Prévention et proximité Sondage réalisé par pour et le Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice adjointe de département Caroline KUBIAK Chargée d études 01 71 16 88 00
Méthodologie Recueil Enquête réalisée par Internet à partir d un recrutement par téléphone * les 29 et 30 août 2013. Echantillon 1010 personnes âgées de 18 ans et plus ont été interrogées. La représentativité de l échantillon a été assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession du chef de famille après stratification par région et catégorie d agglomération. 2 * Il ne s agit pas d un access panel
Les enseignements du sondage Une bonne alimentation, un sommeil récupérateur et un environnement de travail sans stress sont perçus comme étant les 3 éléments les plus importants dans la préservation du capital santé Plus d un Français sur deux considère que l alimentation, le sommeil et la sérénité de l environnement de travail sont des facteurs «très importants» pour rester en bonne santé (respectivement 61%, 56% et 55%). 48% d entre eux pensent qu il est également très important de ne pas consommer de substances nocives (alcool, tabac, caféine ) et davantage encore chez les plus âgés (59% des 65 ans et plus). La pratique d une activité sportive apparaît plus en retrait aux yeux des Français : elle est perçue comme très importante pour la santé par seulement 39% des Français et surtout par les plus jeunes (44% des 18-34 ans). Enfin, seuls 36% jugent qu il est très important de limiter son exposition à la pollution. La prévention en matière de santé : un sujet dont les pouvoirs publics doivent s emparer avec plus de fermeté Près de 6 Français sur 10 regrettent qu il n y ait pas davantage de communication autour des sujets de prévention (58%). Ce manque de sensibilisation de la part des pouvoirs publics est pointé davantage par les femmes (62%), les catégories socioprofessionnelles les moins aisées (62%) et les 35-49 ans (62%). Ces chiffres témoignent d une réelle attente des Français et du signe qu ils sont très majoritairement ouverts à recevoir ces messages de prévention sanitaire. 3 A différents niveaux, les Français sont conscients des apports positifs d une politique de prévention en matière de santé La mise en place de rencontres régulières avec les médecins traitants dans le cadre d un bilan régulier du capital santé est une idée qui séduit les Français. 62% d entre eux pensent que ces «consultations de prévention» auraient un impact positif au niveau sanitaire : les patients seraient davantage guidés dans leurs pratiques alimentaires ou sportives et tomberaient donc moins souvent malades. Pour 58% des Français, cette prévention très concrète, via un bilan personnel régulier, servirait également le système de protection sociale en engendrant des économies sur le remboursement des soins. Et, globalement, les Français perçoivent la prévention comme étant bénéfique économiquement. En effet, pour 57%, le remboursement en amont d actes de prévention aurait un coût moindre que les dépenses occasionnées par les pathologies (Exemple : Moins de cancers du poumon avec le remboursement de substituts nicotiniques).
o L alimentation, le sommeil et l environnement de travail : garants principaux d une bonne santé pour les Français Selon vous, pour rester en bonne santé, les éléments suivants sont-ils très importants, assez importants, par vraiment importants ou pas importants du tout? ST Important Une alimentation équilibrée 61% 35% 2% 2% 96% Femme : 67% Un sommeil de bonne qualité 56% 40% 3% 1% 96% 35-49 ans : 60% Un environnement de travail serein 55% 39% 5% 1% 94% CSP-:64% Femme : 58% 50-64 ans : 58% L'absence de consommation de substances nocives 48% 65 ans et plus : 59% Femme : 52% 41% 10% 1% 89% Une activité sportive régulière 39% 18-34 ans : 44% CSP+ : 44% 50% 9% 1% 1% 89% Une faible exposition à la pollution 36% 35-49 ans : 43% Femme : 41% 50% 12% 1% 1% 86% 4 Très important Assez important Pas vraiment important Pas important du tout NSP
Pour 6 Français sur 10, la communication autour de la prévention n est pas suffisante o Actuellement, diriez-vous que les pouvoirs publics communiquent suffisamment autour de la prévention sur les sujets de santé pour y sensibiliser les Français? ST Non 58% du tout 9% NSP 1% Oui, tout à fait 6% ST Oui 41% 35-49 ans : 62% CSP- : 62% Femme : 62% 25-34 ans : 53% CSP+ : 46% Homme : 45% Oui, plutôt 35% vraiment 49% 5
Des consultations de prévention : une idée séduisante au niveau sanitaire et financier o Que pensez-vous de la création de rendez-vous réguliers entre les Français et leurs médecins traitants dans le cadre de «consultations de prévention» où serait effectué un bilan régulier du capital santé, c est-à-dire de l alimentation, de la pratique sportive, du sommeil et de l état de stress de «patients» venus en bonne santé? Pensez-vous que la création de ces «consultations de prévention» aurait un impact positif Sur la santé des Français, qui seront moins malades car plus au courant d une meilleure prise en compte du capital santé en termes de prévention 65 ans et plus : 69% Homme : 67% 62% 36% 2% Sur le système de protection sociale grâce au coût ainsi économisé par la société en remboursement des soins 65 ans et plus : 68% Homme : 64% 58% 38% 4% Oui Non NSP 6
Près de 6 Français sur 10 convaincus des bénéfices économiques de la prévention o Certains disent que si les pouvoirs publics remboursaient les actes de prévention (l achat de substituts nicotiniques pour arrêter de fumer par exemple), cela coûterait moins cher que les dépenses actuellement liées aux traitements des pathologies (le cancer du poumon par exemple). Vous, personnellement, êtes-vous d accord avec cette idée? ST Non 40% du tout 9% NSP 3% Oui, tout à fait 16% ST Oui 57% 25-34 ans : 45% 35-49 ans : 59% vraiment 31% Oui, plutôt 41% 7