DOSSIER Tests et validations du logiciel 2006-2007 «LES NORMES»



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CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS CENTRE REGIONAL ASSOCIE DE LILLE DOSSIER Tests et validations du logiciel 2006-2007 «LES NORMES» DATE REDACTEURS Validation 08/06/07 FIRMIN Philippe DESTINATAIRES NOMS ACTIONS DATE Willy ANDRZEJAK Lire et Apprécier ASAP

Page : 2 / 30 HISTORIQUE DES MODIFICATIONS Version Date Description Rédacteur DRAFT Le 08/06/07 Version draft Philippe FIRMIN

Page : 3 / 30 TABLE DES MATIERES I INTRODUCTION... 5 II L enjeux.... 7 1 Les Coûts :... 7 2 La Législation :... 8 3 Les éditeurs :... 8 III La norme ISO 9000.... 10 1 Définition :... 10 2 La norme ISO 9000 :... 10 IV Le PAQ.... 17 1 le Plan d Assurance Qualité... 17 2 Les Coûts :... Erreur! Signet non défini. 2.1 Les sociétés de service :... 23 V CONCLUSION... 26

Page : 4 / 30 TABLE DES SCHEMAS Schéma 1.1 Schéma qualité... 6 Schéma 3.2 : Schéma récapitulatif de la mise en œuvre d une norme ISO... 13

Page : 5 / 30 I INTRODUCTION Le développement des logiciels occupe une place croissante dans les dépenses informatiques, dépassant souvent largement celui du matériel. L'augmentation de la part des dépenses logicielles est bien sûr liée à l'amélioration des performances des ordinateurs utilisés, mais également à la complexité croissante des problèmes considérés et aux variations des demandes des utilisateurs nécessitant des ajustements permanents. L essor de l informatique dans le monde, fait qu aujourd hui elle s est intégrée dans notre vie de tous les jours à tel point qu elle a bouleversé le fonctionnement de notre société. En relation avec cet essor, le bug informatique est lui aussi devenu de plus en plus présent. La qualité du logiciel est une exigence constante. Une des questions les plus préoccupante dans un projet de développement est : Comment limiter le nombre d erreur ainsi que leur coût.? La solution qui se présente tout de suite à l esprit est : Normes et méthodes. La détection d erreur s étend sur l ensemble du cycle de vie, lors de l'approbation des documents intermédiaires et pendant des phases réservées: tests unitaires, intégration, qualification... Le coût de correction d une erreur croit exponentiellement avec le temps. Plus tôt une erreur est détectée et corrigée, plus faible est sont coût. En passant ainsi d'une démarche corrective à une démarche préventive, voire prédictive, les développeurs comptent gagner à la fois en temps et en qualité.

Page : 6 / 30 les aspects qualité par unb schéma : Qualité Fiabilité Disponibilité Maintenabilité Utilisabilité Compréhension Modifiabilité Testabilité Schéma 1.1 Schéma qualité

Page : 7 / 30 II L ENJEUX. 1 Les Coûts : Le coût des tests est évalué lors de l estimation du projet global et est souvent sous-estimé par rapport à l organisation mise en place sur le projet. Il n est pas rare de voir des projets dépasser le budget en termes de coût et de temps, les deux étant plus ou moins liés. Des enquêtes ont été effectuées à ce sujet et révèlent une tendance par rapport aux différentes phases d un projet. Par exemple aux USA en 1986 une étude menée auprès de 55 entreprises révèle que 53% du budget total d'un logiciel est affecté à la maintenance. Ce coût est réparti comme suit: 34% maintenance évolutive : modification des spécifications initiales ; 10% maintenance adaptative : nouvel environnement, nouveaux utilisateurs ; 17% maintenance corrective : correction des bugs ; 16% maintenance perfective : améliorer les performances sans changer les spécifications ; 6% assistance aux utilisateurs ; 6% contrôle qualité ; 7% organisation/suivi ; 4% divers. On s aperçoit que le coût des corrections des bugs se situe en seconde position après la maintenance évolutive et qu il représente une part non négligeable du budget d un logiciel. Pour faciliter et fiabiliser l estimation des projets, a été mis en œuvre une méthodologie permettant d évaluer la complexité de l environnement et du logiciel à développer. Le modèle COCOMO pour COnstructive COst Model estime qu un projet est réparti comme suit : 15 à 20% programmation 40% spécification et conception

