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!" % # " %'# " # $#%$ # #" $ % " $ '# % '$)$ '# "% ' #-., %$# '$ )$ %'# "-.$% %%')$ * #&%+ '# ')$ '# " #&%# # #&% #%'&%(% #%)'# " L environnement devient un enjeu de plus en plus important pour l agriculture est est souvent vécu que comme une série de réglementations contraignantes et plus ou moins efficace. Le niveau «exploitation agricole» est pourtant bien au centre des prises de décision concernant l environnement. De nombreux travaux ont été réalisés à des échelles infra pour optimiser l utilisation des intrants à l échelle de la parcelle ou de l animal, mais ces approches ne garantissent pas une efficacité optimale à l échelle du système de production. Ainsi, en exploitation laitière, l augmentation de production par vache permet d accroître souvent l efficacité des intrants par litre de lait produit en divisant en particulier les coûts d entretien par un plus grand nombre de litres de lait. Ce raisonnement trouve cependant ses limites dès que l on aborde le niveau troupeau, en particulier parce que les troupeaux de vaches fortes productrices ont aujourd hui un taux de renouvellement de plus en plus élevé suite aux problèmes de santé et de reproduction plus importants des vaches fortes productrices. A l échelle de l exploitation, on constate également que l intensification laitière s accompagne d une densité par ha de SFP plus importante et par une libération de surface pouvant également être génératrice d élément polluants suivant leur mode de conduite. A une échelle supérieure, les recherches permettent de construire des indicateurs de l état pollution de l environnement, mais ont parfois du mal à faire le lien avec les conduites des systèmes de production et à proposer les stratégies les plus efficaces sans altérer le revenu des exploitations. L objectif de ce projet est donc d élaborer un modèle à l échelle de l exploitation permettant de faire le lien entre la conduite du système de production et la production d éléments à risque pour l environnement au sein d une exploitation laitière donnée. La modélisation permet : -de comparer des stratégies différentes toutes choses égales par ailleurs, -d aborder les problèmes du temps long, rarement accessibles expérimentalement et difficiles à expliquer par les stratégies lors des observations, -de tracer de très nombreuses informations et variables intéressantes pour l environnement et les performances agronomiques du système, -de pouvoir spatialiser les opérations pour étudier la localisation des risques suite à des rotations peut favorables. 2

$ $ / # /" 2-*-34 24 * / % 2-*-34 #"$ * % % 24 *1%" %) 0 2-*-34 / % 2-*-34 " *% *%#. $" /" * $ Le modèle se propose de représenter les éléments essentiels du système biotechnique suivant le schéma ci-dessus. Les éléments potentiellement retenus sont utilisés et générés par les deux grandes familles d entités que sont les les entités parcelles-cultures et des entités troupeaux. Les stocks d aliments et d effluents permettent d optimiser l utilisation de ces produits au cours de l année alors qu au pâturage les processus de stockage sont shuntés. 3

$ $ 0 +1.2 +1. % %"# 63 " 0! #. # 7%) * # "&% 6 - $ + +. 5. $% % % $1%" % 6$ -' % &3. " %)!1 /" # * % % 0 $" / *1%" % / % /" %) #"$ La principale difficulté de ce type de modèle réside dans la définition cohérente d une stratégie cohérente de planification des actions au sein du système, en particulier la conduite du troupeau, en particulier l alimentation, et la gestion du système de culture. Cette stratégie doit également prendre en compte le soucis de l exploitant d assurer une plus ou moins grande partie de la production des cultures pour les besoins de son troupeau en totale autonomie ou en ayant recours à des achats extérieurs. La conception de l assolement sur plusieurs années représente un élément central permettant d assurer cette cohérence au sein d une exploitation d élevage, en particulier pour les systèmes laitiers qui utilisent une part importante de la SAU pour réaliser des cultures. 4

