BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS DE LA BCEAO A L ELABORATION ET A LA MISE EN OEUVRE DE STRATEGIES NATIONALES DE DEVELOPPEMENT DE LA STATISTIQUE COMMUNICATION DE LA BCEAO A L ATELIER ORGANISE PAR LE CONSORTIUM PARIS21 SUR LA STRATEGIE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT DE LA STATISTIQUE DANS LES PAYS DE L AFRIQUE DE L OUEST FRANCOPHONE BAMAKO DU 7 AU 9 FEVRIER 2005 Avenue Abdoulaye Fadiga B.P. 3108 - Dakar (SENEGAL) - Tél. (221) 839 05 00 TELEX : BCEAO 21530 SG - 21527 SG / FAX : (221) 823 93 35
2 INTRODUCTION La complexité croissante de l environnement économique et social contemporain fait de l information statistique un élément incontournable pour la prise de décision et la planification, et ceci pour au moins deux raisons : elle permet d abord de connaître une situation, de la décrypter et, ensuite, d évaluer et d apprécier les effets des actions entreprises et des politiques suivies. Ainsi, en politique, en économie ou dans la vie quotidienne, la statistique occupe une place prépondérante, car les informations sollicitées d elle sont indispensables pour la connaissance des aspirations réelles des populations, la bonne conduite des affaires, et la connaissance de l environnement macroéconomique. A cet égard, dans la plupart des pays du monde, et principalement dans les pays développés, l appareil statistique a acquis une importance cruciale pour la formulation, la planification, la mise en œuvre et le suivi des politiques économiques. Ce faisant, la statistique doit répondre à la demande croissante d utilisateurs toujours plus nombreux et exigeants, issus de milieux aussi divers que la politique, l administration, les médias, l économie, la santé, le domaine social et l éducation. Le besoin en informations qualitatives et quantitatives fiables ne cesse d augmenter et l utilisation d analyses statistiques est devenue très courante. Face à ces défis, le développement de la production de statistique dans les pays africains ne semble pas encore être à la hauteur des besoins exprimés. En effet, la qualité des données et les délais de production et de publication présentent encore des lacunes. Cette situation s explique essentiellement par les contraintes de financement, ainsi que l inorganisation et la mauvaise gestion des systèmes nationaux de statistique. A cet égard, il apparaît urgent de mettre en place dans les pays africains, et singulièrement dans ceux de l UEMOA, des stratégies nationales de développement de la statistique, afin d accroître les performances des systèmes statistiques nationaux. La présente communication, après avoir exposé les principaux éléments qui pourraient entrer en ligne de compte dans l élaboration des Stratégies Nationales de Développement de la Statistique dans les pays de l UEMOA, présente la place de la BCEAO dans leur mise en œuvre et les perspectives qui lui sont offertes dans ce cadre. I STRATEGIE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT DE LA STATISTIQUE La Stratégie Nationale de Développement de la Statistique, à mettre en place dans les pays de l UEMOA, doit avoir pour principal objectif la redynamisation de l activité de production et de diffusion des statistiques dans l Union, pour permettre de répondre à la demande croissance et diversifiée des utilisateurs.
3 A cet effet, la stratégie à mettre en place doit permettre de combler les insuffisances actuelles des systèmes statistiques nationaux. De ce fait, il serait important qu un diagnostic complet des appareils statistiques existants soit établi pour permettre d identifier les principaux axes de perfectionnement à y apporter. D ores et déjà, partant des insuffisances les plus connues des appareils statistiques des pays de l Union, les Stratégies Nationales de Développement de la Statistique pourraient s articuler autour des points ciaprès : - sensibilisation des gouvernements et du public à l importance stratégique de la statistique pour la promotion du bien-être des populations et du développement économique et social en général. Cette action est importante car le financement des activités statistiques continuera de dépendre, dans une large mesure, de cette sensibilisation ; - redéfinition des priorités nationales en matière de développement statistique. La redéfinition des domaines prioritaires de l activité statistique doit prendre en compte, non seulement les principales données macroéconomiques nécessaires à la mise en œuvre des politiques économiques, mais aussi les besoins nouveaux en données dans tous les domaines, notamment celle indispensables au suivi des conditions de vie des ménages et de la pauvreté. A cet égard, les pays de l UEMOA devraient continuer à accorder une attention particulière à la mise en œuvre du Programme Statistique Minimum Commun (PROSMIC) dont les domaines prioritaires couverts sont la coordination statistique, la comptabilité nationale, la conjoncture économique et sociale, la diffusion de l information statistique, les statistiques pour le suivi des conditions de vie des ménages et de la pauvreté, et les statistiques agricoles ; - satisfaction des besoins nouveaux en données. Il s agira notamment d assurer la disponibilité d un flux régulier de données de base et d indicateurs fiables sur la pauvreté et le développement durable d une manière générale (indicateurs démographiques et sociaux en particulier), la pandémie du VIH/SIDA, les questions relatives au genre, la bonne gouvernance, la performance et la viabilité des économies, le développement du secteur privé, le secteur informel et l environnement ; - amélioration de la qualité et des délais de production des données. Certaines statistiques des pays de l Union présentent des lacunes sur le plan qualitatif, et leur publication continue d accuser des retards. Il s agit en particulier des données sur le suivi de la conjoncture dont la qualité et la disponibilité sont affectées par des problèmes récurrents, des comptes nationaux, dont les résultats définitifs sont publiés avec beaucoup de retard, de l IHPC, dont la
