Direction Espaces publics et Cadre de vie Service Gestion Urbaine de Proximité Affaire suivie par : Tél : 01 70 32 42 21 06 03 78 04 72 Courriel : nora.aitallioua@ville-bobigny.fr Compte rendu de la réunion du groupe relais GUP Hector Berlioz du 4 décembre 2012 Participants Institutionnels : OPH de Bobigny : Michel GERMONT (Directeur adjoint du pôle Relations locataires), Philippe PAGANI (Chargé de DSU), Roland PERROUAULT (Responsable de secteur) LOGIREP : Fabrice CAYET (Responsable gestion de patrimoine), M. MOUGAMMADOU (Gardien) SEMECO : Dominique TORZUOLI (Directeur technique) Ville : Abdelkader MOKDAD (Agent local de médiation sociale), Karen EKANI NKODO (référente de secteur centre-ville), Myriam LE DILOSQUER (chef de service Environnement Salubrité), Youcef PHILIPPON (Chef de service des espaces verts) et Nora AIT ALLIOUA (Adjointe au chef de service Gestion urbaine de proximité) Habitants : 7 La réunion a débuté par une présentation de l'ordre du jour : I. Les parties communes intérieures et le service de proximité II. La propreté du quartier, les déchets et l'hygiène III. La gestion du stationnement I. Les parties communes intérieures et le service de proximité Un habitant exprime son insatisfaction quant au résultat du chantier éducatif. Les paliers et les murs ont été mal nettoyés suite à la mise en peinture. Ville de Bobigny service GUP 1
Réponse de l'oph : le chantier éducatif mené cet été prévoyait la réfection des peintures des cages d'escaliers des tours 32 à 36 du Rez-De-Voirie au 3 e étage. Il est précisé que seuls les paliers seront nettoyés. A quand est prévue la remise en état du palier incendié au bâtiment 26? La porte n'est pas suffisamment étanche et crée des courant d'air. R éponse de l'oph : l'oph est en attente d'une réponse de l'assurance. L'OPH ne peut pas intervenir tant que l'assurance ne sera pas intervenue et les délais sont longs. Les habitants font connaître une difficulté liée au désenfumage dans les cages d'escaliers précisant qu'il est difficile d'actionner le système. R éponse de l'oph : il est précisé que le système de «tirer lacher» est régulièrement vandalisé. Néanmoins, l'oph précise être aux normes. Il est par ailleurs précisé que les habitants ne doivent pas bloquer les portes de secours car cela annihile le système. Un habitant de Logirep indique que le nettoyage des parties communes est insuffisant au regard des «crachats», odeurs d'urine et demande si un décapage est prévu? R éponse de Logirep : un décapage des parties communes des bâtiments situés au 4, 4bis, 6 et 6 bis est prévue courant janvier - février 2013. Un chiffrage est actuellement en cours. Les jets de mégots de cigarettes pose un problème de propreté aux pieds des tours. R éponse de la Ville : il est proposé d'installer des cendriers à proximité des pieds de tours. Cette solution a été abordée lors d'une réunion de travail avec l'oph et la Semeco. Qui s occuperait du ramassage et du nettoyage de ces cendriers? R éponse de la Ville : les cendriers seraient fournis et posés par la Semeco et entretenus par les bailleurs. L'OPH et Logirep s'engagent à expérimenter ce dispositif. Réponse de Logirep : Logirep s'engage à expérimenter la pose d'un cendrier sur une tour dans un délai de 2 mois. L'entretien et le ramassage de ce cendrier sont à la charge du bailleur. Les habitants ne sont pas convaincus de l'efficacité de ce dispositif mais souhaitent néanmoins qu'il soit expérimenté sur une tour de chaque bailleur. S'agissant de la copropriété Symphonie ce dispositif ne peut être envisagé sur l'immeuble car cela induirait un coût. R éponse de Logirep : M. Cayet précise qu'une campagne de sensibilisation suivie d'une verbalisation sera prochainement mise en place. En cas de non respect des règles, un courrier d'avertissement pourra être envoyé aux locataires concernés. De plus, des sanctions peuvent également être mises en places. Le nettoyage des ascenseurs des tours 24 et 26 est insuffisant contrairement aux tours 36 et 38 où le nettoyage est très satisfaisant. R éponse de l'oph : concernant les tours 24 et 26, il est précisé que l'oph a procédé depuis deux semaines au changement de l'inspecteur chargé de contrôler le ménage ce qui devrait résoudre le problème. Ville de Bobigny service GUP 2
