BILAN FINANCIER ET PATRIMONIAL 2014



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BILAN FINANCIER ET PATRIMONIAL 2014

4 7 Règles et méthodes comptables Bilan 12 16 21 Charges Produits Éléments d analyse financière 26 29 Consolidation Réalisation budgétaire Situation financière et patrimoniale de l Inserm ÉDITORIAL Chiffres clés 886 880 588 Montant des charges comptabilisées, en augmentation de 2,9 % par rapport à 2013 884 586 103 Montant des produits comptabilisés, en augmentation de 5,4 % par rapport à 2013 613 065 670 Montant de la subvention pour charges de service public 582 472 859 Total du bilan de l établissement Il faut toutefois noter que son principal actif, qui est la capacité de ses chercheurs à faire progresser la connaissance, ne fait pas l objet d une évaluation comptable. 498 270 590 Montant des dépenses de personnel (charges sociales comprises), soit 56,4 % des dépenses d exploitation de l établissement 178 402 479 Montant des produits constatés d avance, préfinancements obtenus sur les contrats de recherche pluriannuels (+12 %) 94 861 420 Montant des produits à recevoir sur les contrats de recherche pluriannuels (+126,6 %) 83 007 849 Montant du fonds de roulement au 31 décembre 136 975 801 Trésorerie au 31 décembre 46 844 938 Total des flux d intermédiation, sommes reçues de divers financeurs et reversées aux partenaires des projets de recherche -2 294 405 Déficit comptable de l année, égal à la différence entre les charges et les produits comptabilisés 307 568 Nombre de factures mandatées au cours de l exercice, soit 0,3 % de moins qu en 2013 8 527 Effectif moyen des personnels rémunérés par l Inserm, soit 102 321 bulletins de paye dans l année 8 516 Nombre de titres de recettes émis au cours de l exercice, soit 0,6 % de plus qu en 2013 11 Délai moyen de paiement aux fournisseurs et prestataires en jours (12 jours en 2013) La qualité de l information financière produite par les services comptables de l Inserm est un objectif permanent. Cette information, destinée à tout moment à la gouvernance de l établissement, participe à l identification des meilleurs choix de gestion en fonction de la situation financière et patrimoniale de l établissement et de ses perspectives. Elle est aussi destinée aux tutelles de l établissement afin de rendre compte, en particulier au Parlement et au Gouvernement, de l utilisation des fonds publics mis à sa disposition. La certification des comptes par un collège de commissaires aux comptes, et l attention portée à leurs observations, s inscrivent dans cet objectif et permettent de fiabiliser la valeur de l Inserm dans le bilan de l État. Les efforts entrepris ces dernières années pour améliorer la qualité comptable ont été poursuivis et amplifiés. L application de la méthode de comptabilisation à l avancement du produit des contrats de recherche pluriannuels a, cette année, été étendue à tout le périmètre de ces contrats. Le lien entre les subventions d investissement et les biens qu elles ont permis de financer est établi pour tous les actifs concernés. La création d une période de rattachement complémentaire des charges et des produits 2014 pendant les premiers jours de janvier 2015 a permis de diminuer de manière sensible le volume et le montant des charges à payer, d apurer les comptes d attente et ainsi de fiabiliser davantage le résultat comptable, sans obérer le démarrage de la gestion 2015 en ouvrant une période de double exercice. Le contrôle hiérarchisé de la dépense porte sur les frais de mission ainsi que sur les achats de fournitures et de consommables des laboratoires. Cette méthode permet, d une part, de faire face avec des moyens constants à l augmentation de l activité et, d autre part, de concentrer l attention sur les dépenses à risque et à enjeu. Ces progrès n auraient pas été possibles sans la collaboration étroite et permanente entre les services comptables et les services gestionnaires. Ce partenariat, fortement sollicité en 2014, sera à nouveau en 2015 l un des éléments clés de la réussite de la mise en œuvre des dispositions du décret du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique, dont la migration du progiciel de gestion financière va constituer une étape majeure. -- Michel Conan Administrateur des finances publiques Agent comptable principal de l Inserm

4 5 RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES Cadre budgétaire et comptable Le guide de procédure du «nouveau cadre budgétaire et comptable» (NCBC) organise la présentation des dépenses selon leur destination et leur nature. La répartition par destination s effectue par le recours à trois agrégats : le premier agrégat de dépenses (A1) concerne les activités conduites par les unités de recherche et est bien entendu le plus important (les trois quarts du budget). Les activités des laboratoires sont ventilées, d une part, entre les délégations régionales gestionnaires et, d autre part, entre les domaines de compétence des dix instituts thématiques. Cette dernière répartition n a toutefois qu une valeur indicative dès lors que le budget d une unité de recherche n est, par convention, associé qu à un seul institut ; le deuxième agrégat (A2) rassemble les activités communes : les grandes infrastructures, l information scientifique, la valorisation, etc. Les dépenses de partenariat et le budget d intervention de l Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales en direction de ses partenaires extérieurs à l Inserm figurent dans cet agrégat ; le troisième agrégat (A3) rassemble les fonctions supports : les services généraux, les moyens informatiques, l immobilier, etc. La répartition par nature distingue les charges relatives au personnel rémunéré sur les crédits de la subvention pour charges de service public (SCSP), les charges de personnel rémunéré sur ressources propres, les dotations de fonctionnement, les investissements courants, et enfin les opérations d investissement qui ont une durée supérieure à l exercice, dits «investissements programmés». Les recettes sont, quant à elles, classées en quatre catégories : la subvention pour charges de service public (SCSP); le produit des contrats et soutiens finalisés à l activité de recherche ; les produits de la valorisation et des prestations de service ; les autres recettes. Enfin, il existe une ligne consacrée aux produits et charges dits «calculés», constituée des dotations aux amortissements et provisions, et des reprises éventuelles sur ces lignes. Ces charges et produits comptables ne participent pas à l équilibre budgétaire. Leur présence a pour but de donner une vision économique du bilan de l établissement. Comptabilité Établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), l Inserm est soumis aux règles de la comptabilité publique, précisées pour cette catégorie d établissements dans l instruction M 9-1 de la Direction générale des finances publiques. La comptabilité générale est fondée sur le principe de la constatation des droits et des obligations : les opérations de recettes et de dépenses réalisées par l ordonnateur et prises en charge par le comptable sont prises en compte au titre de l exercice auquel elles se rattachent, indépendamment de leur date d encaissement ou de paiement. Le compte financier est présenté par l agent comptable au conseil d administration dans les trois mois qui suivent la fin de l exercice. Il est ensuite adressé à la Cour des comptes. Depuis l exercice 2011, les comptes font l objet d un examen en vue de leur certification par un collège de commissaires aux comptes. Conformément aux dispositions du plan comptable général, la comptabilité fait notamment apparaître : un bilan qui décrit, au passif, l ensemble des ressources perçues par l établissement depuis sa création (capitaux permanents), ainsi que les dettes d exploitation et, à l actif, l emploi qui en a été fait (immobilisations, stocks, créances, trésorerie) ; un compte de résultat qui retrace les opérations de charges (dépenses) et de produits (recettes) dont le solde représente le résultat de l exercice. Les principales particularités de la comptabilité de l Inserm sont les suivantes : les immobilisations incorporelles qui figurent au bilan correspondent, pour l essentiel, à des acquisitions de logiciels. Les brevets propriété de l Inserm ne sont pas valorisés ; les frais liés à leur dépôt et à leur protection figurent en charges ; les immobilisations corporelles sont inscrites pour leur coût d acquisition. L Inserm n inscrit à l actif de son bilan que les biens dont le coût d acquisition est supérieur à 1 600 HT. Les acquisitions de biens de valeur inférieure sont considérées comme des consommations de l exercice. Les durées d amortissement adoptées par le conseil d administration sont conformes aux usages ; la subvention pour charges de service public a un caractère global et est intégralement inscrite en produit du compte de résultat, alors même que l Inserm a la faculté d utiliser une part de la subvention pour réaliser des opérations d investissement. Faits caractéristiques de l exercice Ebola : un complément de la subvention pour couverture des charges de service public de 3,7 M a été perçu en décembre pour financer les charges induites par la recherche sur le virus Ebola. Oncopole de Toulouse : l Oncopole de Toulouse a été mis en service dans sa quasi-totalité en juillet 2014. L actif immobilisé de l Inserm a enregistré cette opération à hauteur de 29,2 M. L extension de la comptabilisation à l avancement des contrats de recherche : dans le respect du principe comptable d indépendance des exercices, seule la fraction des subventions correspondant à l avancement du projet de recherche égale par convention au montant des dépenses engagées est comptabilisée comme un produit de l exercice. La différence est, selon le cas, un produit à recevoir ou un produit constaté d avance. Les premières années de son application, cette méthode a eu un fort impact sur le résultat comptable. Mise en œuvre de manière progressive, elle couvre dorénavant la totalité des opérations financées sur contrat de recherche. Pour la première fois dans les comptes clos le 31 décembre 2014, l application de cette méthode a un effet positif sur le résultat comptable. La fiabilisation des charges à payer : un dispositif de reconnaissance et de traçabilité des charges à payer a été déployé fin 2014, et explicité à tous les acteurs du processus. La généralisation de l amortissement par composants : les biens (essentiellement les immeubles) constitués d éléments dont les perspectives de renouvellement sont différentes doivent être scindés en composants qui ont chacun leur durée d amortissement. Cette méthode, approuvée par le conseil d administration du 6 décembre 2012, mise en œuvre l an dernier pour les opérations immobilières achevées au cours de l année, est dorénavant appliquée à l ensemble des biens contrôlés par l établissement. La journée complémentaire instituée début janvier 2015 a permis de ramener de 10,7 M à 7,9 M le montant des charges à payer figurant sur les comptes d attente au 31 décembre et de 10,7 M à 8,3 M les encaissements en attente de transferts ou d imputation. RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES

6 7 Contrôle interne et maîtrise des risques comptables et financiers Le contrôle interne est l ensemble des dispositifs organisés, formalisés et permanents, choisis par l encadrement, mis en œuvre par les responsables de tous les niveaux pour maîtriser le fonctionnement de leurs activités. Il s agit d un dispositif qui dépasse les contrôles ponctuels et qui fait partie intégrante du pilotage. Le contrôle interne comptable a pour but de fournir à l établissement une «assurance raisonnable» que les états financiers donnent une image sincère et fidèle de l exécution de son budget, de ses résultats et de sa situation financière et patrimoniale. Le contrôle interne budgétaire a pour objet de maîtriser les risques afférents à la poursuite des objectifs de qualité de la comptabilité budgétaire et de soutenabilité de la programmation et de son exécution 1. Le dispositif mis en place à l Inserm repose sur : une cartographie des risques de l activité financière et comptable de l établissement élaborée selon la méthodologie AMDEC (Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité) qui a servi de base pour l élaboration de plans d action. Ces plans d actions sont réactualisés chaque année. Les responsables des actions (chefs de bureaux) font par ailleurs un point sur l état de l avancement de leurs actions ; le diagnostic des services, qui dessine une cartographie sommaire des risques et permet d affiner des plans d action. Ces diagnostics ont été réalisés et demandent désormais simplement à être actualisés. À l occasion de leur compte rendu annuel d activité, les agents comptables secondaires évaluent l état d avancement de leurs plans d action et proposent leur évolution ; la réalisation des organigrammes fonctionnels, qui, à partir de l identification des tâches, classées en fonctions et sous-fonctions, permettent de définir les attributions au sein du service activités (responsable, suppléant, contrôle interne), d identifier les points de sécurité clefs (délégations) et de s assurer de l existence de procédures formalisées ; une base documentaire intranet SPEED commune Agence comptable/département des Affaires financières constituée de fiches de procédure qui permet de sécuriser et d harmoniser les pratiques. Cette documentation financière et comptable couvre la quasi-totalité des procédures. Elle est accessible aux unités de recherche, notamment pour les procédures et la réglementation applicables aux achats (marchés publics). En 2014, un important travail de mise à jour de cette base relatif aux accès/habilitations en fonction des profils des utilisateurs a été effectué. Cette base est ouverte selon des profils différents aux unités, aux personnels des délégations régionales et aux personnels du siège. Par ailleurs, elle est actualisée en permanence dès la parution de nouveaux documents, notes ou fiches couvrant l activité financière ou comptable ; un planning des contrôles à effectuer et dont la trace est conservée par les agences comptables secondaires, avec comptes rendus mensuels ou trimestriels à la cellule spécialisée de l Agence comptable principale ; des audits sur place réalisés par l Agence comptable principale, principalement orientés sur la comptabilisation des contrats de recherche. Il s agit de vérifier, sur la base d échantillons, la régularité des pièces justificatives, l exhaustivité des enregistrements comptables, et la régularité des émissions des titres de recettes. Quatre délégations ont été auditées en 2012, en 2013 et en 2014. La dernière sera auditée en 2015 et un nouveau cycle d audit sera ouvert comportant en particulier le suivi des observations précédemment formulées et des contrôles thématiques. Organisation des services comptables L Agence comptable principale (ACP) tient la comptabilité de l établissement. Elle est responsable de l exécution des recettes et des dépenses du siège, assure les opérations de paye de l ensemble des personnels de l Inserm et gère la trésorerie de l établissement. Elle coordonne et anime l activité des agences comptables secondaires. Les 13 agents comptables secondaires (ACS) présents dans les délégations régionales assurent la gestion comptable et financière des unités de recherche de leur ressort territorial. La déconcentration des traitements comptables a été étendue progressivement et est désormais totale. Les ACS sont destinataires, chaque année, d une lettre de mission qui fixe les priorités et précise leurs objectifs. Les agents comptables secondaires sont également chefs des services financiers de leur délégation régionale. L établissement dispose d un progiciel de gestion financière intégré - SAFIr - et d un progiciel de paye - SIRENE NG -, tous deux développés sur base ORACLE, et qui sont communs à l ordonnateur et au comptable. La migration du progiciel SAFIr est lancée pour le déploiement d une nouvelle version permettant de répondre aux attentes du décret GBCP. 1. article 215 du décret n 2012-1246 du 07/11/2012 relatif à la Gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) BILAN Le total du bilan s élève à 582,4 M. Ventilation Actif - Passif 600 000 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 ACTIF IMMOBILISÉ 258 008 CRÉANCES D EXPLOITATION 187 490 DISPONIBILITÉS 136 975 TOTAL 582 473 PASSIF CAPITAUX PROPRES 276 613 PROVISIONS 42 423 AUTRE PASSIF (DETTES D EXPLOITATION) 263 437 2011 2012 2013 2014 TOTAL 582 473 Disponibilités Créances Actif immobilisé Capitaux propres Provisions pour risques et charges Dettes (en k ) L actif est représenté en arrière-plan (aires), le passif en premier plan (colonnes). BILAN

