Étape 1: Le portrait du commerce de détail



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Transcription:

Étape 1: Le portrait du commerce de détail Introduction au commerce de détail Commerce de détail et opérations 571-242-MV Cahier 1 préparé par: Monique Vaillancourt 1

TABLE DES MATIÈRES 1-Évolution des entreprises de détail au Québec.. p. 3-17 2-Lesvariables stratégiques d un commerce de détail p. 18-21 3-Défis du 21 ième siècle pour les détaillants. p. 22 4-La main d oeuvre dans un commerce de détail p. 23-24 5-Catégorie de commerce de détails. p. 25-26 6-Classification des commerces selon la marge bénéficiaire et le taux de rotation des stocks.. p. 28-31 Conclusion en statistiques p. 32-33 2

1. Évolution des entreprises de détail au Québec Simons en 1870 Côte de la Fabrique Simons en 2007 place Ste-Foy 3

1. Évolution des entreprises de détail au Québec A. Le magasin général (début du 20ième siècle) Il y a 100 ans, tous les villages, ou presque, avaient leur magasin général. On y passait pour acheter divers types de marchandises; la farine, une pelle, une robe pour la petite dernière... Surtout, on venait s'informer des dernières nouvelles (ou colporter les derniers potins). 4

1. Évolution des entreprises de détail au Québec A. Fin 19ième début 20ième siècle Après avoir connu des conditions de vie difficiles, les familles ouvrières voient leur pouvoir d'achat augmenter. À partir des années 1920, elles participent à une activité jusqu'ici réservée aux familles aisées : le magasinage. Il n'est plus rare d'aller dans les grands magasins comme ceux de la rue Sainte-Catherine à Montréal. La société de consommation fait son apparition q.1 Toutefois la crise économique des années 30 freine cette expansion. 5

1. Évolution des entreprises de détail au Québec B. L âge d or des magasins à rayon ou grands magasins (fin 19 ième début du 20 ième siècle) Les grands magasins apparaissent dans les grandes villes. Afin de rejoindre les communautés rurales, ces derniers inventent le système de vente par catalogue. v/f 6

1. Évolution des entreprises de détail au Québec B. L essor des artères commerciales (1935-1960) Après la fin de la crise, les années 1940 marquent l essor des artères commerciales comme la rue Sainte-Catherine et la rue Saint-Hubert à Montréal. Désormais les commerces se spécialisent! Contrairement au magasin général, les commerces de vêtements, chaussures, et tissus ne vendent que des marchandises sèches dry goods excluant de leur assortiment la nourriture et la quincaillerie Rue Saint-Hubert (octobre 1937) Photographie, Ville de Montréal. Gestion de documents et archives Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, (VM94,Z179-2), Héritage Montréal 7

1. Évolution des entreprises de détail au Québec C. Le magasin à escompte (1960) À partir de 1960, le magasin à escompte prend place. Ce nouveau concept a raffiné celui du magasin à rayons en proposant des prix inférieurs rendus possibles par un marketing de masse et une distribution à très haut volume. Ce concept a été supporté par le renforcement de la classe moyenne. 8

1. Évolution des entreprises de détail au Québec D. La popularité du centre commercial (1970-1990) Une forte croissance démographique de l après-guerre, une hausse du niveau de vie, l exode vers les banlieues et l adoption de l automobile par la grande majorité de la population favorisent l apparition du centre commercial. q.2 Ce concept commercial a connu son essor dans les années 1960 et 1970. Les années 1980 ont marqué la fin de la période de croissance de ce concept. q.1 En 1981 une hausse spectaculaire des taux d intérêt et en 1991 l apparition de la TPS et de la TVQ freinent le commerce. 9

1. Évolution des entreprises de détail au Québec E. La compétitivité des grandes surfaces (1995-2005) Ce sont des magasins d une surface supérieure aux standards établis qui offrent un très bon rapport qualité-prix. Ils sont souvent situés dans un méga centre / power center qui regroupe des détaillants majeurs afin de concurrencer les centres commerciaux. 10

1. Évolution des entreprises de détail au Québec F. Le centre style de vie ou lifestyle (2005-2011) Le centre «style de vie» est apparu au début des années 2000 dans le Sud des États-Unis. C est un power center, mais avec une âme! v/f et q.3 La particularité de ces centres commerciaux «life style», est qu on intègre au magasinage le divertissement On mange, on se fait masser et on termine la soirée par un spectacle à l Étoile En 2008 la récession américaine entraîne un ralentissement du commerce au Canada. Q.1 11

