Tomographie par émission de positons dans les Lymphomes

Documents pareils
Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

IRM du Cancer du Rectum

Lymphome non hodgkinien

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

Bases physiques de l imagerie en

Cancers de l hypopharynx

Actualités s cancérologiques : pneumologie

1 of 5 02/11/ :03

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens

Cancer du sein in situ

VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012

Qu est-ce qu un sarcome?

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

La nouvelle classification TNM en pratique

De la chirurgie du nodule aux ganglions

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Incontinence anale du post-partum

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

PET/CT et Sarcoïdose. Daniel O Slosman

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale septembre 2009

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

24/01/05«SOR SAVOIR PATIENT TEP» draft 3 Copyright FNCLCC Tous droits réservés

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2" !

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT

DOSSIER DE PRÉSENTATION

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi post-professionnel après exposition à l amiante

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

CRITERES DE REMPLACEMENT

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose


COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Nouvelles stratégies et nouveaux impacts de l imagerie des cancers

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

TEPOSSE : TEP dans les OstéoSarcomes et Sarcomes dʼewing. TEP/TDM au FDG et évaluation précoce de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Histoire d une masse pancréatique

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS Lyon

Le don de moelle osseuse :

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2)

Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés. Rapport protection juridique

CANCER DU POUMON ACTION-RÉACTION!

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Transcription:

Tomographie par émission de positons dans les Lymphomes J. Lumbroso Services de Médecine M Nucléaire et de Cancérologie Endocrinienne Institut Gustave Roussy avec la collaboration du Service Hospitalier Frédéric ric Joliot,, Orsay

Tomographie par émission de positons dans les Lymphomes J. Lumbroso Services de Médecine M Nucléaire et de Cancérologie Endocrinienne Institut Gustave Roussy avec la collaboration du Service Hospitalier Frédéric ric Joliot,, Orsay

LYMPHOMES Maladie de Hodgkin et LNH Résultats supérieurs au Gallium-67 Modalité unique montrant le plus de sites Correction du Stade : meilleure adaptation du ttmt Evaluation précoce de la réponse r à la chimiothérapie Bilan des masses résiduellesr Bilan de rémission, r surveillance

COL... adénopathies, nodule pulmonaire et atteinte splénique d'un lymphome folliculaire

Mer..110 THIB...040 Métastase hépatique droite juxta-diaphragmatique.

Lbn. 110

Car. 110

Maladie de Hodgkin Site ganglionnaire unifocal initial: dissémination lymphatique ++, hématogh matogène + Diagnostic : la cellule de Reed-Sternberg (cyto( cyto,, biopsie) Epidémiologie : 1,7 à 2,4 cas annuels /100 000 Représente 0,24% de la mortalité par cancer en France «Guérison» de près s de 80% des patients Efficacité des associations radio-chimioth chimiothérapie L incidence des complications cardiaques et des seconds cancers est liée à l intensité du traitement.

Maladie de Hodgkin Adaptation du traitement au Stade Sur-trait traité : mortalité secondaire indue Sous-trait traité : rechutes, traitements de rattrapage Classification d Ann-ArborArbor - Cotswolds (1971-1989) 1989) Stades I-IV, IV, compléments ments A, B, X, E Facteurs pronostiques additionnels : âge (histo( histo), sexe, nombre de territoires envahis : interagit avec le Stade Stades sus -diaphragmatiques favorables : chimiothérapie allégée, irradiation des territoires envahis Stades limités très s favorables, sujets jeunes : RT seule

Maladie de Hodgkin Exploration Thoracique 1. Radiographie pulmonaire : M/T, répétition r facile 2.Scanner thoracique: sensibilté / spécificit cificité liées aux seuils de décisiond 15 mm (Cotswolds( Cotswolds), 12mm carinaires,, 10 trachéo-bronch bronch. Impact sur la décision d thérapeutique : 9 à 13% des patients (Castellino( Castellino, Ann Oncol,, 1992) par la mise en évidence de sites supplémentaires 3. IRM : peu utilisée 4. Scintigraphie au Gallium : image de référence r rence si MR?