8 9 Actif immobilisé Actif circulant Évolution de l actif immobilisé CATÉGORIES 2011 2012 2013 2014 Évolution 2014/2013 CATÉGORIES 2011 2012 2013 2014 Évolution 2014/2013 STOCKS ET EN COURS 279 229 189 165-12,7 % IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 2837 5115 4146 3336-19,54 % IMMOBILISATIONS CORPORELLES 216550 234666 239062 245548 +2,7 % IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES 5 975 7237 8186 9124 +11,46 % TOTAL 225363 246483 251394 258008 +2,63 % CRÉANCES 66891 102153 131200 185189 +41,1 % DISPONIBILITÉS 134474 143182 155540 136976-11,9 % CHARGES CONSTATÉES D AVANCE 731 919 936 1095 +17 % TOTAL 202385 246483 287 864 324465 +12,7 % BILAN L actif brut, hors immobilisations financières, s établit à 810 M. En total net, il s élève à 248,8 M contre 243,2 M l année précédente. L application rétroactive aux immobilisations anciennes de la méthode d amortissement par composant, finalisée dans les comptes établis au 31 décembre 2014 a entraîné une diminution de la valeur nette comptable de plusieurs biens (les composants ont été amortis sur une période plus courte que le bien principal), ce qui introduit un biais dans l analyse pluriannuelle des comptes. L écart entre le montant de l actif brut et celui de l actif net révèle le vieillissement d un nombre important d installations et d équipements. Les immobilisations corporelles sont amorties pour 70 % de leur valeur d origine, ce qui se décompose de la manière suivante : NATURE DES BIENS IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Degré d amortissement 88 % CONSTRUCTIONS 43 % INSTALLATIONS TECHNIQUES, MATÉRIELS 80 % INSTALLATIONS GÉNÉRALES 70 % MATÉRIEL DE BUREAU, INFORMATIQUE MOBILIER 87 % Le coût des équipements acquis montre que la recherche dans le domaine des sciences de la vie et de la santé s effectue de plus en plus au moyen de matériels sophistiqués. Au cours de l exercice, 45,7 M ont été sortis des comptes d immobilisations en cours pour être transférés aux comptes d actif définitifs dès la mise en service des biens. Il s agit principalement de l Oncopole de Toulouse, de la réhabilitation du bâtiment Necker de l hôpital Necker, et du transfert d une animalerie à l université Montpellier 2. Les investissements poursuivis ou engagés en 2014 se rapportant à des opérations non terminées s élèvent à 30 M et concernent principalement l extension du laboratoire P4-Gerland à Lyon, la poursuite des travaux de réhabilitation de l hôpital Sainte-Anne à Paris, et la poursuite des travaux de l Oncopole de Toulouse. Filiales et participations Inserm Transfert est détenue en totalité par l Inserm. Cette société anonyme a pour principale mission de coordonner la valorisation des innovations biomédicales issues des laboratoires de recherche de l Inserm. Le capital d Inserm Transfert SA a été porté de 7 685 970 à 8 723 370 : le conseil d administration du 6 octobre 2011 a en effet approuvé la participation de l Inserm à l augmentation du capital d Inserm Transfert, à hauteur de 5 M libérés en 5 ans. Cette augmentation des fonds propres est destinée à doter Inserm Transfert Initiatives de moyens accrus pour accompagner le développement d entreprises nouvelles. L Inserm reste détenteur de 100 % du capital social d Inserm Transfert SA. Des participations minoritaires sont également détenues dans plusieurs groupements d intérêt public (GIP) ou groupements d intérêt économique (GIE), dont les principaux sont le CERBM, le Cermep et le CRNH de Lyon. Il s agit de groupements sans capital. L Institut détient par ailleurs 16 210 actions de la société Transgène (société cotée), soit 1 % du capital de cette entreprise. L actif circulant de l établissement est évalué à 324,4 M. Les créances au 31 décembre sont en progression. La généralisation de la comptabilisation à l avancement a conduit à constater parmi les créances 94,8 M de produits à recevoir sur contrats, contre 41,9 M l an dernier. Cette forte évolution traduit la maturité des contrats en cours d exécution, mesurée à partir du volume de dépenses réalisées, financées sur la trésorerie de l Institut et à couvrir par des produits à recevoir. Le crédit de TVA dont le remboursement est demandé s élève à 11,5 M. Le taux de recouvrement en 2014 des titres émis au cours de l année s établit à 80,8 % (82,84 % en 2013). Ce léger retrait s explique par des prises en charge plus élevées dans les derniers jours de l exercice 2014 par rapport à 2013. L action en recouvrement a été poursuivie, ainsi que le montre le tableau ci-dessous : CRÉANCES CLIENTS DE Restes au 01/01/2014 Restes au 31/12/2014 Restes sur prises en charge initiales 2008 ET ANT. 250 576 122 207 e (en euros) 2009 59 917 50 090 0,04 % 2010 841 531 571 195 0,25 % 2011 4 002 776 2 474 240 1,01 % 2012 11 008 305 7 074 856 2,47 % 2013 39 658 539 10 007 736 4,33 % Les restes sur créances ayant plus de 2 ans représentent 1,6 % du total (2014 et antérieurs).

10 11 Surcoûts hospitaliers (5,47 M ) La provision pour surcoûts hospitaliers de l ANRS permet d enregistrer les dépenses prévues par les conventions signées avec les hôpitaux pour effectuer des essais cliniques, qui peuvent se dérouler sur des périodes assez longues, s agissant du suivi des malades. Les hôpitaux ne facturent leurs surcoûts qu en fin d étude, sur la base des actes réellement effectués, ce qui justifie la constitution d une provision. Passif CATÉGORIES 2011 2012 2013 2014 Évolution 2014/2013 CAPITAUX PROPRES 342 581 309 905 271 999 276 613 +1,70 % PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 5 091 15 725 26 776 42 423 +58,44 % DETTES DONT PRODUITS CONSTATÉS D AVANCE 80 076 38 337 167 874 103 004 240 483 152 802 263 437 178 402 +9,54 % +16,75 % TOTAL 427 748 493 504 539 258 582 473 +8,00 % Dettes Les dettes financières sont marginales. Il s agit d avances d Oseo Innovation (anciennes avances remboursables de l Anvar). Les dettes à l égard des fournisseurs (14 M ) sont constituées des factures en instance de paiement (6,25 M ) et des charges à payer constatées en fin d exercice, c est-à-dire des commandes réceptionnées mais dont les factures ne sont pas parvenues aux services (7,68 M ). Les «dettes diverses» comprennent, d une part, les subventions à redistribuer aux partenaires de contrats de recherche passés avec l Union européenne ou l Agence nationale de la recherche, dont l Inserm assure le pilotage et, d autre part, pour 178,4 M, les produits constatés d avance dans le cadre de la comptabilisation à l avancement : dès lors que ces produits ne sont pas définitivement acquis à l établissement, ils constituent, sur le plan comptable, un passif non financier. Cette «dette» s éteindra au fur et à mesure de la consommation des crédits. BILAN Capitaux propres Les capitaux propres sont composés principalement des dotations et affectations de l État lors de la création de l Institut, des réserves qui sont constituées des résultats comptables des exercices antérieurs et des subventions d investissement. Un reclassement des subventions d investissement a été effectué conformément aux directives contenues dans l instruction de la DGFiP sur les financements externes de l actif. La variation des capitaux propres est liée au résultat comptable de l année, et à l évolution des financements de l actif immobilisé. Provisions pour risques et charges Passifs sociaux (36,9 M ) Le suivi des congés sur le système d information des ressources humaines, mis en service début 2013, permet de tenir compte de l engagement correspondant aux congés annuels non pris par les agents et reportés d une année sur l autre. Une provision permet de tenir compte de la charge différée que constitue le placement par les agents de leurs jours de congés non consommés sur leur compte épargne-temps (CET). Elle se décompose en une provision pour droits à congés, non pris non épargnés, d une part, et épargnés, d autre part, évalués à partir du coût moyen par catégories de personnels, qui s ajoute à la provision constituée pour faire face au droit à indemnisation (calculée en appliquant le barème d indemnisation institué par le décret du 3 novembre 2008). L Inserm se conforme ainsi aux prescriptions du Conseil de normalisation des comptes publics (CNoCP) en ce qui concerne l évaluation des passifs sociaux. Litiges (0,085 M ) Le risque ayant trait aux contentieux juridictionnels fait l objet de provisions selon un principe de prudence : les enjeux financiers liés à des affaires pour lesquelles l Inserm a interjeté appel après une condamnation en première instance et ceux des litiges dans lesquels une issue favorable n est pas certaine, sont intégralement provisionnés. Actions menées en vue de fiabiliser le bilan Une attention particulière a été apportée à la sincérité des inscriptions aux comptes d immobilisations en cours, afin de faire débuter l amortissement des biens, ainsi que celui des subventions qui les ont financées, dès leur mise en service, par l imputation aux comptes d actif définitifs. L établissement a généralisé la comptabilisation et l amortissement du patrimoine immobilier selon la méthode par composants. Cet exercice s est traduit par d importantes rectifications de la valeur nette comptable de certains biens, opération finalisée en 2014. Les travaux entrepris pour établir un lien entre les subventions et les immobilisations qu elles financent, afin de faire coïncider leurs durées d amortissement sont achevés.