Page : 8 / 30 40% validation et vérification Ce n est pas comme il est souvent constaté la programmation qui requière le plus d énergie mais bien la définition du produit et son contrôle. Cette méthode définit des métriques et des règles afin d évaluer de manière plus fiable le coût d un logiciel. Et cela dans le but d éviter l écueil des erreurs de budget et de retards de livraison tant décrié. Nous constatons que l estimation d un logiciel et tout aussi difficile que celle de le tester et nécessite tout comme les tests des méthodes et des outils logiciels permettant d aider à la décision finale. Ceci s'explique par l'augmentation de la complexité des logiciels avec la montée en puissance des performances du matériel. 2 La Législation : Quels sont les recours en cas d anomalie du logiciel? Quels sont les moyens et recours que dispose le client face à son fournisseur dans le but d obtenir satisfaction ou dédommagement? La législation est peu développée à ce sujet et ce sont les contrats signés entre les partenaires qui définissent les moyens et recours dont disposent les 2 parties pour résoudre un litige. Deux types de contrats peuvent distingués selon que le fournisseur est un éditeur ou une société de services (SSII). 3 Les éditeurs : Les éditeurs fournissent des logiciels dont ils ont définies les fonctionnalités au préalable qui s avèrent figés dans le temps jusqu à la version suivante. L achat doit se faire en connaissant les limites du produit tant fonctionnel qu au niveau fiabilité. Le fournisseur délivre dans ce cas une licence qui donne le droit d utiliser le produit en l état. Il se décharge de toutes responsabilités liées à l utilisation de son produit et de ces conséquences. L éditeur n ayant pas connaissant du contexte de déploiement de son produit.

Page : 9 / 30 Exemple de garanties et responsabilité des éditeurs : «Le logiciel» et la documentation qui l accompagne sont fournis dans l état où ils se trouvent et sans aucune garantie. En cas de support défectueux, un autre exemplaire sera délivré par «la société» sur demande. «La société» décline toute responsabilité découlant d un dommage direct ou indirect en relation avec l utilisation ou l impossibilité d utilisation de «le logiciel», y compris les dommages entraînés par la perte de bénéfices, l interruption des activités, la perte d informations et autres, et ce même si «la société» a été informé de la survenance ou de l éventualité de tels dommages. Comme l acheteur n achète pas le logiciel, mais une licence d utilisation, l éditeur retire sa responsabilité sur son exploitation Schéma : 3.1

Page : 10 / 30 III LA NORME ISO 9000. 1 Définition : Règle fixant les conditions de la réalisation d une opération, de l exécution d un objet ou de l élaboration d un produit dont on veut unifier l emploi ou assurer l interchangeabilité. Norme française homologuée, ou norme NF, document établi suivant les procédures et par les organismes définis par les lois et décrets sur la normalisation, où se trouvent condensées des prescriptions techniques de toute nature relatives à un produit ou à une activité déterminés. 2 La norme ISO 9000 : La norme ISO 9000 définit une méthode de travail basée sur une documentation importante des échanges et de la traçabilité du travail effectué. Elle est la base de toutes sociétés soucieuses de promouvoir la qualité de services et de produits. Définition de la norme ISO : Un document normatif, élaboré selon des procédures consensuelles, approuvé par les membres de l'iso et les membres (P) du comité responsable, conformément à: la Partie 1 des Directives ISO/CEI, en tant que projet de Norme internationale et/ou de projet final de Norme internationale, et publiée par le Secrétariat central de l'iso. Le but de cette norme est de donner au client une garantie sur le produit ou le service offert par son fournisseur et d avoir un recours en cas de litige. Elle définit tous les états du processus de conception mais aussi l assurance que l entreprise répond à une politique qualité en ce qui concerne son organisation. Deux parties sont donc définies : Le produit fabriqué. L organisation et le management.