Comment formaliser le processus de construction d un assolement? Corps de règles Définies a priori, à partir de l expertise ou du conseil a posteriori, à partir d observations de successions culturales sur un territoire Plus facile pour définir des rotations au sein d une parcelle ou d un îlot Formalisme proche de l expertise, mais complexe Difficile de prendre en compte les pondérations d un ensemble de contraintes Difficile de prévoir toutes les règles permettant d aboutir à une solution Optimisation multicritère La fonction d optimisation doit porter les différentes contraintes ou objectifs intervenant dans la décision Le formalisme est plus éloigné de l expertise qu avec un corps de règles, mais plus simple à concevoir : plus abstrait, paramétrage plus complexe Les pondérations sont apparentes Les paramètres à estimer sont très nombreux, convergence? Optimum? L interprétation de la solution est plus complexe 5

! / Assolements testés Année k Calcul des potentialités et des besoins Année k Année k Procédure d optimisation Année k Fonction objectif : Évaluation des assolements Assolement sélectionné Année k Année k+1 Dans le modèle Tournesol qui construit un assolement, la simulation de la décision se fait par optimisation pour chacune des années. La procédure ne cherche pas à anticiper sur l optimisation de l année suivantes. Seuls les éléments de projection de l année en cours et des réalisations des années passées sont pris en compte pour la construction de l assolement d une année. 6

! 0.+ Module Évaluation Potentialités Potentiels de rendement Module Calcul Matières Premières Module Evaluation Assolement Fonction Objectif Cultures Assolement testé Production matières premières Besoins matières premières Stratégie de l éleveur Alimentation Module Évaluation Besoins annuels de matières premières Assolement sélectionné La stratégie de l éleveur se définit d une part au travers des besoins en matières premières nécessaires à l alimentation et les cultures envisagées compte tenu des potentiels des parcelles pour chacune de ces cultures et des profits attendus. 7

2-2/ * "&% % % *8 "8)$# % % % $. * "&% % % % $. %*. *% **. 9# )#! % * NbMatièresPremières F= ( GainExcédent i= 1 i CoûtDéficit i ) La fonction qui sert à évaluer l assolement prend en compte la somme des coûts ou des gains correspondant au sous- ou aux sur-réalisations attendues pour chacune des cultures compte tenu de l assolement considéré. Ces gains peuvent être liés à la marge brute de la culture considérée. Par contre les coûts des déficits peuvent aller depuis l achat des ces matières premières à l extérieur jusqu à des valeurs très élevés lorsque l éleveur ne conçoit pas de ne pas réaliser ces productions. C est le cas en particulier lorsqu il souhaite être autonome ou lorsque la culture est obligatoire (jachère). 8

2-20 0#&%% % :% % $## $ %; * "&% % % % $. # %)%) 6< *% **. Les productions attendues d une culture sur une parcelles sont fonction de l aptitude de cette parcelle pour cette culture telle que l exploitation se la représente, mais également de la culture précédente et de la fréquence à laquelle cette culture revient sur cette parcelle. Les matrices des effets des transitions ont été établies par défaut avec le concours de différents experts (CA, Arvalis, CETIOM) mentionés en fin de diaporama. Les prairies temporaires et les luzernières sont considérées devoir être conservées 3 ans minimum avant de pouvoir être retournées. Les STH ne sont pas remises en cause par le logiciel. Les potentialités des cultures sur les différents parcelles sont alors évaluées par sommation, en prenant en compte l accessibilité des parcelles aux différents types de bovins pour les surfaces en herbe. 9

) Herbe pâturée (kgms/jr) Ensilage Herbe (kgms/jr) Foin (kgms/jr) Paille Fourrage (kgms/jr) Ensilage Maïs (kgms/jr) Ensilage Luzerne (kgms/jr) Foin Luzerne (kgms/jr) Luzerne déshydratée produite (kgms/jr) Betterave fourragère (kgms/jr) Luzerne déshydratée achetée (kgms/jr) Concentré commerce Concentré maïs Concentré blé Concentré orge Concentré triticale Concentré pois Concentré féverole Concentré lupin Paille bâtiment ) 2 )! )!" &22 2 %)5! # 46 7#6 4 Herbe pâturée VL Herbe pâturée totale Herbe totale (pâturée+conservée) Maïs Paille Luzerne Blé Orge Triticale Betterave Pois Féverole Lupin Jachère Le modulae alimentation établit un calendrier mensuel des différentes rations distribuées aux vaches d une part et aux génisses d autres part. Il calcule également si nécessaire les besoins en paille pendant les période où les animaux sont en bâtiment. Les besoins en herbe sont divisés en 3 catégories emboitées, les quantités d herbe pâturées par les vaches, celles pâturées par les vaches et les génisses, les parcelles accessibles aux vaches étant supposées accessible aux génisses et enfin les quantités d herbe totale incluant herbe pâturée et herbe conservée, celle-ci pouvant être constituées à partir de n importe quelle parcelle. Le cas des parcelles pâturable non fauchable n a pas été retenu par soucis de simplication, ce cas étant surtout présent en zone de montagne. 10