1. Évolution des entreprises de détail au Québec G. Les boutiques éphémères ou pop up stores (2011) Des boutiques ouvertes de façon temporaire (de quelques jours à quelques mois) suscitent une frénésie depuis quelques temps. v/f Ex: Aktion la boutique artistique ambulante du designer belge A.F. Vandevorst s installe au Quai 417 de la rue St-Pierre pour le mois de mars 2012., 12

1. Évolution des entreprises de détail au Québec H. Le magasin concept concept store (2005-2011) Concept réservé à la haute couture, il est impensable d ouvrir un commerce de détail en 2012 sans thématique Le concept se développe.avec de nouveaux attributs et une réelle valeur ajoutée :offre, merchandising, services, politique de vente, animation Ex: Le Château rénove son concept aux promenades St-Bruno. Il change son logo et l aménagement du magasin. Il laisse entrer en ses murs d'autres marques que la sienne. Blondo, Jessica Simpson, Franco Sarto et Vince Camuto côtoient la marque Le Château. Les prix des chaussures atteignent 150 $. 13

1. Évolution des entreprises de détais au Québec H. Le magasin concept (2005-2011) Les 8 clés pour créer un concept : Un positionnement stratégique et marketing Un espace suffisamment «grand» pour s exprimer, circuler, animer, présenter... Une décoration innovante,repérable, identifiable et mémorisable. Une communication Des produits sélectionnés Un bon emplacement Un personnel formé Un merchandising efficace Réf. Jean Claude Prinz La parfumerie Murale au Canada a fait de la luminosité un signe de distinctionimage: lejournaldunet 14

1. Évolution des entreprises de détail au Québec H. Le magasin concept (2005-2011) Ces nouveaux concepts seront orientés vers certaines valeurs d avenir telles que : - Le confort - La responsabilité sociale - La gestion du temps - Le bien-être - La sécurité - Les loisirs Réf. Jean Claude Prinz Dans les nouveaux magasins Tous, en Espagne les clients sont accueillis dans des salons aux meubles et fauteuils vintage 19

1. Évolution des entreprises de détail au Québec I. Le commerce électronique...e-commerce Les sites des entreprises : Catalogue de produits offerts en ligne. Permettent de voir/acheter les produits sans se déplacer Body Kiss by La SenzaTM Body Kiss Demi Lightly) Les aubaines en ligne: Ebay.france Beyond the Rack Groupon.. 82% de rabais sur pinceaux Big Bad Wolf 20

1. Évolution des entreprises de détail au Québec I. Les codes Q.R Le code QR: code barres en 2D "QR" signifie Quick Reponse: le contenu peut être décodé rapidement. QR peut contenir beaucoup d'informations sur les produits et permet de comparer les prix Se lit à l aide d un téléphone portable Vuitton -Muraka 17

2. Les variables stratégiques du commerce de détail Message de Sam Walton fondateur de Walmart «Il n y a qu un chef dans l entreprise et c est le consommateur. L avenir même de l entreprise dépend de lui, car il peut licencier tout le personnel, y compris son président en allant dépenser son argent chez les concurrents.» Qu est-ce qui pousse le consommateur à entrer dans un magasin? Qu est-ce qui influence son parcours? 18

Le parcours du client 3-Il paye 2-Il se fait servir CE QUI INFLUENCE LE CLIENT 4-Il sort 1-Il entre 5- Il revient! 19

2. Les variables stratégiques du commerce de détail Stratégie PPDC ou les 4P 1. Prix 2. Produit 3. Distribution 4. Communication Stratégie 7V PASCCAL 1. Prix 2. Assortiment 3. Service à la clientèle 4. Communication commerciale de masse (CCM) 5. Communication commerciale personnalisée (CCP) 6. Aménagement et présentation des produits 7. Localisation 20

2. Lien entre les deux stratégies Stratégie de produit q.4 Stratégie d assortiment : Sélectionner et assortir les produits, services et marques qui, ensemble, créeront un attrait pour le client. Stratégie de distribution Stratégie de localisation : Choisir l endroit le plus approprié pour l emplacement du commerce. Stratégie de SAC : Définir les conditions dans lesquelles le produit est disponible ainsi que les services offerts. Stratégie de prix q.5 Stratégie de prix : Définir la politique des prix qui attirera le consommateur tout en garantissant des profits pour l entreprise. Stratégie de communication Stratégie d aménagement : Communiquer l image de l entreprise Stratégie de CCP : Définir l approche client. Stratégie de CCM : Sélectionner les moyens de communication commerciale de masse (publicité, promotion, marketing direct, commandite, R.P. et CLV). 21

