] sommaire. Sur un air intérieur déjà entendu? > N 16 > Décembre 2007 > DOSSIER : L air intérieur



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Transcription:

> N 16 > Décembre 2007 > Sr n air intérier déjà entend? A siècle des Lmières, les hygiénistes de l air désignaient l air corromp comme facter principal des maladies. Ils avaient réssi à convaincre les architectes et les rbanistes d aérer les maisons atant qe les villes. Conn sos le nom d aérisme, ce concept doblé d ne pratiqe ne s est essofflé q entre les dex gerres. > Reviendrait-il en force? Oi et non. Oi, à doble titre : les étdes air et santé affichent des chiffres inqiétants et l air intérier est deven, a même titre qe l air extérier, ne préoccpation majere de santé pbliqe. Non, car brasser l air por l assainir ne sffit pas, avec la difficlté, conne de nos anciens aéristes, de s attaqer ax sorces de polltion. > Sarons-nos miex faire? C est à notre portée, en témoignent la création de l Observatoire de la Qalité de l Air Intérier et l rgence consignée dans le Grenelle de l Environnement désignant les AASQA comme des acters locax privilégiés. Et dans la mesre où la ltte engagée por la préservation d climat (avec les maisons thermos basse énergie) conjge ventilation et isolation. L air intérier : c est le dossier d novea Report air avec des rbriqes ciblées, miex identifiées. Ces évoltions sont le résltat d ne évalation réalisée après d lectorat de Report air corant 2007. Bonne lectre à tos! Par Rémi Bertrand, Président de l'aspa & Président de la commission Environnement d Conseil Général d Bas-Rhin ] sommaire L ASPA fait son bilan carbone > 57 tonnes de carbone dans l atmosphère > REPORTING EUROPÉEN : La modélisation en complément des stations de mesre DOSSIER : L air intérier Inverser la vaper! > Une problématiqe complexe, n enje majer de santé pbliqe > Une srveillance croissante > Des normes insffisantes, des actions à promovoir > La loi anti-tabac : ne avancée significative Brèves Temps forts > Visite de Jean-Lois Borloo à l ASPA Portrait > Rémi Bertrand - Pdt. ASPA Bilan été 2007 P. 2 P. 3/10 P. 11 P. 12

Activités ASPA L ASPA fait son bilan carbone Les povoirs pblics s engagent dans la ltte contre la polltion atmosphériqe en mettant progressivement en place des mesres réglementaires. Cependant, elles ne pevent seles avoir n impact optimal. La prise de conscience et l'implication de tos sont nécessaires A commencer par l'aspa qi, depis 2006, s'est impliqée dans n Plan de Déplacement Entreprise (PDE). Por en vérifier les effets, elle a également entrepris de réaliser le bilan carbone de son activité. > P. 2< 57 tonnes de carbone dans l atmosphère En 2006, l ASPA a rejeté 57 tonnes éqivalent carbone dans l at - mosphère. Sans srprise, les consommations d énergie (électricité et gaz) ainsi qe les déplacements professionnels et domicile travail (75% des émissions totales) constitent les dex leviers sr lesqels il fat agir por diminer les émissions de carbone à l atmosphère. Entre 2005 et 2006, ne dimintion des rejets de carbone est obser - vée malgré l activité constante de l entreprise a cors de ces dernières années. Le PDE joe n rôle prépondérant dans cette décre des émissions, avec le choix d train, de préférence à l avion, lors des déplacements professionnels, et la dimintion de l tilisation de la voitre par les personnels de l ASPA dans lers trajets qotidiens. REPORTING EUROPÉEN La modélisation en complément des stations de mesres Répartition spatiale de AOT (Accmlated dose over a threshold of 40 ppb) Végétation por l ozone en μg/m 3 Résltats de modélisation redressés par les données ax stations de mesres 2006. Cette année, l alimentation d qestionnaire de déclaration annelle concernant l évalation de la qalité de l air a titre des directives eropéennes a été réalisée à partir des simlations de la plate-forme de modélisation de l ASPA, sr les trois zones administratives de srveillance eropéennes en Alsace 2. Cette plate-forme strctrée ator de méthodes complémentaires (modélisation déterministe, modèle rbain, de proximité trafic o géostatistiqe) a permis de déterminer la sperficie (en km 2 ), la longer de tronçons rotiers (en km) et la part de poplation (habitants) concernés par des dépassements de valers réglementaires. L ensemble des simlations brtes de la plateforme ont fait l objet d ne correction par les données des stations de me s res o d n redressement à l aide de méthodes géostatistiqes. 1 - Comité Action 2 roes 67-2 - Conformément à la décision n 2004/461/CE y Une novelle étape por l ASPA Dans le cadre de la semaine eropéenne de la mobilité d 16 a 22 septembre 2007, ne séance de marqage antivol des vélos des salariés a été organisée à l ASPA avec le CADR 67 1. S agissant des déplacements professionnels, en complément de la promotion de l tilisation des transports en commn via la mise à disposition de tickets CTS, n second vélo de service, à assistance électriqe, a été acheté afin d encorager les salariés à tiliser des moyens de déplacement "dox" por se rendre ax rénions sr la Commnaté Urbaine de Strasborg. y Prévision de la Qalité de l air à Mlhose Après Strasborg, les prévisions cartographiées qotidiennes à J+1 et J+2 sr la Ville de Mlhose avec n maillage très fin sont accessibles sr le site internet de l ASPA. www.atmo-alsace.net. y Colloqe de clôtre en Romanie L ASPA a participé a colloqe final rénissant à Timisoara les différents experts français, romains et polonais et clôtrant 2 années de travax, en particlier sr la qalité de l air. y Lancement d'n projet INTERREG IV C La Région Alsace lance n projet INTERREG IV C rénissant 3 ero-régions sr différents thèmes environnementax et qi verra les experts air d Rhin spérier mettre à disposition ler expérience de mise en place d n portail commn d information et ler expertise concernant la modélisation des particles.