12 13 COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES Le montant total des charges comptabilisées au titre de l exercice 2014 s élève à 886,9 M, soit une augmentation de 2,9 % par rapport à 2013. Cette augmentation reflète celle du nombre de contrats de recherche gérés par l établissement. Le tableau ci-dessous montre l évolution des grandes catégories de charges. Évolution des charges CATÉGORIES 2011 2012 2013 2014 Évolution 2014/2013 COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES ACHATS 96 752 93 860 99 216 98 748-0,47 % SERVICES EXTÉRIEURS 90 731 94 717 101 985 104 799 +2,76 % IMPÔTS ET TAXES 34 810 35 736 35 990 36 524 +1,48 % PERSONNEL 469 587 481 075 497 745 498 271 +0,2 % AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE 45 558 79 297 73 349 77 929 +6,24 % SOUS-TOTAL : CHARGES D EXPLOITATION 737 435 784 688 808 286 815 479 +0,9 % CHARGES FINANCIÈRES 139 130 108 115 +6,48 % CHARGES EXCEPTIONNELLES 2 185 682 652 478-26,70 % AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS 45 137 52 006 52 923 70 014 +26,00 % TOTAL DES CHARGES 784 824 837 506 861 970 886 880 +2,9 % Évolution et répartition des charges d exploitation 900 000 800 000 700 000 600 000 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 2011 2012 2013 2014 Achats Services extérieurs Impôts et taxes Personnel Autres charges de gestion courante (en k ) Nota : Les charges financières, les charges exceptionnelles et les «charges calculées» ne figurent pas dans cet histogramme. Achats (comptes 60 : 99 M ) Cette rubrique est principalement constituée par les achats de fournitures et de petit matériel par les laboratoires (84,6 M ). Ces dépenses, qui avaient progressé de 4 millions par rapport à 2012 (soit +5 %), sont en léger retrait à 83,7 M. Ce poste de dépenses se caractérise par un très grand nombre de factures de faibles montants : ainsi près de 60 % des actes de paiement représentent un peu moins de 20 % du total de la dépense. C est sur la base de cette analyse qu il a été jugé utile de mettre en place un contrôle sélectif de ces dépenses, pour se concentrer sur les dépenses à risques ou à enjeux. Parmi les autres achats, on peut noter que les dépenses de fluides (5,2 M ) sont stables. Services extérieurs (comptes 61 et 62 : 104,8 M ) Leur total progresse de 2,8 M (7,3 M en 2013 vs 2012), du fait d évolutions contrastées parmi lesquelles peuvent être distinguées : la diminution : des frais de documentation générale (-0,7 M de dépenses mutualisées au niveau du MENSR ce qui permet de proposer aux laboratoires un vaste catalogue à un coût maîtrisé), des honoraires (-3,7 M ) ; l augmentation : des loyers et des charges locatives (+ 0,6 M : emménagements à Biopark +0,73 M et diminution des loyers sur les sites Tolbiac de 0,12 M et de Chevaleret de 0,1 M ), des transports de biens et matériels (1,12 M attribués au déménagement des équipes sur le site de l Oncopole et de la délégation régionale Paris 6 sur le site de Biopark), et surtout des «autres prestations extérieures diverses» (+5,77 M ) qui enregistrent l augmentation des prestations réalisées par la filiale Inserm Transfert pour le compte du siège (+2,62 M ) ainsi que les opérations précédemment comptabilisées au compte des honoraires (3,88 M ). Les frais d inscription aux colloques diminuent de 0,6 M, en relation avec la programmation scientifique, diminution en partie compensée par l augmentation des frais de mission et déplacements du personnel. Les travaux d entretien et de réparations (17,1 M ) augmentent globalement de 2,25 %, soit 0,4 M en relation avec la hausse des dépenses gérées par le département des Systèmes d information pour le compte de l établissement notamment pour les marchés passés avec Sopra et l Amue. Les frais postaux et de télécommunication continuent à diminuer (-5,3 %) grâce à l utilisation de la téléphonie par Internet. Répartition des charges d exploitation 61 % 10 % 12 % 13 % 4 % Achats Services extérieurs Impôts et taxes Personnel Autres charges de gestion courante

14 15 Impôts et taxes (comptes 63 : 36,5 M ) Leur montant total est relativement stable (+0,5 M expliqués par l augmentation de la taxe sur les salaires). Les charges fiscales que supporte l Inserm sont presque exclusivement des prélèvements assis sur les rémunérations (taxe sur les salaires, versement transport, fonds national d aide au logement). Il est précisé que la taxe sur les salaires figure en comptabilité dans la rubrique «impôts», alors qu elle est traitée comme une charge de personnel dans les documents budgétaires et dans le bilan social. L Inserm et la TVA L Inserm a la qualité d assujetti complet et de redevable partiel de la TVA. Le coefficient de déduction appliqué est de 100 %. Cette particularité explique que, bien qu assujetti à la TVA, l Inserm est également redevable de la taxe sur les salaires, avec un ratio d assujettissement de 96 %. Une déclaration unique des données consolidées de l ensemble des services est établie mensuellement par l Agence comptable principale. Le remboursement des crédits de taxe non imputables est demandé aux services fiscaux chaque mois. Charges de personnel (comptes 64 : 498,3 M ) Elles représentent la part la plus importante des dépenses (56 % des charges totales comptabilisées ou 61 % des dépenses d exploitation). Les personnels titulaires sont rémunérés sur la subvention pour charges de service public, et les personnels contractuels majoritairement sur les ressources propres (contrats et conventions). La stabilité du nombre des fonctionnaires et l augmentation des effectifs sous statut contractuel (contrats à durée déterminée) reflètent l évolution du mode de financement de la recherche avec une part toujours croissante du financement sur projet. Les charges de personnel s élèvent à 498,3 M, en progression de 0,8 M par rapport à 2013, soit +0,16 %. Le montant des rémunérations principales versées au personnel permanent (183 M ) est stable d une année sur l autre (+04 %). Cette stabilité s inscrit en cohérence avec un plafond d emploi de même niveau (5 001,19 ETPT en 2013 et 5 005,90 ETPT en 2014) en privilégiant le recrutement de personnels fonctionnaires et en maîtrisant les coûts de remplacement de personnels permanents temporairement absents. Le total des primes et indemnités versées (22,2 M ) est en légère diminution, sous l effet combiné d une moindre dépense pour l indemnisation des jours épargnés sur les comptes épargne-temps (3,824 M en 2014 contre 4,8 M en 2013) et d une augmentation de l indemnisation au titre de la garantie individuelle du pouvoir d achat (1,6 M en 2014 contre 1 M en 2013). Le montant global des rémunérations versées aux personnels contractuels rémunérés sur contrats de recherche reste stable et s élève à 63,2 M. La part de ces derniers dans les rémunérations, qui était de 10 % en 2006, représente comme en 2013 près de 26 % du total. Le recours aux vacations continue à diminuer de 8,140 M en 2013 à 7,218 M en 2014, soit -11,33 %. La dotation au Comité d action et d entraide sociale (CAES) a été augmentée de 2,6 %. Le nombre moyen mensuel d agents rémunérés par l Inserm s élève à 8 527, dont 5 080 fonctionnaires. Autres charges courantes (comptes 65 : 78 M ) Les aides à la recherche versées par l ANRS aux organismes autres que l Inserm qui participent à ses programmes sont stables (+0,4 %) et se sont élevées à 28,9 M, dont 9 M pour les hôpitaux publics, 4,3 M pour les universités, 6,1 M à d autres opérateurs publics et associatifs (CNRS, Pasteur, IRD ), 5,1 M au secteur privé et 4,4 M à des partenaires à l étranger. Les participations versées aux partenaires de l Inserm (universités et établissements publics en très grande majorité) dans le cadre de la mixité des laboratoires se sont élevées à 34,8 M (dont 2,7 M de subventions d investissement), dans un contexte marqué la responsabilité confiée à l Inserm de coordonner plusieurs projets européens et de gérer les crédits du Plan Cancer II. Les charges financières (pertes de change 0,115 M ) et les charges exceptionnelles (0,478 M dont 0,077 M d intérêts moratoires) représentent 0,06 % du total des charges. Charges «calculées» (comptes 68 : 70 M ) Elles représentent les dotations aux provisions pour risques et charges, aux provisions pour dépréciation et les amortissements de l année. Provisions pour risques et charges Les passifs sociaux L Inserm, en application des dispositions de l instruction DGFiP de novembre 2012 relative aux passifs sociaux, provisionne l engagement correspondant aux congés non pris, reportés en 2015 ou épargnés sur un compte épargne-temps. L ajustement de la provision dotée en 2013 s élève à 14,7 M portant la provision à 36,9 M dont 8 M sont monétisables. Ce fort accroissement a pour origine l obligation du recours au système d information Sirène pour faire valoir ses droits à congés. Le précédent dispositif, qui reposait sur des enregistrements papier, ne permettait pas d appréhender de manière exhaustive ces droits. L impact de cet ajustement n étant pas chiffrable, il a été comptabilisé en résultat et non en réserves. Provisions pour dépréciation Les stocks Une provision pour dépréciation des stocks permet de mieux apprécier la valeur patrimoniale des ouvrages édités par l Inserm et commercialisés par la SAS Lavoisier. Son mode de calcul est fondé sur l ancienneté de l édition. Un complément de dotation de 27 076 a été comptabilisé au titre de 2014, portant la dépréciation à 0,86 M soit 84 % de la valeur des ouvrages, ce qui témoigne d un long délai d écoulement. Les créances clients Une provision pour dépréciation des créances clients est constituée, sur la base d une estimation raisonnable du risque lié à la solvabilité du débiteur ou au caractère recouvrable de la créance (sociétés en redressement ou en liquidation judiciaire). La provision constituée en 2014 a été abondée de 0,26 M, compte tenu de l évolution des risques. Amortissements Les amortissements sont la constatation comptable de la perte de la valeur des immobilisations du fait de leur vieillissement et de leur utilisation. Ils ont pour but de faire figurer au bilan les immobilisations pour une valeur s approchant de leur valeur vénale. L Inserm pratique des amortissements linéaires dont la durée est fixée par le conseil d administration. Pour 2014, le montant des amortissements s élève à 54,4 M, dont 35 pour le matériel scientifique. Démarche qualité en matière de dépenses Une méthode permettant de réaliser un contrôle hiérarchisé de la dépense a été mise en place en matière d achat de fournitures et de petit matériel scientifique. Ces achats représentent plus de 162 300 factures. Le contrôle s effectue sur 10 % des mandats et porte sur l identité du créancier, l imputation budgétaire et la liquidation. Le délai moyen de paiement de la dépense a été maîtrisé et s établit à 11 jours. Le contrat d objectifs de l Inserm fixe un maximum de 20 jours. La date limite de prise en charge des factures a été fixée au 9 janvier 2015, afin de rattacher à l exercice 2014 les charges effectivement intervenues avant le 31 décembre. Cette disposition a été fiabilisée par l exigence adressée aux unités de transmettre aux agents comptables secondaires les bons de livraison ou, en cas de prestation de service, une pièce en attestant la réalisation. La gestion 2015 a pu être ouverte dès les premiers jours de janvier afin de ne pas interrompre le flux des commandes. Le recours à des partenaires spécialisés pour la réservation et le paiement des billets de train ou d avion d une part, et des nuitées d hôtel d autre part, permet d alléger les tâches administratives des laboratoires. Le comptable intègre ensuite les données dans le système d information et procède aux régularisations. La carte affaires permet à son porteur, d une part, de régler les dépenses professionnelles liées aux déplacements et missions, notamment à l étranger et, d autre part, d effectuer certains achats en ligne sans faire l avance des frais. Une politique ciblée de diffusion de ce moyen moderne de paiement s est traduite par mise en place de plus de 600 cartes. La gestion des éléments constitutifs de la paye est déconcentrée dans les délégations régionales mais la liquidation et le paiement sont centralisés au siège. La démarche qualité engagée en partenariat entre les comptables et les responsables des ressources humaines a permis une meilleure coordination des acteurs et la réalisation d outils d harmonisation et de fiabilisation des procédures. Le rapport entre le nombre des indus en matière de rémunérations (110 ordres de recettes ont été émis en 2014) et le nombre d agents payés, qui est l indicateur signifiant de la qualité de la paye, est stable, voisin de 1 pour 1 000, rapporté au nombre de rémunérations mises en paiement. Un groupe de travail s est plusieurs fois réuni afin de mettre en place un dispositif de contrôle partagé de la paye en partenariat entre les services comptables et les services des ressources humaines, avec, pour objectif, d éviter les redondances et d améliorer l efficience du contrôle. Le contrôle interne de second niveau en matière de dépenses a porté sur les rapprochements bancaires, les comptes sensibles et sur des échantillons de factures, ce dernier réalisé dans le cadre des audits des agences comptables secondaires. COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES

16 17 COMPTE DE RÉSULTAT PRODUITS Le total général des produits comptabilisés au titre de 2014 s élève à 884,6 M soit une augmentation de 5,4 % par rapport à 2013. Les produits d exploitation progressent de 5,33 %. Cette évolution doit être analysée en tenant compte de la généralisation de la comptabilisation à l avancement des contrats de recherche pluriannuels. Évolution des recettes SUBVENTION POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC CATÉGORIES 2011 2012 2013 2014 Évolution 2014/2013 CHIFFRE D AFFAIRES 20 964 28 030 13 097 20 887 +60 % AUTRES SUBVENTIONS, PRODUITS DES CONTRATS ET CONVENTIONS 554 979 593 019 615 356 613 066-0,37 % 201 229 135 168 175 225 218 255 +24,6 % DONS 540 1 087 1 518 1 776 +17 % AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE 13 416 20 673 20 745 15 990-22,9 % SOUS-TOTAL PRODUITS D EXPLOITATION 791 129 805 996 825 941 869 974 +5,33 % PRODUITS FINANCIERS 751 286 101 116 +14,8 % PRODUITS EXCEPTIONNELS 23 861 37 720 596 154-74,2 % REPRISE DE PROVISIONS ET DE SUBVENTIONS 1 594 7 791 12 572 14 342 +14,1 % 900000 800000 700000 600000 500000 400000 300000 200000 100000 TOTAL DES PRODUITS 817 335 823 765 839 210 884 586 +5,4 % Évolution et répartition des recettes d exploitation Chiffre d affaires Subvention pour charges de service public Autres subventions, produits des contrats et conventions Autres produits de gestion courante (en k ) Nota : Les produits financiers et les produits exceptionnels ne figurent pas dans cet histogramme. Chiffre d affaires (comptes 70 : 20,9 M ) Le chiffre d affaires regroupe l ensemble des produits générés par les prestations de service, notamment en direction du secteur industriel et, dans une moindre mesure, par le produit des colloques et la vente de publications. L augmentation des produits figurant dans le compte de résultat est due à la comptabilisation à l avancement des contrats de prestations de services avec les industriels. Subventions et concours assimilés (comptes 74 : 790,6 M ) Une subvention pour charges de service public est allouée à l Inserm par le ministère de l Enseignement supérieur et de la recherche, gestionnaire des crédits du programme 172 de la loi de finances. Cette subvention permet de financer les dépenses de personnel sur emplois budgétaires et la dotation de base des laboratoires. Il n est pas fait de distinction entre l investissement et le fonctionnement, l Inserm étant maître de ses arbitrages en la matière. La subvention pour charges de service public (SCSP), inscrite au budget primitif voté par le conseil d administration de décembre 2013 pour un montant de 605,3 M, s est en définitive élevée à 613,07 M, incluant un abondement exceptionnel de 3,7 M destinés au financement des recherches sur le virus Ebola. La part de la subvention destinée à l ANRS, gérée par l agence autonome au sein de l établissement représente 38,2 M dont 0,73 M au titre des charges de fonctionnement. La dotation au titre du volet «recherche» du Plan Cancer II, géré depuis 2011 par l Inserm, est passée de 22,5 M en 2012 à 27,5 M en 2013 et 29,15 M en 2014. Une partie de la SCSP est fléchée en direction des contrats post-doctorants (0,62 M ). À périmètre constant (c est-à-dire hors abondement exceptionnel, ANRS et Plan Cancer), la SCSP est en diminution de 1,27 % par rapport au montant perçu au titre de 2013. La subvention représente 73 % des produits de l établissement (75 % des recettes hors produits calculés). Subventions sur projet et financements contractuels Les données figurant dans le tableau ci-après correspondent, non aux sommes versées par les financeurs, mais aux recettes comptabilisées compte tenu de l avancement des travaux de recherche. De manière extra comptable, il paraît possible de mesurer la performance de l Inserm en matière de ressources contractuelles : en ajoutant aux recettes comptabilisées les produits constatés d avance et en retranchant les produits à recevoir, on parvient à un volume de contrats en cours supérieur à 300 M (pour 283,7 M en 2013 et 212,9 M en 2012). Cette progression est due notamment aux Investissements d avenir et aux contrats européens. Sans la comptabilisation à l avancement, les produits auraient été majorés de 83 M. COMPTE DE RÉSULTAT PRODUITS 2011 2012 2013 2014

