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La CONECT va apporter son assistance technique à l'initiative économique féminine du ministère de la Femme Une convention de partenariat a été signée, vendredi 17 juin 2016, entre le ministère de la Femme, de la Famille et de l Enfance et la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT). L objectif de ce partenariat est de promouvoir l initiative économique féminine lancée par le ministère pour garantir l assistance technique et l accompagnement au profit des jeunes promotrices de projets. En vertu de cette convention, le ministère s engage à orienter les jeunes filles et femmes qui désirent créer de petites et moyennes entreprises vers les activités de la CONECT. Il s engage aussi à financer les projets validés par la CONECT et le comité technique de pilotage relevant du département à travers une ligne de financement de la Banque tunisienne de solidarité (BTS). De son côté, la CONECT s engage à garantir l assistance technique et l accompagnement des jeunes promotrices en les aidant à élaborer leurs business plan et en leur assurant l accompagnement et l orientation des chefs d entreprise. Les bénéficiaires profiteront aussi d une formation complémentaire et d un accompagnement personnalisé à la création de projets et à la commercialisation de leurs produits aux niveaux national et international. Un comité mixte formé de représentants du ministère de la Femme et de la CONECT est tenu d assurer le suivi de l application de cette convention à travers la tenue de réunions trimestrielles. Intervenant à cette occasion, la ministre de la Femme, de la Famille et de l Enfance, Samira Maraï Friaa, a précisé que la réussite du programme de promotion de l initiative économique féminine est un défi pour la femme tunisienne, soulignant que le département a choisi de collaborer avec plusieurs parties en vue d encourager les femmes à créer leurs projets. Le président de la CONECT, Tarek Chérif, soulignera que cette convention s inscrit dans le cadre des programmes de l organisation patronale visant à créer des projets dans les régions intérieures. 5

Convention de partenariat ente le ministère de la femme et la CONECT Le Conseil administratif de la CONECT s est tenu dans sa première session au titre de l année 2015 à la fin de la semaine dernière à Tabarka Une convention de partenariat a été signée, vendredi, ente le ministère de la femme, de la famille et de l enfance et la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT). L objectif étant de promouvoir l initiative économique féminine lancée par le ministère pour garantir l assistance technique et l accompagnement au profit des jeunes promotrices de projets. En vertu de cette convention, le ministère s engage à orienter les jeunes filles et femmes qui désirent créer de petites et moyennes entreprises vers les activités de la CONECT. Le ministère s engage, également, à financer les projets validés par la CONECT et le comité technique de pilotage relevant du département à travers une ligne de financement de la banque tunisienne de solidarité. De son côté, la CONECT s engage à garantir l assistance technique et l accompagnement des jeunes promotrices en les aidant à élaborer leurs business plan et en leur assurant l accompagnement et l orientation des chefs d entreprises. Les bénéficiaires profiteront aussi d une formation complémentaire et d un accompagnement personnalisé à la création de projets et à la commercialisation de leurs produits aux niveaux national et international. Un comité mixte formé de représentants du ministère de la femme, de la famille et de l enfance et de la CONECT est tenu d assurer le suivi de l application de cette convention à travers la tenue de réunions trimestrielles. Intervenant à cette occasion, la ministre de la femme, de la famille et de l enfance, Samira Maraï Feriaa a précisé que la réussite du programme de promotion de l initiative économique féminine est un défi pour la femme tunisienne, soulignant que le département a choisi de collaborer avec plusieurs parties en vue d encourager les femmes à créer leurs projets. De son côté, le président de la CONECT, Tarek Chérif a indiqué que cette convention s inscrit dans le cadre des programmes de l organisation visant à créer des projets dans les régions intérieures. 6