L air intérier Inverser la vaper! Longtemps négligée, la polltion de l'air intérier s'est invitée a Grenelle de l'environnement. Qelles sont ses spécificités, ses sorces et ses impacts? Qelles sont les actions déjà engagées o à promovoir por y remédier? Report'Air se penche sr le sjet. La ltte contre la polltion des airs intériers, trop longtemps négligée, doit constiter ne novelle priorité Grenelle de l Environnement (Titre 1.3 d rapport d Grope «Instarer n environnement respectex de la santé»). La ltte contre l intoxication a monoxyde de carbone et l insalbrité des logements reste d actalité. Cepen dant, l habitat a tellement évolé qe d atres nisances y sont appares insidiesement - émanations des matériax et des prodits ménagers notamment - dans des espaces à ventilation optimisée, factre de chaffage oblige... La prolifération de noveax prodits annoncés comme tojors pls efficaces a pris le desss sr la préoccpation environnementale dans l habitat. Dans la pratiqe, l'affaire est complexe. Les sorces sont mltiples. Lers im pacts, isolés et conjgés, ne sont pas tojors aisés à spécifier. Nos ne sommes pas tos égax face à ce type de polltions : selon notre mode de vie, no tre âge o notre état de santé, il existe ne grande disparité d'exposition et de sensibilité. Par aillers, comment agir face à l'énorme inertie qe constitent les constrctions déjà réalisées et éqipées, ces mltiples matériax et prodits qi nos sont devens indispensables a qotidien et délivrent lers poisons à petites doses? Une atre difficlté se profile. La nécessité de rédire notre consommation énergétiqe dans l'habitat - por case de changement climatiqe et de coût - porrait occlter cette atre priorité : permettre à chacn de respirer n air sain dans ses liex de vie. D'accords sr le constat, les parties d Grenelle solignent l'rgence d'inverser la vaper de dex manières : D abord, en élevant le sjet en priorité environnementale. Ensite, en agissant por limiter les émanations en dessos d n seil acceptable. Les premières mesres tochent à l accroissement de la srveillance et de la prévention de la qalité de l air intérier. Les conclsions d Grenelle s orientent vers la mise en place de systèmes de mesre et d information sr la qalité de l air intérier dans les établissements recevant n pblic nombrex o vlnérable (en- fants, personnes âgées, etc.), et dans tos les établissements pblics recevant d pblic (gares, aéroports, métro, etc.). Concernant l habitat, la priorité affichée est celle de la rédction des émissions nocives des prodits de décoration et de constrction. Dans ce contexte, ne implication des différents acters coordonnée sos l implsion des ministères chargés de la santé, d logement, de l environnement et d travail s avère nécessaire : les AASQA 3 et ler fédération ATMO por lers actions de srveillance en miliex intériers, l ADEME 4 et l AFSSET 5 por la recherche, l OQAI 6 et l AFSSET por la connaissance des déterminants de l air intérier et les différents partenaires por l information d pblic. La Fédération ATMO s invite a "Grenelle de l air" La polltion de l air ft abordée, en août dernier, a grope de travail d Grenelle de l Environnement instarer n environnement respectex de la santé. Il y ft qestion des AASQA 3 por le sivi systématiqe de l air intérier. Le rapport parlementaire de Philippe Richert prônant ne loi air et climat ft sovent cité en référence. Intervenant dans ce grope de travail, le représentant de Rémi Bertrand, Président de l ASPA, a insisté sr le rôle majer de la Fédération ATMO dans cette problématiqe et sr les disparités d expositions, notamment dans les établissements scolaires. Le discors présidentiel d 25 octobre a reten la nécessité de novelles normes por les particles et ne meillere évalation et préservation de l air intérier, à intégrer dans ne loi de programmation d Grenelle. POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION : http://www.legrenelleenvironnement.fr/grenelle-environnement/ grope 3 : Instarer n environnement respectex de la santé 3 - Associations Agréées de Srveillance de la Qalité de l Air - 4 - Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie 5 - Agence Française de Sécrité Sanitaire de l Environnement et d Travail - 6 - Observatoire de la Qalité de l Air Intérier > P. 3<

Inverser la vaper! > P. 4< L air intérier Une problématiqe complexe, n enje majer de santé pbliqe. Natre et sorces des principax pollants de l air intérier Contaminants Sorces d émissions chimiqes Composés organiqes volatils (COV) Formaldéhyde (HCHO) Fmée de tabac, peintres à base de solvants, matériax d isolation, prodits d entretien et de bricolages Panneax de bois aggloméré, mosse rée-formol, colles, revêtements de sol, tisss d ameblement Combstion (cisinières et for à gaz, poêle à bois), fmée de tabac Fmée de tabac, combstion d bois Monoxyde de carbone (CO) Hydrocarbres aromatiqes polycycliqes (HAP) Oxydes d azote (NOx) Cisinière à gaz, fmée de cigarette, Air extérier Métax (plomb) Peintres jsqe dans les années 1950, interdit depis 1948 Particles Combstion (cigarette, poêle à bois), en sspension activités ménagères et de bricolage, etc. Prodits Jardinage, traitement d bois phytosanitaires (insecticides, fongicides, herbicides, ) Radon Relargage par les sols et les matériax (granit, matériax composites ) Amiante Utilisée comme matéria (interdit en 1997) Fibres minérales Isolants (laine de roche, fibre de verre, etc.) artificielles Contaminants biologiqes Sorces d émissions Allergènes Moisissres Bactéries (légionelles) La salive, la pea, les glandes anales des animax domestiqes (chat, chien, etc.), acariens La polltion de l air intérier est ne problématiqe complexe, car elle se caractérise par n ensemble de pollants chimiqes, biologiqes et physiqes de natre diverse et provenant de sorces mltiples. Les effets potentiels, isolés o conjgés, de ces pollants sr la santé des personnes sont également très variables et restent largement à étdier. Dans les pièces hmides (salle de bains...) mal ventilées, le bas des mrs mal isolés. Réseax d'ea froide, réservoirs des tors aéro-réfrigérantes, systèmes de climatisation, hmidificaters, bassins et fontaines, jaczzi,... SOURCES Des origines mltiples et variées Les pollants qe l on retrove dans l air intérier et dont la sorce est interne à l habitat pevent être attribés ax activités et habitdes des occpants (tabagisme, chaffage, prodits d entretien ) mais également ax matériax de constrction et d ameblement. La fmée de tabac reste la principale nisance dans les locax. Les consommaters de tabac enfment ler environnement et sont responsables de la première sorce de polltion dans l habitat (nicotine, godrons, monoxyde de carbone ). Dans notre vie qotidienne, de nombrex appareils de combstion sont tilisés por cire les aliments, se chaffer (gazinières, chaffe-ea, appareils de chaffage : poêle à bois, insert ). Ces appareils sont sorces de polltion intériere (CO, NOx, ). Certaines sbstances chimiqes employées lors de la fabrication des différents éléments qi éqipent n logement pevent constiter ne sorce majere d émissions de COV dont le formaldéhyde. C est le cas des résines rée-formol tilisées comme liant dans les panneax de bois agglomérés (étagères, parqets ), dans les laines de verre o de roche o encore dans certains vitrificaters de parqets. L application en grande qantité de prodits liqides tels qe des colles (por papiers peints, revêtements de sol ) o des peintres dans le cadre de travax pet condire à des concentrations très élevées en COV dans ne pièce drant qelqes heres voire qelqes mois en fonction de la composition des prodits et de l aération. A ce tablea, il convient également d'ajoter les ap ports éventels de pollants vens de l'air extérier. POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION : www.atmo-alsace.net.