18 19 Évolution des financements sur projet comptabilisés à l avancement ANR ET INVESTISSEMENTS D AVENIR CATÉGORIES 2013 2014 MINISTÈRES 6,5 6 65,6 75,2 AGENCES DE FINANCEMENT 25,3 26,2 COLLECTIVITÉS TERRITORIALES 20,1 22,5 UNION EUROPÉENNE 32,2 42,9 ORGANISMES INTERNATIONAUX 2,8 6 ASSOCIATIONS ET FONDATIONS 44,8 53,8 (en millions d euros) UNIVERSITÉ ET AUTRES ORGANISMES NATIONAUX 2,4 2,5 INDUSTRIES 10 27,6 TOTAL 209,7 262,8 Répartition des financements sur projet comptabilisés à l avancement 53,8 6 2,5 27,6 6 75,2 26,2 Ministères ANR et Investissements d avenir Agences de financement Collectivités territoriales Union européenne Organismes internationaux Associations et fondations Université et autres organismes nationaux Industries Dons et legs Ils se sont élevés à 1,77 M. Il est à noter que l Inserm ne se positionne pas en situation de «concurrence» avec les associations et fondations collectrices de fonds, qui sont souvent ses partenaires. Les dons sont affectés, selon la volonté du donateur, soit à une unité de recherche déterminée, à une thématique, ou à l ensemble des activités de recherche. Autres produits de gestion courante (comptes 75 : 17,7 M ) Ces recettes sont en net retrait sur l exercice : -20 % expliqué par la diminution du produit des redevances pour brevets et licences qui s élèvent à 6,6 M d euros, pour 10,2 M en 2013. Produits financiers (comptes 76 : 0,12 M ) L établissement n étant plus autorisé à placer sa trésorerie disponible, les produits financiers sont constitués par les gains sur opérations de change liées aux achats hors zone euro. Produits exceptionnels et produits calculés (comptes 77 et 78 : 14,3 M ) Les produits calculés, qui relèvent dorénavant de la rubrique d exploitation, proviennent pour l essentiel (à hauteur de 14,1 M ) de la quote-part des financements de l actif (contre-valeur des biens reçus en dotations et subventions d investissement) virés au compte de résultat. Cette opération comptable a pour but de neutraliser, au niveau du résultat, la charge que représentent les amortissements pratiqués sur les biens acquis au moyen de ces financements. Elle prend techniquement la forme d un amortissement de ces financements, pratiqué de manière symétrique à l amortissement du bien. La provision pour surcoûts hospitaliers de l ANRS a fait l objet d une reprise de 31 000 euros, celle pour litiges d une reprise de 0,2 M. Démarche qualité en matière de recettes La comptabilisation du chiffre d affaires selon la méthode de l avancement déjà mise en place pour les versements en provenance de l Europe dans le cadre du 7 e PCRD et étendue en 2012 à la plupart des contrats pluriannuels, a été généralisée. Les contrats dont la réalisation concerne plusieurs délégations régionales, les contrats de prestations de service avec l industrie pharmaceutique et les contrats finançant à la fois des dépenses de fonctionnement et d investissement sont dorénavant dans le périmètre de la comptabilisation à l avancement. Compte tenu des décalages entre les encaissements et les dépenses réelles, la comptabilisation «à l avancement» permet de ne comptabiliser que les produits réellement acquis à l établissement, c est-à-dire à concurrence des dépenses réalisées. Si l ensemble des dépenses est supérieur à celui des facturations adressées au financeur, on comptabilise un produit à recevoir. COMPTE DE RÉSULTAT PRODUITS 42,9 22,5

20 21 Dans le cas inverse, le plus fréquent à l Inserm, on comptabilise des produits constatés d avance. La mise en œuvre de la comptabilisation à l avancement a conduit à constater 95 M de produits à recevoir et 178 M de produits constatés d avance, ce qui affecte le flux de ces produits de -83 M. Compte tenu des régularisations de même nature comptabilisées au 31 décembre précédent, extournées le 1 er janvier 2014, le résultat comptable est impacté positivement de 27 M. Un suivi régulier des comptes d imputation provisoire est effectué en partenariat avec les services financiers afin de tendre vers l objectif de n avoir en comptes d attente aucun titre datant de plus de 30 jours fin de mois. La «journée complémentaire» instituée l an dernier en matière de recettes a permis de faire passer les recettes restant à classer en fin d exercice de 23,7 M en 2011 à 10,3 M en 2013 et 8,3 M fin 2014. Le suivi des restes à recouvrer est demeuré une priorité. Cependant, l indicateur de gestion pour le suivi de l apurement des créances clients les plus anciennes met en évidence une dégradation : les restes au 31 décembre, hors exercice courant, ont ainsi augmenté de plus de 25 %, passant de 16,2 M à 20,3 M. Les restes à recouvrer sur le dernier exercice clos sont eux-mêmes en augmentation, de 39,7 M à 44,7 M, soit +12,8 %, expliqué par le montant des prises en charge comptabilisées dans les derniers jours de l exercice. Le contrôle interne en matière de recettes a principalement porté sur la qualité des imputations comptables des subventions d investissement et des subventions d équipement afin de s assurer que chaque catégorie relevait bien de son régime fiscal et comptable propre. Les autres opérations ont été vérifiées par sondage. Certification des comptes de 2014 Les comptes de 2013 avaient été certifiés réguliers et sincères, mais avec trois réserves formulées par le collège des commissaires aux comptes, les cabinets PricewaterhouseCoopers Audit et Grant Thornton. Ces réserves étaient relatives : à l impossibilité de justifier la valeur nette comptable des immobilisations acquises avant 2004, les pièces ayant été détruites après le quitus de la Cour des comptes ; à la fiabilité insuffisante du poste fournisseurs, en raison de l importance des commandes passées et réceptionnées en fin d année mais non encore facturées, et de l incertitude qui en résulte sur le montant des charges à payer ; au périmètre encore insuffisant de l application de la comptabilisation à l avancement, qui excluait les contrats multi imputations et les contrats de prestations industrielles. La première réserve a pu être levée, la valeur nette comptable des actifs non justifiés devenant non significative. En dépit des importants travaux de fiabilisation des charges à payer et des produits comptabilisés à l avancement réalisés lors de la clôture des comptes 2014, les deux autres réserves ont été maintenues. La première, en raison des faiblesses relevées quant au rattachement des charges au bon exercice, et la seconde du fait du défaut de fiabilité des requêtes déterminant les montants des produits à recevoir ou comptabilisés d avance. Les comptes consolidés de 2013 ont également été certifiés. L opinion des commissaires aux comptes est identique à celle qui avait été émise sur les comptes de l Inserm, ce qui est logique dès lors que l établissement constitue l essentiel du groupe consolidé. ÉLÉMENTS D ANALYSE FINANCIÈRE Soldes intermédiaires de gestion La notion de valeur ajoutée n a pas de signification économique dans un établissement public administratif qui n a pas pour objectif de réaliser des ventes dont le produit excéderait le coût de ses achats. Elle est, naturellement, lourdement négative. L excédent brut d exploitation (EBE) est le solde le plus significatif de la gestion. Il permet de déterminer ce qu il reste à l établissement après le financement de ses facteurs de production (rémunérations, consommations en provenance de tiers). L EBE s établit à 113,9 M, en progression de 45,2 M par rapport à 2013. Cette évolution s explique par l augmentation du montant des subventions comptabilisées, la balance positive de la comptabilisation à l avancement des produits sur contrats de recherche et la faible croissance des charges de personnel. Après prise en compte des dotations aux amortissements et provisions et des subventions versées à nos partenaires, notamment sur le budget de l ANRS, le résultat d exploitation est négatif de 1,9 M (-22,7 M en 2013). Après prise en compte des éléments exceptionnels, le déficit comptable s élève à 2,3 M. ÉLÉMENTS D ANALYSE FINANCIÈRE

