Variables aléatoires : loi et espérance.

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Université Pierre et Marie Curie 2010-2011 Probabilités et statistiques - LM345 Feuille 4 Variables aléatoires : loi et espérance. 1. Dans une population de n oiseaux, on en capture m que l'on bague puis que l'on relâche. Un peu plus tard, on en capture à nouveau m. a) Soit k {0,..., n}. Quelle est la probabilité que parmi les m oiseaux capturés, k soient bagués? b) Pour quelle valeur de k la probabilité calculée ci-dessus est-elle maximale? Solution de l'exercice 1. a) Sans tenir compte de l'ordre de capture, il y a Cn m manières de capturer les m oiseaux, que l'on suppose équiprobables. Capturer m animaux dont k bagués revient à en capturer k parmi les m bagués (Cm k possibilités) et m k parmi les n m non bagués (Cn m m k possibilités, en supposant m k n m, autrement dit k 2m n, car sinon la probabilité est nulle), le nombre de manières de la faire est donc : C k mc m k n m Et la probabilité correspondante vaut : P (n, m, k) Ck mc m k n m C m n m!(n m)! k!(m k)! 2 (n 2m + k)!. m! 2 (n m)! 2 n!k!(m k)! 2 (n 2m + k)!. b) Si k est tel que max(0, 2m n) k < m, on obtient, en mettant le dénominateur sous forme canonique (en la variable k) : P (n, m, k + 1) P (n, m, k) (m k) 2 (k + 1)(n 2m + k + 1) (m k) 2 (n/2 + 1 (m k)) 2 (n/2 m) 2. Ce ratio est décroissant en k. Pour k m 1 (dernière valeur), le numérateur vaut 1 et donc le ratio est strictement inférieur à 1. P (n, m, k) est donc croissant en k jusqu'à un certain max(0, 2m n) k 0 m 2, et ensuite décroissant pour k k 0 (voire décroissant depuis le début si k 0 max(0, 2m n)). Il reste à déterminer k 0 qui va réaliser le maximum de la probabilité. D'après la formule précédente, on a : P (n, m, k + 1) P (n, m, k) > 1 (m k) 2 < (n/2 + 1 (m k)) 2 (n/2 m) 2. En développant, cela se simplie en : P (n, m, k + 1) > P (n, m, k) (n + 2)k < m 2 + 2m n 1. 1

Ainsi P (n, m, k) est maximal pour m 2 + 2m n 1 (m + 1) 2 k k 0 : 1 +. n + 2 n + 2 Si (m+1)2 n+2 est entier, la valeur maximale est réalisée aussi atteinte pour k 0 1, sinon elle n'est atteinte que pour k 0. On n'est pas surpris de constater que la valeur de k maximisant P (n, m, k) est telle que la proportion d'oiseaux bagués k/m capturés la seconde fois est très proche de celle dans la population m/n. 2. Soient α, β ]0, 1[ deux réels. Pour tout (i, j) N 2, on pose p i,j αβ(1 α) i (1 β) j. a) Montrer qu'en posant P({(i, j)}) p ij pour tout (i, j) N 2, on dénit une mesure de probabilités sur N 2. Pour tout (i, j) N 2, on pose X((i, j)) i et Y ((i, j)) j. b) Déterminer la loi de X et la loi de Y. c) Calculer P(X < Y ), P(X Y ) et P(X > Y ). Solution de l'exercice 2. a) Il s'agit de vérier que (i, j) N 2, p i,j 0 et (i,j) N p 2 i,j 1. La positivité des p i,j est évidente d'après leur dénition. En utilisant i N xi 1/(1 x) pour x 1 α et x 1 β, on obtient : p i,j αβ(1 α) i (1 β) j α(1 α) i 1. (i,j) N 2 i N j N i N b) Soit k N. En utilisant encore j N β(1 β)j 1, on obtient : P(X k) p i,j 1 {k} (i) p k,j α(1 α) k. (i,j) N 2 j N Ainsi, X suit une loi géométrique de paramètre α. De même, P(Y k) β(1 β) k, autrement dit Y suit une loi géométrique de paramètre β. c) P(X < Y ) (i,j) N 2 i<j p i,j i0 ji+1 p i,j. Comme pour tout i N, ji+1 β(1 β)j (1 β) i+1, cela donne P(X < Y ) α(1 α) i (1 β) i+1 i0 α(1 β) ((1 α)(1 β)) i i0 α(1 β) 1 (1 α)(1 β) α αβ α + β α 2

