Faire de l activité physique après un cancer du sein

Documents pareils
Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

Tests d exploration à l effort

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

Les grandes études de télémédecine en France

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Programmation des séances (Trêve de Noël 2013) Détail des séances. * gainage abdo-lombaire (voir planches D) * gainage abdo-lombaire (voir planches D)

QUE SAVONS-NOUS DE LA RELATION ENTRE CANCER ET ACTIVITE PHYSIQUE? DR JACQUES LECOMTE Médecine du sport Pneumo-oncologie CHU CHARLEROI

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Programme de réhabilitation respiratoire

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Athénée Royal d Evere

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

Programme. Programme Activ. Dossier de presse Juin Dossier de presse Programme Activ 1

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

DIPLÔME UNIVERSITAIRE

Activité physique et diabète de type 2

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez Mise à jour

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne

RAVIVA L activité physique contre le cancer. Dr. Jacques LECOMTE

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

Préfaces Introduction... 8

2010 DJO FR - Rev A

Le concept de qualité de vie est très subjectif, multidimensionnel et dépend des

PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+)

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

OBESITE ET EPS. Cf national, nutrition santé, courbe de corpulence)

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

Maternité et activités sportives

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Plan de travail ERGONOMIE COUT DE L ERGONOMIE. Définitions. Définitions

Innovations thérapeutiques en transplantation

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

Etirements des chaînes musculaires postérieure et antérieure.

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Vertiges et étourdissements :

Dépistage et gestion du diabète

Informations sur le cancer de l intestin

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Diplôme Personal Trainer et spécialisations FORMATION AGREEE PAR LE DISPOSITIF CHEQUES FORMATION DE LA REGION WALLONNE.

Table des matières. Première partie : Énergie et Polarité REMERCIEMENTS NOTE DE L AUTEURE COMMENT UTILISER CE GUIDE...

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

I. Le test d Astrand-Ryhming (1954) avec nomogramme

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

L arthrose, ses maux si on en parlait!

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Assurance maladie grave

Dépistage du cancer colorectal :

Vade-mecum. Tableau de bord wallon des maisons médicales. Encodage, extraction, analyse. Tout ce que vous devez savoir pour participer au projet

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS Lyon

L ostéopathie au service des professionnels

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS

Prise en charge de l embolie pulmonaire

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

Bouger, c est bon pour la santé!

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Activité physique et diabète non insulinodépendant

Un danger vous guette Soyez vigilant

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Programme Gym Après Cancer Fédération Française d Education Physique et Gymnastique Volontaire

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

ERGOMÉTRIE ERGOMÉTRIE

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

Protocole de rééducation des syndromes fémoro-patellaires

APS résumé partie III

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

DATE LIMITE DE RECEPTION DU DOSSIER: Jeudi 2 AVRIL 2015

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Découvrez un nouveau métier :

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Présentation: Aline Mendes

Transcription:

Faire de l activité physique après un cancer du sein Pourquoi? Quand? Comment? Marine Mahieu

Plan : 1. Traitements et Effets secondaires 2. Prévention primaire 3. Activités physiques pendant les traitements 4. Activités physiques après les traitements 5. Effets sur la survie et sur la récidive 6. Guidelines 7. Programme proposé à Erasme + Résultats de notre expérience

1. Traitements et Effets secondaires Chirurgie Douleurs/tensions niveau cicatrice, perte mobilité et force membre supérieur, Chimio- et radiothérapie Affaiblissement de l état général Capacité à l effort et de la force générale Altération de la fonction cardiaque Fatigue Troubles cognitifs Troubles du sommeil Perturbation métaboliques (sensibilité à l insuline, ) Douleurs musculaires et articulaires Hormonothérapie Raideurs musculaires et articulaires Prise de poids ( masse grasse et masse musculaire) Risque d ostéoporose Bouffées de chaleur Qualité de vie Capacités physiques Vie sociale et prof Moral Risque de développer d autres pathologies et de récidive du cancer Psychologie : Dépression/anxiété, peur de la récidive, confiance en soi et estime de soi, perturbation de l image du corps,