IMPACTS Avérés o sopçonnés, des effets réels sr la santé. Les étdes de terrain eropéennes sont formelles : les bâtiments sont en général mal aérés et le confinement favorise les concentrations de pollants. Un air intérier pollé concort significativement a développement de symptômes tels qe max de tête, vertiges, nasées. La mavaise qalité de l'air pet assi favoriser les manifestations allergiqes et l'asthme. Les spécialistes parlent de "sick bilding syndrome", le syndrome des bâtiments malsains, dans les sitations o les occpants éprovent ne gêne liée a temps passé dans n bâtiment sans por atant en déterminer la case précise. A l inverse, lorsqe les symptômes observés sont attribables à n pollant donné, le terme de "bilding related illness", maladie liée a bâtiment, est préféré. Les COV sont ne grande famille de composés chimiqes contenant d carbone et d atres atomes (oxygène, azote, ). Ces composés se trovent à l état de gaz dans l air ambiant et lers sorces sont nombreses jsq à l intérier des locax. Lers impacts sr la santé sont mltiples en lien avec ler grande variété chimiqe : certains sont irritants (formaldéhyde), d atres sont sspectés d atteintes à la fertilité (éthers de glycol), d atres encore sont des cancérogènes (benzène, formaldéhyde ). Les particles fines accroissent le risqe de mortalité de à des maladies respiratoires notamment chez les poplations soffrant de trobles ORL. Les PM2.5 sont à l origine d n développement de la mortalité de ax maladies cardiovasclaires et respiratoires et a cancer d pomon. Les allergènes (acariens, poils d animax domestiqes, blattes et moisissres) sont capables d entraîner des réactions allergiqes chez les individs exposés et qi présentent n terrain prédisposé. Les moisissres, champignons mi cros co piqes pevent entraîner des pathologies allergiqes, des infections ctanées o respiratoires. Les effets sspectés des fibres minérales artificielles siliceses sont principalement des effets cancérogènes por certaines d entre elles. La fmée de tabac contient près de 4000 sbstances chimiqes dont n grand nombre de sbstances cancérogènes tels le formaldéhyde et le benzène. Elle est ne des cases principales d cancer d pomon. VALEURS GUIDES Un pollant pas comme les atres : le formaldéhyde - HCHO Les aldéhydes sont des composés particlièrement présents dans les miliex clos car émis par les mebles, les revêtements de sol, les vernis, les colles, les tisss, etc Parmi ex, le formaldéhyde demande ne attention particlière a regard des risqes sanitaires significatifs liés à ne exposition chroniqe. Cette molécle a été classée cancérogène certain por l homme (grope 1) par le CIRC 7 en jin 2004. L AFSSET 8, après avoir procédé à ne analyse détaillée des valers gides et des valers toxicologiqes de référence existantes, vient de proposer dex valers gides dans n avis pblié en jillet 2007 : > 50 μg/m 3 por ne exposition cort terme (applicable sr 2 h) > 10 μg/m 3 por ne exposition long terme. Rappelons qe le seil préconisé en 2000 par l OMS est de 100 μg/m 3 sr 30 mintes. Classification des sbstances cancérogènes Le potentiel d ne sbstance o d n prodit chimiqe à provoqer n cancer est évalé par des organismes comme le CIRC - Centre International de Recherche sr le Cancer o l US EPA - Environnemental Protection Agency - via ne démarche scientifiqe qi prend en compte le poids et la solidité des preves scientifiqes. Les sbstances sont hiérarchisées sivant 4 niveax por le CIRC: 1 : L exposition case le cancer chez l hmain 2 A : L exposition case probablement le cancer chez l hmain 2 B : L exposition case pet-être le cancer chez l hmain 3 : Les cherchers ne sont pas en mesre d établir o d évaler si l exposition case o non le cancer chez l hmain 4 : L exposition ne case probablement pas le cancer chez l hmain POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION : http://www.iarc.fr/ 7 - Centre International de Recherche sr le Cancer - Cancer de la cavité bccale, d nasopharinx et d sins 8 - Agence Française de Sécrité Sanitaire de l Environnement et d Travail > P. 5<