22 23 RUBRIQUES 2013 2014 + VENTES DE MARCHANDISES 11713 7935 - COÛT D ACHAT DES MARCHANDISES 99215702 98748 896 + PRODUCTION DE L EXERCICE 13085467 20879 235 - CONSOMMATIONS EN PROVENANCE DE TIERS 101985967 104798 881 = VALEUR AJOUTÉE -188104489-182660606 + SUBVENTIONS D EXPLOITATION 790 580697 831320805 - IMPÔTS ET TAXES 35990354 36524222 - CHARGES DE PERSONNEL 497 744725 498270 590 = EXCÉDENT BRUT D EXPLOITATION (EBE) 68741128 113 865385 Capacité d autofinancement RUBRIQUES 2013 2014 RÉSULTAT NET COMPTABLE - 22759-2294 + DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS 52923 70 014 - REPRISES SUR AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS -1145-233 - RÉSULTAT SUR CESSION DES ÉLÉMENTS D ACTIF -(-457) -(-156) - SUBVENTIONS D INVESTISSEMENT RAPPORTÉES AU RÉSULTAT -11425-14108 = CAPACITÉ D AUTOFINANCEMENT DE L EXERCICE 18050 53534 ÉLÉMENTS D ANALYSE FINANCIÈRE + AUTRES PRODUITS 34835305 32107 792 - DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS 52923489 70 014138 - AUTRES CHARGES 73 349853 77 929848 = RÉSULTAT D EXPLOITATION -22696909-1970 809 + PRODUITS FINANCIERS 100855 116405 - CHARGES FINANCIÈRES 107 642 115800 = RÉSULTAT COURANT -22703687-1970 203 + PRODUITS EXCEPTIONNELS 593756 153928 - CHARGES EXCEPTIONNELLES 652491 478 130 = RÉSULTAT DE L EXERCICE -22759432-2294405 PLUS OU MOINS-VALUES SUR CESSIONS D ACTIFS -457 524-156046 (en euros) La capacité d autofinancement de l exercice est largement positive, traduction du progrès réalisé dans le degré d exécution des contrats de recherche qui impacte directement les produits de l exercice. Cette évolution est étroitement liée à celle des ressources contractuelles (+41 M ), qui ont un fort impact sur l excédent brut d exploitation (augmentation de 45,1 M ) tandis que les impôts et taxes et la masse salariale sont relativement stables. Fonds de roulement et besoin en fonds de roulement Le fonds de roulement est défini comme l excédent de capitaux permanents (ressources stables) par rapport à l actif immobilisé (emplois stables). L adéquation emplois/ressources suppose la réalisation d un équilibre entre les valeurs immobilisées et les capitaux permanents, entre les actifs circulants et les dettes à court terme. À la fin de l exercice 2014, le fonds de roulement brut comptable s élève à 83 M. Il équivaut à 37 jours de dépenses de fonctionnement Le besoin en fonds de roulement au 31 décembre est constitué de l ensemble des décalages entre les encaissements et les décaissements liés à l activité de l établissement. Les avances versées par nos financeurs et la prudence des chercheurs dans leurs consommations permettent de constater à l Inserm un «besoin négatif», soit un dégagement de fonds de roulement par le cycle d exploitation, qui vient abonder la trésorerie. Fonds de roulement 350 300 250 200 150 100 50 Emplois Ressources Avances > 1 an Provisions Capitaux propres Valeur nette comptable des immobilisations Fonds de roulement (en millions d euros) Besoin en fonds de roulement 2014 250 200 150 100 50 0 Ressources Emplois Dégagement en fonds de roulement Stocks et créances Dettes d exploitation (en millions d euros)

24 25 Trésorerie Les données précédentes permettent de vérifier l égalité fondamentale de l analyse du fonds de roulement et de retrouver les chiffres des comptes de disponibilités : FONDS DE ROULEMENT BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT TRÉSORERIE 83,00 millions -(-53,9) millions = 136,9 millions Le dégagement de ressources par le cycle d exploitation, qui, avec le fonds de roulement, finance la trésorerie est en 2014 inférieur à 2013 : respectivement 53,9 M pour 86,7 M en 2013. L augmentation des créances d exploitation (+54,4 M ) liée d une part à la maturité des contrats de recherche et donc à la consommation de l avance de trésorerie par les dépenses en relation avec l exécution des contrats, et d autre part à l augmentation des restes à recouvrer expliquent l essentiel de cette évolution. Flux d intermédiation Le rôle d intermédiation de l Inserm dans le financement de la recherche conduit à faire transiter par ses comptes, hors budget, un montant important de fonds destinés in fine à des tiers (universités françaises et étrangères, autres EPST, Institut Pasteur, Institut Curie, etc.). Ces financements proviennent pour plus de la moitié de leur montant de l Union européenne. L écart entre les sommes reçues et les sommes versées s explique par le caractère pluriannuel de la plupart des programmes. Les tableaux ci-dessous retracent ces mouvements financiers pour les exercices 2013 et 2014. DÉCAISSEMENTS AU PROFIT DE : 2013 2014 INSERM TRANSFERT 1 554 134 2 079 010 CEA 790 674 295 660 ÉLÉMENTS D ANALYSE FINANCIÈRE ENCAISSEMENTS EN PROVENANCE DE : 2013 2014 CEE 28613666 23604518 CAISSE NAT. SOLIDARITÉ AUTONOMIE 1105174 1234931 INSTITUTIONS DIVERSES (CURIE, PASTEUR, AP-HP...) 3311743 5137682 RÉGION ÎLE-DE-FRANCE 5050875 3384902 ASSOCIATIONS ET FONDATIONS (AFM, ) 1339734 576 790 ÉTRANGER 705 757 844637 INCa 2897 704 2 757 740 ANR 3449979 2756 452 IReSP 1213360 EPST 17592 85184 MINISTÈRE SANTÉ 689230 ORGANISMES À L ÉTRANGER 240141 4561987 CEA 1210885 CELL GENIX AP-HP 2155558 INED 49270 CNRS 3424149 1888721 INRA 853845 AUTRES EPST 232565 3929446 UNIVERSITÉ PARIS VI PIERRE-ET-MARIE-CURIE 2003350 874 259 AUTRES UNIVERSITÉS FRANÇAISES ET CHU 4143524 5904273 UNIVERSITÉS ÉTRANGÈRES 8983172 7458419 FMR FONDATION MALADIES RARES 1322875 INSTITUTIONS DIVERSES (CURIE, PASTEUR, AP-HP ) 5769 340 9073 986 GIE CERBM 1158652 247 257 ÉTRANGER OU CEE 13085020 10429364 TOTAL 43 370 570 44335954 (en euros) TOTAL 47 945 725 46 844 938 (en euros)

26 27 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 En vertu des dispositions de la loi n 2003-706 du 1 er août 2003 de sécurité financière, l Inserm est tenu de présenter des comptes consolidés. Le «groupe Inserm» comprend Inserm Transfert, le Centre européen de recherche en biologie et en médecine (CERBM), le Centre d exploitation et de recherches par émission de positons (Cermep) et le Centre de recherches en nutrition humaine (CNRH) Rhône-Alpes. Inserm Transfert Initiatives, qui était consolidée l an dernier, est sortie du périmètre en raison de la baisse du taux de détention par Inserm Transfert suite à l augmentation de capital. Les entités sont consolidées selon trois méthodes : Inserm Transfert SA, dans laquelle l établissement exerce un contrôle exclusif est consolidée par intégration globale ; le GIE CERBM, dans lequel l Inserm exerce un contrôle conjoint avec le CNRS et l Université de Strasbourg, est consolidé par intégration proportionnelle ; le Cermep et le CNRH Lyon, dans lesquels l Inserm exerce une «influence notable», sont consolidés par mise en équivalence. La consolidation montre le poids essentiel de la maison mère dans le groupe : l Inserm représente 93,9 % du total du bilan, 98,2 % des dépenses de personnel et 97,8 % des produits d exploitation de l ensemble. Les comptes consolidés 2013 ont été approuvés par le conseil d administration de septembre 2014. Bilan consolidé au 31 décembre 2014 ACTIF PASSIF ACTIF IMMOBILISÉ 253 989 CAPITAUX PROPRES 275 227 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 4 821 RÉSERVES CONSOLIDÉES 221 206 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 241 798 RÉSULTAT CONSOLIDÉ (22 793) IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES 6 535 SUBVENTIONS D INVESTISSEMENT 76 813 TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE 834 AUTRES FONDS PROPRES 1 677 PROVISIONS 26 949 ACTIF CIRCULANT 312 488 DETTES 262 624 STOCKS ET EN COURS 228 FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHÉS 20 416 CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS 119 573 DETTES FISCALES ET SOCIALES 5 492 CRÉANCES SOCIALES ET FISCALES 25 921 AUTRES CRÉANCES 1 715 AUTRES DETTES (DONT PRÉFINANCEMENTS) 236 716 COMPTES CONSOLIDÉS 2013 VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT 5 269 DISPONIBILITÉS 159 782 TOTAL 566 476 TOTAL 566 476