2. Prévention primaire

Effets préventifs Selon l American Institute for Cancer Research (AICR, 2010), une diète saine, une activité physique régulière et un BMI 25 kg/m² pourraient prévenir annuellement : 70% cancer corps utérin 45% colorectal 38% cancer sein 36% cancer poumon 11% cancer prostate 39% cancer pancréas 47% cancer estomac Kruk and Czerniak,

Effets préventifs de l AP: Diminution du risque de développer un cancer chez les sujets les plus actifs / aux moins actifs du risque est dépendante de l intensité et de la quantité d AP pratiquée AP d intensité intense à modérée > légères (Kruk and Czerniak 2013, Lynch 2011, Monninkhof et al 2007) Effet préventif proportionnel à quantité d AP modérée à intense (Lynch et al 2011)

Intensités d exercice Ex: marche Ex: marche rapide, trottinement, (intense) Ex: courir,

Pour connaître l intensité d une AP: utiliser un cardiofréquence mètre (intensité en %FCmax) ou éventuellement compendium des APs Pour les exercices de renforcement musculaire: travail à un certain % de force max

3. AP pendant les traitements actifs (chimio-radiothérapie)

Effets pdt TT actifs (chimio-radio) (18 semaines) J clin oncol 28, 2007 Entraînement : Endurance: 3x/sem pdt15>45 min à 60%>80%VO2max Résultats: Renforcement: 3x/sem, 60-70% 1RM, 2x12 rép Entr. aérobie plus efficace/suivi classique pour améliorer condition physique, % de graisse, estime de soi Renforcement plus efficace/suivi classique pour améliorer force, masse maigre, estime de soi et adhérence à la chimiothérapie QoL, fatigue, dépression, anxiété tendent à être améliorés dans groupes entrainés (effet signif. rapporté par Mock et al 2001) Pas de développement de lymphœdèmes ou d autres effets négatifs

Conclusion: AP pendant TT actifs Plusieurs études rapportent des effets bénéfiques sur les paramètres physiques, psychologiques et la qualité de vie Amélioration de l adhérence au traitement Difficile de donner des guidelines généraux: Peu d études A cause de l hétérogénéité des protocoles et l absence d études randomisées comparant différentes interventions Besoin d adapter programme en fonction des effets secondaires des TT et du niveau de départ de chacun Améliorations de la qualité de vie, des capacités physiques, la diminution de l anxiété, de la fatigue, des troubles du sommeil tendent à être meilleures lors des programmes incluant des exercices d intensité modérée à intense par rapport aux ceux composés d exercices légers Mishra et al 2012. Cochrane Database Syst Rev. 2012 Aug 15;8:CD008465

4. AP après les TT actifs (pendant hormonothérapie)

AP proposées dans la littérature Types Marche, vélo, tapis roulant, renforcement musculaire général, yoga, tai chi, relaxation, aquagym,. Séances supervisées, libres ou programme mixte Intensité variable Endurance: de 50 à 85% VO 2 max en entrainement continue ou en intervalle training Renforcement: pas clairement définie (souvent en fonction tolérance, 60-70% 1RM, 10-15RM, ) Durée et fréquence des séances 20 à 60 min pouvant augmenter au cours du programme 2 à 5 séances par semaine Durée des interventions Valeur médiane = 13 semaines (3-60 sem) (Fong et al 2012) Markes et al. 2006; Spence et al. 2010; Davies et al. 2011; Fong et al 2012

Bénéfices après TT actifs (75% cancer du sein, durée programmes 3-60 sem) Effet + niveau métabolique Effet + niveau composition corporelle Effet + niveau condition physique de base et force -> plus de facilité dans les taches vie quotidienne et dans la reprise (travail,..) Fong et al BMJ 2012; 344:e70 Fong et al 2012, Mishra et al 2012

Bénéfices chez les patients sous hormonothérapie (cancer du sein-prostate) Rappel: hormonothérapie est associée à masse musculaire (MM), masse grasse (MG) et densité osseuse (DO) Conséquences: capacités physiques, fatigue, risque de fracture Effets de l AP rapportés: Ralentissement MG et MM (entr. endurance léger) MG, tour de taille (entr. endurance) MM (renforcement musculaire et entr. endurance) DO (surcharge -> renforcement musculaire) Important d associer entrainement de l endurance et renforcement musculaire (meilleur effet sur les différents paramètres) avec une intensité et quantité adaptées mais suffisantes Fong et al 2012, Hojan et al 2013; Schmitz et al 2005

