettre l ampiroll dans ISO 20pieds
L OPTION VOIE D EAU Manutention en amont
L OPTION VOIE D EAU Manutention en aval
LES RESULTATS PRIS EN CHARGE par V A L N O R Incinérés Baudelet F. Dechets Aubine SARM C V E Tonnages par site de transfert C V E Tonnages DEC1 DEC1 E DEC3 DEC4 DEC5 DEC5 F SequedinWasquehal Halluin direct Mensuels 1998 22948 0 85212 20933 204045 0 0 131693 151007 68141 0 350841 1999 14517 42348 117270 10818 129806 74312 0 163308 171504 72089 0 406902 2000 2199 86440 142814 4902 11688 141446 0 163118 169967 72344 0 405430 2001 888 72196 86203 0 667 45752 59873 149531 101042 15007 112576 372955 TOTAL 40551 200984 431499 36653 346207 261509 59873 607651 593520 227582 112576 1536128
Répartition des charges de ce type de transport (sur 447 Fr HT/tonne) soit : 68,15 (valeur 99) Sequedin Port de Lille 10% Transport fluvial 12% Déchargement transport 12% Enfouissement 53% TGAP(Taxe général des activités polluantes) 13% 100 % 34%
Les équipement du schéma global Centre de valorisation énergétique : Mis en exploitation en Juillet 2002 Capacité administrative : 350 000 t/an Déchets ménagers à incinérer : - de 2002 à 2006 : 375 à 380 000 t/an - en 2007 : 360 000 t/an - en 2008/2009 : 350 000 t/an Maintient d un délestage par voie d eau Depuis 2002, 110 000 tonnes d ordures ménagères ont ainsi été exportées au CET2 de Blaringhem par voie d eau
Mise en CENTRE D'ENFOUISSEMENT TECHNIQUE de Classe II Tonnages de Déchets transportés par voie d'eau U I O M C V E à l'arrêt délestage 1999 42 348,36 2000 86 439,82 2001 72 196,22 2002 6 mois 20 668,10 2003 9 mois 24 486,80 2004 8 mois 28 799,72 2005 8 mois 35 371,59 200 984,40 109 326,21
Les équipements du schéma global Centre de valorisation organique et centre de transfert bimodal associé : Capacité CVO de : 108 000 t/an de déchets organique Capacité CTM de : 260 000 t/an Transport par voie d eau - livraison du compost : 35 000 t/an - OM vers CVE Halluin : 120 000 t/an - FFOM venant d Halluin : 20 000 t/an - délestage d OM vers CET jusqu à la fin de la mise en place de la CS : 20 à 30 000 t/an
Années Mise en decharge Centre Valorisation Energétique Gisement annuel Antares Blaringhem Barlin Apport de Seq ApportsDirects O.M. F.F.O.M. Voie d'eau Route Route Bennes de coll. incinérables Reçues (P.M.) 2002 20 668,10 39 285,14 46 921,00 267 302,85 374 177,09 15 746,46 5,52% 10,50% 12,54% 71,44% 100,00% 2003 24 486,80 12 086,10 110 389,22 215 762,66 362 724,78 15 788,02 6,75% 3,33% 30,43% 59,48% 100,00% 2004 28 799,72 0,00 120 681,62 228 900,46 378 381,80 19 022,54 7,61% 0,00% 31,89% 60,49% 100,00% 2005 35 371,59 0,00 99 761,34 216 353,95 351 486,88 17 851,85 1 à 11 9,21% 0,00% 25,97% 56,32% 91,50% dec 04 0,00 0,00 13 066,40 19 571,96 32 638,36 1 552,28 112 827,74 235 925,91 384 125,24 19 404,13 314 224 326 152 349 582 12 estimé 348 754 100,00% 2006 0,00 0,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0 36 000,00 0 119 500,00 349500 385 500,00 19 000,00
- Installation dans la durée d un transport intra communautaire par voie d eau - Suppression d environ 16 000 véhicules de 38t par an