Les habitants de la copropriété Symphonie font connaître des problèmes d'occupation dans les halls d immeubles qui deviennent des fumoirs et où les jeunes consomment de l'alcool. De quelle manière les médiateurs peuvent-ils intervenir? Réponse de la Ville : les médiateurs peuvent intervenir jusqu'à 18h. Aussi, est-il précisé que face à ce problème, le rôle des médiateurs est limité. Ils interviennent auprès des jeunes pour les sensibiliser mais n'ont pas de moyen de répression. Des contrôles sont effectués par la police mais les mesures prises sont insuffisantes. Réponse de l'oph : M. Germont signale que le patrimoine de l'oph connaît le même problème d'occupation. Il s'agit d'une occupation agressive des halls d'immeubles par des jeunes qui consomment de l'alcool et fument. Il rappelle que dans le cadre du Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), une cellule de veille est organisée mensuellement au cours de laquelle les bailleurs évoquent les problèmes d'occupation des halls. Avec le récent renouvellement au commissariat, l'oph estime qu'il y a une meilleure écoute des bailleurs. Le commandant prend note des problèmes énoncés et rend compte des interventions lors de la cellule de veille suivante. Mais ils doivent faire face à un phénomène massif. Seulement une procédure de résiliation de bail pour troubles de voisinage a eu lieu. Cela nécessite le soutien des locataires ce qui est rare. Les procédures sont lourdes et longues (2 ans). II. La propreté du quartier, les déchets et l'hygiène Les habitants s'accordent à dire que la pergola pose de nombreux problèmes. Inesthétique, elle est jugée inefficace par les habitants. Ces derniers constatent que la pergola n'est pas utile. Sa localisation est nuisible pour certains habitants (visibilité depuis certains logements). Réponse de la Semeco : deux options sont possibles. Au pied de l'accès de la tour 22 à côté du terrain de proximité. Néanmoins, cet emplacement peut constituer une gêne puisqu'à proximité de la route. Un projet de clôture de la pergola a été étudié mais ne semble pas répondre au problème. En effet, les encombrants, déchets et tas sauvages pourraient être déversés devant la pergola. Par ailleurs, la Semeco fait remarquer que les gravats proviennent majoritairement de l'extérieur et de la copropriété Symphonie. Un habitant de la copropriété propose de multiplier le nombre de pergolas. Réponse de l'oph : les premières pergolas ont été installées à Karl Marx. L'OPH fait un constat d'échec de ce dispositif. La pergola est devenue un lieu de dépôts sauvages pour des entreprises qui viennent y déposer des gravats... De plus, les habitants ne respectent pas le fonctionnement de la pergola et en font un mauvais usage. Par ailleurs, l'oph évoque des problèmes de sécurité liés au risque d'incendie. La fréquence du ramassage des encombrants est également posée car le local est très vite plein. Des habitants indiquent que la pergola ne sert qu'aux locataires de Logirep et aux copropriétaires de Symphonie. Réponse de la Semeco : à titre d'exemple, M. Torzuoli précise qu'une benne a été installée dans le Ville de Bobigny service GUP 3
quartier P. Eluard pour effectuer le ramassage des encombrants. Celle-ci est déposée le mercredi matin jusqu'à 13h. Ce sont les agents des bailleurs qui regroupent les encombrants et les déposent dans la benne. Une aide de la Semeco est donnée aux copropriétés pour le ramassage des encombrants. Un dispositif similaire pourrait être envisagé sur le quartier. Un habitant de la copropriété Symphonie précise qu'il n'est pas possible de stocker les encombrants dans le local à déchets car celui-ci est trop petit. Réponse de la Ville : les copropriétaires peuvent-ils stocker leurs encombrants dans leur logement jusqu'au mercredi, jour de présentation de la benne? Les habitants de Symphonie pensent que cela ne fonctionnera pas et précisent que les habitants n'accepteront pas de stocker leurs encombrants chez eux en attendant le passage de la benne. Un habitant demande s'il possible d'envisager le ramassage des encombrants sur RDV. Réponse de la Ville : depuis le 1 er janvier 2011, la Communauté d agglomération Est Ensemble (CAEE) a repris la compétence «Déchets» en lieu et place des 9 communes qui la composent. La décision d'instaurer un tel système revient donc à la CAEE. Néanmoins, il est précisé que cela induirait une hausse de la Taxe d enlèvement des ordures ménagers. Un habitant demande une clarification de la répartition des rôles entre la ville, la CAEE et la Semeco R éponse de la Ville : depuis le transfert de la compétence déchets, la CAEE a en charge la fourniture et la réparation des conteneurs à déchets, le ramassage des déchets et des encombrants ainsi que le ramassage des tas sauvages et le vidage des corbeilles de rues. Néanmoins, la ville intervient de manière exceptionnelle pour les cas d'urgence en matière de ramassage des tas sauvages et encombrants en attendant que la CAEE soit parfaitement organisée. De plus, la CAEE a en charge le volet sensibilisation au tri à travers le pôle Information et Animations. La ville a récemment rencontré la CAEE