Page : 11 / 30 C est une définition internationale de la norme ISO que nous allons présenter dans le but de mettre en évidence l importance de ce précieux sésame dans un contrat. Cette norme ISO est un document ratifié par 130 pays contenant la définition d un processus de fabrication et les règles techniques à respecter dans le but d une harmonisation mondiale du produit. Cette harmonisation permet l accessibilité du marché à tous et un essor dans tous les pays adhérents à cette norme. Ainsi l épaisseur des cartes téléphoniques et autres cartes de paiement répondant à la norme ISO permet une utilisation mondiale. Cette norme permet de simplifier la vie de l utilisateur puisqu il n est pas nécessaire de posséder une carte par pays, d accroître la fiabilité puisque les machines recevant ces cartes répondent également à la norme. L'ISO est une organisation non gouvernementale, créée en 1947. Elle a pour but de favoriser les échanges entre les pays par des accords techniques fournissant un cadre de travail pour les technologies mondialement compatibles. Elle fournit une méthode de la qualité des produits et service ce qui est un facteur primordiale de compétitivité des entreprises qui l applique. L ensemble des 5 critères suivant donne l assurance qualité : la confiance du client, répondre exactement à ses besoins et attentes, améliorer de la performance, obtention d une meilleure rentabilité de l'entreprise améliorer de l'accès au marché. La norme ISO définit la qualité comme étant les exigences du client en terme de service et de normes de produit. Elles incitent donc les entreprises à répondre aux exigences du client pour obtenir cette certification. Cette certification ISO 9000 est obtenue, par une entreprise, si elle répond aux 20 conditions suivantes (extraits du site : http://www.essi.fr/~hugues/gl/) :

Page : 12 / 30 Responsabilité de la direction Système Qualité Revue de contrat Maîtrise de la conception Maîtrise des documents Achats Maîtrise du produit fourni par le client Identification et traçabilité Maîtrise du processus Contrôle et essais Maîtrise des équipements de contrôle, de mesure et d'essai Etat des contrôles et essais Maîtrise du produit non conforme Actions correctives et préventives Manutention, stockage,... Enregistrements relatifs à: la qualité Audits qualité internes Formation Prestations associées Techniques statistiques Ces 20 conditions montrent l impact psychologique et la qualité du travail qu est en droit d attendre le client. Il démontre le degré d organisation d une entreprise certifiée. Le schéma suivant montre clairement cette contrainte et la nécessité de l appliquer au quotidien pour garder cette certification qui est remis en cause tous les ans.

Page : 13 / 30 Schéma 3.2 : Schéma récapitulatif de la mise en œuvre d une norme ISO

Page : 14 / 30 La norme ISO se décline en trois normes spécifiques internationales et ont évoluées avec le besoin des entreprises. Au départ elles étaient tournées vers les entreprises manufacturieres. Elles ont évoluées pour répondre autres entreprises tel que le service. ISO 8402 en 1994 : Management de la qualité et assurance de la qualité. Vocabulaire La norme définit les termes fondamentaux utilisés dans les diverses autres normes de la famille ISO 9000 afin de pouvoir éviter tout malentendu lors des communications internationales. ISO 9000-1 en 1994 Norme pour le management de la qualité. Partie 1 : Ligne directrice pour leur sélection et utilisation. La norme clarifie les principaux concepts relatifs à la qualité et fournit des conseils pour la sélection et l'utilisation des Normes internationales de la famille ISO 9000. ISO 9000-2 en 1997 Normes pour le management de la qualité et l'assurance de la qualité - Partie 2: Lignes directrices pour l'application de l'iso 9001, l'iso 9002 et l'iso 9003 Cette norme a pour objectif d'aider à l'interprétation et à l'application de ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003. ISO 9000-3 en 1997 Normes pour le management de la qualité et l'assurance de la qualité - Partie 3: Lignes directrices pour l'application de l'iso 9001:1994 au développement, à la mise à disposition, à l'installation et à la maintenance de logiciel. Cette norme a pour objectif de pouvoir appliquer la norme ISO 9001 au développement de logiciels. ISO 9000-4 en 1993 Normes pour la gestion de la qualité et l'assurance de la qualité - Partie 4: Guide de gestion du programme de sûreté de fonctionnement Cette norme est une liste de conseils en matière de planification, d'organisation et de maîtrise des ressources afin de fabriquer des objets fiables et maintenables.

