Antibiothérapie des pneumopathies nosocomiales. Dr A. Meybeck Service de maladies infectieuses CH Tourcoing

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Transcription:

Antibiothérapie des pneumopathies nosocomiales Dr A. Meybeck Service de maladies infectieuses CH Tourcoing

Définitions Quand traiter : Diagnostic (clinique, radiologique, microbiologique) Stratégies thérapeutiques Nouveaux marqueurs biologiques Comment traiter : Choix des molécules Traitement empirique; Réévaluation, désescalade; Durée de traitement

Définitions : Pneumopathie nosocomiale ou pneumopathie acquise à l hôpital = pneumopathie survenant au moins 48 heures après l admission à l hôpital. Pneumopathie acquise sous ventilation mécanique (PAVM) = pneumopathie survenant après 48 heures de ventilation mécanique invasive ou non. Pneumopathie associée aux soins = dans les 90 jours suivant une hospitalisation d au moins 48 h, chez un résident de maison de retraite, de long séjour, autres centres de soins, antibiothérapie intraveineuse récente, chimiothérapie dans les 30 jours précédents, patients dialysés,

Influence du retard à l instauration d un traitement adéquat: pneumonies nosocomiales % DC selon ATB pré LBA 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 38 ATB adéquate 81,6 Pas d'atb ou ATB inadéquate p < 0,005 Luna C et al. Chest 1997;111:676-6

Emergence de résistances sous antibiotiques

Suspicion clinique et radiologique ; Examens microbiologiques ; Rôle des nouveaux marqueurs biologiques? Choix d une stratégie diagnostique et thérapeutique.

Signes radiologiques : image évocatrice de pneumonie (syndrome alvéolaire) Nouveaux infiltrats radiologiques ou aggravation d infiltrats préexistants Et au moins un des signes suivants : hyperthermie > 38 C ou <36 C sans autre cause, leucopénie (<4000 GB/mm3) ou hyperleucocytose (> 12 000 GB/mm3) Et au moins un des signes suivants : apparition de sécrétions purulentes ou modifications des caractéristiques (couleur, odeur, quantité, consistance) toux ou dyspnée ou tachypnée auscultation évocatrice aggravation des gaz du sang (désaturation) ou besoins accrus en oxygène ou en assistance respiratoire Andrews et al Chest 1981

Pugin J et al. Am Rev Respir Dis 19

CPIS > 6 : Se=77%; Sp=42% Pugin J et al. Am Rev Respir Dis 19

Signes radiologiques : Nouveaux infiltrats radiologiques ou aggravation d infiltrats préexistants Et au moins 2 des signes suivants : hyperthermie > 38 C, leucopénie (<4000 GB/mm3) ou hyperleucocytose (> 12 000 GB/mm3), apparition de sécrétions purulentes. Sensibilité 69% Spécificité 75% AJRCCM 2005; 171: 388-416

Les prélèvements sont réalisés avant l introduction ou la modification de l antibiothérapie. Prélèvements des voies aériennes basses : Cultures quantitatives. Techniques invasives endoscopiques : Brosse télescopique protégée (seuil : 10 3 UFC/ml), Prélèvement distal protégé (seuil : 10 3 UFC/ml), Lavage broncho alvéolaire (seuil : 10 4 UFC/ml); Techniques non invasives : Prélèvement distal protégé (seuil : 10 3 UFC/ml), Aspiration endotrachéale (seuil : 10 5 UFC/ml), Hémocultures Liquide pleural Antigènuries (légionnelle, pneumocoque)

740 patients présentant une PAVM dans 28 services de réanimation. NEJM 2006

NEJM 2006

«Pour le diagnostic des PAVM, les techniques non invasives (AET) et invasives (brosses, LBA, PDP) peuvent être utilisées, tant que les cultures sont quantitatives. Aucun avantage de survie ou de durée de séjour n a été démontré en cas d utilisation des techniques invasives.»

