Chapitre 5 La puissance en régime sinusoïdal



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Transcription:

Chapitre 5 La puissance en régime sinusoïdal forcé 61 5.1. Les grandeurs instantanée, moyenne et e cace Les signaux étudiés dans ce chapitre sont des courants ou des tensions sinusoïdaux i(t) et u(t). Ce sont donc des signaux variables dans le temps mais de manière périodique; la période est notée T. L étudeselimiteau régimeétabli ; toute étudede régime transitoireest ici exclue. 5.1.1. La grandeur instantanée La grandeur instantanée par exemple du courant i(t) est la valeur de cette grandeur à un instant précis. Par exemple, le courant instantané à t = t 1 est tout simplement la valeur i(t = t 1 ). On peut faire l analogie avec une photo qui serait faite à un instant t 1 précis : l image obtenue est une représentation instantanée. 5.1.2. La valeur moyenne 5.1.2.1. Moyenne d un signal quelconque Considérons un phénomène discret : un ensemble de notes, par exemple, dont on veux calculer la moyenne. Soit N 1 ; N 2 :::N n l ensemble des n notes. La moyenne se calcule de la manière suivante : N moy = Si l on souhaite calculer la moyenne des températures d une journée, la même procédure peut être suivie. La température est mesurée toutes les heures, et la somme des 24 mesures est divisée par 24. C est la moyenne discrète. Toutefois, si l on veux un calcul plus précis, les mesures de température pourraient être e ectuées toutes les minutes, ou, idéalement, tous les dt (durée entre deux mesures successives) en faisant tendre dt vers 0 (le nombre de mesures tend alors vers l in ni). C est la moyenne continue d un signal (la température évolue continuellement et est dé nie à tout instant). Cette moyenne s écrit alors : T moy = nx k=1 nx k=1 N k n : T k n ; (1)

62 Chapitre 5 La puissance en régime sinusoïdal forcé avec n le nombre de mesures. Le nombre de mesures est n = (t fin t d ebut )=dt, t fin étant la n de la journée, et t d ebut le début. Si l on fait tendre le nombre de mesures vers l in ni, le calcul (1) devient alors : T moy = L intégrale est une somme discrète. Z tfin t d ebut 5.1.2.2. Moyenne d un signal périodique T(t) (t fin t d ebut ) dt: Le signal étudié ici est périodique. La moyenne de ce signal est dé ni comme étant la moyenne du signal sur une période T. Par exemple, la moyenne de la tension u(t), notée hui t est : hui t = Z T 0 u(t)dt T : (2) Ce calcul (2) de la valeur moyenne est valable non seulement pour un signal sinusoïdal, mais plus généralement pour tout signal périodique. 5.1.3. La valeur e cace Soit une grandeur u(t) fonction du temps. La valeur e cace de u(t) est par dé nition : u eff = p hu 2 (t)i: Remarque 5.1 Attention!! p q hu 2 (t)i t 6= hu(t)i 2 t q!! hu(t)i 2 est en réalité la valeur absolue de la moyenne, qui n a rien à voir avec la valeur e cace. L ordre des opérations a une grande importance. Par calculer une valeur e cace, il faut d abord mettre le signal au carré, calculer ensuite la valeur moyenne, puis en n reprendre la racine carrée du résultat. Dans le cas présent, pour un signal purement sinusoïdal : La valeur moyenne de ce signal est : u(t) = u 0 cos(!t + '): hu(t)i t = hu 0 cos(!t + ')i t = u 0 hcos(!t + ')i t Z T = u 0 cos(!t + ')dt = 0: La valeur moyenne d un signal sinusoïdal est nulle. La valeur e cace du signal sinusoïdal est : 0 avec u eff = p hu 2 (t)i; u 2 (t) = u 2 0 cos 2 (!t + '); 15 décembre 2003 L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans

Section 5.2 La puissance 63 donc soit nalement u 2 (t) t = u 2 0 cos 2 (!t + ') t = u 2 1 0 2 ; u eff = p hu 2 (t)i = u 0 p 2 : La valeur e cace d un signal sinusoïdal est donc sa valeur maximale u 0 (appelée aussi amplitude du signal) divisée par p 2: 5.1.4. Valeurs moyennes et e caces de divers signaux périodiques non sinusoïdaux Ces exemples sont traités en classe (en cours et TD) : - tension redressé monoalternance; - signal créneau; - signal triangulaire ; - en TP : touche AC/DC. 5.2. La puissance Les calculsde puissance e ectuésdans ceparagraphe sont limitésaux signaux sinusoïdaux. 5.2.1. La puissance instantanée Soit un dipôle D. i(t) D u(t) La tension aux bornes de ce dipôle est : et le courant circulant dans ce dipôle est : Fig.5.1. u(t) = u 0 cos (!t + ' 1 ) i(t) = i 0 cos(!t + ' 2 ): Si l on prend des conventions récepteurs (u et i orientés comme sur la gure 5.1), la puissance instantanée reçue par le dipôle D est : p(t) = u(t)i(t):

64 Chapitre 5 La puissance en régime sinusoïdal forcé On a alors, pour un signal sinusoïdal : p(t) = u 0 i 0 cos(!t + ' 1 )cos (!t + ' 2 ): (3) Remarque 5.2 La dé nition p(t) = u(t)i(t) est toujours valable, même pour des signaux non périodiques. Remarque 5.3 Les conventions choisies pour orienter u et i sont les conventions récepteur. On peut alors dire que : - p(t) > 0 si le dipôle reçoit e ectivement de l énergie du reste du circuit; - p(t) < 0 si le dipôle donne de l énergie au reste du circuit. 5.2.2. La puissance moyenne et le facteur de puissance 5.2.3. Expression de la puissance moyenne Dans le cas d un signal sinusoïdal, la puissance instantanée reçue est exprimée par la relation (3) : p(t) = u(t)i(t) = u 0 i 0 cos(!t + ' 1 )cos(!t + ' 2 ) = u 0i 0 2 [cos(2!t + ' 1 + ' 2 ) + cos (' 1 ' 2 )] : Le premier terme (u 0 i 0 =2)cos(2!t + ' 1 + ' 2 ) est la partie variable dans le temps de la puissance, et le second terme (u 0 i 0 =2)cos(' 1 ' 2 ) la partie constante. La puissance moyenne est : P = u 0i 0 2 hcos(2!t + ' 1 + ' 2 )i t + u 0i 0 = 0 + u 0 i 0 2 cos' 2 hcos (' 1 ' 2 )i t en notant ' = ' 1 ' 2 le déphasage entre la tension et le courant dans le dipôle. La puissance moyenne est donc : cos ' s appelle le facteur de puissance. P = u 0i 0 2 cos' = u effi eff cos ': 5.2.3.1. Expressions du facteur de puissance En notations complexes : u = u 0 exp(j' 1 )exp(j!t); Sachant que i = i 0 exp(j' 2 )exp(j!t): u = Zi; 15 décembre 2003 L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans

Section 5.3 Applications 65 il vient Z = jzj exp(j (' 1 ' 2 )) = jzjexp(j') = R + jx donc le facteur de puissance s écrit : cos' = Re (Z) jzj = R jzj = R p R2 + X 2: En conclusion, si l on veut augmenter le facteur de puissance, il faut que la partie imaginaire de l impédance jzj soit la plus faible possible : Z doit se rapprocher d une simple résistance. 5.2.3.2. Autres expressions de la puissance moyenne Nous avons démontré P = u 0i 0 2 cos' = u effi eff cos ': Or u = Zi, donc en prenant la partie réelle de cette expression : u 0 = jzji 0 ou u eff = jzji eff. La puissance peut alors s écrire P = (jzj cos') i 2 eff P = Ri 2 eff = 1 2 Ri2 0; avec R = Re(Z). On peut montrer de même (démonstration donnée en classe) : avec G = Re(Y ) = Re(1=Z). P = Gu 2 eff = 1 2 Gu2 0; Remarque 5.4 Attention! Y = 1=Z mais G 6= 1=R!! (Cf explication en classe) 5.3. Applications 5.3.1. Relèvement d un facteur de puissance 5.3.1.1. Nécessité de relever le facteur de puissance Considérons un appareil électrique domestique à alimenter. Cet appareil consomme une puissance déterminée. Sachant que P = u eff i eff cos ', que P est imposée par l appareil et que u eff est xée à 220V par EDF, le courant i eff alimentant l appareil est d autant plus important que le cos' est faible. Or le courant doit être transporté sur de grandes distances de l usine de production au domicile. Les pertes dans cette ligne sont égales à Ri 2 eff, R étant la résistance dela ligne électrique. Cespertespar e et Joulenesont paspayéesdirectement par le consommateur concerné. Or pour un même appareil et une même consommation domestique,