Page : 15 / 30 ISO 9001 en 1994 : Systèmes qualité - Modèle pour l'assurance de la qualité en conception, développement, production, installation et prestations associées Cette norme établit les exigences relatives à une organisation dont les activités vont de la conception et du développement à la production, à l'installation et aux prestations associées. ISO 9002 en 1994 : Systèmes qualité - Modèle pour l'assurance de la qualité en production, installation et prestations associées Cette norme est identique à la norme ISO 9001 sauf qu'elle ne prends pas en compte la partie conception / développement. ISO 9003 en 1994 : Systèmes qualité - Modèle pour l'assurance de la qualité en contrôle et essais finals Norme sur les exigences à utiliser pour démontrer uniquement l'aptitude de l'entreprise à maîtriser son produit ou service en contrôle et essais finals. ISO 9004-1 en 1994 : Management de la qualité et éléments de système qualité - Partie 1: Lignes directrices Cette norme fournit des conseils concernant le management de la qualité et les éléments du système qualité permettant de répondre aux besoins des clients et de l'organisation. ISO 9004-2 en 1991 :Gestion de la qualité et éléments de système qualité - Partie 2: Lignes directrices pour les services Cette norme est conçue de manière analogue a l'iso 9004-1 excepter le fait que l'iso 9004-2 ne s'applique qu'au secteur du service. ISO 9004-3 en 1993 : Management de la qualité et éléments de système qualité - Partie 3: Lignes directrices pour les produits issus de processus à caractère continu Cette norme donne les lignes directrices pour l'application du management de la qualité aux produits issus de processus à caractère continu. ISO 9004-4 en 1993 : Gestion de la qualité et éléments de système qualité - Partie 4: Lignes directrices pour l'amélioration de la qualité

Page : 16 / 30 Cette norme fournit des lignes directrices en matière de management, destinées à la mise en œuvre, au sein d'un organisme, d'une amélioration continue de la qualité au moyen d'outils et de techniques fondés sur la collecte et l'analyse de données. Cette évolution est l extension de la famille ISO montre l intérêt portée à cette norme tant par le client que par les fournisseurs. Elle apporte une trame à l organisation de l entreprise et à son évolution. Elle apporte également la base d une règle internationale à laquelle le client trouve tout son intérêt face à son besoin et à la nécessité d obtenir ce pourquoi il a fait appel à une société extérieur. L'ISO est une organisation non gouvernementale, créée en 1947. Une autre norme élaborée dans les années 70 spécialement pour l élaboration de logiciels n a pas connu le même impact. Cette norme est tournée vers la société fournissant une prestation et à pour but de définir un niveau de l organisation de l entreprise. Ce niveau permet à celle-ci d évoluer d un niveau 1 à cinq. Mais cette dernière norme ne sera pas détaillée puisqu elle ne concerne que très peu les relations client/fournisseur.

