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Transcription:

REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHÔNE EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL DE COMMUNAUTE Séance du 28 septembre 2009 Délibération n 2009-0897 commission principale : déplacements et voirie commission (s) consultée (s) pour avis : commune (s) : Lyon 1er objet : Parc de stationnement Hôtel de ville - Choix du futur mode de gestion - Principe de délégation pour la gestion du service public service : Direction générale - Direction de l'évaluation et de la performance - Contrôle et pilotage des gestions externes Rapporteur : Monsieur Vesco Président : Monsieur Gérard Collomb Nombre de conseillers en exercice au jour de la séance : 155 Date de convocation du Conseil : 18 septembre 2009 Secrétaire élu : Monsieur Marc Augoyard Compte-rendu affiché le : 29 septembre 2009 Présents : MM. Collomb, Bret, Darne J., Da Passano, Mmes Elmalan, Guillemot, MM. Charrier, Daclin, Calvel, Mme Vullien, MM. Kimelfeld, Crimier, Philip, Mme Pédrini, MM. Abadie, Arrue, Mmes Besson, David M., MM. Barge, Passi, Brachet, Charles, Colin, Sécheresse, Barral, Desseigne, Mme Dognin-Sauze, MM. Crédoz, Claisse, Bernard R, Bouju, Mme Peytavin, MM. Blein, Vesco, Mme Frih, MM. Rivalta, Julien-Laferrière, Mme Ait-Maten, MM. Ariagno, Augoyard, Auroy, Mme Bailly- Maitre, M. Balme, Mme Bargoin, MM. Barret, Barthelémy, Mmes Baume, Benelkadi, M. Bernard B, Mmes Bocquet, Bonniel- Chalier, MM. Bousson, Broliquier, Buffet, Chabert, Chabrier, Mmes Chevallier, Chevassus-Masia, MM. Cochet, Corazzol, Coste, Coulon, Mme Dagorne, MM. Darne JC., David G., Desbos, Deschamps, Mme Dubos, MM. Dumas, Ferraro, Flaconnèche, Fleury, Forissier, Galliano, Gentilini, Geourjon, Mme Ghemri, MM. Gignoux, Gillet, Gléréan, Goux, Guimet, Havard, Huguet, Imbert Y, Imbert A, Jacquet, Joly, Le Bouhart, Lebuhotel, Léonard, Lévêque, Longueval, Louis, Lyonnet, Meunier, Millet, Morales, Muet, Mmes Palleja, Perrin-Gilbert, MM. Petit, Pillon, Pillonel, Plazzi, Quiniou, Réale, Mme Revel, M. Roche, Mme Roger-Dalbert, MM. Rousseau, Sangalli, Serres, Sturla, Suchet, Terrot, Thévenot, Thivillier, Mme Tifra, MM. Touleron, Touraine, Uhlrich, Mme Vallaud-Belkacem, M. Vaté, Mme Vessiller, MM. Vial, Vincent, Vurpas, Mme Yérémian. Absents excusés : MM. Reppelin (pouvoir à Mme Vullien), Buna (pouvoir à Mme Baume), Mme Gelas (pouvoir à M. Kimelfeld), MM. Assi (pouvoir à M. Calvel), Appell (pouvoir à M. Ferraro), Braillard (pouvoir à Mme Frih), Fournel (pouvoir à M. Touleron), Genin (pouvoir à M. Plazzi), Giordano (pouvoir à M. Coste), Grivel (pouvoir à M. Bousson), Mme Hamdiken- Ledesert (pouvoir à M. Imbert Y), MM. Justet (pouvoir à M. Ariagno), Kabalo (pouvoir à M. Lebuhotel), Lambert (pouvoir à M. Blein), Lelièvre (pouvoir à M. Chabert), Llung (pouvoir à Mme Tifra), Mme Pesson (pouvoir à M. Goux), MM. Pili (pouvoir à M. Sturla), Rudigoz (pouvoir à M. Desbos), Terracher (pouvoir à M. Chabrier), Turcas (pouvoir à M. Buffet), Vergiat (pouvoir à M. Rousseau). Absents non excusés : M. Albrand, Mmes Bab-Hamed, Levy, Pierron.