FNCLCC, 1999 MdH thoracique: Scintigraphie 67Ga Anderson 1983 Tumeh 1987 Front 1990 Hagemeister 1990 Larcos 1994 Effectif Se Sp (pts) 52 97 100 54 66-96 66-100 192 78-88 91-94 116 64-95 98-100 46 80 96

FNCLCC, 1999 MdH :Abdomen et Pelvis COMPARAISON AVEC LA LAPAROTOMIE Effectif Scanner Se Sp (pts) Echo Jonson 42 Scanner 40-80 89-100 1983 Castellino 1984 Mansfield 1990 Sombeck 1993 +echo 121 Scanner Rate Foie 139 Scanner R / F 33 Scanner > 1cm 65 33 25 25-57 15 / 19 40 71 92 76 100 87-90 79 / 90

MdH Classification en Groupes thérapeutiques Biopsie Médullaire M : optionnelle dans les cas favorables Comparaison IRM / BM : Se 100, Sp 69 (Linden( 1989) Scintigraphie osseuse : localisations osseuses Au terme du Bilan initial : Prise de risque basée e sur les études pronostiques (bases de données, mises à jour périodiques) p La TEP peut-elle elle améliorer l adéquation / stade traitement : plus de sites, informations pronostiques nouvelles?

MdH : évaluation de la réponse r au traitement Examen clinique, biologiques et imagerie Problème de l évaluation précoce, avant modification morphologique : rôle de la TEP? Modifications morphologiques partielles : masses résiduelles (jusqu à 80%) : suivi étroit par scanner (IRM?) biopsie scintigraphie au gallium 67 : diversement appréci ciée rôle de la TEP Dans tous les cas, on évalue une sensibilité prédictive Seul contrôle possible : spécificit cificité

MdH : Surveillance après s traitement Taux de rechutes : 30%, principalement dans les 5 ans Séquelles, complications des traitements ( 7% dc, 20 ans) Rythme recommandé par le Cotswolds Meeting (1989) : 3 mois pendant 2 ans 4 mois pendant la 3ième année 6 mois pendant les 4ième et 5ième années 1 an par la suite Examen clinique, interrogatoire (Se 81) (Radford( 1997) Examens paracliniques : NFS, VS, radiographie thoracique scanners sus ou sous diaphragmatiques optionnels Place de la TEP?

Bangerter 44 HD pts Annals of Oncology 9,1117-22 1998 MdH,, Bilan initial et TEP Localisations N TEP et Scanner TEP seule Scanner seul Cou / Sus Clav 53 1 Sous clav. 8 Axillaire 6 2 1 Médiastin/hile 44 Splénique 3 Para-aortique 6 Iliaque 5 Inguinal 3 1 Total 128 11 2

Bangerter 44 HD pts Annals of MdH,, Bilan initial et TEP Sites extra N Standard CIM TEP Oncology 9,1117-22 1998 POUMON Suivi VP FN FOIE Biopsie FN FN POUMON Biopsie FN VP FOIE Biopsie VP VP POUMON Biopsie VP VP FOIE Biopsie FN VP Total 128 3 VP, 3 FN 4 VP, 2 FN

Bangerter 44 HD pts Annals of Oncology 9,1117-22 1998 MdH,, Bilan initial et TEP Localisations TEP BM IRM Histologie RACHIS + - + NS HUMERUS + + ND NS SACRUM + - + NS RACHIS + - + ND MULTIPLES + + ND ND RACHIS + + ND MC RACHIS + - + NS RACHIS - + ND MC Total 7 / 8 4 / 8 4 / 4

Partridge Annals of Oncology 11:1273-9 2000 MdH : modifications du Stade STADE APRES TEP Stade N pts I II III IV Initial I 15 4 9 2 - II 22 2 16 2 2 III 5 1-1 3 IV 2 - - - 2 Augmentation du stade : 18 / 44; traitement modifié : 10 / 18 Diminution du stade : 3 / 44 ; traitement modifié : 1 / 3

Valeur prédictive de la TEP après traitement De Wit et al. Annals Oncology 12 :29-37 2001 MdH : TEP après s traitement pts VP FP VN FN Se Sp Scanner Chimio 17 1 14 2 0 100 13 Scan Chimio /RT 33 7 17 6 3 70 26 Scanner 50 8 31 8 3 72 21 Total TEP Chimio 17 0 7 9 1 _ 56 TEP Chimio /RT 33 10 5 18 0 100 78 TEP 50 10 12 27 1 91 69 Total VS 3 5 7 17 3 63 71