Effets psychologiques et au niveau de la qualité de vie (1) Plusieurs études montrent que l AP a permis d améliorer A 12 sem et 6 mois de suivi: la qualité de vie, l estime de soi, le bien être émotionnel, les troubles du sommeil, la vie sociale, l état d anxiété, la fatigue A 12 sem: diminution de la douleur A 6 mois de suivi: amélioration de la sexualité Egalement, tendance à une amélioration de l image du corps et de l état dépressif (trop peu d études) Remarque des auteurs: ces résultats doivent être interprétés avec précaution étant donné l hétérogénéité des programmes d entrainement et des échelles utilisées pour évaluer la qualité de vie et les risques de biais des études Mishra et al. 2012 Cochrane Database Syst Rev. 15;8:CD007566.

Effet psychologiques et au niveau de la qualité de vie (2) Rogers et al (2009) associe un programme d AP de 12 semaines à un soutien psychologique basé sur la théorie sociale cognitive a obtenu résultats encourageant (MSSE 41:935-46): 99% d adhérence capacité à l effort, force, waist-to-hip ratio bien être social

5. Effets sur la survie Une AP suffisante et bien programmée diminue le taux de mortalité liée au cancer du sein et à toutes les causes (cardiovasculaires, ) (Chen et al. 2011; Irwin et al. 2011, Holmes et al. 2005, Fontein et al. 2013)

6. Au niveau pratique? Guidelines?

En pratique? Manque de recommandations d AP spécifiques Actuellement: 30 min par jour d activité modérée à intense, 5 jours par semaine (ACSM guidelines for cancer survivors, 2010) AP proposées très variées et pas toujours de programme structuré Effets bénéfiques plus marqués pour AP d intensité plus importante (>70%FCmax) par rapport à AP légère (<55%FCmax) (Mishra et al 2012) Devraient comprendre des AP de type endurance et renforcement étant donné la spécificité des adaptations Malgré les bénéfices démontrés (évidence A) peu de choses sont mises en place sur le terrain au niveau CF de Belgique

Recommandations de l ACSM et précautions

En résumé: S adapter au niveau de chacun sinon risque de se faire mal et de se décourager Tenir compte des effets secondaires des traitements et des autres limitations éventuelles (cardiaques, ostéo-articulaires, ) Type: travail endurance, renforcement musculaire et souplesse (+ coordination, équilibre,.) À déterminer en fonction goûts et environnement de la personne Intensité: augmenter progressivement mais elle doit être suffisante Fréquence: suffisante pour permettre des adaptations et les maintenir mais adapter aux possibilités de la personne Timing: commencer au début des traitements permet une meilleure compliance et réduit certains effets secondaires

7. Programme d Activités Physiques chez les patientes en rémission d un cancer du sein

Population : 35 patientes en rémission d un cancer du sein non métastatique : 11 patientes ont suivi le programme et les recommandations (âge moyen= 50,8 ans) => GROUPE ENTRAINE 8 patientes n ont pas suivi les recommandations (fréquence) (âge moyen= 48 ans) => GROUPE CONTRÔLE 7 patientes ont arrêté avant la fin du programme (raison personnel ou raison médical) 9 patientes en cours de programme

Au CRPP: 2 à 3 Séances / semaine Endurance (= 2/3 de séance) 30 minutes d intervalle training sur vélo 10 minutes de marche sur tapis roulant Rameur, stepper, cycloergomètre à bras, Renforcement musculaire (= 1/3 de séance) Travail spécifique des différents groupes musculaires sur appareils de musculation Charge de 10RM (adaptée en fonction des limitations ou plaintes) Travail au CRPP permet de rendre rapidement les patientes indépendantes dans la gestion de leur séance dans un environnement sécurisé