4 production souffre de nombreuses contraintes. Les services nationaux de statistique devraient remédier à cette situation par l acquisition d équipements informatiques adéquats d une part et, d autre part, la mise en œuvre des techniques de contrôle de la qualité des informations qui soient applicables non seulement au stade de la collecte, mais aussi à ceux du traitement et de la diffusion des données. D une manière générale, il s agira de promouvoir une culture de la qualité à même d imprégner les différentes composantes du système statistique national. A cet effet, les Normes et Pratiques définies par le FMI et la Banque Mondiale en matière de production et de diffusion des données devraient être rigoureusement respectés ; - développement des capacités nécessaires pour tirer le meilleur parti des nouvelles technologies de l information et de la communication. Les moyens matériels devraient être mis à la disposition des statisticiens pour leur permettre de se familiariser avec les nouvelles technologies et être en mesure de les utiliser pleinement pour améliorer la collecte, le stockage et la diffusion des données. Pour les pays de l Union, le projet de mise en place de sites Internet des INS devrait se poursuivre ; - amélioration de l organisation et de la gestion des systèmes nationaux de statistique. Il faudra non seulement améliorer la structure organisationnelle des services nationaux de statistique afin de leur permettre de mieux répondre aux besoins croissants en données, tout en s efforçant de promouvoir une meilleure coordination et la synergie entre les institutions impliquées dans les activités statistiques à l échelle nationale. A cet égard, le rôle de coordonnateur central des INS devrait être réaffirmé par les Etats membres de l Union ; - établissement des partenariats pour le développement de la statistique. Eu égard aux contraintes budgétaires auxquelles sont confrontés les pays de la sous-région, il serait important de poursuivre les partenariats aux niveaux national, sous-régional, régional et international afin, non seulement de mobiliser des ressources extrabudgétaires substantielles pour la production et la diffusion des statistiques, mais aussi, pour aider au respect des normes internationales dans la production et la diffusion de ces données.
II CONTRIBUTION DE LA BCEAO A LA MISE EN OEUVRE DE STRATEGIES NATIONALES DE DEVELOPPEMENT DE LA STATISTIQUE 5 La Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest joue traditionnellement un rôle important dans les systèmes statistiques des pays de l UEMOA et elle entend poursuivre cette activité. En effet, l intervention de la BCEAO dans les systèmes statistiques des pays de l Union, s effectue suivant les trois axes ci-après : - en tant qu utilisateur de statistiques, la BCEAO collecte les données produites notamment par les autres structures nationales, pour formuler et mettre en œuvre la politique monétaire ; - comme producteur de statistiques monétaires, bancaires et financières, en liaison avec son rôle d Autorité monétaire, responsable de la supervision du système financier ; - enfin, la BCEAO joue un rôle important de diffusion de statistiques socio-économiques provenant des pays de l UEMOA. 2.1. L'utilisation de données statistiques par la BCEAO Les données externes utilisées par la BCEAO servent généralement à la formulation et à la mise en œuvre de la politique monétaire. Elles ont trait aux grands agrégats macroéconomiques (comptes nationaux, commerce extérieur, finances publiques, etc.), aux données conjoncturelles (indice des prix, enquêtes de conjoncture) et à l environnement international. Ces données sont notamment utiles pour la programmation monétaire qui permet à la BCEAO de déterminer l'équilibre entre la demande et l'offre de monnaie. Ces données permettent en outre d'évaluer la conjoncture économique et financière interne et externe, afin d'éclairer la conduite de la politique monétaire et mesurer son impact sur l'économie réelle. La collecte de ces informations se fait auprès des structures nationales en charge de la production statistique, notamment les Instituts Nationaux de la Statistique (INS) ainsi que des institutions internationales dont le FMI et la Banque Mondiale. L ensemble des informations collectées par la Banque Centrale est rationalisé et centralisé dans des bases de données statistiques, ce qui en facilite l'exploitation. 2.2. La production de données statistiques par la BCEAO La production de statistiques par la BCEAO couvre principalement les données monétaires et financières, ainsi que les statistiques de balance des paiements. La Banque Centrale dispose également d'un dispositif de suivi de la conjoncture mis en place pour ses besoins internes.