Etude européenne multicentrique observationnelle évaluant les pratiques cliniques concernant le diagnostic des PAVM. 827 épisodes de PAVM. Diagnostic étiologique : Techniques non invasives (AET): 74,8 % des cas; Techniques invasives (per-fibroscopie): 23,3 % des cas. Koulenti D et al. Crit Care Med 2009

86 épisodes de PAVM Jung B. et al, Intensive Care Med 2010; 36: 79

Antibiothérapie probabiliste: Impact pronostique d une antibiothérapie adéquate précoce, Choix de l antibiothérapie : Facteurs de risque spécifiques, Colonisation, Examen direct du prélèvement pulmonaire. Réévaluation à 48 heures: Désescalade : Molécules actives, spectre le plus étroit possible, les moins onéreuses Arrêt de l antibiothérapie en l absence de confirmation du diagnostic.

Influence de l adéquation de l antibiothérapie initiale: Etude prospective mono centrique: 1 an - 1996-97 130 patients suspects de PNP nosocomiale 60 patients avec documentation bactériologique Mortalité globale de la pneumonie: 31,3% si germe S à l antibiothérapie initiale 56,8% si germe R à l antibiothérapie initiale Kollef MH et al. Chest 1998;113: 412-4

Influence du retard à l instauration d un traitement adéquat: 107 patients ventilés suspects de PNP nosocomiale Impact du retard à l instauration d une ATB adéquate ATB retardée = > 24h / suspicion radio-clinique du diagnostic ATB adéquate = > 1 ATB efficace in vitro Iregui M et al Chest 2002;122:262-26

Influence du retard à l instauration d un traitement adéquat: Délai de l instauration du traitement ATB Retard = 28,6 ± 5,8 h Non retardé = 12,5 ± 4,2 h 33/107 (30,8%) = retard à ATB adéquate 6 = germes R 25 = prescription retardée 2 = application retardée de la prescription Iregui M et al Chest 2002;122:262-2

Influence du retard à l instauration d un traitement adéquat: 80 70 60 50 40 30 20 10 0 69,70 28,4 Mortalité p<0,00 1 % DC 39,4 10,8 Mortalité attribuable P=0,001 Retard Non Retard Iregui M et al Chest 2002;122:262-2

Influence du retard à l instauration d un traitement adéquat: 132 patients suspects de PNP nosocomiale acquise sous VM LBA pour tous les patients 65 LBA + Influence pronostique du moment instauration ATB Avant le LBA Après le LBA Après les résultats du LBA Luna C et al. Chest 1997;111:676-6

Influence du retard à l instauration d un traitement adéquat: 90 80 Pré LBA Post-LBA 70 60 50 40 30 20 10 38 71 81,6 70 0 ATB adéquate ATB absente ou inadéquate Luna C et al. Chest 1997;111:676-6

Influence du retard à l instauration d un traitement adéquat: 90 80 Pré LBA Post-LBA 70 60 50 40 30 20 10 38 71 81,6 70 0 ATB adéquate ATB absente ou inadéquate Luna C et al. Chest 1997;111:676-6

Initiation «urgente» et adéquation Un retard au traitement est délétère Une inadéquation aggrave le pronostic Une correction secondaire ne modifie plus le pronostic

Chastre, AJRCCM 2002

135 PAVM avec VM>48h Trouillet, AJRCCM 1998

VM < 7 jours Pas d antibiotiques 0 % VM > 7 jours Pas d antibiotiques 12 % VM < 7 jours Antibiotiques 30 % VM > 7 jours Antibiotiques 58 % Trouillet, AJRCCM

Sirvent et al. 2000

AJRCCM 2005

écologie locale +++ Torres A. Intensive Care Med 20

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 85 73 61 avec AET ATS sans AET % antibiothérapie adéquate Jung B et al. Intensive Care Med 2009