2 2009-0897 Séance publique du 28 septembre 2009 Délibération n 2009-0897 commission principale : déplacements et voirie commune (s) : Lyon 1er objet : Parc de stationnement Hôtel de ville - Choix du futur mode de gestion - Principe de délégation pour la gestion du service public service : Direction générale - Direction de l'évaluation et de la performance - Contrôle et pilotage des gestions externes Le Conseil, Vu le rapport du 9 septembre 2009, par lequel monsieur le président expose ce qui suit : I - Présentation générale du choix 1 - Rappel de la situation actuelle Selon les termes de l'article L 5215-20-1 du code général des collectivités territoriales, la Communauté urbaine exerce, à titre obligatoire, la compétence "parcs de stationnement". Il en ressort que la Communauté urbaine assume la gestion de l'activité du stationnement en parc. Cette activité, un service public, recouvre la construction et la gestion de ces ouvrages. Le service public du stationnement en ouvrage est considéré comme un service public industriel et commercial (SPIC). En pratique, la Communauté urbaine a recours à la délégation de service public pour assurer la gestion des parcs publics de stationnement. La Communauté urbaine délègue notamment à la société Lyon Parc Auto la gestion de plusieurs parcs de stationnement, en application de conventions de délégation de service public. Parmi les conventions conclues avec cette société, la convention concernant le parc de stationnement "Hôtel de ville" va connaître son terme le 31 décembre 2010. Le cadre contractuel concernant ce parc est particulier. Il repose sur une convention-cadre, signée le 17 novembre 1980 et un contrat spécifique. La convention-cadre stipule les caractéristiques essentielles du contrat (durée, répartition des responsabilités). Le contrat spécifique s'attache à spécifier le régime de l'ouvrage (maintenance des équipements, sort des biens en fin de contrat ). 2 - Objectifs poursuivis par la Communauté urbaine Les objectifs de la Communauté urbaine tiennent à l'organisation du service public et aux conditions financières dans lesquelles il est mis en œuvre. Les contraintes qui seront imposées au futur gestionnaire du service seront liées à ces objectifs.

3 2009-0897 Au plan de la gestion du service, la Communauté urbaine souhaite : - assurer un service de qualité en conservant les contraintes d'ouverture en continue des parcs de stationnement, - préserver les ouvrages de stationnement en s'assurant de la réalisation d'un programme d'entretien, de maintenance et de gros entretien par le futur gestionnaire. Au plan du service public, la Communauté urbaine souhaite se positionner fortement dans le développement des services au stationnement. La Communauté urbaine préconisera le développement de tels services, dans une logique d'adhésion aux principes du développement durable : l'auto-partage, le prêt de bicyclettes et les services liés, etc.. Enfin, au plan financier, la Communauté urbaine souhaite l'amélioration du "retour financier" dont elle bénéficie actuellement (paiement de redevances par le gestionnaire actuel), en visant une augmentation significative des redevances au terme de la mise en concurrence. 3 - Modalités de gestion actuelle Ces parcs de stationnement sont actuellement gérés par la société Lyon parc auto en application de conventions de délégation de service public sous forme d'affermage. Ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ces trois parcs de stationnement présentent néanmoins des caractéristiques de gestion très différentes. Le parc "Hôtel de ville" est situé dans l'hyper-centre de Lyon. Il reçoit donc une fréquentation importante à tout moment de la journée (environ 240 000 passages annuels) qui demeure stable au fil des années. La présence permanente de personnel est nécessaire pour faciliter l'accueil des usagers et assurer le meilleur niveau de sécurité, dans les périodes nocturnes notamment. Au plan financier, le chiffre d'affaires généré s'établit à 1 M environ et les charges d'exploitation ressortent à 0,770 M. Le parc apporte une redevance annuelle (0,065 M ) et dégage donc un bénéfice stable à hauteur de 0,250 M en moyenne. 4 - Choix du futur mode de gestion Les différents modes de gestion envisageable peuvent être classés en deux catégories : - les modes de gestion dans lesquels la Communauté urbaine assumerait les risques financiers liés à l'exploitation du service (a), - les modes de gestion dans lesquels la Communauté urbaine partagerait ou transfèrerait à un tiers tout ou partie des risques d'exploitation du service (b). a) - Modes de gestion aux risques de la Communauté Dans ce cadre, trois modes de gestion sont envisageables : la gestion directe en régie, le marché public de services et la délégation de service public sous forme de régie intéressée. Au plan budgétaire, ces trois modes de gestion présentent une caractéristique commune. En effet, eu égard à la nature industrielle et commerciale du service public en cause, la Communauté urbaine serait dans l'obligation de créer un budget annexe pour y inscrire la totalité des recettes et dépenses du service public. En outre, la perception des recettes du service devrait intervenir dans le cadre d'une régie de recettes. L'institution d'une régie de recettes serait donc obligatoire. Au plan commercial, la totalité des recettes du service seraient perçues par la Communauté urbaine et la totalité des charges de gestion de l'activité seraient également assumées par la Communauté. La gestion directe, en régie Cette gestion directe peut intervenir selon différents modes de régie, en application des articles L 2221-1 et suivants du code général des collectivités territoriales.

