Le marché québécois du rachat et du capital de développement en 2015 RAPPORT PRÉPARÉ POUR Réseau Capital Février 2016 2016 par Thomson Reuters (Canada); tous droits réservés Toutes les données utilisées pour ce rapport proviennent des bases de données exclusives de Thomson Reuters; aucune partie de ce rapport ne doit être copiée ou reproduite sans permission.
Bilan du marché québécois du rachat et du capital de développement en 2015 L'investissement dans le marché du rachat et du capital de développement (CD) apparenté au Québec a généralement reflété les solides résultats de l'année précédente. Bien que les montants divulgués l'an dernier aient été inférieurs à 2014, il n'en demeurent pas moins les deuxièmes en importance dans l'histoire du Québec. Le volume de transactions l'an dernier est lui aussi demeuré à un niveau historiquement élevé. Les acquisitions à participation majoritaire, les placements de croissance et les autres transactions de CD, annoncés et réalisés au Québec, totalisaient 183 à la fin de décembre, soit une légère diminution par rapport au nombre déclaré en 2014. Ces transactions ont représenté un investissement total divulgué de 5,7 milliards de dollars 1, un recul de 17 % par rapport au montant record de 6,9 milliards de dollars investis l'année dernière. La valeur des transactions de rachat-cd en 2015 a quand même dépassé celle de toutes les années précédentes, sauf 2014. L'activité du marché du rachat-cd au Québec en 2015 a été largement influencée par une poignée de transactions à forte capitalisation. Cela fait partie d'une tendance constante depuis 2012 qui s'est révélée particulièrement marquée au cours des deux dernières années. Par conséquent, les investissements de rachat-cd de 100 millions de dollars et plus ont représenté environ les trois quarts de tous les montants divulgués au Québec en 2015, tandis que les transactions entre 10 et 100 millions de dollars ont représenté 18 % des valeurs. Les transactions ont tout de même continué d'impliquer principalement les petites et moyennes entreprises l'an dernier. Du total de 183 transactions (annoncées ou réalisées) à la fin de décembre, plus de deux tiers des valeurs divulguées étaient de 10 millions de dollars ou moins. Par contre, ces transactions n'ont représenté que 7 % de tous les dollars investis. L'activité d'investissement dans le marché canadien du rachat-cd l'an dernier a témoigné de tendances semblables à celles du Québec. Les dollars investis dans les transactions canadiennes (annoncées et réalisées) totalisaient 21,2 milliards de dollars à la fin de décembre, une baisse de 29 % par rapport à 2014, mais ce montant reste solide par rapport au passé. Les sociétés québécoises ont représenté la part du lion des transactions canadiennes de rachat- CD l'an dernier, soit 45 % du nombre total. Le marché québécois a aussi représenté 27 % de tous les dollars investis au Canada. Ces deux parts sont plus élevés qu'en 2014. Les transactions dans le marché québécois du rachat-cd ont continué d'être largement diversifiées par secteur industriel en 2015. Mais, en termes de volume de transactions, ce sont les entreprises manufacturières du Québec qui ont le plus attiré l'attention des investisseurs cette fois. Ce fut le même cas en termes de dollars. Comme pour l'activité canadienne d'investissement, la levée de fonds des fonds de rachat, mezzanine et autre CD a continué de correspondre aux niveaux comparativement élevés d'activité qui ont caractérisé les récentes tendances du marché, malgré qu'elle ait été inférieure à celle de 2014. À la 1 Des 183 transactions effectuées au Québec en 2015, 87 % ont divulgué leur valeur en dollars. Thomson Reuters Page 2
fin de décembre, les nouveaux engagements de capitaux destinés à 29 fonds canadiens de rachat-cd totalisaient 10,1 milliards de dollars, une diminution de 31 % par rapport à 2014. Thomson Reuters Page 3