L air intérier Inverser la vaper! Une srveillance croissante Devene n sjet essentiel ax plans national et international - comme en témoigne le Plan National Santé Environnement (PNSE) adopté en 2004 dont plsiers des 12 actions prioritaires sont relatives à cette problématiqe - la qalité de l'air intérier fait l'objet d'ne srveillance croissante, notamment dans les liex acceillant d pblic et pls spécialement les écoles. En France, plsiers organismes sont impliqés dans le sivi de la qalité de l air intérier dont l'observatoire de la Qalité de l'air Intérier (OQAI) en ce qi concerne notamment la connaissance des déterminants de la qalité de l air intérier. Sr le plan de l'expertise techniqe, les AASQA et la Fédération ATMO sont de pls en pls étroitement associées à cette srveillance. > P. 6< CONSTATS & MESURES L école a centre des préoccpations Parmi les différents environnements fréqentés par les enfants, l école représente n lie d exposition incontornable. Les écoliers - poplation sensible - y passent, les jors de classe, n tiers de ler temps. y Les investigations progressent Por répondre à la demande de certaines collectivités locales, l ASPA a mesré depis 2004 les niveax de formaldéhyde par système de prélèvement passif 9 (48h) dans les écoles et liex d acceil de la petite enfance (LAPE) strasborgeois et de l agglomération mlhosienne. y Une inégalité d exposition Si la tener moyenne mesrée en formaldéhyde (env. 20 μg/m 3 ) reste en adéqation avec celle enregistrée dans les écoles et les crèches françaises, ces premières campagnes solignent ne gran de disparité d exposition a formaldéhyde. Les concentrations ont varié entre 10 et pls de 100 μg/m 3 sr 48 h. Certains établissements ayant des valers élevées en HCHO ont fait l objet d n sivi complémentaire por vérifier si la valer gide de l OMS (100 μg/m 3 / sr ½ h) était o non dépassée et por sivre l efficacité de mesres mises en place : aération par exemple. A NOTER > La pblication, depis ces mesres, de la novelle valer gide de l AFSSET fixée à 50 μg/m 3 por ne exposition cort terme sr 2 h a été prise en compte dans la définition de la stratégie de sr - veil lance en air intérier. TÉLÉCHARGEZ LES RAPPORTS SUR INTERNET : www.atmo-alsace.net rbriqe pblication 9 - Analyses différées réalisées a Laboratoire inter régional de Chimie basé à Strasborg ] Des pesticides à l intérier des locax "Certains constats sont srprenants" Par Sandrine Monteiro Chargée d'étdes d résea Atmosf'air Borgogne L'étde, menée de mi-avril à miaoût 2006 par Atmosf 'air Borgo - gne, montre bien q'à côté de pollants tel le formaldéhyde, typiqe de l'air intérier, on trove des sbs tances pls srprenantes car interdites à la vente depis plsiers années. Ainsi, c'est dans l'école de Chenôve q'on a mesré les niveax les pls élevés de lindane, prodit persistant tilisé notamment por le traitement des bois. Cette étde a mis en évidence le fait qe por les pesticides l'air extérier inflence pe l'air intérier, les principales sorces de polltions étant déjà dans nos locax (mobilier, matériax, prodits divers ). POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION : www.atmosfairborgogne.org/tele/ AB54-Pesticides2006.pdf

La qalité de l air intérier a son observatoire Dans l'hexagone, la qestion de la qalité de l'air intérier s'organise ator d Plan National Santé Environnement et s'appie sr diverses instances comme le résea RSEIN (coordonné par l'ineris) o l'agence Française de Sécrité Sanitaire de l'environnement et d Travail (AFSSET) et le CSTB (Centre Scientifiqe et Techniqe d Bâtiment) via l Observatoire de la Qalité de l Air Intérier présidé par Andrée Bchmann. Missionné par les Povoirs Pblics, l'observatoire de la qalité de l'air intérier (OQAI) a por objectif de miex connaître la polltion intériere, ses origines et ses dangers, et d'apporter des soltions adaptées à sa prévention et à son contrôle. C est dans ce cadre q ne première campagne pilote a été réalisée en 2001, dans ne centaine de logements et écoles des régions PACA, Nord-Pas-de-Calais et Alsace, sivie en 2004-2005 par ne campagne de mesre à l échelle nationale, portant sr 567 logements. Celle-ci est devene par aillers la 1 ère référence française sr la polltion de l air dans les logements. y Ce q'il fat en retenir : SURVEILLANCE Il existe bien ne spécificité de la polltion de l air à l intérier des logements par rapport à l extérier et les garages attenants ax maisons pevent être ne sorce importante de contamination por les pollants comme le benzène, le monoxyde de carbone o les oxydes d azote. A l exception des allergènes d chien et d chat, les composés visés (COV, oxydes d azote, aldéhydes dont le formaldéhyde, ) sont présents dans la majorité des logements à des niveax comparables à cex observés dans les étdes nationales et internationales. La mltiplicité des sorces et les différentes conditions d aération condi tionnent notamment les concentrations en pollants rencontrées. Les pollants de l'air intérier hiérarchisés L observatoire de la Qalité de l Air Intérier (OQAI) a effecté ne étde sr ne centaine de pollants de l air intérier qi a condit à ne hiérarchisation des sbstances selon ler toxicité propre, ler fréqence d apparition et la drée d exposition. La classification établie comporte 4 gropes de sbstances : > Grope A : hatement prioritaires > Grope B : très prioritaires Le grope A retient 7 composés dont le > Grope C : prioritaires formaldéhyde, le benzène, l acétaldéhyde, > Grope D : non prioritaires les particles, le radon, le di-éthylhexyl-phtalate (DEHP, additif tilisé dans les matériax en PVC) et le dichlorovos (pesticide). POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION, TÉLÉCHARGEZ LES RAPPORTS SUR INTERNET : Hiérarchisation sanitaire des paramètres mesrés dans les bâtiments par l'oqai www.air-interier.org/serdata/docmentation/docment_14.pdf ]"Fédérer la connaissance por améliorer la qalité de l air à l intérier des liex clos" Par Séverine KIRCHNER Centre Scientifiqe et Techniqe d Bâtiment (CSTB), Coordinatrice scientifiqe de l Observatoire de la Qalité de l Air Intérier Nos ne sommes pas à l abri de la polltion dans les bâtiments. L Observatoire de la Qalité de l Air Intérier (OQAI) est chargé de prodire et rassembler la connaissance sr les sbstances, agents et sitations de polltion qi présentent n risqe por la santé des poplations. Associés ax acters d bâtiment, de l environnement et des sciences hmaines, l OQAI fédère et élabore la connaissance por faire des propositions d actions. Ses résltats sont également mis à disposition d pblic et des professionnels concernés (www.air-interier.org) por aider à ne meil le re compréhension de cette problématiqe et, par l implication de tos, à l amélioration la qalité de l air intérier. Après ne étde nationale sr la qalité de l air dans les logements, l OQAI déploie son action sr les liex de vie fréqentés par les enfants (crèches, écoles, collèges, lycées, gymnases, piscines, etc.) et sr les breax. L OQAI prépare également des indices de qalité de l air intérier avec por objectif de disposer d otils capables de qalifier la qalité de l air des bâtiments. Atant de sjets qi répondent ax objectifs d Grenelle de l Environnement et por leqel l OQAI et son opérater, le CSTB, se mobilisent avec l INERIS et les AASQA. POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION : www.air-interier.org > P. 7<