4 2009-0897 Chacun des modes de la gestion directe présente des caractéristiques particulières conférant un degré d'autonomie variable au service public ainsi géré. La régie à autonomie financière n'est pas dotée de la personnalité morale. Le budget de la régie est constitué d'un budget annexe voté par l'assemblée délibérante de la collectivité. Les produits et les charges de la régie sont inscrits dans ce budget annexe, repris dans le budget de la collectivité. Le personnel d'exploitation est celui de la collectivité. La régie personnalisée est dotée d'une autonomie financière et de la personnalité morale. La régie est pourvue d'un budget propre voté par son conseil d'administration. Le personnel d'exploitation est un personnel de droit privé. La gestion directe permet à la collectivité d'assurer un contrôle total du service public. En revanche, elle implique la mobilisation de ressources humaines et financières importantes. Au plan pratique, elle suppose l'existence ou l'acquisition d'un savoir-faire lié à l'exploitation de l'activité et de l'ouvrage. Au plan commercial et stratégique, la collectivité assume la totalité des risques d'exploitation liés à la gestion de l'activité, notamment sur le plan financier (variation de recettes, impact des charges et des investissements, etc.. Le marché public de services Le marché public de prestation de service serait limité à la gestion des ouvrages en cause. La rémunération du prestataire couvrirait les frais de gestion des ouvrages. Elle interviendrait sous forme de prix versé au prestataire par la Communauté urbaine. Ce prix pourrait éventuellement comporter une partie forfaitaire et une partie variable basée sur des indicateurs financiers ou commerciaux liés à l'activité. La gestion sous forme de marché public s'appuie sur les capacités et les personnels du prestataire. Ce mode de gestion dispense donc la Communauté de créer un service ou une direction dédiée à la gestion de ces ouvrages. Le choix de ce mode de gestion est donc moins "lourd" en terme d'organisation interne de la Communauté. En revanche, au plan stratégique et commercial, à l'instar de la gestion directe, la Communauté urbaine assumerait la totalité des risques d'exploitation liés à la gestion de l'activité. L'instauration d'une part variable de rémunération du prestataire ne transfèrerait ce risque d'exploitation que de façon marginale. La délégation de service public sous forme de régie intéressée Ce mode de gestion est limité à la seule gestion de l'activité. La réalisation, par le délégataire, de travaux d'entretien et de maintenance d'ampleur limitée peut néanmoins être prévue contractuellement. Le schéma comptable de la régie intéressée repose sur le principe de la reddition des comptes. Les dépenses du service (fonctionnement et investissement) sont "avancées" par le délégataire (appelé également "régisseur intéressé"), puis remboursées par la collectivité et inscrites dans sa comptabilité publique. Pour assurer sa rémunération, le délégataire perçoit une "contrepartie forfaitaire" (comparable à un prix) et s'efforce d'accomplir certains objectifs de gestion fixés dans le contrat de délégation de service public (exemple : l'augmentation du nombre d'abonnements souscrits par les usagers, etc.. La réussite ou l'échec dans la mise en œuvre de ces objectifs de gestion octroient au délégataire un bonus ou un malus dans sa rémunération. La rémunération totale est donc constituée d'une contrepartie forfaitaire et de cette part variable de rémunération.

