Les protéines contre le surpoids



Documents pareils
Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Les aliments de l intelligence

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments

L équilibre alimentaire.

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

Développement d une application pilote

Nutrition et santé : suivez le guide

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ

Alimentation et santé de l enfant : lien avec la condition dentaire

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

Allégations relatives à la teneur nutritive

GROUPES D ALIMENTS ET MALADIES CHRONIQUES : QUELLES RELATIONS?

GRENADE / GARONNE 30 janvier Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils?

Des portions adaptées à vos besoins. Nous changeons nos besoins aussi! Senior

que dois-tu savoir sur le diabète?

Influence de l alimentation-santé sur les tendances de marché. Paul Paquin, Ph.D. INAF, Université Laval, Québec

En savoir plus sur le diabète

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Les compléments alimentaires

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

AVIS 1 / 7. Afssa Saisine n 2009-SA Maisons-Alfort, le 30 octobre 2009

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

Énergétique de l obésité

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats -

epm > nutrition Formation & Conseil

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique


lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète)

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

ENQUETE DE SATISFACTION

Obésité chez l enfant Epidémie, Causes, Prévention. PD Dr. Jardena Puder Service de l endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHUV

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

1. Informations générales

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire.

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

ANNEE SCOLAIRE EN COURS

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM)

FONC N T C IONN N E N L E S

epm > nutrition Formation & Conseil

«Bien manger» et «bouger», c est important pour les ados

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes.

Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)?

Pour une meilleure santé

Synthèse de l étude. Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires 2 (INCA 2) Summary

6 novembre Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

MASTER OF SCIENCE IN COMMUNICATION, MANAGEMENT AND HEALTH Università della Svizzera italiana FIELD PROJECT Rapport de synthèse

Repenser notre façon d aborder les problèmes de poids : s inspirer d un nouveau paradigme. Fannie Dagenais, Dt.P., M.Sc.

LE SUCRE, LES MALADIES DU CŒUR ET L AVC

d importantes quantités de CO,. Summary. Influence of diet on respiratory quotients and fat deposition in growing pigs.

Comment bien s hydrater pendant l été?

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le rôle des émotions et de la motivation dans la stratégie de régulation de l allure:

Alimentation durant la grossesse et la période d allaitement

1

Bien produire pour bien manger

JUIN 2012 DÉCEMBRE L étiquetage des denrées alimentaires. L information des consommateurs,

PROGRAMME AMBASSADEURS LAIT S GO SPORT

2.1. L'évolution de l alimentation en France

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Information destinée aux patients et aux proches. Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile

Diabète. Entretenez votre capital santé!

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

La consommation d édulcorants. Effets sur la santé des enfants et des adolescents

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION :

Définition de profils nutritionnels pour l accès aux allégations nutritionnelles et de santé : propositions et arguments Juin 2008

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

Manuel de l éducateur

Utilisation des substrats énergétiques

2 Service de Pharmacologie médicale et toxicologie 191, avenue du doyen Gaston Giraud Montpellier cedex 5

Des choix de repas délicieux et pratiques qui conviennent à vos besoins et préférences diététiques

Rôle et place du diététicien

Unité 3 - Projet Sommatif 3 Nutrition

AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

Enfant et nutrition. Guide à l usage des professionnels

VOTRE GUIDE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DE TYPE 2

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

NORHUIL. Un circuit court pour un produit de qualité. Les Hamards PASSAIS LA CONCEPTION

Transcription:

Les protéines contre le surpoids Par leur mode de vie, de plus en plus de gens ont un bilan énergétique positif, dû soit à un surapport calorique, soit au fait qu'ils ne se dépensent pas assez - ou alors simultanément aux deux phénomènes. C'est aussi à ces deux niveaux que l'on doit agir pour atteindre l'état d'équilibre énergétique ou un bilan énergétique négatif. Les aliments riches en protéines, tels que le lait et les produits laitiers, sont des équilibrateurs de poids par excellence grâce, d une part, à leur grand pouvoir rassasiant et, d autre part, parce que, du fait de composition chimique, leur digestion et leur métabolisation sont relativement plus "gourmandes" en énergie par rapport à d'autres aliments de même teneur énergétique. D'où l'intérêt nouveau de ce groupe d'aliments pour la prévention et le traitement de l'obésité. Meilleur pouvoir satiétogène Le "rassasiement" (débouchant sur l'état de satiété) résulte du concours de mécanismes siégeant dans l'estomac et dans le système nerveux central et ayant pour effet d'interrompre la prise de nourriture. Le moment et l'intensité du signal de rassasiement contrôlent la quantité de nourriture ingérée au cours du repas. Si ces signaux ne sont pas perçus ou qu'ils sont volontairement ignorés, il y a risque de surapport calorique. La faim et l'appétit incitant à la prise de nourriture sont réprimés sous l'effet régulateur du système nerveux central. Selon le pouvoir satiétogène d'un repas, le signal de faim sera plus ou moins retardé. Le rassasiement est déclenché essentiellement par deux signaux: la dilatation de la paroi de l'estomac et les stimulations hormonales. Normalement, c'est tout d'abord la perception concrète d'avoir "l'estomac plein" qui fait que l'on cesse de manger. Plus un repas est lourd et volumineux, plus vite on se sent rassasié. Les signaux hormonaux sont quant à eux déclenchés par la teneur de l'aliment en protéines, en glucides et en lipides. Le pouvoir satiétogène le plus intense et le plus durable est obtenu avec les protéines (aperçu dans (1,2)). Effet thermique La valeur énergétique d'une calorie est exactement définie. Les aliments avec la même teneur en calories présentent, physiquement parlant, la même valeur énergétique, mais celleci diffère sur le plan physiologique. La métabolisation des protéines par exemple nécessite 20 à 30 pour cent de l'énergie qu'elles contiennent (4). Cette valeur qui définit l'"action dynamique spécifique" (ou "effet thermique"= ET) d'un macronutriment. Les glucides ont un ET de l ordre de 15 pour cent, alors qu il est de 0 à 9 pour cent pour les lipides.

Plusieurs études ont montré que des régimes riches en protéines font augmenter les dépenses d'énergie de 5 à 12 pour cent, ce qui correspondrait en moyenne, pour la plupart des sujets, à une augmentation absolue de leur consommation d'énergie de 100-220 kcal (5,6). Dès lors, une alimentation très protéique, isocalorique par rapport aux besoins énergétiques de l'organisme, devrait théoriquement avoir un effet réducteur de poids. L'augmentation relative des dépenses d'énergie se manifeste également après la perte de poids. Plusieurs études ont prouvé qu'après une cure d'amaigrissement par la pratique d'un régime riche en protéines, le métabolisme de base est moins ralenti qu après un régime riche en glucides. Cet effet comporte de grands avantages pour le maintien du poids après le régime (7, 8, 9). Épidémiologie: consommation de lait et surpoids L'enquête de longue durée la plus éloquente menée à propos de l'influence du lait et des produits laitiers sur la surcharge pondérale est l'étude CARDIA (Coronary Artery Risk Development in Young Adults), réalisée aux Etats-Unis. Cette étude a révélé qu'une augmentation de la consommation de lait et de produits laitiers s'accompagne d'une diminution du risque de surpoids (10). L'effet préventif a été observé autant pour le lait frais et les boissons lactées que pour le fromage et la crème acidulée, le beurre et la crème, le yogourt et les desserts lactés, et indépendamment de la teneur des produits laitiers en matière grasse. Les auteurs attribuent ces effets au calcium (voir du calcium pour maigrir /Maillaiter juillet 2003) et à d'autres composants spécifiques du lait, les protéines lactiques jouant ici un rôle prépondérant. Quels sont les effets des régimes amaigrissants axés sur d'importants apports protéiques? Une série d'études d'intervention contrôlées comparant l'effet de régimes amaigrissants axés sur d'importants apports de protéines (20-30 % de l'énergie) et ceux qui donnent une grande place aux glucides ont été menées ces dernières années. Pour ce qui concerne le premier groupe de régimes, les protéines ont été apportées essentiellement sous forme d'aliments d'origine animale tels que le lait et les produits laitiers, mais aussi sous forme de viande, de volaille et de poisson. Dans tous ces travaux, la perte de poids en chiffres absolus est plus importante si le régime est riche en protéines et pauvre en glucides. De plus, on a enregistré une perte très faible de masse corporelle non adipeuse, alors que la perte de masse grasse est maximale. Ces études ont prouvé par ailleurs que la substitution des protéines aux glucides permet également d'améliorer les valeurs d importants paramètres du métabolisme ainsi que les valeurs de facteurs de risque tels que l'hyperlipidémie, l'hyperglycémie et l'hyperinsulinémie (11, 12, 13).