L air intérier Inverser la vaper! Des normes insffisantes, des actions à promovoir Si la qalité de l'air intérier est ne préoccpation croissante, dans les actes, d fait d'informations et de normes encore insffisantes, cette qestion reste encore largement à prendre en charge. La soltion la pls satisfaisante, s'appyant sr des recommandations et des réglementations à promovoir, consisterait à diminer les sorces de polltion. Dans l'immédiat, il convient de sensibiliser et d'encorager les bonnes pratiqes, notamment en matière d'aération et de ventilation. y Une réglementation balbtiante A plan eropéen, la réglementation relative à l'air intérier reste balbtiante. Si la Directive Eropéenne 96/62/CE a été en partie inspirée par n soci de santé pbliqe, elle concerne essentiellement l'air extérier. Or, il est maintenant établi qe bien des pollants délétères ont lers sorces à l'intérier des locax. Par aillers, il est également clair q'il convient désormais d'établir n lien entre polltion intériere et extériere, por considérer l'exposition globale des personnes, en fonction de ler mode de vie, de ler âge et de ler état de santé. Cette préoccpation por n air intérier de meillere qalité devra à l avenir être miex prise en compte. Les liex pblics seront les premiers visés, comme cela est déjà le cas por le tabac. En ce qi concerne les domiciles, c'est pls délicat, d fait de l'impératif d respect de la vie privée. En attendant, des étdes restent à mener, tant dans la sphère pbliqe qe privée, por établir les niveax d'expositions globales, air extérier/air intérier, selon différents gropes de poplation représentatifs. DU CONSTAT À L ACTION y Des labels non spécifiqes de la santé Compte ten de la mltiplicité des sorces intérieres, le recors à des matériax faiblement émissifs permet de minimiser atant qe possible l exposition ax pollants. En France, il existe actellement très pe d informations disponibles et fiables sr l impact potentiel des matériax sr la qalité de l air intérier. Des méthodes eropéennes normalisées permettent, néanmoins, de caractériser les émissions de COV de certains prodits de constrction (ex : formaldéhyde par les panneax de bois 10 ) mais il s agit d ne démarche volontaire d fabricant et non réglementaire. Des labels écologiqes sont présents sr le marché français à l image de la Marqe NF Environnement o de l Ecolabel Eropéen, certifiant qe le prodit répond à des critères environnementax fixés après analyse d cycle de vie d prodit. Ils garantissent ne moindre tener (voire l absence) en certains composés dangerex por la santé mais ont été créés dans n bt de protection de l environnement et non spécifiqement de la santé. TÉLÉCHARGEZ LES RAPPORTS SUR INTERNET : Le formaldéhyde, n poison domestiqe? www.atmo-alsace.net rbriqe pblication L exemple de la bibliothèqe de l INSA L Institt National des Sciences Appliqées de Strasborg (INSA) réagit site ax résltats d ne campagne de mesre de la qalité de l air réalisée en mars 2006 dans les locax de la bibliothèqe qi avaient soligné des niveax élevés de formaldéhyde. La présence d étagères, le pls sovent en aggloméré et les livres ex-mêmes, font des bibliothèqes des liex exposés à priori à ce type de polltion. Mais dans ce cas, les niveax se détachaient trop largement des atres locax de même type instrmentés. Une visite des locax identifia ne atre sorce potentielle a nivea des fax-plafonds, façonnés en plaqes de bois aggloméré percées de part en part et dans lesqelles étaient encastrés les lminaires. Des travax de sppression de l ensemble des fax-plafonds ont ainsi été engagés. Pari pris, mais pari gagnant car les niveax de formaldéhyde avaient baissé de 70 à 85% dans la bibliothèqe après les travax. > P. 8< 10 - Il existe 2 classes de panneax : E1 et E2. Les panneax de classe E1 dégagent moins de 124 μg/m 3 selon les essais de «méthode de la chambre» (EN 717-1). S il est E2, l accès à certains pays (D, DK, S, CH, OS) li est alors interdit por sage intérier.