6 Les statistiques monétaires sont produites par l Institut d émission selon une périodicité mensuelle. Les principales données publiées sont les suivantes : - la situation de la Banque Centrale : elle retrace le bilan de l'action monétaire de la Banque Centrale ; - la position nette du gouvernement (PNG) : elle récapitule le bilan des opérations entre le système bancaire et le trésor public ; - la situation monétaire intégrée : elle donne la quantité de monnaie disponible dans l'économie ainsi que ses contreparties ; - la situation de la base monétaire qui indique le montant de monnaie centrale disponible dans l'économie ; En matière de statistiques bancaires, les données relatives aux bilans des banques sont publiées annuellement. Les statistiques correspondant à la centrale des risques (principaux crédits octroyés par secteur) sont publiées mensuellement tandis que celles décrivant les conditions de banques (taux de base bancaire minimum et maximum) sont trimestrielles. La production de la balance des paiements par la BCEAO a démarré depuis la fin des années 60 dans le cadre d'un comité de balance des paiements regroupant l'ensemble des structures concernées (Instituts Nationaux de Statistique, Directions des Douanes, Ministères des Finances, structures chargées de la gestion de la dette extérieure, etc.). L'élaboration des balances des paiements des pays membres de l'umoa nécessite l'utilisation d'un grand nombre de données économiques et financières. La plupart de ces données proviennent des organismes et institutions membres du comité de balance des paiements. Cependant, certaines données sont collectées par l'intermédiaire d'enquêtes statistiques relativement lourdes, conduites auprès de divers agents économiques (banques commerciales et entreprises essentiellement). Enfin, comme la plupart des banques centrales, la BCEAO a mis en place pour ses besoins internes un dispositif de suivi de la conjoncture. Ce dispositif comprend un suivi des prix, ainsi que des enquêtes de conjoncture qualitatives (opinions des chefs d'entreprises) et quantitatives (chiffres d'affaires du commerce, production industrielle, suivi des conditions de banque). 2.3. La diffusion de données statistiques par la BCEAO La BCEAO a historiquement accordé une place importante à la diffusion des statistiques socio-économiques des Etats membres de l UMOA, dans la mesure où elle est restée pendant longtemps, la seule institution supranationale de l'union. En tant qu'institution responsable de la politique monétaire commune, la BCEAO se trouve dans une situation qui lui permet d'avoir une vision cohérente et globale de la situation économique des pays membres de l'union et Monétaire Ouest Africaine.
7 Par ailleurs, la diffusion au plan international des statistiques des pays de l'umoa a été, pendant longtemps, assurée par les organisations internationales notamment le FMI et la Banque Mondiale. Pour pallier cette insuffisance, la BCEAO a mis en place des publications destinées au public, dans le but d'assurer la plus large diffusion possible des statistiques socioéconomiques des pays de l'umoa. Ces publications sont : - les Notes d'information et Statistiques (NIS), à périodicité mensuelle, qui diffusent essentiellement des statistiques monétaires et financières ainsi que certaines données socioéconomiques produites par les systèmes statistiques nationaux ; - le Rapport Annuel, qui comprend une annexe statistique présentant une large sélection de données sur les économies de l'umoa (secteur réel, prix, finances publiques, balance des paiements, monnaie et crédit, secteurs sociaux) ; - les bilans des banques et l'annuaire des banques qui paraissent annuellement. Cette large diffusion des informations répond au souci de la BCEAO de respecter les principes de transparence des politiques monétaires et financières édictées par le FMI. Pour renforcer l'accès du public aux informations qu'elle diffuse, la BCEAO s'est dotée d'un site internet (www.bceao.int) qui accorde une place importante aux statistiques. A ce titre, la BCEAO publie à intervalles réguliers une série d informations relatives à la politique monétaire, à la situation économique et monétaire des Etats membres de l'umoa, ainsi qu à sa situation comptable. III LES PERSPECTIVES DE LA BCEAO DANS LE SYSTÈME STATISTIQUE DE L'UMOA 3.1. Les enjeux La mondialisation de l'économie et le développement des marchés financiers ont donné une responsabilité particulière aux banques centrales dans la conduite des politiques économiques et la recherche de la stabilité macroéconomique et financière, garante d'une croissance saine et durable. Il est admis aujourd'hui que les banques centrales peuvent assurer plus efficacement leur responsabilité si elles ont pour objectif final la stabilité des prix et disposent d'une forte crédibilité dans la conduite de leur action. Pour ce faire, elles doivent disposer d'informations de plus en plus précises et variées sur des économies de plus en plus complexes et interdépendantes. Pour les statisticiens de banque centrale, les défis sont donc importants. Ils doivent mettre à la disposition des décideurs, dans des délais de plus en plus rapprochés, des informations pertinentes et fiables. Ils doivent également produire des données monétaires et financières de plus