Page : 17 / 30 IV LE PAQ. 1 le Plan d Assurance Qualité Le plan d assurance qualité est un document officiel qui couvre toutes les phases du projet. C est à dire les dispositions générales sur l organisation du projet et ce en termes de structures, outils, méthodes, documentation, cycle de vie et les dispositions particulières pour réceptionner les délivrables (documents et produits logiciels) issus des différentes phases du projet. Ainsi le PAQ définit, spécifie les dispositions arrêtées entre le maître d œuvre et le maître d ouvrage pour garantir qu une démarche qualitative sera associée à toutes les étapes du projet notamment à celle de la phase des tests ou de la définition de la méthodologie des tests à suivre. Cette démarche qualitative anticipe ce qui doit être fait tant au niveau organisationnel et structurel que sur les moyens techniques et ressources humaines à mettre en œuvre pour réussir le projet dans les délais négociés conjointement entre les parties. Le plan d assurance qualité est le référentiel de l assurance qualité du projet et est utilisé pour contrôler que toutes les dispositions prévues ont bien été mises en œuvre et réalisées. En ce qui concerne le périmètre des tests, le PAQ s articule autour de trois types de préoccupations : - définition de la méthodologie des tests à suivre. Exemple : cycle de vie en V. - définition des normes et standards (de la réalisation des tests à la livraison des documents de validation) - Mise en place de métrique Exemple dans le cas de la gestion des anomalies Anomalie lors de la phase de test unitaire ou d intégration

Page : 18 / 30 Les anomalies détectées lors de la phase de test unitaire ou d intégration des composants seront consignées dans le cahier des fiches des tests unitaires. Elles feront l objet d une correction dans l environnement de développement et repasseront en recette dès validation des tests unitaires par le développeur. Le suivi des anomalies est réalisé à l aide de rédaction des fiches de tests. Anomalie de recette (ou de validation) Toute anomalie de validation (et de recette utilisateur) détectée par la maîtrise d ouvrage donne lieu à l ouverture d une Fiche ANomalie intitulée «FAN». Celle ci doit être émise au responsable de la maîtrise d œuvre en l occurrence le chef de projet MOE. Chaque fiche doit faire ensuite l objet d un diagnostic et d une étude. Les suites données seront multiples : Correction de l anomalie Etablissement d une demande de modification Déclaration d un événement Un suivi des fiches anomalies sera réalisé en réunion d avancement ou lors de toute autre réunion exceptionnelle. Maîtrise de la qualité et évaluation Les indicateurs qualités mis en place seront : NAI : Nombre de FAN (fiche d Anomalies unitaires remontées après une phase de tests en Interne à la MOE) NAE : Nombres d anomalies issues d'une fiche d anomalies utilisateur, remontées après une phase de validation, de recette externe ou d assistance à la mise en production. Cet indicateur permet de déterminer un taux de fiabilité global des entités livrées. Il sera présenté sous la forme d une ventilation en nombre et en % : Taux de fiabilité global des livraisons : 100 (NAE* 100 /nombre d entitées livrées)

Page : 19 / 30 DAI : Durée de réparation d une anomalie déclarée «FAN» DAE : Durée de résolution de l anomalie issue des fiches d anomalie de recette ou de validation utilisateur. Ces indicateurs permettent de déterminer le temps passer à corriger des anomalies sur le temps de développement complet du logiciel. Il sera présenté sous la forme d une ventilation en nombre et en % : Taux des durées d anomalies : 100 (DAE* 100 /durée de développement des entités)

Page : 20 / 30 Exemple de documents standard prédéfini dans le PAQ Le Procès Verbal de réception de logiciel : Date d émission : Nom du projet P.V. P.V. DE RECEPTION DE RECEPTION Recette provisoire prononcée le à n version : à n version : à n version : Délai de réception : (jours) Date prévue pour recette définitive : à PERONNES EMETTRICES DES ELEMENTS A RECEPTIONNER Nom Société Identification Visa Identification des éléments à réceptionner (listes des objets) Recette définitive prononcée le à PERSONNES DEVANT EFFECTUER LA RECETTE DEFINITIVE Nom Société Identification Visa Visa responsable Qualité :

Page : 21 / 30 Feuille de relevé d anomalie : CLIENT FICHE DE SUIVI D ANOMALIE N Nom demandeur : Service : Type Anomalie : En phase de recette En phase d exploitation Lot :. Nom du programme : Anomalie : Bloquante de sévérité de 1 à 3 Non bloquante Description de l anomalie :...... Caractère reproductible :........ Joindre tous les documents permettant de compléter la description du problème rencontré (Copie d écran, Etats Imprimés, etc ) TRAITEMENT SOUHAITE : Correction Obligatoire :. Impérative pour le : ou Souhaitée pour le :.. Date : Signature : Partie réservée au prestataire ( Description prise en compte de l anomalie)...... Traité le :. Par :.