OUTIL Gestion des plaintes en air intérier Afin de miex répondre ax inqiétdes sanitaires de la poplation relativement à l air intérier, la DDASS d Bas-Rhin a décidé d élargir l atelier Santé dans la constrction et l Habitation - aqel participent les services de l état - à n grope de réflexion associant différentes compétences techniqes, métrologiqes et sanitaires, composé de l Association por la Prévention de la Polltion Atmosphériqe, d service de Pnemologie des Hôpitax Universitaires de Strasborg, d service techniqe de l habitat de la Maison d Bâtiment ainsi qe de l ASPA. Les membres de cet atelier se rénissent ainsi réglièrement por débattre de cette problématiqe et notamment de la façon de gérer les plaintes relatives à la polltion de l air intérier via l élaboration d ne grille commne d évalation. VENTILATION/AÉRATION Entre qalité de l'air et factre énergétiqe Factre énergétiqe oblige Qand il s agit d investir, la ventilation reste sovent le parent pavre de la constrction. L enje est de taille : maintenir des débits d air sffisants por assrer ne bonne qalité de l air tot en maîtrisant les dépenses d énergie : primordial et complexe à la fois... y Aération et ventilation natrelle En l absence de tot système de ventilation, l overtre des fenêtres reste la sele alternative por assrer ne aération minimale d logement. Le recors à ne ventilation natrelle par l aménagement de grilles d aération permet d assrer n renovellement contin de l'air. Totefois, le fonctionnement de ce système, basé sr la différence de températre entre extérier et intérier, est sovent trop efficace en hiver et pas sffisamment en été. En période hivernale, l inconfort lié a refroidissement et à la dépense énergétiqe fait qe le recors à ces pratiqes reste limité. y Ventilation mécaniqe contrôlée (VMC) La VMC simple flx pet disposer d n réglater de débit d air en fonction d besoin. La VMC doble flx est pls complexe et coûtese, mais assre ne récpération de la chaler de l air évacé permettant ne maîtrise des dépenses énergétiqes. CAMPAGNES DE MESURES Inflence de la ventilation dans les écoles Ala site d ne campagne de mesres condite dans les établissements scolaires de Strasborg en 2004 et 2005, ne étde exploratoire et complémentaire a été réalisée 11 afin de déterminer le profil temporel des niveax de formaldéhyde en fonction des variabilités des sitations. Cette campagne a montré le rôle déterminant d tax de renovellement d air sr les niveax de formaldéhyde. Or, les différentes étdes menées en France comme à l étranger solignent le faible tax d éqipement des écoles avec des systèmes de ventilation spécifiqes. La sensibilisation d personnel et des enseignants sr les bonnes pratiqes en terme d aération semble s imposer dès à présent afin de limiter l accmlation des pollants qi, non selement infle sr l exposition des enfants mais qi pet également affecter lers performances scolaires (Cf. Colloqe d résea Recherche Santé Environne - ment Intérier jillet 2005 à Paris). POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION : http://rsein.ineris.fr/actalite/ actalite.html#manifestations% 20passees). VENTILATION & ÉCONOMIE D'ÉNERGIE Un doble impératif qi se tradit déjà dans la réglementation Ajord hi, la gestion environnementale et sanitaire des miliex scolaires doit répondre à dex réglementations : y Celle en matière d hygiène et de santé (règlement sanitaire départemental type) qi impose des débits minimm d air nef por les salles de classe à 18m 3 /h/élève dans les collèges et lycées, et 15m 3 /h/élève dans les écoles mater nelles et primaires lorsqe le bâtiment est éqipé d n système spécifiqe de ventilation. Dans le cas contraire, la réglementation française porte sr la srface d ovrants disponibles. y Celle en matière de maîtrise de l énergie conformément à la RT 2005, Réglementation Thermiqe, isse d plan climat national de 2004 et transcrivant la directive ero - péenne d 16 décembre 2002, qi vet qe la factre énergétiqe soit infériere de 15% par rapport ax bâtiments constrits selon la précédente réglementation RT 2000. 11 - Etde réalisée par l ASPA en collaboration avec le CSTB Etde exploratoire d profil temporel des niveax de formaldéhyde dans dex établissements scolaires de la ville de Strasborg à l aide de prélèvements sr 30 mintes. > P. 9<

Inverser la vaper! L air intérier DE L IDÉE À L ACTION > P. 10< La "loi anti-tabac" : ne avancée significative Depis le 1 er février 2007, il est interdit de fmer dans tos les liex pblics, a travail, dans les transports collectifs, les établissements scolaires Les bars, cafés, hôtels et restarants ont jsq'a 1 er janvier 2008 por se mettre en conformité. Il s'agit d'ne avancée significative por la santé pbliqe. Le tabac - qi contient de très nombreses sbstances - nicotine, mais assi, CO, benzène, particles fines - est en effet l'n des premiers facters d'altération de la qalité de l'air intérier. Reste à connaître l'impact réel de ces mesres - n indicater mensel a été mis en place à cet effet - la sphère privée n'étant pas concernée. ] "Une responsabilité à partager" Par Yves BUR Dépté-Maire de Lingolsheim Monsier Yves Br est à l'origine de la loi dite "antitabac". Report'Air li a demandé son avis sr l'impact, actel et ftr, de ces dispositions. Le tabagisme est à l'origine de qelqes 60.000 décès chaqe année en France, mais assi de nombreses affections plmonaires. La fmée de tabac est dangerese por le fmer, mais également por l'entorage. Les travaillers des cafés, hôtels, restarants, boîtes de nit sont particlièrement exposés et la mise en place très prochaine des dispositions dans ces liex devrait constiter n vrai progrès. Reste totefois la sphère privée, dans laqelle il serait très délicat de légiférer. Il fat donc en appeler à la responsabilité de chacn et, à travers des campagnes de prévention et de sensibilisation, faire comprendre à tos les fmers, conjoints et parents, q'ils mettent en je ler santé, mais assi celle de lers proches. OUTIL y Les Conseillers Médicax en Environnement Intérier A cors des qinze dernières an nées, les liens ont été démontrés entre l exposition ax pollants de l habitat et les symptômes, notamment respiratoires, qi pevent y être associés. De même, il a été démontré le bénéfice cliniqe des méthodes d éviction globales dans la prise en charge de ces pathologies. Por povoir réaliser de façon la pls exhastive cette rédction de l exposition, ne novelle activité professionnelle, les Conseil lers Médicax en Environ nement Intérier (C.M.E.I.) a été créée en 1991 à Strasborg à l Université Lois Paster à l initiative d Professer de Blay. Se rendant a domicile d patient, les C.M.E.I. réalisent n adit de qalité de l environnement intérier et proposent des conseils d éviction en fonction des niveax d expo sition mesrés (allergènes, endotoxines, moisissres, C.O.V o NO 2 ) et des habitdes et comportements., Connaître la polltion à l intérier des locax et agir por assainir l air Par Nathalie AICHELMAN SIVOM de l agglomération mlhosienne ] Le SIVOM de l Agglomération mlhosienne a sohaité avoir ne idée globale de la qalité de l air à l intérier des locax des collectivités membres. Les niveax moyens de formaldéhyde mesrés en 2005 et 2006 sont en accord avec cex relevés habitellement en ambiance intérier (logements o écoles), mais de grandes disparités d exposition ont été relevées entre les différents établissements. A cort terme, le SIVOM a entrepris ne campagne d'information por sensibiliser les personnels des écoles à des pratiqes réglières de ventilation o por inciter à des travax spécifiqes de ventilation dans les liex les pls chargés. A pls long terme, le SIVOM envisage d accompagner les collectivités membres dans l élaboration des cahiers des charges por le choix des matériax de constrction, de rénovation jsq a mobilier éqipant les locax en mettant à disposition, lorsq elles existent, les informations sr l émissivité en formaldéhyde et COV.