CRISE SOCIALE ET ECONOMIQUE L impératif d engager les réformesl impératif d engager les réformes L un des objectifs concerne la réduction de la masse salariale de 0,6% au cours de 2017 Il est nécessaire d impliquer le marché des capitaux pour qu il contribue au financement, car les banques sont peu flexibles pour octroyer des crédits à moyen et long termes La situation économique de la Tunisie se caractérise, depuis les dernières années, par des indicateurs inquiétants suite à la chute des entrées des touristes, à une faible production du phosphate et, tout récemment, à la baisse de la valeur du dinar par rapport au dollar et à l euro. D où la nécessité d accomplir les réformes programmées dans les domaines financiers et social en vue de redynamiser l économie, créer des richesses et de nouveaux postes d emploi. La conférence sur le thème «Où va l économie tunisienne?», organisée par le Centre d études islamiques et démocratiques (Csid), a regroupé, hier, une pléiade d anciens ministres et de hauts responsables de l Etat en vue de discuter de la situation économique difficile que connaît le pays et de sonder les perspectives du développement. D après M. Radhouane Masmoudi, président du Csid, «des réformes ont été déjà concrétisées dans le domaine politique, notamment par la promulgation de la Constitution et de la loi sur les élections. Maintenant, le temps est venu pour parler économie en programmant des conférences dans ce domaine capital dans la démocratie». La Tunisie est capable de réaliser des taux de croissance de 7 et 8% voire plus, si l on met en application des réformes économiques après un consensus de la part de toutes les parties prenantes. Améliorer les recettes de l Etat De son côté, M. Jalloul Ayed, ancien ministre des Finances, a rappelé que la scène économique compte, actuellement, des entreprises offshore, un secteur organisé et un circuit informel. L idéal serait de converger tous les modes économiques en intégrant l économie informelle qui représente 50% ou plus des transactions dans le tissu légal afin d en tirer les meilleurs résultats. En effet, il est possible de renforcer les ressources fiscales de l Etat en faisant de l économie informelle un secteur organisé. Une stratégie nationale d inclusion financière pourrait être utile dans ce cadre. Evoquant la question du budget de l Etat, il a souligné que la valeur totale de celui-ci est d environ 29,250 milliards de dinars dont une partie est allouée aux salaires des fonctionnaires et une autre à la compensation. L Etat se trouve bloqué, car il n est pas en mesure de réaliser des projets de développement avec le reste des ressources disponibles. Avec une optimisation de la pression fiscale et un rendement meilleur de l administration, il est possible de renforcer les recettes de l Etat. Les recrutements massifs au sein de l administration après la révolution 7

CRISE SOCIALE ET ECONOMIQUE L impératif d engager les réformesl impératif d engager les réformes ont encore gonflé les dépenses destinées aux salaires. M. Ayed a mis en exergue des modèles économiques, à savoir celui qui est basé sur la consommation adopté par les pays qui disposent d un nombre élevé de consommateurs et celui qui est basé sur l investissement pour dynamiser l économie. «Le modèle que la Tunisie doit adopter est celui de l investissement, compte tenu du nombre restreint des consommateurs», recommande l orateur. L investissement est, en effet, l épine dorsale de l économie. Toutefois, les incitations pertinentes destinées aux investisseurs ne sont pas encore disponibles, ce qui n incite pas les promoteurs tunisiens ou étrangers à choisir la destination Tunisie pour créer leurs projets. Mieux prendre en charge les PMI D ailleurs, notre pays est classé à la 75ème place en tant que site d investissement dans la liste mondiale établie. Notre tissu économique est constitué de près de 95% des entreprises de petite et de moyenne taille (PME-PMI) et il faut leur fournir toutes les conditions propices pour qu elles poursuivent leurs activités normalement d autant plus qu elles font travailler près de 75% de la main-d œuvre. M. Ayed a proposé la mise en place de toute une stratégie nationale de promotion des PME. Une autre stratégie non moins importante devrait concerner les grands projets à réaliser par les privés ou dans le cadre d un partenariat public-privé. L ancien ministre des Finances a voulu savoir, en outre, si le système financier actuel est en mesure de