MdH après s traitement Faux positifs Wiedmann et al., Leukemia and Lymphoma,, 34,543,1999 Examens pratiqués s en cours de traitement ou à la fin du traitement : délai d insuffisant 2 cas de réponse r insuffisante, 1 cas de progression en cours de chimiothérapie 2 patients faux positifs à la fin du traitement : 1 cas de pneumopathie radique 1 cas de fixation sous cutanée Protocole TEP non quantifié (pas de correction d atténuation)

LYMPHOMES NON HODGKINIENS (LNH) Cinquième affection maligne aux USA : 55-60 000 cas /an (12-15 cas / 100 000, aux USA et en Europe) 24 000 décès d s annuels accroissement de 4-5% 4 par an de l incidence Hétérogénéité nosologique : 40 entitées es différentes sur les plans cliniques, immunohistologiques et cytogénétiques tiques Plus que le Stade, le caractère re agressif est déterminant d : LNH de bas grade LNH de grade intermédiaire LNH de haut grade

LNH de bas grade (40%): LNH longue évolution pauci-symptomatique souvent étendus au diagnostic (examen clinique / scanner) peu d options thérapeutiques survie médiane m 10-12 ans transformation du grade : 10 à 20% des cas rôle de la TEP à évaluer LNH de haut grade (10%): pronostic redoutable à court terme polychimiothérapie permettant 60% de rémissions r complètes recherche des rémissions r incomplètes et des rechutes rôle de la TEP (aspects souvent évidents)?

LNH LNH de grade intermédiaire (40%) : Un tiers des patients ont une maladie peu évoluée Chimiothérapie +/- radiothérapie rapie ROLE POTENTIEL DE LA TEP En cas de stade limité confirmé par la TEP, le traitement peut être allégé Inversement, l alourdissement du stade orientera vers un allongement de la chimiothérapie (pas de RT) Evaluation de la réponse r thérapeutique et surveillance? (Fréquence des masses résiduelles r ~~ 40%)

LNH : TEP et grade Lapela et al., Blood,, 86, 3522-27, 27, 1995 LNH non traité chez 22 patients : lymphomes confirmés s par histologie au moins 1 site de plus de 2cm pas de diabète TEP dynamique, avec calcul de SUV et rmr du glucose classification histologique et mesure de la fraction S Association statistique entre un haut grade de LNH et les paramètres TEP FDG Différences significatives entre bas grade et haut grade, mais présence d une zone de recouvrement Intérêt car non invasif, utile pour le suivi SUV)

Buchmann, Cancer, 91: 889, 2001

Ganglions Extra-ganglion. Buchmann, Cancer, 91: 889, 2001 Supra-diaphr. Sous-diaphr.

LNH : TEP après traitement Valeur pronostique chez 93 patients explorés s par TEP 1 à 3 mois après s la fin de la chimiothérapie de première ligne, avant radiothérapie rapie éventuelle Spaepen et al., J Clin Oncol 19 : 414-9, 2001 1. TEP non quantifiée e (pas d AC) négative n dans 67 cas : RC ( suivi médian m 653 j ) chez 56 patients (dont 9 avec RT après s TEP):» avec IC -,, 43 cas» avec IC+, 13 cas Rechute dans 10 cas avec IC- ( DFS 321 j ) Progression dans 1 cas avec IC+ ( DFS 933j ) 2. TEP positive dans 26 cas : Rechute ou progression chez tous les pts ( DFS 73 j) (IC+ = 14, IC- = 12 pts,, donc indépendamment de l IC)

LNH et MdH : évaluation post- thérapeutique Jerusalem et al., Blood,, 94:429-33, 1999 LNH=35pts (13 ) MR et MdH=19 pts (11 MR) Evaluation diagnostique et pronostique TEP 1 à 3 mois après s la fin du traitement Rétroprojection filtrée e sans correction d atténuation SCANNER TEP FDG Progression Pas de Progression 24 + 5 + 5 0 19-5 14 30-1 + 1 0 29-3 26 Courbes de survie : influence de la TEP >> Scanner