Les avantages des régimes axés sur les protéines sont observables même dans les programmes nutritionnels les plus extrêmes. Plusieurs études randomisées et contrôlées ont ainsi été publiées sur le régime "Atkins" (14, 15, 16, 17). Il s'agit d'un régime préconisant uniquement une réduction des glucides à 20 g par jour au maximum pendant les deux premières semaines, puis à 60 g par jour au maximum (14-18). Ce programme implique une alimentation très riche en lait et en produits laitiers, en viande, en volaille, en poisson et en oeufs. Il fait également la part belle aux légumes et aux salades, mais aussi au beurre, à la crème et aux huiles. Les féculents sont par contre interdits, et la consommation de fruits, dont le choix se limite aux moins sucrés, est fortement réduite. Le régime "Atkins" se résume à une alimentation composée à 50-60 pour cent de lipides, à 25-35 pour cent de protéines et à env. 10 pour cent de glucides. Riche en lipides et en protéines, il entraîne normalement une réduction spontanée des apports énergétiques, due probablement à son pouvoir satiétogène élevé. Les personnes souffrant d'excès pondéral qui pratiquent le régime "Atkins" maigrissent sans éprouver de sensation de faim et en perdant surtout de la masse grasse. Contrairement à des préjugés très répandus, les facteurs de risque ne sont pas supérieurs, au contraire: les paramètres du métabolisme évoluent de manière favorable, et ils affichent des valeurs plus saines que celles observées sous un régime pauvre en glucides et en lipides (14-18). Commentaire Même en l'absence de preuves concrètes et indubitables, un nombre croissant de données scientifiques semblent conforter la thèse selon laquelle les protéines seraient utiles pour la prévention de l'obésité et qu'elles favoriseraient directement la perte de poids. À noter que ces effets sont observés indépendamment de la teneur en matière grasse de l'alimentation, la seule condition étant que la part des glucides soit suffisamment réduite. Si une alimentation riche en corps gras et en protéines entraîne une diminution spontanée des apports énergétiques, remédiant ainsi à l'obésité et réduisant les facteurs de risque, le moment est venu de revoir les recommandations nutritionnelles couramment propagées. Les dernières découvertes dans le domaine nutritionnel montrent bien qu'il ne faut pas juger les aliments sur la base de théories, en fonction de leur teneur en matière grasse et de leur valeur énergétique, mais par rapport à leurs effets physiologiques. Souvent classés parmi les aliments qui font grossir, le lait et les produits laitiers sont très concernés par cette révolution de la diététique. Leur rôle dans la prévention et le traitement du surpoids mérite en tout cas d'être revu à la lumière des nouveaux acquis et connaissances._ Bibliographie 1. Porrini M, Santangelo A, Crovetti R, et al. Weight, protein, fat, and timing of preloads affect food intake. Physiol Behav. 1997;62:563-70.