28 29 Compte de résultat consolidé au 31 décembre 2013 CHIFFRE D AFFAIRES + 21556 AUTRES PRODUITS D EXPLOITATION (DONT SUBVENTIONS ET CONTRATS DE RECHERCHE) + 819151 CHARGES DE PERSONNEL - 510045 AUTRES CHARGES D EXPLOITATION - 311861 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS - 53952 RÉSULTAT D EXPLOITATION = -35151 RÉALISATION BUDGÉTAIRE 2014 CHARGES ET PRODUITS FINANCIERS + 239 RÉSULTAT COURANT DES ENTITÉS INTÉGRÉES = -34 912 RÉALISATION BUDGÉTAIRE 2014 CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS + 12 185 RÉSULTAT NET DES ENTITÉS INTÉGRÉES = -22793 QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTITÉS MISES EN ÉQUIVALENCE - 66 RÉSULTAT NET DE L ENSEMBLE CONSOLIDÉ = -22793 La réalisation budgétaire présente l exécution du budget 2014 au regard de l autorisation budgétaire votée par le conseil d administration lors du budget initial et des budgets rectificatifs. Les taux de réalisation budgétaire pour 2014 confirment la qualité de la prévision budgétaire ainsi que la soutenabilité budgétaire de l établissement. Le taux d engagement est de 94 % et le taux de mandatement de 90 %. Ces taux sont identiques à ceux de 2013, montrant ainsi une maîtrise de l exécution budgétaire dans un contexte où les masses gérées augmentent progressivement en raison de l importance des ressources contractuelles. Le résultat budgétaire correspondant à la différence entre les titres émis et le montant des dépenses mandatées (hors charges calculées) fait apparaître un résultat positif de 13,3 M venant augmenter le fonds de roulement de l établissement. La présentation de la réalisation budgétaire de l établissement s entend hors charges calculées. En recettes Le montant des recettes prévisionnelles inscrites au budget 2014 s élève à 928,5 M pour une réalisation budgétaire après comptabilisation à l avancement de 898,6 M. L impact de la comptabilisation à l avancement est significatif pour les ressources contractuelles de l établissement et plus particulièrement les contrats de recherche. (en euros) RESSOURCES PROPRES prévisions réalisé SCSP 613 065 670 613 065 670 315 395 894 285 571 712 TOTAL 928 461 564 898 637 382

30 En dépenses Le montant des crédits engagés et mandatés par destination et par nature s établit comme suit au regard de l autorisation budgétaire de dépense à hauteur de 989 M. L Inserm en chiffres 2014 BUDGET 989 073 682 Par destination (en millions d euros) AGRÉGAT crédits ouverts dépenses engagées dépenses mandatées A1-ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES 755,4 711,9 94 % 681,6 90 % A2-ACTIVITÉS COMMUNES 124,3 117,1 94 % 112,9 91 % A3-FONCTIONS SUPPORTS 109,3 101,8 93 % 90,8 83 % TOTAL 989,0 930,8 94 % 885,3 90 % PERSONNELS 5 080 statutaires dont : 2 142 chercheurs 2 938 ingénieurs et techniciens 2 emplois fonctionnels 2 734 contractuels 544 vacataires 4 471 hospitalouniversitaires (1 594 ETP) PROJETS COORDONNÉES PAR L INSERM DANS LE CADRE DU 7 e PCRD 42 projets collaboratifs (hors ERC, Marie-Curie et Infrastructures), dont 37 dans la Priorité thématique Santé) - Projets Horizon 2020 coordonnés : 4 projets collaboratifs dans le défi Santé, Évolution démographique et bien-être et 1 projet IMI ACCORDS DE COOPÉRATION INTERNATIONAUX 19 accords, dont 5 nouveaux accords signés en 2014 (Australie, Chine, Canada, Argentine et Tunisie) BREVETS 1 279 familles Par nature Nature crédits ouverts dépenses engagées dépenses mandatées 1 011 chercheurs étrangers 69 contrats ATIP-Avenir en cours dont 9 appels d offres LABORATOIRES INTERNATIONAUX ET EUROPÉENS ASSOCIÉS CONTRATS SIGNÉS DANS L ANNÉE PERSONNEL SUR SCSP 434,6 434,6 100 % 434,6 100 % PERSONNEL SUR RP 95,7 95,1 99 % 95,2 99 % FONCTIONNEMENT 426,4 374,6 88 % 335,7 79 % 185 lauréats ERC pour la France en sciences de la vie dont 59 chercheurs Inserm 4 LEA et 2 groupes conjoints de recherche franco-allemands 14 LIA dont 3 signés en 2014 22 contrats de licences 239 partenariats de R&D signés INVESTISSEMENT PROGRAMMÉ 32,3 26,5 82 % 19,8 61 % (en millions d euros) Le disponible budgétaire constitué de la différence entre les crédits ouverts et les dépenses mandatées s élèvent à 103,80 M. Il est composé, des restes à payer à hauteur de 45,6 M et de crédits non engagés à hauteur de 58,3 M, provenant essentiellement des ressources propres de l organisme et correspondant au degré d avancement des contrats de recherche. Sur cet ensemble de crédits non engagés, l Inserm sera conduit à formuler une demande de reports lors du premier budget rectificatif en 2015. TOTAL 989,0 930,8 94 % 885,3 90 % STRUCTURES DE RECHERCHE 276 unités dont 45 centres de recherche 10 équipes labellisées ERL 130 unités mono-équipe 90 unités pluri-équipes 1 unit-m 2 unités à l'étranger (Heidelberg, Allemagne ; Irvine, États-Unis) Autres structures : 36 CIC, 3 ERI, 9 IFR, 1 UA, 30 US ACCORDS DE COOPÉRATION EUROPÉENS 4 accords européens : 2 avec le Portugal 1 avec le Royaume-Uni 1 avec l'allemagne PROGRAMMES ANR GÉRÉS 41 M hors Investissements d'avenir (après comptabilisation à l'avancement) 18 M Investissements d'avenir (après comptabilisation à l'avancement) Juin 2015 Directeur de la publication : Pr Yves Lévy Direction de la communication : Catherine d Astier Rédaction : Michel Conan Coordination éditoriale : Yann Cornillier Direction artistique : Myriem Belkacem Secrétariat de rédaction : Maryse Cournut, Marie-Charlotte Ferran Crédits photos : Inserm/Claude Carré (couverture). Inserm/Patrick Delapierre (pages 5, 7, 9, 17, 18, 19, 21). Inserm/Julie Piccand (page 4). Inserm/François Guénet (page 10). Inserm/Kevin Dhont (page 11). Inserm/Romain Goulay (page 13). Inserm/Afsaneh Gaillard (page 25). Inserm/Jordan Dimitrov (page 26). Inserm/Rachel Daudin (page 29). Design et réalisation : LUCIOLE

Inserm, la recherche en sciences de la vie et de la santé L Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un organisme dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine. Il se positionne sur l ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient. Il est membre fondateur de l Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan), qui organise la coordination de la recherche au sein de dix instituts thématiques multiorganismes : Bases moléculaires et structurales du vivant Biologie cellulaire, développement et évolution Cancer Circulation, métabolisme, nutrition Génétique, génomique et bioinformatique Immunologie, hématologie, pneumologie Microbiologie et maladies infectieuses Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie Santé publique Technologies pour la santé 101, rue de Tolbiac 75654 Paris Cedex 13 Tél. 01 44 23 60 00 www.inserm.fr N ISBN 978-2-85598-925-6