Jerusalem, Blood, 94 : 429, 1999

LNH : évaluation post-th thérapeutique Mikhaeel, Leukemia Lymphoma,, 39 : 543-53, 53, 2000 LNH de haut grade = 49 pts (PN : < 50% RC) Comparaison au scanner en fin de traitement Si TEP positive, 100% de rechutes (9 / 9) si TEP négative, n 17-18% de rechutes Scanner, taux respectifs de 41 et 25% Intérêt : masses résiduellesr facteur pronostic De plus, 4 TEP précoces, à 2-33 cycles de CT, ont été concordantes avec les TEP en fin de traitement.

LNH : évaluation après s 2-52 5 cycles de polychimiothérapie Jerusalem et al., Haematologica,, 85: 613-8 8,2000 Evaluation précoce de la réponse r métabolique m au traitement, prédiction du succès s ou échec de ce trmt. 28 pts atteints de LNH TEP FDG après s une médiane m de 3 cycles de chimioth. Suivi moyen de 17,5 mois (4-47) Chez 5 pts,, positivité de la TEP, corrélée à : l absence de rémission r complète en fin de traitement chez 4/5 une rechute et ré-évolution r chez 5/5, contre 7/21 chez les pts TEP nég. ( Sensibilité = 42%, Spécificit cificité = 100%)

Gallium 67 et FDG Comparaison Ga67 SPECT / FDG pour le STAGING 1. Kostakoglu,, J Nucl Med 2000, 41, 188p LNH = 47 cas, MdH = 15 cas Se en termes de patients : Ga67 = 81, TEP FDG = 100; nombres de sites : Ga67 = 69, TEP FDG = 100 TEP FDG = 258 sites, Ga67 = 178 sites 2. Lin, J Nucl Med 2000, 41, 188p (LNH 36, MdH 10) Se en termes de patients : Ga67 = 89, TEP FDG = 100 Se en termes de sites : Ga = 82, TEP FDG = 96 MALADIE RESIDUELLE Kostakoglu, Blood,, 1999, 94, 84a (LNH 36, MdH 10) : 40 concordances (4+, 36-), 6 Ga- / TEP + (TEP confirmée)

Limites du FDG Seuil de détection d : signal suffisant, effet de volume partiel (résol.x2)(envahissement microscopique) Degré «d hyermétabolisme» Spécificit cificité : lésions l inflammatoires, lésions l post-radiques Artefacts et «artefacts»: physiologiques (plus le thymus et la moelle osseuse) pathologies non lymphomateuses (sarcoïdose, adénoca noca., MNI ) physiques : détecteur, d atténuation, reconstruction Eviter la prise en compte d un résultat r TEP isolé dans un sens préjudiciable au patient sans confirmation Courbe d apprentissage, évolution constante des indications et de la technologie (LSO, TEP-Scanner)

NAUD...070 Fixation thymique.

TEP FDG et MdH Bilan initial (Se et Sp < 100%) intégration dans les protocoles thérapeutiques pour une évaluation de l impact sur les décisions d thérapeutiques et les résultats r (EORTC) images douteuses des explorations conventionnelles stades limités s favorables ou très s favorables : diminuer les risques Thér. Evaluation très s précoce de l efficacité thérapeutique : voie prometteuse, objectifs et moyens à délimiter : recherche Masses résiduelles r et réponse r en fin de traitement : en remplacement du Ga67 en l absence de données nouvelles. Indication validée. Rôle dans la surveillance? Oui, si éléments de suspicion de rechute sans conclusion définitived finitive.

TEP FDG et LNH Détermination du grade : intérêt potentiel surtout pour les transformations (40% des bas grades) Bilan d extension : amélioration de la précision dans les cas où l influence sur les décisions d thérapeutiques est nette (LNH de grade intermédiaire). Stades limités s dans les bas grades (bénéfice pour le patient) Evaluation très s précoce de la réponse r thérapeutique : recherche clinique. Bilans de rémission r après s traitement et évaluation des masses résiduelles r : aide pour un traitement complémentaire mentaire (RT ou prolonger la chimiothérapie) Surveillance : modalité unique la plus efficace; populations cibles et rythme à définir.