5 2009-0897 Au plan stratégique et commercial, comme dans les deux autres modes de gestion présentés, la Communauté urbaine assumerait la totalité des risques d'exploitation de l'activité. L'existence d'une part variable de rémunération permet de partager une partie du risque d'exploitation (selon les indicateurs de gestion retenus dans le contrat) mais ce partage n'a qu'une portée limitée. b) - Modes de gestion à risques partagés ou transférés Dans ce cadre, deux modes de gestion sont envisageables : le partenariat public-privé et la délégation de service public sous forme d'affermage. Le partenariat public-privé (PPP) Il s'agirait d'un mode de gestion global par lequel la Communauté confierait à un tiers (le partenaire) une mission globale incluant la gestion, l'entretien et la maintenance des ouvrages. Le financement de ces aspects de l'activité serait également assuré par le partenaire. Ce type de contrat comporte obligatoirement des objectifs de performance assignés au partenaire (qualité du service, nombre d'abonnements souscrits par les usagers ). La rémunération du partenaire couvre l'ensemble des dépenses exposées (financement, maintenance, investissements nouveaux, gestion ). La rémunération intervient pendant toute la durée du contrat et prend la forme de "loyers" versés par la personne publique. Au plan budgétaire, eu égard à la nature industrielle et commerciale du service public en cause, la collectivité est dans l'obligation de créer un budget annexe pour y inscrire la totalité des recettes et dépenses du service public. En outre, l'institution d'une régie de recettes est obligatoire pour percevoir les recettes issues du service. Au plan commercial, les risques sont partagés entre la Communauté et le partenaire en application d'une "matrice des risques" annexée au contrat. En dernier lieu, la faisabilité du montage en PPP suppose, en préalable, l'éligibilité du projet aux conditions d'urgence ou de complexité ou d'efficience économique définies par l'ordonnance du 17 juin 2004 et la loi du 28 juillet 2008. Ces conditions sont alternatives mais doivent être démontrées objectivement par la personne publique qui entend recourir au PPP. L'éligibilité du projet en cause est incertaine quant aux deux critères énoncés par l'ordonnance du 17 juin 2004 (urgence et complexité). La délégation de service public sous forme d'affermage Dans ce cadre, le délégataire (ou "fermier") assurerait la gestion complète du service public en cause. Le délégataire aurait recours à ses propres services et ressources ou aux prestations de tiers (exemple : le gardiennage) pour assurer l'ensemble de l'activité déléguée. Ceci recouvre la gestion de l'activité, l'entretien et la maintenance des ouvrages et, le cas échéant, la réalisation d'investissements nouveaux (équipements techniques de mise aux normes, etc.. Au plan stratégique et commercial, le délégataire assume la totalité des risques de gestion en se rémunérant directement auprès des usagers. Au contraire des autres montages envisageables, la Communauté urbaine ne percevrait aucune recette, hormis une éventuelle redevance liée à l'exploitation de l'ouvrage. En contrepartie, la Communauté urbaine n'assumerait aucune dépense au titre du service délégué. Le mode de gestion sous forme d'affermage n'emporte aucune spécificité budgétaire ou comptable pour la Communauté urbaine, l'ensemble des recettes de l'activité étant perçues directement par le délégataire. 5 - Choix du mode de gestion À l'exception de l'affermage, l'ensemble des modes de gestion présentés fait peser sur la Communauté urbaine les risques liés à l'exploitation du service et, pour certains (régie directe), les contraintes de gestion de ces ouvrages complexes.