pour définir les sites prioritaires en matière de sensibilisation dont fait partie la copropriété Symphonie. Pour définir ces sites, le service GUP a interrogé les copropriétés sur les besoins en matière de sensibilisation. Il est précisé que les bailleurs doivent en faire la demande directement auprès de la CAEE. La CAEE dispose de huit éco-animateurs dont deux qui interviennent à Bobigny et Pantin. R éponse de la Semeco : la Semeco a en charge les espaces situés entre les barrières normandes jusqu'aux pieds des tours ainsi qu'une partie du pigeonnier, le terrain de proximité et l'espace engazonné le long de l'ephad. Un habitant explique que la copropriété Symphonie est en attente de deux bacs depuis plusieurs mois et que le tri n'est pas suffisamment respecté dans le quartier et au sein de la copropriété Réponse de la Ville : la CAEE qui couvre 9 communes a pris du retard dans la fabrication et la livraison des bacs. Il est précisé que le service GUP a transmis à la CAEE une liste détaillée des besoins en bacs sur les secteurs GUP de la ville. A l'échelle des 9 villes, Bobigny sert d'exemple car elle a été une des premières à instaurer le tri notamment grâce aux ambassadeurs du tri qui ont été transférés à la CAEE. Ville de Bobigny service GUP 4
Réponse de l'oph : M. Germont précise que, de façon générale, le tri fonctionne bien avec 5 bacs sur 7 qui sont triés. Réponse de Logirep : le gardien fait remarquer un bon respect du tri par les locataires. Un habitant de la copropriété Symphonie précise que le mauvais tri s'explique par le fait que tous les occupants n'ont pas une copie des clés ouvrant le local et que beaucoup utilisent les vides-ordures situés sur les paliers. Il fait part d'un problème de communication avec la population asiatique. Réponse de la Ville : l'installation d'un vigik à l'entrée du local (plutôt qu'une serrure) permettrait de garantir l accès au local à tous les occupants. De plus, au sein du quartier P. Eluard, où la communauté asiatique est importante, le syndic a fait appel à un traducteur pour informer les occupants du fonctionnement et des règles de tri. Une association franco-chinoise est également présente dans ce quartier et pourrait servir de relais. Des habitants constatent que les pigeons sont nombreux et demandent à être informés des résultats du pigeonnier. Ils ajoutent que des habitants du quartier (copropriétaires et locataires) nourrissent les animaux en déposant des barquettes notamment dans les galeries techniques. De nombreux résidents de l'ephad et d'adoma nourrissent également les chats. Réponse de la Ville : M. Le Dilosquer précise que 475 œufs sont enlevés chaque année et 20 sont laissés afin de ne déstabiliser les pigeons. Il est proposé de transmettre ces résultats aux bailleurs, à la Semeco, via Bonjour Bobigny et éventuellement de les mettre en ligne sur le site Internet de la Ville. Par ailleurs, il est demandé aux gardiens et à la Semeco de transmettre l'identité des personnes agissant de la sorte afin qu'un courrier d'avertissement leur soit adressé. Le médiateur précise qu'un rappel des règles est fait mais qu'ils ne sont pas assermenté pour verbaliser les personnes concernées. Par ailleurs, il sera demandé aux directions de l'ephad et d'adoma de sensibiliser leurs occupants au problème. Un courrier leur sera prochainement adressé. Réponse de Logirep et de l'oph : les gardiens informent les bailleurs qui adressent un courrier aux locataires concernés. Face à recrudescence des chats, que peut-on faire? Ils s'abritent dans les galeries techniques, les vides sanitaires des immeubles et dans les parties communes extérieures. La présence des chats et des pigeons dans le quartier est également lié au problème des jets par les fenêtres. R éponse de la Ville : le service Hygiène et Environnement prévoit de se mettre en relation avec une association afin d'estimer le coût d'une stérilisation des chats. Cette action dépendra des capacités de l'association. Au sein du quartier Karl Marx, le service GUP a mené avec les services de la ville, la Semeco et l'oph une action de sensibilisation en pieds de tours pour lutter contre les jets par les fenêtres. Le centre de loisirs a été associé en réalisant des affiches de sensibilisation qui ont été affiché le jour de l'action. Un argumentaire ainsi qu'un quiz ludique ont été réalisés. L'action a permis de sensibiliser en grande majorité des enfants, adolescents et jeunes adultes. La Semeco a mis à disposition des agents en tenue de travail qui expliquaient aux enfants leur travail et la pénibilité de leurs missions. Une sensibilisation sur les dangers physiques, en termes d'hygiène, de propreté et de coût a été menée. Une telle action a été possible du fait de l'investissement des partenaires associés ; Sur un site Ville de Bobigny service GUP 5