8 9: &%$#%'$= >2% %? 2$ 0.= %)$ %) #-$ % $ Assolement 100000000000000 1000000 00000000 010000000000000 000010000000000 010000000000000 000000000010000 = 100000000000000 001000000000000 010000000000000 00000001 0000000 000010000000000 000000000000001 0. $% # $ La difficulté de la stratégie de l optimisation retenue ici repose dans le très grand nombre de paramètres à estimer (parcelles x cultures) pour caractériser un assolement. Le risque de ne pas converger ou de le faire sur un optimum local est très grand avec les algorithmes classiquement utilisés. La méthode retenue en final a été celle des algorithmes évolutionnaires, la seule à permettre de trouver une solution répétable en des temps raisonnables. 11

! 2 $ :/ 0. $% '%$ %#$% %#$ Cette méthode utilise de nombreux assolements initiaux tirés au hasard. Elle n est donc pas «attirée» par le choix d un assolement de départ pour recherche une solution, ce qui favorise l obtention de solution sub-optimales. 12

! 2 $ :0 *$% '% 2% *$% '% + "## %, % "## # % % 6%)% x x 6%) $% x @@@88" Les algorithmes évolutionnaires reprennent la théorie Darwinienne de l évolution pour sélectionner la solution la plus performantes. En codant sous forme de «gènes» l ensemble des paramètres du problème et en évaluant la performance d un individu par la fonction objectif à optimiser, l algorithme évolutionnaire permet de sélectionner les meilleurs individus, puis les faire reproduire en eux et provoque un certain taux de mutation pour réintroduire de la variabilité dans la population. 13

! 2 $ :; 0 5$% % $ %$# $$% 2"## Après de nombreuses générations la sélection conduit à ne retenir que des individus proche de l optimum. Le meilleur d entre eux correspond alors en général à la (ou l une des) solution(s) optimale(s). 14

! 9 $ Population initiale De N assolements génération aléatoire Évaluation des N assolements (Tournesol) Sélection des reproducteurs G générations Reproduction et crossovers Algorithme évolutionnaire Mutations Nouvelle population De N assolements C est cet algorithme qui a été utilisé pour coder les paramètres de l assolement et trouver le meilleur d entre eux pour la fonction d optimisation considérée. 15

) 9 Entrées 4 < Sorties # 31 +2 #., $3, +9=,+2 # 16

" %4& % % ) A "# % *% %B8C * # ' % $ * # % #$ * # % % % Le prototype du modèle a été développé sous Excel en utilisant le module de l algorithme évolutionnaire du Premium Solver for Education. L application a été écrite en VBA Excel avec une interface pour enchaîner les différentes étapes nécessaires pour effectuer une simulation. 17

! 9, :! 8 00 $ = LCA EK$ $ 6<%%%" ')$ %": ## %)% %5* %)$ "##.% D= EFDA GHCGGHGI &%JIKCCCC A *JLCCC/"7D7 % = BK%)$A %+ GH $= $%% ')$ Il est difficile de valider un tel modèle sur des jeux de données observés. Il est difficilement imaginable qu un tel modèle conduise chaque année à placer les mêmes cultures sue les mêmes parcelles qu un exploitant. Une tentative a néanmoins été faite sur l exploitation du centre de formation de Quintenic (22) en prenant en compte les caractéristiques du dispositif et l opportunité de retracer sur un peu plus d une dizaine d années l historique des différentes cultures réalisées sur les différentes parcelles. 18