Page : 22 / 30 Code de sévérité N 1 : Machine désignée bloquée, traitement bloquant tous les tests, empêchant une réception. Prise en compte immédiat par le prestataire en un délai de 1 jour au plus. Le temps nécessaire au prestataire pour éradiquer le défaut constaté viendra augmenter d autant, en jours entiers, le délai de réception. Code de sévérité N 2 : Machine désignée dégradée, traitement bloquant l exécution d une fonction, les autres fonctions pouvant être testées empêchant la réception de la fonction bloquée. Prise en compte immédiat par le prestataire en un délai de 2 jours au plus. Le temps nécessaire au prestataire pour éradiquer le défaut constaté viendra augmenter d autant, en jours entiers, le délai de réception. Code de sévérité N 3 : Machine désignée fonctionne, anomalie mineure et d impact négligeable. Seul code de sévérité n empêchant pas une réception. Délai de réception inchangé. Eradication du défaut constaté, soit sur une future release, soit à la discrétion du prestataire.

Page : 23 / 30 1.1 Les sociétés de service : Le cas d une société de service d ingénierie informatique est différent puisqu elle offre un service à son client de type clé en main. Elle est pour des raisons marketing, stratégique et économique dans le devoir de fournir une prestation qui répond aux besoins du client. Elle a connaissance du contexte de déploiement du produit puisque c est l une des contraintes incontournables pour répondre au mieux à la définition des besoins élaborés par le client. Elle ne peut pas, comme l éditeur, se décharger de sa responsabilité de qualité du produit mais aussi de qualité de la réponse donnée au cahier des charges émis par son client. Elle va émettre un contrat allant dans ce sens et définissant les actes auxquels elle s engage ainsi que les limites de sa prestation. Elle va donc par ce contrat se protéger face aux exigences évolutives du client mais aussi permettre au client d exiger la prestation et la qualité mis en avant par son fournisseur. Le client va donc s appuyer sur une norme devenue incontournable dans le monde des grands comptes qui est la norme ISO9000. Cette norme définie une qualité de travail, une méthode, une traçabilité ainsi que des métriques permettant de mesurer la qualité de la prestation offerte et les actions a mener au niveau des deux partenaires pour atteindre le niveau de satisfaction proposé à la signature du contrat. Le client pourra également s appuyer sur un autre document fourni par la SSII pour exiger les conditions définis au contrat qui est le PAQ : Plan d Assurance Qualité. Ce PAQ définit précisément le périmètre d intervention du fournisseur et leurs délais mais aussi les obligations et les devoirs de chaque partenaire. Il définit les limites de l intervention de l une ou l autre des parties. Et permet donc de justifier les surcoût ou les actions à mener pour les éviter. La société de service peut par exemple fournir une prestation supplémentaire d accompagnement à l élaboration d une plate-forme de tests client ou au déploiement et formation des utilisateurs du client dans les cas les plus complexe ou si le client ne l a pas inséré dans son contrat.