comme H. Berlioz (2 bailleurs, une copropriété et ADOMA), cela nécessiterait un investissement réel des bailleurs et du syndic car la GUP seule ne pourrait mener une telle action. R éponse de Logirep : une campagne de prévention a été menée en octobre 2012 et sera suivie d'une verbalisation. Les locataires identifiés reçoivent des courriers recommandés. Suite au nettoyage des terrasses de certains locataires (lié au jets par les fenêtres), une note a été adressée aux locataires les informant qu'à l'avenir, cela sera récupéré sur les charges. M. Cayet propose de travailler en commun avec le service Hygiène et Environnement. Réponse de l'oph : M. Germont indique qu'une procédure similaire est mise en place au sein de l' OPH. Ainsi, des courriers sont adressés aux locataires précisant que le nettoyage sera répercuté sur les charges. Il est précisé que cela est coûteux et entraîne une fatigue physique des agents. Le nettoyage de la rue Berlioz est insuffisant du fait du stationnement important qui entrave le travail des agents de le ville. Ils constatent une accumulation de feuilles mortes et de déchets sur les rives de trottoirs. Peuvent-ils intervenir en interdisant par tranche le stationnement? Réponse de la Ville : il est proposé d'intervenir ponctuellement le samedi matin lorsque la voirie est davantage libérée. une habitante s'interroge sur l'action menée par la Semeco dans le cadre des plantations et de l'entretien des espaces verts Réponse de la Semeco : auparavant gérée par une entreprise prestataire, les espaces verts sont depuis quelques mois entretenus et gérés en régie. Cela permet de diminuer les coûts et d'augmenter l'efficacité. Deux personnes sont dédiées à cette mission à H. Berlioz. Une campagne de plantation des jardinières de rives et de l'espace dalle est en cours. Les corbeilles de rues situées sur la dalle sont vétustes et petites. Les corbeilles sont souvent pleines. Réponse de la Semeco : il s'agit surtout d'un problème d'usage car les habitants utilisent les corbeilles de rues pour y jeter leurs sacs poubelles. De plus, actuellement le changement des corbeilles n'est pas envisageable financièrement. Un habitant indique que les équipements de l'ephad et d'adoma ont un éclairage trop puissant. L'éclairage des façades est gênant car il entre dans les logements. Un courrier a été adressé à l'architecte. Ce dernier a répondu que l'éclairage respecte les règles en vigueur. III. La gestion du stationnement Des véhicules stationnent sur l'espace situé entre l'ephad et ADOMA. Ce sont des visiteurs qui se rendent au conseil des Prud'Hommes. Un traitement paysager de cet espace avait été annoncé lors des ateliers d'urbanisme. Qu'en est-il? Réponse de la Ville : la convention permettant l'échange foncier de cet espace entre ADOMA et la Ville n'a pas encore été réalisé pour des raisons techniques. Ville de Bobigny service GUP 6
Prochainement, le service Transports circulation, occupation du domaine public prévoit d'y renforcer la fréquence de verbalisation. R éponse complémentaire d'adoma : il est prévu d'y installer un dispositif provisoire afin d'empêcher le stationnement sur cet espace. Les habitants évoquent des difficultés à stationner dans le quartier. R éponse de la Ville : il est rappelé que le quartier compte approximativement 80 places de stationnement en sus des places Semeco et des parkings des équipements présents sur le quartier. Par ailleurs, la voirie ne peut pas supporter le stationnement de tous les habitants et des visiteurs du quartier. Dans ce contexte, il est nécessaire que les habitants aient recours à un stationnement en structure. La ville incite les riverains à stationner dans les stationnements en ouvrage afin de libérer la voirie et de ne pas nuire à l'attractivité des commerces et des visiteurs. Par ailleurs, ce service dispose d'un contact au commissariat pour procéder à l enlèvement des véhicules ventouses. La Ville invite les habitants à signaler tout véhicule ventouse à l'accueil voirie de la ville. Pourquoi n'utilise-t-on pas le terrain qui doit accueillir un futur équipement? R éponse de la Ville : ce terrain n'est pas une propriété ville. Par ailleurs, en augmentant temporairement l'offre de stationnement, cela générera de nouveaux besoins auprès des riverains qui ne pourront pas être satisfaits dans le temps. Le risque serait donc de créer un besoin supplémentaire. Aussi, est-il précisé que la rue Mumia Abu Jamal, inaugurée récemment, offre une possibilité de stationnement de 14 places dont 2 places pour personne à mobilité réduite. Ville de Bobigny service GUP 7