! 8 ) 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Parcelle n 1 colza maïs maïs triticale maïs maïs maïs maïs maïs maïs maïs Parcelle n 2 blé maïs blé maïs blé colza maïs blé colza maïs blé Parcelle n 3 maïs blé maïs blé maïs colza blé maïs blé maïs maïs blé Parcelle n 4a maïs maïs maïs blé prairie maïs maïs prairie jachère maïs maïs Parcelle n 4b maïs maïs maïs blé blé maïs blé maïs blé colza maïs Parcelle n 5 maïs colza triticale maïs triticale maïs maïs jachère prairie prairie maïs maïs Parcelle n 6 maïs maïs triticale maïs maïs blé maïs blé maïs blé maïs Parcelle n 7a maïs blé maïs blé maïs pois blé maïs blé maïs blé colza Parcelle n 7b maïs blé maïs blé maïs maïs blé maïs blé maïs blé colza Parcelle n 8 colza blé maïs blé blé maïs prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 9a blé maïs blé maïs prairie prairie prairie prairie prairie maïs blé maïs Parcelle n 9b blé maïs blé maïs prairie prairie prairie prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 10 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 11 prairie prairie prairie prairie maïs blé maïs blé maïs prairie prairie prairie Parcelle n 12 prairie blé maïs jachère prairie prairie prairie prairie maïs blé maïs maïs Parcelle n 13a maïs pois blé maïs blé maïs blé colza maïs blé maïs blé Parcelle n 13b blé maïs blé maïs blé maïs blé maïs blé maïs maïs blé Parcelle n 14a blé maïs maïs blé triticale blé maïs maïs blé colza blé maïs Parcelle n 14b maïs blé maïs maïs blé colza maïs blé maïs Parcelle n 14c maïs blé colza triticale maïs maïs maïs blé maïs blé colza blé Parcelle n 15 blé maïs colza triticale maïs maïs maïs jachère maïs prairie maïs maïs Parcelle n 16 prairie prairie prairie prairie maïs blé colza maïs blé maïs maïs blé Parcelle n 17 prairie prairie prairie prairie maïs maïs blé maïs maïs maïs prairie prairie Parcelle n 18 prairie prairie prairie prairie maïs blé prairie maïs maïs maïs prairie prairie Parcelle n 19 maïs pois triticale maïs blé prairie prairie prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 20a prairie prairie maïs maïs maïs maïs jachère prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 20b prairie prairie maïs maïs maïs maïs blé maïs maïs maïs maïs blé Parcelle n 21a prairie prairie prairie prairie jachère jachère jachère jachère jachère jachère jachère jachère Parcelle n 21b prairie prairie prairie prairie jachère jachère jachère jachère jachère jachère prairie prairie Parcelle n 22a maïs maïs prairie prairie prairie prairie prairie prairie prairie prairie maïs blé Parcelle n 22b maïs maïs prairie prairie prairie prairie prairie prairie prairie prairie jachère prairie Parcelle n 23 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 24 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 25 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie prairie prairie Production prairie 182.8 152.4 130.0 130.0 118.0 139.6 142.0 166.4 148.0 153.6 150.0 153.2 Production maïs 271.3 265.6 356.9 366.3 360.0 325.6 313.8 351.3 333.8 396.3 336.9 325.6 Production blé 122.4 118.4 129.2 135.2 115.2 157.2 160.4 113.2 161.2 96.4 152.0 157.2 Production pois 0.0 33.0 0.0 0.0 0.0 11.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 Production triticale 0.0 0.0 19.6 25.2 51.8 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 Production colza 0.0 18.4 9.1 0.0 0.0 13.0 13.1 14.0 12.3 18.2 14.9 15.8 L année 1998 correspond à un changement de responsable en cours d année ce qui n a pas permis de reconstituer la totalité de l historique. A partir de 1997, la jachère a presque toujours été réalisée sur les mêmes parcelles sans que cela ait été défini dans la stratégie (potentialité plus fortes pour les jachères sur ces parcelles dans la définition du système). 19