6 2009-0897 En outre, ces modes de gestion impliquent des contraintes nouvelles au plan budgétaire et comptable par la création d'un budget annexe et l'institution d'une régie de recettes. L'enjeu financier, pour la Communauté urbaine, est d'améliorer le "retour financier" généré actuellement par ses parcs. L'amélioration de ce retour financier peut intervenir par : - le recours à un mode de gestion aux risques de la Communauté urbaine, en vue de percevoir directement les recettes du service, - le choix d'un mode de gestion à risque transféré, en négociant un meilleur niveau de redevance. En considération de ces éléments, particulièrement la complexité de gestion des ouvrages et le niveau relatif du risque d'exploitation, la gestion déléguée sous la forme de l'affermage s'avère, aujourd'hui, la solution la plus adéquate. II - Caractéristiques des prestations 1 - Description de l'ouvrage et du service délégué La gestion va porter sur le parc de stationnement "Hôtel de Ville", ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cet ouvrage, construit dans les années 70, est ancien et certains équipements, aujourd'hui standards dans les parcs de stationnement, y font défaut (les ascenseurs). Ce parc de stationnement est un parc enterré d'une capacité de 216 places (dont une place handicapé) sur 3 niveaux. Cinq agents interviennent en travail posté pour le fonctionnement de cet ouvrage. 2 - Missions du délégataire La gestion du service comportera les missions principales suivantes : - la location horaire des places, - la location mensuelle par abonnements ou de longue durée des places de stationnement, - la location d'emplacements situés dans le parc de stationnement, à caractère commercial ou publicitaire, - le prêt ou la location de vélos pour les usagers du parc de stationnement, - toute activité accessoire améliorant la qualité du service (prêt ou location de vélos pour les tiers, bornes de chargement de véhicules électriques, etc., - toute activité accessoire éventuelle ayant un intérêt général : la logistique urbaine, l'auto-partage, etc., - l'entretien et la maintenance des ouvrages ou des équipements constituant le parc de stationnement, - la réalisation d'investissements nouveaux rendus nécessaires. Le risque économique et financier tenant à la gestion du service sera supporté en totalité par le délégataire. 3 - Rôle de la collectivité délégante La Communauté urbaine assurera le contrôle : - du respect des obligations contractuelles du délégataire, - des comptes de la délégation, par le biais notamment du rapport annuel du délégataire et des instruments de reporting contractuels. 4 - Principes du dossier de consultation et de la procédure Dossier de consultation Le dossier de consultation qui sera transmis aux candidats à la délégation contiendra un projet de convention, un ensemble de documents financiers prévisionnels à remplir par les candidats, le cahier des charges technique reprenant le descriptif des équipements et des ouvrages existants, ainsi que les plans afférents.

7 2009-0897 La rémunération du délégataire sera assurée par les recettes tirées de la gestion du service, constituées principalement de la location horaire des places et de la location par abonnements. Conditions d'exécution de la prestation Les tarifs du service seront ceux délibérés et fixés par la Communauté urbaine dans le cadre de sa politique globale du stationnement en ouvrages, en application des règles et principes définis au plan de déplacements urbains (PDU). La redevance versée par le délégataire fera l'objet de négociations et sera établie définitivement en fonction de l'analyse de l'équilibre économique de la délégation. Durée envisagée de la délégation La durée de la délégation serait de dix à quinze ans, en fonction de l'importance des investissements nouveaux qui seront mis à la charge du délégataire. 5 - Modalités de la procédure de délégation de service public Si le Conseil de communauté accepte le principe de cette délégation, il sera procédé à une publicité consistant en une insertion dans le Journal officiel de l'union européenne, dans un journal habilité à recevoir des annonces légales et dans une publication spécialisée correspondant au secteur économique concerné. Les candidatures et les offres seront examinées par la commission permanente de délégation de service public, composée des membres désignés en application de la délibération n 2008-0104 en date du 9 juin 2008. Le comptable de la Communauté urbaine et un représentant de la Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes siègent également à cette commission. Au vu de l'avis de la commission permanente de délégation de service public, l'autorité habilitée à signer la convention engagera librement toute discussion utile avec une ou des entreprises ayant présenté une offre. À l'issue de cette procédure, le conseil de Communauté sera saisi du choix de l'entreprise auquel l'autorité habilitée à signer la convention aura procédé. La commission consultative des services publics locaux ainsi que le comité technique paritaire ont été consultés ; Vu ledit dossier ; Vu l'avis favorable de la commission consultative des services publics locaux en date du 22 juin 2009 ; Vu l avis favorable du comité technique paritaire en date du 6 juillet 2009 ; Ouï l'avis de sa commission déplacements et voirie ; DELIBERE 1 - Accepte le principe d'une délégation de service public sous la forme d'un affermage pour la gestion des parcs de stationnement "Hôtel de Ville". 2 - Approuve le contenu des caractéristiques des prestations que doit assurer le délégataire, telles qu'elles sont définies ci-dessus, étant entendu qu'il appartiendra ultérieurement à l'autorité responsable de la personne publique délégante d'en négocier les conditions précises, conformément aux dispositions des articles L 1411-1 et suivants du code général des collectivités territoriales.

8 2009-0897 3 - Engage la procédure de délégation de service public sous la forme d'un affermage pour la gestion des parcs de stationnement "Hôtel de ville". 4 - Décide de procéder aux formalités de publicité et de recueil des offres de candidature. Et ont signé les membres présents, pour extrait conforme, le président, pour le président, Reçu au contrôle de légalité le : 30 septembre 2009.