2. Tappy L. Thermic effect of food and sympathetic nervous system activity in humans. Reprod Nutr Dev. 1996;36(4):391-7 3. Gielkens HA, Penning C, van dan Biggelaar A, Onkenhout W, Lamers CB, Masclee AA. Effect of i.v. amino acids on satiety in humans. JPEN J Parenter Enteral Nutr 1999;23:56-60 4. Stubbs RJ. Nutrition Society Medal Lecture. Appetite, feeding behaviour and energy balance in human subjects. Proc Nutr Soc. 1998;57:341-56. 5. Baba NH, Sawaya S, Torbay N, Habbal Z, Azar S, Hashim SA. High protein vs high carbohydrate hypoenergetic diet for the treatment of obese hyperinsulinemic subjects Int J Obes Relat Metab Disord 1999;23:1202-6. 6. Dauncey MJ, Bingham SA. Dependence of 24 h energy expenditure in man on the composition of the nutrient intake. Br J Nutr. 1983 Jul;50:1-13. 7. Giordano M, Castellino P. Correlation between amino acid induced changes in energy expenditure and protein metabolism in humans. Nutrition. 1997;13:309-12. 8. Agus MS, Swain JF, Larson CL, Eckert EA, Ludwig DS. Dietary composition and physiologic adaptations to energy restriction. Am J Clin Nutr 2000;71:901-7. 9. Whitehead JM, McNeill G, Smith JS. The effect of protein intake on 24-h energy expenditure during energy restriction. 10. Pereira MA, Jacobs DR, Jr., Van Horn L, Slattery ML, Kartashov AI, Ludwig DS. Dairy consumption, obesity, and the insulin resistance syndrome in young adults: the CARDIA Study. Jama 2002;287:2081-9. 11. Skov AR, Toubro S, Ronn B, Holm L, Astrup A. Randomized trial on protein vs carbohydrate in ad libitum fat reduced diet for the treatment of obesity. Int J Obes Relat Metab Disord 1999;23:528-36. 12. Layman DK, Boileau RA, Erickson DJ, et al. A Reduced Ratio of Dietary Carbohydrate to Protein Improves Body Composition and Blood Lipid Profiles during Weight Loss in Adult Women. J Nutr 2003;133:411-7. 13. Layman DK, Shiue H, Sather C, Erickson DJ, Baum J. Increased Dietary Protein Modifies Glucose and Insulin Homeostasis in Adult Women during Weight Loss. J Nutr 2003;133:405-10.

14. Brehm BJ, Seeley RJ, Daniels SR, D'Alessio DA. A randomized trial comparing a very low carbohydrate diet and a calorie-restricted low fat diet on body weight and cardiovascular risk factors in healthy women. J Clin Endocrinol Metab 2003;88:1617-23. 15. Sondike SB, Copperman N, Jacobson MS. Effects of a low-carbohydrate diet on weight loss and cardiovascular risk factor in overweight adolescents. J Pediatr 2003;142:253-8. 16. Samaha FF, Iqbal N, Seshadri P, et al. A lowcarbohydrate as compared with a low-fat diet in severe obesity. N Engl J Med 2003;348:2074-81. 17. Foster GD, Wyatt HR, Hill JO, et al. A randomized trial of a low-carbohydrate diet for obesity. N Engl J Med 2003;348:2082-90. 18. Sharman MJ, Kraemer WJ, Love DM, et al. A ketogenic diet favorably affects serum biomarkers for cardiovascular disease in normal-weight men. J Nutr 2002;132:1879-85. Pour de plus amples informations Fédération des Producteurs Suisses de Lait PSL Swissmilk Relations publiques /Centre de compétences «lait» Regula Thut Borner Diététicienne diplômée Weststrasse 10 3000 Berne 6 Téléphone 031 359 57 58 factsandnews@swissmilk.ch