8 9 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Parcelle n 1 maïs maïs triticale maïs maïs maïs maïs maïs maïs maïs Parcelle n 2 maïs maïs blé colza maïs blé maïs blé colza maïs Parcelle n 3 blé colza maïs blé colza maïs blé maïs blé maïs Parcelle n 4a prairie prairie prairie maïs maïs blé maïs blé maïs prairie Parcelle n 4b blé colza maïs maïs blé maïs maïs blé maïs maïs Parcelle n 5 maïs maïs triticale maïs maïs maïs prairie prairie prairie maïs Parcelle n 6 maïs maïs triticale maïs blé maïs blé maïs blé maïs Parcelle n 7a blé maïs maïs blé colza maïs maïs maïs blé maïs Parcelle n 7b blé maïs maïs maïs blé colza maïs blé colza maïs Parcelle n 8 maïs maïs blé maïs blé maïs maïs blé maïs maïs Parcelle n 9a maïs blé maïs blé maïs prairie prairie prairie maïs blé Parcelle n 9b maïs maïs maïs prairie prairie prairie prairie maïs prairie prairie Parcelle n 10 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 11 prairie prairie prairie prairie prairie maïs blé maïs prairie prairie Parcelle n 12 prairie prairie prairie prairie maïs prairie prairie prairie maïs jachère Parcelle n 13a maïs blé colza maïs maïs blé maïs blé colza maïs Parcelle n 13b maïs blé maïs blé maïs blé maïs blé maïs blé Parcelle n 14a triticale maïs triticale maïs blé maïs blé colza maïs blé Parcelle n 14b blé maïs blé colza maïs blé colza maïs blé colza Parcelle n 14c triticale maïs triticale maïs blé colza maïs blé maïs blé Parcelle n 15 triticale maïs triticale maïs maïs maïs maïs jachère maïs maïs Parcelle n 16 maïs maïs maïs maïs blé colza maïs maïs blé maïs Parcelle n 17 prairie maïs maïs prairie prairie prairie maïs prairie prairie prairie Parcelle n 18 prairie maïs blé maïs prairie prairie prairie maïs blé maïs Parcelle n 19 maïs maïs maïs maïs prairie prairie prairie maïs prairie prairie Parcelle n 20a jachère prairie prairie prairie prairie maïs jachère prairie prairie prairie Parcelle n 20b maïs blé maïs blé maïs blé maïs maïs blé maïs Parcelle n 21a prairie prairie prairie jachère prairie prairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 21b jachère prairie prairie prairie prairie prairie prairie jachère prairie prairie Parcelle n 22a prairie prairie prairie maïs blé maïs blé maïs blé maïs Parcelle n 22b prairie prairie prairie prairie prairie p rairie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 23 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 24 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie Parcelle n 25 prairie prairie prairie prairie prairie pr airie prairie prairie prairie prairie Fonction Objectif 40373.1096 38077.5065 40597 38048.7791 39824.1838 37810.166 35417.0232 37712.4992 41172.0992 33045.5215 Surface prairie 17.75 18 18 18.15 17.85 19.05 18.4 17.45 17.65 17.55 Surface maïs 28.5 30.15 29.35 29.45 29 29.4 29.5 29.25 27.4 30.25 Surface blé 14.35 15.4 7.55 17.1 17.35 14.8 16.3 17.7 17.15 14.8 Surface triticale 6.6 0 11 0 0 0 0 0 0 0 Surface colza 0 6.35 4 4.7 5.7 6.65 3.5 4 7.7 3.5 Surface jachère 2.7 0 0 0.5 0 0 2.2 1.5 0 3.8 La simulation réaliser ne permet pas une évaluation facile de la qualité de la simulation. En fait, pour interpréter les résultats, nous avons résumé l ensemble des paramètres des assolements à deux questions importantes : -les parcelles reçoivent-elles bien en moyenne sur 10 ans les mêmes cultures que celles pratiquées -Le modèle permet-il globalement de bien simuler les transitions entre 2 cultures? 20