Le volume robuste de transactions de rachat-cd attire 5,7 milliards de dollars en 2015 Les transactions dans le marché du rachat et du capital de développement (CD) apparenté au Québec en 2015 ont généralement reflété les solides résultats de l'année précédente. Bien que les montants divulgués l'an dernier aient été inférieurs à 2014, ils n'en restent pas moins les deuxièmes en importance dans l'histoire du Québec. Le volume de transactions l'an dernier est lui aussi demeuré à un niveau historiquement élevé. Les acquisitions à participation majoritaire, les placements de croissance et les autres transactions de CD, annoncés et réalisés au Québec, totalisaient 183 à la fin de décembre, soit une légère diminution de 4 pour cent par rapport au nombre déclaré en 2014. Ces transactions ont représenté un investissement total divulgué de 5,7 milliards de dollars 2, un recul de 17 % par rapport au montant record de 6,9 milliards de dollars investis l'année précédente. La valeur des transactions de rachat-cd en 2015 a quand même dépassé celle de toutes les années précédentes, sauf 2014. L'activité d'investissement dans le marché canadien du rachat-cd l'an dernier a témoigné de tendances semblables à celles du Québec. Les dollars investis dans les transactions canadiennes (annoncées et réalisées) totalisaient 21,2 milliards de dollars à la fin de décembre, une baisse de 29 % par rapport à 2014, mais ce montant reste solide par rapport au passé. 2 Des 183 transactions effectuées au Québec en 2015, 87 % ont divulgué leur valeur en dollars. Thomson Reuters Page 4
L'activité du marché du rachat-cd au Québec en 2015 a été largement influencée par une poignée de transactions à forte capitalisation. Cela fait partie d'une tendance constante depuis 2012 qui s'est révélée particulièrement marquée au cours des deux dernières années. Les transactions majeures au Québec l'an dernier ont compris l'investissement de 2 milliards de dollars dans Bombardier Transport par la Caisse de dépôt et placement du Québec; le rachat de Cirque du Soleil par un consortium dirigé par TPG Capital; l'acquisition de la mine de niobium IAMGOLD par un groupe d'investisseurs dirigé par Magris Resources au prix de 656 millions de dollars; l'achat de Virginia Mines par Osisko Gold Royalties au prix de 479 millions de dollars financé par la Caisse et le Fonds de solidarité FTQ, IQ, Capital régional et coopératif Desjardins et Fondaction CSN. Grâce à quelques transactions particulièrement élevées, les investissements de rachat-cd de 100 millions de dollars ou plus ont représenté environ les trois quarts de tous les montants divulgués en 2015. Un total de 29 transactions entre 10 et 100 millions de dollars a représenté 18 % des valeurs. Les transactions ont tout de même continué d'impliquer principalement les petites et moyennes entreprises l'an dernier. Des 183 transactions (annoncées ou réalisées) à la fin de décembre, plus de deux tiers du total ont divulgué des montants de 10 millions de dollars ou moins. Par contre, ces transactions n'ont représenté que 7 % de tous les dollars investis. Les fonds de rachat-cd locaux et canadiens ont été responsables de la plupart des transactions annoncées ou réalisées au Québec l'an dernier. Thomson Reuters estime que les investisseurs canadiens ont pris en charge 90 % des transactions effectuées pendant cette période. Le rachat de Cirque du Soleil dirigé par TPG est un exemple fortement médiatisé de transactions effectuées par les investisseurs étrangers en 2015. Thomson Reuters Page 5