66 Chapitre 5 La puissance en régime sinusoïdal forcé le courant i eff est plus ou moins important suivant le cos' de la maison. Il est donc important, pour limiter au maximum les pertes par e et Joule lors du transport, que le cos ' de la maison soit le plus grand possible. EDF impose cos' > 0;9 sous peine d amende. En pratique, pour limiter le cos ' d un domicile, il su t d augmenter le cos' de chaque appareil électrique, ce qui est imposé aux constructeurs. 5.3.1.2. Exemples de relèvement de facteur de puissance Considérons un appareil électroménager d impédance jzj. On peut écrire Z = R+jX avec R et X réels. R est nécessairement positif; X peut être négatif (on dit alorsque l appareil est de type inductif) ou positif (l appareil est de type capacitif). Envisageonsdansun premier tempsun appareilde typeinductif. Pour lerendreconforme aux normes, nous voulons augmenter son facteur de puissance. Pour cela, une capacité est introduite en parallèle ou en série de l appareil électroménager. Z C1 Z C2 Montage parallèle Montage série Fig.5.2. Pour relever le facteur de puissance, un condensateur est placé en série ou en parrallèle de l appareil d impédance Z La question qui se pose ici est de savoir quelle valeur donner à C 1 ou C 2 pour obtenir un cos ' maximum (égal à 1). soit Etudions le montage parallèle. L inductance Z 0 équivalente à Z==C 1 est : Z 0 = Z==C 1 = (R + jx) 1 jc 1! R + jx + 1 jc 1! R + jx = jrc 1! C 1 X! + 1 = (R + jx)(1 C 1 X! jrc 1!) (1 C 1 X! + jrc 1!)(1 C 1 X! jrc 1!) = R + j X C 1 X 2! R 2 C 1! (1 C 1 X!) 2 + (RC 1!) 2 : cos ' = 1 correspond à une partie imaginaire nulle : X C 1 X 2! R 2 C 1! = 0 C 1 = X! (R 2 + X 2 ) = X! jzj 2: 15 décembre 2003 L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans

Section 5.3 Applications 67 Compte tenu du résultat obtenu, on peut remarquer que la valeur C 1 à donner dépend de la pulsation! du signal, ce qui n est pas très gênant car la pulsation du signal fourni par EDF est constante et connue. Envisageons ensuite le montage série. Z 0 = 1 µ jc 2! + R + jx = R + j X 1 : C 2! cos ' = 1 correspond à une partie imaginaire nulle : C 2 = 1!X : Les deux montages pourraient en pratique être utilisés. Toutefois, le montage parallèle est préféré au montage série. En e et, la totalité du courant électrique alimentant l appareil doit traverser le condensateur en série (contrairement au montage parallèle), ce qui risque de l endommager. Application numérique Un moteur de puissance de 10kW utilisant des champs électro-magnétiques (donc ayant un fort e et inductif) et véri ant cos' = 0;7 est alimenté par le secteur. Quelle est la capacité C à mettre en parallèle pour corriger le facteur de puissance? Quelle sera alors l économie réalisée lors du transport de l électricité? Les caractéristiques du secteur sont les suivantes : f = 50Hz ; u eff = 220V. On a P = u eff i eff cos ' donc i eff = P= (u eff cos') = 64;9A: De plus jzj = u eff =i eff = 3;39 et X = jzjcos ' = jzj p 1 sin 2 ' = 2; 42 : Finalement : C = X= ³! 2 jzj = 670¹F. Cette valeur est très importante : plusieurs condensateurs seront mis en parallèle pour ajouter leur valeur (batterie de condensateurs). Sachant que P = u eff i eff cos', et que maintenant cos' = 1, le courant i 0 eff nécessaire n est plus que de 45; 4A, au lieu de 64;9A avant correction. Les pertes par e et Joule lors du transport sont baissées relativement de : R fil i 2 eff R fili 02 eff R fil i 02 eff = i2 eff i02 eff i 02 eff Les pertes sont diminuées de 50%, ce qui est considérable! ' 50%!