) 22 L AFC ci-dessus projette la matrice des différentes cultures réalisées et observées sur chaque parcelle.le premier plan porte à lui seul 93% de la variance. On peut constater que, sauf pour la jachère, les cultures observées et simulées sont très proches, un petit moins moins pour les prairies que pour les cultures de rente. 21

) 8 Transitions simulées 100 10 p : prairie m : maïs b : blé c : colza t : triticale j : jachère j/m b/p p/j t/m m/j j/p m/t c/m b/c p/m m/p m/m m/b b/m p/p c/t 1 j/j 1 10 100 Transitions observées Le graphe ci-dessus représente les transitions entre 2 cultures successives dans le système afin d évaluer l aptitude du modèle à générer les rotations observées. L échelle log a été utilisée compte tenu des différences considérables de fréquence des différentes transitions. Le modèle tend à surestimer ici les transition m/m au détriment des transitions b/m, m/b. La jachère, comme indiquée précédemment est mal simulées faute de l avoir indiqué dans la stratégie. Au total, 75% des transitions sont bien simulées par le modèle. 22

Simulation d une exploitation laitière avec deux systèmes d alimentation Exploitation de 50 ha avec une SAU constituée de 20 parcelles dont 3 sont en prairies permanentes L exploitation possède un quota de 344 000 L et un troupeau de 40 VL ainsi que de 40 génisses pour assurer le renouvellement (tx = 33%) Le système Maïs repose sur une utilisation du silo de maïs toute l année pour sécuriser le système, en laissant les vaches pâturer au printemps Le système Maïs + pâturage essaye de valoriser au mieux l herbe pâturée mais réalise l alimentation hivernale avec l ensilage de maïs Le modèle peut être utilisé pour comparer de nombreuses conduites de systèmes différentes. Ici, à titre d exemple, il a été utilisé pour comparer deux système d alimentation différents d un même troupeau laitier avec les mêmes objectifs de production. Les système est assez chargé avec 1,8 UGB /ha SFP. 23

Comparaison de 2 conduites alimentaires sur les besoins de fourrages produits en autonomie Quantités (t) Herbe Paturée VL Herve pâturée VL + Génisses Herbe totale Maïs Paille Mais 131 215 215 175 22 Maïs + Pâturage 89 117 117 274 16 Le modèle permet d évaluer les besoins des deux systèmes en terme de matières premières supposées produite en totale autonomie par l exploitation. 24

Comparaison de 2 conduites alimentaires sur l assolement Surface Prairie Maïs Blé Orge Mais 11.7 21.7 10.9 2.1 Maïs + Pâturage 20.7 13.8 8.5 3.2 Les surfaces générées en moyennes sur 10 ans dans les deux systèmes font apparaître les différences de surface en herbe et en maïs principalement. 25

10 Comparaison de l utilisation (10 ans) des parcelles pour les différentes cultures Nombre de année Système maïs Déposer champs de page Ici 9 8 7 6 5 4 3 culture prairie jachère orge blé maïs 2 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Déposer champs de page Ici Parcelle Système maïs + Pâturage Nombre de année 10 9 8 7 6 5 4 3 culture prairie jachère orge blé maïs 2 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Parcelle L occupation des différentes parcelles sur les dix ans fait apparaître un taux d occupation par le maïs (en bleu) de près de 50% sur de nombreuses parcelles dans le système maïs contre seulement 33% dans le système maïs pâturage avec une présence pus importante de l herbe (en vert) dans les rotations. Trois parcelles accessibles aux vaches voient leur statut complètement changé par le passage à un système plus herbager. Les autres cultures (blé en rouge, orge en jaune et jachère en bleu) sont peu affectées. 26

Comparaison des différentes successions culturales entre deux systèmes d alimentation Système Maïs+Pâturage 100 10 p : prairie m : maïs b : blé o : orge j : jachère p/j j/p j/o j/j o/b m/o p/m/p j/m m/j p/p b/m m/b m/m 1 1 10 100 Système Maïs L analyse des transitions culturales fait apparaître surtout plus de transitions p/p et moins de transitions m/m dans le systèmes maïs + pâturage 27

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