Entraînements extérieurs Encadrés par Margo Klass ou par les étudiants en dernière année d Education Physique ou Kinésithérapie Séances de marche rapide Travail par intervalles alternant marche normale et marche rapide ou marche rapide et trottinement A domicile (après 1-2 séances au CRPP + documents) Travail de renforcement et de gainage avec poids du corps ou bouteilles d eau Etirements

Évaluations : Mois 0 + Mois 3 Tests physiques: Épreuve d effort sur Cycloergomètre (ergospirométrie) Mesure de la force maximale du membre sup et inf. Test de marche de 6 min Evaluation de la composition corporelle: Poids => BMI Tours de taille et hanche Questionnaires: Questionnaire mondial sur la pratique d activités physiques (GPAQ) Questionnaires de qualité de vie (QLQ-C30 et -BR23)

Objectifs : Améliorer la condition physique et la qualité de vie Permettre une récupération plus rapide Réduire effets des TT: prise de poids, fatigabilité, qualité du sommeil, Rendre les participantes indépendantes par rapport à la gestion de leurs activités Déclencher un changement de comportement durable

Résultats : effets physiologiques Evolution de la VO2 (en ml/min/kg) 27,00 26,50 26,00 25,50 25,00 24,50 24,00 23,50 23,00 22,50 * Groupe entraîné pré post NS Groupe contrôle +2.61 ml/min/kg Fong (méta-analyse, 2012) : +2.2 ml/min/kg, [1.0;3.4], S*** Cheema (2006) : +1.5 ml/min/kg, S** McNeely (2006) : +3.39 ml/min/kg, S***

Résultats : effets physiologiques (2) Evolution de la Charge (en Watt) 140,00 120,00 ** NS pré post 100,00 80,00 60,00 40,00 20,00 0,00 Groupe entraîné Groupe contrôle +21 Watt Fong (méta-analyse, 2012) : +21 W, [13;29.1], S*** Herrero (2005): +25 W vs +3 W, S*

Résultats : effets physiologiques (3) Evolution de la distance de marche (test de 6 minutes- en mètre) 675,00 660,00 *** pré post 645,00 NS 630,00 615,00 600,00 585,00 Groupe entraîné Groupe contrôle + 49 m Fong (méta-analyse, 2012) : +29 m, [4;55], S** Nieman (1995) : +60.8 m, S*

Résultats : effets physiques Evolution de la Force musclaire du membre supérieur (en kg) 5,60 pré 5,40 5,20 * post 5,00 4,80 NS 4,60 4,40 4,20 Groupe entraîné Groupe contrôle +19% Non comparable avec la littérature

Résultats : effets physiques (2) Evolution de la force musculaire du membre inférieur (en kg) 100,00 90,00 80,00 ** NS pré post 70,00 60,00 50,00 40,00 Groupe entraîné Groupe contrôle +20 kg soit +30% Fong (méta-analyse, 2012) : +19 kg, [9;28], S*** Kolden (2002) : +27 kg, S***

Résultats : effets psychologiques QLQ-C30 et BR23 Evolution des scores de fatigue et d'insomnie (en %) 0-5 groupe entraîné groupe contôle -10 * -15-20 -25-30 ** -35 Fatigue Insomnie

Résultats : effets psychologiques (2) QLQ-C30 et BR23 Evolution des scores d'activité sociale et état de santé global (en %) 30 25 ** *** groupe entraîné groupe contrôle 20 15 10 5 0 Activités Sociale Etat de santé global

Partique d'activités de loisirs (en MET-minutes/semaine) Résultats : GPAQ Evolution des Activités de loisirs d'intensité moyenne et forte 1200 1000 ** groupe entraîné groupe contrôle 800 600 400 200 0

Conclusion : Amélioration de la capacité physique des patients (VO2 max; Charge max ; Force max des membres) Diminution des effets secondaires des traitements (fatigue, insomnie, bien être) Majoration des activités sociales ou de loisirs

A l avenir : Continuer à entraîner les patientes sur base du programme structuré, comme celui établie au CRPP Développer des cours collectifs pour permettre un échange entre participantes. Ouvrir le programme à d autres types de cancer (utérus, colon, prostate )

Merci pour votre attention!