3. Réalité du 21 ième siècle: défis pour le détaillant Des frais qui ne cessent d augmenter; il faut accroître la productivité et la rentabilité de chaque point de vente. Une croissance ralentie. Des marchés saturés; une concurrence intense et mondiale. Des marchés qui se fragmentent de plus en plus Le vieillissement de la population. Un mini bébé-boum favorisé par le RQAP. Des clients parfois infidèles à une marque. L embauche d une main d oeuvre adéquate. 22

4-L embauche d une main d oeuvre adéquate. Q.6 23

4-La main d oeuvre dans une entreprise de détail. Acheteur acheteuse: choisit des fournisseurs, de la marchandise garde un œil sur la concurrence. Caissier caissière: reçoit le paiement, emballe la marchandise balance la caisse. Commis au service à la clientèle: répond aux demandes, s occupe des plaintes Directeur/ gérant: planifie, organise, dirige, contrôle et évalue les activités du commerce. Superviseur: développe, dirige et supervise la mise en marché et l équipe de plusieurs établissements. Conseiller/ conseillère à la vente: conseille la clientèle et vend des produits et services. 24

5. Catégories de commerces de détail 25

5. Catégories de commerces de détail Indépendant : Les indépendants ont un maximum de trois points de vente qui sont généralement administrés par le propriétaire. La petite entreprise indépendante a quelque chose que la grande n a pas: la liberté et la possibilité d agir rapidement. v/f Chaîne de magasins : Plusieurs boutiques du même nom proposant les mêmes produits et le même aménagement. Les chaînes possèdent au moins quatre boutiques. Les chaînes disposent d un pouvoir d achat accru permettant de réaliser des économies d échelle au niveau de l approvisionnement. 26

5. Catégories de commerces de détail Propriété du fabricant : certains fabricants sont propriétaires des magasins de détail qui vendent leur produits. Leurs magasins servent de vitrine pour y proposer toutes les collections qu ils fabriquent et commercialisent. Propriété des consommateurs : Les coopératives de consommateurs sont des magasins appartenant à ceux-ci Poursuivant un but non lucratif, elles permettent aux clients membres de réaliser des économies. Commerce de détail hors magasins : vente par catalogue : vente électronique : vente à domicile : distributeurs automatiques : 27

6. Classification des commerces selon la marge bénéficiaire et le taux de rotation des stocks Exemples de marges : q.7a Marge élevée Rotation lente Holt s Coût $ 20 Détail $ 50 Marge $ 30 Marge faible Rotation élevée Tigre Géant Coût $ 20 Détail $ 30 Marge $ 10 28

6. Classification des commerces selon la marge bénéficiaire et le taux de rotation des stocks Marge faible - rotation élevée Marchandises pré vendues ou en libre-service Des emplacements isolés Assortiment large et peu profond Prix en dessous de ceux du marché Efforts promotionnels axés sur le prix 29

6. Classification des commerces selon la marge bénéficiaire et le taux de rotation des stocks Marge élevée rotation faible Plusieurs services proposés Emplacements regroupés Structure organisationnelle complexe Assortiment restreint et profond Prix au-dessus de ceux du marché Prix justifiés par une excellente réputation 30

6. Classification des commerces selon la marge bénéficiaire et le taux de rotation des stocks Marge élevée rotation élevée Dépanneur Service plus important : heures d ouvertures prolongées plusieurs emplacements Structure organisationnelle simple Assortiment large et peu profond Prix au-dessus de ceux du marché Peu ou pas de promotion, marché captif 31

En conclusion Le commerce de détail c est: 24,712 établissements ; 14.8% d entre eux vendent des vêtements et 2.4% des chaussures 19 sous-secteurs permettant de regrouper l offre de chaque détaillant. 298,845 employés dont 47.8% sont affectés à la vente ou au service à la clientèle. Ils travaillent en moyenne 28.3 heures/semaine. Le taux de roulement est problématique car les salaires sont peu élevés. 32

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Médiagraphie Rapport Altus Géocom www.journaldunet.com section économie www.admirabledesign Jean-Claude Prinz Nouvelles tendances :la vente au détail de vêtements au Canada Jane Lin Statistiques Canada: www.code-qr.net Détail Québec comité sectoriel du commerce de détail www.detailquebec.com/diagnostic/ 34