fournir les financements nécessaires en vue de réaliser les grands projets programmés. Il est nécessaire d impliquer le marché des capitaux pour qu ils contribuent à ce type de financement, car les banques sont peu flexibles pour octroyer des crédits à moyen et long termes. Plusieurs projets sont, en effet, programmés comme ceux du port en eaux profondes d Enfidha et la raffinerie de pétrole dont on parle depuis 15 ans! L économie tunisienne était centralisée et les séquelles d un tel modèle sont encore perceptibles. L ancien régime a promulgué des décrets non pas pour protéger une industrie naissante mais pour mettre à l abri les projets relevant du clan présidentiel. Dans ce même ordre d idées, M. Ridha Saidi, ancien ministre des Affaires économiques, s est inquiété des indicateurs économiques actuels. L économie est, selon lui, en phase de récession avec une croissance très faible au-dessous de 1%. En plus, l endettement a connu une envolée sans précédant atteignant presque les 60% du PIB. Les fonds sont utilisés pour la consommation en non pas pour le développement. D où la nécessité d accomplir les réformes dont celle qui concerne la fiscalité qui doit être équitable. L orateur estime, de même, que l accès au financement est devenu très difficile pour les PME. M. Saidi recommande «un investissement 8

CRISE SOCIALE ET ECONOMIQUE L impératif d engager les réformesl impératif d engager les réformes dans l innovation pour rendre notre économie plus compétitive». Un meilleur climat des affaires Evoquant la baisse de la valeur du dinar, l orateur a indiqué qu une telle situation aura des impacts négatifs, notamment au niveau de la valeur du service de la dette qui va augmenter. A cela s ajoute une diminution des exportations qui aura pour conséquence une chute des entrées en devises. D où la nécessité de prendre des mesures urgentes en commençant par améliorer le climat des affaires et la promulgation du code des investissements afin d attirer les investisseurs et de gagner leur confiance. «L Etat doit faire preuve de plus d audace pour réaliser les réformes qui s imposent en impliquant toutes les parties prenantes», estime l ancien ministre. C est l avis aussi de M. Ali Laârayedh, ancien Premier ministre, qui considère que l Etat est de moins en moins audacieux quand il s agit d appliquer des mesures même douloureuses pour la survie de l économie. Les caisses sociales doivent également faire l objet, dans les meilleurs délais, d une réforme, car leur déficit augmente d une année à l autre. Plusieurs promoteurs tunisiens ont choisi de délocaliser vers le Maroc, car le climat des affaires en Tunisie n est pas très favorable. Des investissements publics programmés durant la période 2012-2013 n ont pas encore été concrétisés. Mais la possibilité d atteindre une croissance de 6% reste toujours possible à condition de bien diagnostiquer la situation économique pour remédier aux défaillances et aux problèmes constatés. De son côté, Taoufik Rajhi, conseiller auprès du chef du gouvernement et président du Conseil des analyses économiques a rappelé les bons résultats de la croissance réalisés par le passé quand la Tunisie avait les moyens (fonds des biens confisqués et bénéfices de Tunisie Telecom). L endettement était à 44% seulement. Même si notre pays se distingue par la diversification de son tissu économique, il souffre de plusieurs lacunes. Ainsi, le tourisme a été frappé de plein fouet par le terrorisme et les recettes du phosphate ont dégringolé suite aux grèves et arrêts de travail. Il a estimé que la Tunisie, contrairement à ce qu avancent certains médias, n est pas au bord de la faillite. Cependant, le mode de régulation social et macroéconomique doit être revu pour la création des richesses et leur partage équitable. Les réformes «molles», comme celles qui concernent la BCT et les banques,ont mis beaucoup de temps pour être accomplies. Des réformes douloureuses sont nécessaires au cours de la prochaine période. L un des objectifs concerne la réduction de la masse salariale de 0,6% au cours de 2017. L Etat avait consenti des augmentations par la passé pour établir une paix sociale mais n a pas obtenu le résultat escompté. Un nouveau programme d une valeur de 2.8 milliards a été convenu avec le FMI. Des conditions de réformes ont été prescrites pour pouvoir décaisser les fonds dont la restructuration des entreprises publiques. 9