AJRCCM 2005

AJRCCM 2005

Torres A. Intensive Care Med 2009 Aminopenicilline + inhibiteur de β-lactamase Ou C2G Ou C3G Ou fluoroquinolone (pas ciprofloxacine) Amoxicilline-acide clavulanique 3 x 2,2 g Ampicilline-sulbactam 3 x 3 g Cefuroxime 3 x 2 g Cefotaxime 3 x 2 g Ceftriaxone 1 x 2 g Levofloxacine 1 x 750 mg Moxifloxacine 1 x 400 mg L ertapénème ne doit pas être utilisé régulièrement compte tenu de son large spectre.

piperacilline/tazobacta m Ou ceftazidime Ou imipénème/cilistatine Ou méropénème Plus ciprofloxacine Ou levofloxacine Plus si suspicion de SARM vancomycine Ou 3 x 4,5 g 3 x 2 g 3 x 1 g 3 x 1 g 3 x 400 mg 1 x 750 mg 2 x 1 g 2 x 600 mg La bithérapie ne sera maintenu que jusqu à l obtention de l antibiogramme. Torres A. Intensive Care Med 200

SARM vancomycine 2 x 1 g linézolide 2 x 600 mg P. aeruginosa Association β-lactamine antipseudomonas + ciprofloxacine Acinetobacter spp. Légionellose imipénème/cilistatine 3 x 1 g Ou méropénème 3 x 1 g Ou Ampicilline/sulbactam 3 x 3 g (tigecycline 1 x 100 mg, puis 2 x 50 mg) Levofloxacine 1 x 750 mg Moxifloxacine 1 x 400 mg Torres A. Intensive Care Med

183 épisodes de pneumopathies Crit Care Med 2007

JAMA 2003

Emergence de résistances sous antibiotiques

Wunderink RG; CID 2012:54 (1 Mar

Wunderink RG; CID 2012:54 (1 March

Antibiothérapie probabiliste: Impact pronostique d une antibiothérapie adéquate précoce, Choix de l antibiothérapie : Facteurs de risque spécifiques, Colonisation, Examen direct du prélèvement pulmonaire. Réévaluation à 48 heures: Désescalade : Molécules actives, spectre le plus étroit possible, les moins onéreuses Arrêt de l antibiothérapie en l absence de confirmation du diagnostic.

Coût Effets secondaires Colite à Clostridium difficile Emergence de résistances Inadéquation des antibiothérapies ultérieures

Pas d antibiothérapie inutile Pas d antibioprophylaxie inutile Arrêt d une antibiothérapie inutile Pas d antibiothérapie monomorphe Optimisation de l usage par des protocoles Restriction de certains antibiotiques en cas d épidémie Désescalade antibiotique Kollef MH. Crit Care Med 2005;33:1845

Remplacement d une antibiothérapie probabiliste à large spectre par une antibiothérapie au spectre plus étroit Guidé par des données bactériologiques Positives Négatives Chez un patient dont l état s est amélioré grâce à l antibiothérapie initiale

Quelles données bactériologiques? Que valent des données négatives? Comment apprécier l amélioration clinique? Fièvre CRP NFS

8 jours vs 15 jours Rôle de la PCT

>70% de pneumopathies, 50% d infections nosocomiales Bouadma L. Lancet 2010

Réduction significative de la prescription d antibiotiques sans impact pronostique délétère Bouadma L. Lancet 2010

Dellinger, Crit Care Med 2013 Durée totale 7 10 jours (grade 2C) SAUF : réponse clinique lente foyer infectieux non-drainable bactériémie à S. aureus et certaines infections virales ou fungiques neutropénie et certaines immunodéficiences

Nseir S. Eur J Respir 2002

Log rank p=0.047

Traitement empirique initial : précoce après prélèvement microbiologique. Si suspicion de BMR : bithérapie à spectre large ± anti- SARM; Réévaluation à 48-72 h : Adaptation à l antibiogramme, Arrêt d une antibiothérapie inutile Associations : Limitées à 2-5 jours, Aminosides de préférence Durée de traitement : 8 jours, sauf si BGN non fermentant.