En bref ELFE : Une mobilisation des AASQA 12 a service de ELFE Piloté par l InVS 13, l INED 14, l INSERM 15 et l INSEE 16, le projet d Etde Longitdinale Française depis l Enfance (ELFE) devrait mobiliser l ensemble des AASQA por évaler le pls précisément possible l exposition des femmes enceintes pis des 20 000 enfants à naître en 2009 qi constiteront la cohorte sivie jsq à l âge adlte. Impliqés dans le grope de travail contaminant des miliex d projet ELFE depis près de 2 ans, l ASPA et ATMO PACA ont mis en place, avec six atres AASQA (Air Pays de la Loire, AIRLOR, AIRPARIF, ATMO Poito-Charentes, ATMO Rhône-Alpes et ORAMIP), n comité de pilotage qi définira les méthodes de travail et assrera l alimentation des bases de données d exposition qi seront tilisées par nos partenaires épidémiologistes dès 2010. Et on reparle de la polltion acide 25 ans déjà qe les plies acides ont défrayé les chroniqes. Les efforts de rédction des émissions de pollants acides (principalement le dioxyde de sofre ) ont été tels qe beacop en ont concl qe la polltion acide n était pls n enje environnemental important. Une éqipe de l niversité de Cardiff (Cardiff University s School of Biosciences) vient de montrer qe si l acidité dimine dans les eax de srface, cette décroissance est pls lente qe préve. A proximité des sorces de polltion de dioxyde de sofre, l acidification des rivières est tojors n problème dans les réserves aqacoles d Pays de Galles. POUR COMPLÉTER VOTRE INFORMATION : http://www.cf.ac.k/news/articles/acid-rain-recovery-slower-than-expected.html Fédération ATMO L assemblée générale de la Fédéra - tion ATMO a été organisée par l ASPA les 6 et 7 décembre avec le sotien d Conseil Général d Bas-Rhin, de la Région et de la CUS. Rapport RICHERT Le rapport parlementaire de Philippe RICHERT Qalité de l air et changement climatiqe : n même défi, ne même rgence est disponible sr : www.ladocmentationfrancaise.fr rbriqe «rapports-pblics» Projet PRSP (Programme Régional de Santé Pbliqe) : Un projet relatif à l exposition individelle déposé conjointement par l ASPA et l Observatoire Régional de Santé en Alsace a été accepté dans le cadre d Plan Régional de Santé Pbliqe. Prodits phytosanitaires : A la campagne comme... à la ville 30, c est le nombre de prodits phytosanitaires retrovés (sr 80 recherchés) dans l air d Ile de France assi bien dans les zones agricoles q en plein cœr de l agglomération parisienne. (Sorce : étde exploratoire d Airparif Airparif actalité N 29 Jin 2007). Chine : 750 000 morts por qels pollants? Selon n rapport de la banqe mondiale, la croissance formidable de la Chine, qi fait de ce pays le pls dynamiqe a monde et le premier émetter de CO 2 devant les Etats- Unis, s'accompagne inévitablement d'ne polltion majere responsable de 750 000 morts prématrées. Cependant, rapporté à la poplation (1,3 milliard d habitants contre 450 millions por l UE), cela reste por l instant moindre q'en Erope : 350 000 décès prématrés por la sele polltion en particles. Changement climatiqe : Un engagement local Agir por le climat, c est le choix fait par la CAMSA en adoptant le 7 décem bre dernier n Plan Climat Territorial. La CAMSA s engage avec tos les acters signataires (dont l ASPA) à s impliqer por diminer les rejets de gaz à effet de serre. Salon Polltec : Intervention de l ASPA a Salon Polltec 2007 sr le thème d sivi des niveax de formaldéhyde dans les écoles alsaciennes. 12 - Associations Agréées de Srveillance de la Qalité de l Air 13 - Institt national de Veille Sanitaire 14 - Institt National d Etdes Démographiqes 15 - Institt National de la Santé et de la Recherche Médicale 16 - Institt National de la Statistiqe et des Étdes Économiqes > P. 11 <

BILAN été 2007 Bilan des dépassements Le seil de recommandation (180 μg/m 3 sr ne here) a été dépassé 3 jors sr l ensemble de la région avec n maximm horaire de 202 μg/m 3 le 16 jillet à la station de Strasborg Sd. Le seil d alerte fixé par l article R221-1 d code l Environnement (partie réglementaire) à 240 μg/m 3 sr ne here n a pas été atteint cet été. La procédre d information de la poplation a été déclenchée por l ozone pendant 1 jor dans le Hat-Rhin, 2 jors dans le Bas-Rhin. OZONE EN 2007 Nombre de jor de dépassement d seil de recommandation de 180 μg/m 3 / Maximm horaire en μg/m 3 (poste le pls chargé) Campagnes de mesres mises place par l'aspa en Alsace de jillet à septembre 2007. Le chiffre d trimestre % c est le score de bonnes prévisions des diffsers de l ASPA 63 por le lendemain sr les hit sites en Alsace depis le débt de l année 2007. L expertise des prévisionnistes de l ASPA s appie sr les sorties de modèles de qalité de l air développés ces dernières années. Une bonne prévision doit également tenir compte des données d émissions et des prévisions de Météo France. EMISSIONS Les Composés Organiqes Volatils Non Méthaniqes (COVNM) Les COVNM sont des pollants très variés dont les sorces d'émissions sont mltiples. Ainsi, l'indstrie (34%*) comme le transport rotier (15%*) - combstion et évaporation - sont des sorces d'émissions importantes. Les forêts (29%*) sont également des sorces majeres de terpènes et d'isoprènes. L tilisation des solvants domestiqes n est pas négligeable (8%*). La baisse des émissions entre 2000 et 2003 est de principalement à la dimintion des émissions dans le secter d transport rotier. * Part en % des émissions de COVNM en Alsace. Emissions de COVNM en Alsace (tonnes/an) Les rapports d trimestre De noveax rapports concernant les étdes menées par l ASPA sont disponibles sr le site : www.atmo-alsace.net rbriqe pblication rapport à télécharger. > Air intérier Campagne de mesres de la qalité de l air intérier dans les locax de la Cité Administrative de Colmar. > Bilan de la qalité de l air Bilan de la qalité de l air dans les départements d Bas-Rhin et d Hat-Rhin Année 2006 Rapport por les COnseils Départementax de l Environnement, des Risqes Sanitaires et Technologiqes d Bas-Rhin et d Hat-Rhin. > Qalité de l air en proximité indstrielle Diagnostic de la qalité de l air à proximité de l entreprise FAURECIA AUTOMOTIVE INDUSTRIE implantée à Marckolsheim. > Techniqe de mesres Mesre des particles, ce qi change en 2007 : Bilan de fonctionnement d système de mesre des particles après ajstement par modle FDMS.