8 en plus détaillées, permettant aux autres acteurs de la vie économique de fonder et d'ajuster leur action. 3.2. Les principes Pour relever ces défis en matière de développement statistique, dans un monde globalisé et rendu de plus en plus virtuel par le développent des nouvelles technologies, les banques centrales doivent respecter certains principes de base dont les plus importants sont : - s'ouvrir davantage aux offices nationaux de statistique. En effet, d'importantes informations gérées par les banques centrales ne sont souvent pas disponibles auprès des services publics de statistique. Il s'agit notamment de données relatives aux interventions de la banque centrale sur les marchés de capitaux à court terme (change, escompte, interbancaire, open market), à son rôle de dépositaire et de gestionnaire de titres publics, aux réserves de change, aux systèmes et moyens de paiement et à l'activité prudentielle ; - continuer à veiller à la qualité des informations collectées auprès du système bancaire et à produire et publier des statistiques monétaires et financières fiables et pertinentes. A cet effet, les banques centrales doivent intervenir directement auprès des banques commerciales, notamment en leur imposant des normes et des règles en matière de système d'information ; - développer leur coopération avec les institutions servant de dépositaire central et de banque de règlement sur les marchés financiers. Ces structures sont devenues des sources importantes d'informations financières qui doivent être traitées et mises à la disposition du public. La Banque Centrale paraît à cet égard l'acteur le mieux placé du système statistique pour remplir cette mission ; - accorder une attention particulière à la qualité des statistiques de finances publiques (au plan local et central) ; - consolider le rôle de la Banque Centrale et favoriser sa reconnaissance comme un acteur à part entière du système statistique. En effet, la Banque Centrale assure un rôle important de service public, en collectant et en mettant à la disposition des agents économiques et du public des données monétaires et financières. Dans ce cadre, il est nécessaire qu'elle développe de fortes synergies avec ses autres partenaires du système statistique, afin de produire des données fiables au meilleur rapport qualité-coût. 3.3. L'agenda de la BCEAO Depuis le début des années 90, la Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest a entamé un processus de réforme et de modernisation du système financier de l'umoa. Dans ce cadre, le système financier de
9 l'umoa s'est progressivement diversifié au fil des années et comprend aujourd'hui l'ensemble des structures et organismes nécessaires au fonctionnement d'une économie moderne (marché financier régional, systèmes et moyens de paiement, marché des titres publics, marché monétaire, etc.). Dans le même temps, la modernisation et la libéralisation des règles et procédures de la BCEAO se sont poursuivies, afin de les conformer aux normes internationales. Ces évolutions se sont traduites par un accroissement substantiel des besoins statistiques de la BCEAO. Ainsi, dans les prochaines années, les actions de la BCEAO en matière de développement du système statistique devront s'orienter suivant les axes ci-après : - améliorer la connaissance des modes de fonctionnement des économies des pays de l'umoa. A cet égard, la BCEAO rationalisera et développera son système de collecte et de traitement de données statistiques, en synergie avec les offices nationaux de statistique et les institutions régionales et internationales. La coopération avec les autres partenaires du système statistique constituera ainsi un axe majeur pour les années à venir ; - renforcer le suivi conjoncturel des économies de l'umoa, en mettant un accent particulier sur l'amélioration de la qualité des enquêtes de conjoncture et des modèles d'analyse de leurs résultats ; - moderniser les méthodes et pratiques statistiques, afin de les rendre conformes aux normes internationales. Ainsi, l'entrée en vigueur, depuis août 2001, du nouveau manuel de statistiques monétaires et financières du FMI conduira la BCEAO à une refonte de ses méthodes d'élaboration de statistiques monétaires et financières ; - renforcer la transparence et la crédibilité de l'action de la BCEAO, en mettant en place une politique de diffusion moderne, basée sur l'utilisation de technologies multimédias ; - assurer l'adéquation et la cohérence des statistiques monétaires et financières aux niveaux national et supranational, conformément à son statut de banque centrale commune à huit Etats ; - apporter sa contribution aux politiques de lutte contre la pauvreté, en produisant des données statistiques permettant d'éclairer les principaux aspects monétaires et financiers de la pauvreté. Au total, la mise en place d une Stratégie Nationale de Développement de la Statistique, axée sur l identification des besoins des utilisateurs en données statistiques, la définition des priorités nationale en production statistique, et la coordination accrue des producteurs de données est une urgente nécessité dans les pays de l UEMOA. L établissement d un partenariat accru pour le développement de la statistique, notamment au
10 niveau international, constitue également un axe à poursuivre. La Banque Centrale, en tant que producteur et utilisateur des statistiques compte apporter tout son soutien à l édification et à la mise en œuvre de cette stratégie dans les pays de l Union. -=-=-=-=-=-=-=-=-