L'investissement dans le marché canadien du rachat-cd est solide en 2015, malgré une baisse de 29 % Tel qu'indiqué plus haut, les transactions dans le marché canadien du rachat et du CD apparentée ont été robustes en 2015, malgré le recul des niveaux d'investissement par rapport à l'an dernier. Les valeurs divulguées totalisaient 21,2 milliards de dollars à la fin de décembre, une diminution de 29 % par rapport à 2014. La transaction canadienne la plus importante l'an dernier a été l'acquisition de la filiale de redevances de Cenovus Energy par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'ontario au montant de 3,3 milliards de dollars. Le volume de transactions canadiennes a aussi modérément fléchi en 2015. Les acquisitions à participation majoritaire, les placements de croissance et les autres transactions de CD (annoncées et réalisées) totalisaient 408 à la fin de décembre, un recul de 5 % par rapport au nombre de transactions déclarées en 2014. En 2015, les transactions de 500 millions de dollars ou plus ont représenté 60 % du total des dollars investis dans le marché canadien. Celles de 100 à 500 millions de dollars ont absorbé un quart du montant total, tandis que les transactions de moins de 100 millions de dollars ont acquis le reste. Thomson Reuters Page 6
Le marché québécois acquiert 45 % des transactions canadiennes et 27 % des dollars Les compagnies québécoises ont représenté la part primordiale des transactions de rachat-cd (annoncées et réalisées) au Canada l'an dernier, soit 45 % du total. Cette part est légèrement supérieure à celle de 2014. L'Ontario s'est classée deuxième en 2015, attirant 29 % de toutes les transactions canadiennes, suivie de l'alberta, avec une part de 14 %. Par contre, l'alberta a été en tête du marché canadien en termes de dollars en 2015, représentant 39 % de toutes les valeurs divulguées. L'Ontario s'est classée deuxième ici aussi avec 31 %, suivie du Québec, avec 27 %. La part du Québec en 2015 est supérieure à celle déclarée l'année précédente. Thomson Reuters Page 7
Les entreprises manufacturières du Québec attirent le gros des transactions et des dollars en 2015 Les transactions dans le marché du rachat et du CD apparenté au Québec ont continué d'être largement diversifiées par secteur industriel en 2015. Mais en termes de volume, ce sont les compagnies manufacturières établies au Québec qui ont le plus attiré l'attention des investisseurs en rachat-cd pendant cette période. Ce fut le même cas en termes de dollars. La part du lion des transactions (annoncées et réalisées) au Québec à la fin de décembre a impliqué des sociétés de fabrication et de traitement, celles-ci représentant près d'un cinquième du nombre total. Ont suivi les transactions dans les industries du secteur de la consommation, qui ont absorbé 12 % du total, et celles dans l'industrie minière, qui ont obtenu 11 %. Le tableau de l'activité d'investissement de rachat-cd par secteur industriel au Québec a été très différent au titre de la valeur divulguée des transactions. Dans ce cas, c'est aussi l'industrie manufacturière qui a dicté les tendances en 2015, mais avec une part beaucoup plus grande de 53 % de tous les montants investis. Les compagnies minières ont acquis la deuxième part en importance des capitaux, soit 21 %, suivies des entreprises de construction et d'ingénierie, avec 5 %. Thomson Reuters Page 8
Les fonds canadiens de rachat-cd attirent pour 10,1 milliards de dollars de nouveaux capitaux en 2015 Comme pour l'activité d'investissement canadienne, les fonds levés par les fonds canadiens de rachat, mezzanine et autre CD en 2015 ont continué de correspondre aux niveaux d'activité comparativement élevés qui ont caractérisé les récentes tendances du marché, malgré leur régression par rapport aux niveaux de 2014. À la fin de décembre, les engagements de nouveaux capitaux affectés à 29 sociétés en commandite et autres fonds de rachat-cd s'élevaient à 10,1 milliards de dollars au Canada. Il s'agit d'une baisse de 31 % par rapport à 2014, alors que les fonds canadiens avaient réuni 14,7 milliards de dollars, représentant la deuxième année la plus active de l'histoire en matière de levée de fonds, selon les données de Thomson Reuters. Au cours des quatre dernières années, les fonds canadiens de rachat-cd ont représenté des engagements de capitaux de plus de 50 milliards de dollars au total. Ce niveau d'activité est sans précédent dans l'histoire du marché canadien. Thomson Reuters Page 9