Page : 24 / 30 Ainsi des sociétés émettent dans leur PAQ des métriques sur la base des quels le client peut exiger en accord avec son fournisseur de définir des pénalités en cas de dépassement de seuils préalablement définis. Exemple : A l encontre des Prestataires : respect des indicateurs qualité Les fiches techniques ci-après décrivent en détail chacun des indicateurs retenus pour le projet, ainsi que les actions à déclencher et à prendre en cas de non - respect. Indicateur Objectif Mode de calcul Action RDL RESPECT DES DELAIS DE LIVRAISON DES LIVRABLES Respecter les délais de livraison des livrables (documentaires, logiciels). RDL Ecart dates réelles / prévues inférieur ou égal à 5j Analyse des causes et actions correctives Pénalité Indicateur Objectif Mode de calcul Action Pénalité RCM RESPECT DES CONTRAINTES ET DES METHODES Respecter les méthodes et outils de gestion de projet du logiciel de développement utilisé et les contraintes du produit RCM - Pour chaque thème, respect O/N Prise en compte des remarques par les Prestataires, avec correction sous un délai de 5 jours Indicateur Objectif Mode de calcul Action Pénalité RDC RESPECT DES DELAIS DE CORRECTION Respecter les délais de correction des anomalies logicielles RDC - Anomalie bloquante corrigée sous 24h, les autres types d anomalies sous 48h Analyse des causes et actions correctives

Page : 25 / 30 Dans cette exemple la mise en œuvre des pénalités applicables par le maître d œuvre dans le cas de non respect des facteurs qualité, dans le cas où le Prestataire est seul responsable, reste à préciser par rapport au contrat négocié. La négociation et la mise au point du contrat est primordiale et nécessite de passer un temps important pour le bon déroulement du projet.

Page : 26 / 30 V CONCLUSION La normalisation permet de mesurer et de définir une méthodologie de projet gage de qualité et point de référence incontounable pour le client. La norme est dévenue une force marketing mais aussi un point de repére pour le client et une preuve en cas de litige. La méthodologie de l organisation de la qualité permet de comprendre le processus de fabrication et de contrôle d un logiciel. Ainsi les métriques mis en place par cette méthodologie sont très utiles car elles permettent de quantifier et définir la qualité du produit fabriqué. Ils permettent également aux clients d exiger de son fournisseur un résultat définit au début du projet et signé des deux parties.

Page : 27 / 30 ANNEXES

Page : 28 / 30 Glossaire Analyse Activité qui consiste à spécifier ce que devra faire le système. Elle précède l activité de conception. Cahier des charges Document qui fixe les obligations réciproques du client et de son fournisseur et qui contient les caractéristiques que doit présenter un produit en cours d étude ou de réalisation. CEI Commission électrotechnique internationale. Classe Description abstraite d un ensemble d objets ; réalisation d un type. Classification Action d ordonner dans le but de comprendre. Clé Tuple d attributs qui réalisent la restriction d une association. Client Objet à l origine d une requête. Collection Complétude Terme générique désignant tous les regroupements d objets sans préciser la nature de regroupement. C est le taux de couverture ou mesure de complétude qui exprime d une manière quantitative le degré de satisfaction du critère testé. Elle est calculé en divisant le nombre des objets couverts par le nombre total des objets que le critère de test nous impose (que l on évalue par simple analyse du code source) Cycle de vie Etapes du développement et ordonnancement des étapes. Dépendance Relation d obsolescence entre deux éléments de modélisation.

Page : 29 / 30 Domaine Champ d application. ISO Organisation internationale de normalisation. Modèle Représentation simplifiée d un système, mettant l accent sur un ou plusieurs aspects essentiels. Risque Elément susceptible de perturber le bon déroulement du développement. Test Ensemble des mesures et des activités qui visent à garantir le fonctionnement satisfaisant du logiciel.

Page : 30 / 30 Bordereau de livraison Détail de la livraison : Fichier(s) Dossier_Projet.doc Exemplaire manuscrit Description(s) Dossier projet de l étude des methodes de test, réalisé durant l année scolaire 2003 2004, au Concervatoire National des Arts et Métiers de Lille, pour le cours de Travaux Pratique de méthodologie. Version papier du précédant livrable. Nom(s): Kamel KAOUANE Cornel CRISAN Philippe FIRMIN Olivier VEREMME Date : Signature(s) : Emetteur(s) Nom(s) : C.RAYNAL G.MOREL Date : Signature(s) : Réception Réserves éventuelles :