BILAN été 2007 En complément d site internet Les otils de commnication de l ASPA évolent. Dorénavant, le bilan synthétiqe et chiffré de la qalité de l air sort d jornal REPORT AIR d Alsace. Il est de pls détachable por n archivage facilité. Ce bilan présentera 4 fois par an les grandes tendances saisonnières de la qalité de l air en Alsace. LES DONNÉES DÉTAILLÉES SONT DISPONIBLES SUR LE SITE INTERNET DE L ASPA www.atmo-alsace.net dans la rbriqe blletin mensel. STATISTIQUES JAS : jillet août septembre Strasborg Colmar Mlhose Vosges Strasborg Colmar Mlhose Vosges JAS 2007 O3 Maxima horaires JAS 2006 Année 2006 202 224 225 195 205 205 190 216 216 175 227 227 PM 10 Max jor. Moy ann. JAS 2007 JAS 2006 2006 45 * * 37 * * 40 * * 36 * * * méthode de mesre différente entre 2006 et 2007 Strasborg Colmar Mlhose Chalampe-Ottmarsheim Vosges CC3F JAS 2007 NO 2 Maxima horaires JAS 2006 Année 2006 210 190 221 89 104 124 125 131 163 121 191 197 28 38 96 78 81 111 BILAN DES INDICES DE QUALITÉ DE L AIR jillet à septembre 2007 Reichstett Thann JAS 2007 SO 2 Maxima horaires JAS 2006 Année 2006 100 247 319 253 142 190 L AIR EN VILLE Cet été, les conditions météorologiqes ont été défavorables à la photochimie. La qalité de l air observée a été bonne 71% des jors à Mlhose et 74% à Colmar et Strasborg. Environ 10% des jors à Colmar, Mlhose et à Strasborg ont présenté ne qalité de l air médiocre (indices 6 7) voire mavaise (indice 8) en lien avec les fortes teners en ozone. A NOTER : qe les particles ont fait l indice n jor sr 6 à Colmar et 1 jor sr 4 à Strasborg. COLMAR : INDICE DE QUALITÉ DE L AIR JOURNALIER jillet à septembre 2007

Temps forts ] Rémi BERTRAND, Président de l ASPA Maire d village d Uberach, Rémi BERTRAND est assi Président de la Commnaté des Commnes d Val de Moder et Conseiller Général de ce Canton d Alsace d Nord (Niederbronn-Les-Bains) depis 2002. Visite de Jean-Lois Borloo à l ASPA A la site d Conseil des Ministres décentralisé à Strasborg le vendredi 7 septembre 2007, Jean-Lois BORLOO, ministre d Etat, ministre de l Ecologie, d Dévelop pement et de l Aménagement Drables a visité l ASPA. De nombreses personnalités locales étaient présentes telles François LOOS et Philippe RICHERT dont le rapport parlementaire qalité de l air et changement climatiqe : n même défi, ne même rgence a été le spport des discssions de cette visite. Le ministre a fait part de sa satisfaction a regard des otils mis en œvre à l ASPA et notamment des coopérations interrégionales d LIC 17 et d LIM 18. Ce ft assi l occasion por le ministre de rencontrer le dépté Christian Htin novellement désigné à la présidence de la Fédération ATMO. La visite s est concle par n essai enjoé par le Ministre d novea vélo électriqe acqis dans le cadre d Plan de déplacement entreprise. Chef d entreprise, il a e à cœr de créer, en associant n grope d amis qi volaient mettre lers compétences a service d Val de Moder et avec la Commnaté des Commnes, n «incbater d entreprises et de compétences» l ADEC* à destination des porters de projets innovants en zone rrale notamment por les Technologies de l Information et de la Commnication (TIC). Il est assi l n des initiaters d projet PEREN Pôle d Excellence Rrale Energies Novelles d Alsace d Nord. Ce projet fédére n ensemble d acters pblics et privés ator d développement des énergies renovelables favorisant de noveax prodits et activités indstriels o agricoles en consolidant les entreprises leaders (De Dietrich Thermiqe, Roqette, Electricité de Strasborg, Géothermie Soltz, Chambre d Agricltre, Khn SA, etc.) tot en sscitant l apparition de noveax entrepreners dans ce domaine. Très impliqé dans la démarche Hommes & Territoires d Conseil Général d Bas-Rhin, avec évalation et remise en perspective des politiqes départementales et adoption d n agenda 21, il préside la commission de l Environnement d Département depis 2005. C est à ce titre q il a été él président de l ASPA en jin 2007. Rémi Bertrand a été le représentant actif de l ADF (Association des Départements de France) dans le grope Instarer n environnement respectex de la santé d Grenelle de l Environnement. Dans son discors inagral de présidence, Rémi Bertrand sohaitait qe l on pisse pls tard qalifier son mandat comme des années de progrès, avec comme bt ltime l amélioration de la qalité de l air à l'égard des effets sr la santé et l environnement, et face a changement climatiqe. * ADEC : Association por le développement des entreprises et des compétences DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :Alain Target RÉDACTEUR EN CHEF : Cyril Pallarès MEMBRES DU COMITÉ DE RÉDACTION : Agnès Bertrand, Sébastien Cibick, Pascaline Clair, Gy Class, Gilbert Fiegel, Joseph Kleinpeter, Christel Kohler, Nathalie Leclerc, Pierre Robellet MAQUETTE ET FABRICATION : Bernadette Bayle Commnication IMPRIMEUR : Gyss Imprimer Obernai - 271892 CRÉDIT PHOTOS ET ILLUSTRATIONS : ASPA, Service de pnemologie HUS, Fotolia - Agence Bayle Commnication N ISSN 1772-337X ASPA Strasborg - Espace Eropéen de l Entreprise 5 re de Madrid - 67300 Schiltigheim Tel : 03 88 19 26 66 / Fax. 03 88 19 26 67 ASPA Mlhose - Antenne techniqe Maison d Technopôle 40, re Marc Segin BP 2118-68060 Mlhose cedex Internet : www.atmo-alsace.net E-mail : aspa@atmo-alsace.net [Docment imprimé sr papier recyclé 17 - Laboratoire Interrégional de Chimie 18 - Laboratoire Interrégional de Métrologie