De même (en échangeant les rôles de X et Y, donc de α et β), on obtient P(X > Y ) β αβ α + β αβ. On peut calculer P(X Y ) directement en sommant les p i,i, ou alors on peut utiliser le fait que les parties {X Y }, {X < Y } et {X > Y } forment une partition de N 2 et les résultats précédents : P(X Y ) 1 P(X > Y ) P(X < Y ) α + β αβ (β αβ) (α αβ) α + β αβ αβ α + β αβ. 3. Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N. Pour tout n 0, on note p n P(X n) et on suppose p n > 0. Soit λ > 0 un réel. Montrer que les deux assertions suivantes sont équivalentes. 1. La variable aléatoire X suit la loi de Poisson de paramètre λ. 2. Pour tout n 1, on a p n p n 1 λ n. Solution de l'exercice 3. La première assertion s'écrit aussi n N, p n exp( λ) λn n!. Il est clair que cela entraine la seconde assertion. Supposons maintenant la seconde assertion vraie. Par récurrence sur n, on obtient immédiatement λ n p n p 0 n!. Il reste à déterminer p 0. Grâce à la formule précédente, l'égalité n N p n 1 s'écrit λ p 0 n N n 1, ou encore p n! 0 exp(λ) 1. D'où le résultat. 4. Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N. Montrer qu'on a l'égalité E[X] n 1 P(X n). Solution de l'exercice 4. Calculons le membre de droite, en utilisant le fait que pour toute famille à double indice (a m,n ) m,n 1 de réels positifs, on a n 1 m 1 a m,n m 1 a m,n. n 1 3

On trouve P(X n) P(X m) n 1 n 1 m n 1 {m n} P(X m) n 1 m 1 1 {m n} P(X m) m 1 n 1 mp(x m) m 1 E[X], ce qui est le résultat attendu. 5. Soient X, Y : (Ω, F, P) N deux variables à valeurs dans N. Montrer de deux façons diérentes que np(x + Y n). n 0 np(x n) + n 0 np(y n) n 0 Solution de l'exercice 5. Le membre de gauche est E(X)+E(Y ) et le membre de droite est E(X + Y ). Par linéarité de l'espérance, ils sont donc égaux. Donnons une deuxième démonstration de cette égalité. Calculons le membre de droite. On trouve n np(x k et Y n k) np(x + Y n) n 0 n 0 k0 1 {k n} np(x k et Y n k) n 0 k 0 1 {k n} np(x k et Y n k) k 0 n 0 np(x k et Y n k) k 0 n k (k + l)p(x k et Y l) k 0 l 0 k 0 k l 0 P(X k et Y l) + l 0 l k 0 P(X k et Y l). On a utilisé plusieurs fois la règle d'interversion rappelée à l'exercice précédent, et on a fait un changement d'indice l n k à l'avant-dernière ligne. Dans le premier terme de la dernière ligne, pour tout k 0, la somme sur l est la somme des probabilités d'événements 4

deux à deux disjoints dont la réunion vaut {X k}. De même, dans le deuxième terme, pour tout l 0, la somme sur k est la somme des probabilités d'événements deux à deux disjoints dont la réunion vaut {Y l}. Ainsi, on trouve n 0 np(x + Y n) k 0 kp(x k) + l 0 ce qui, au nom des indices près, est la formule voulue. lp(y l), 6. Soit (Ω, F, P) un espace de probabilités. Soit X : Ω R une variable aléatoire telle que X(Ω) N. a) Montrer que pour tout réel s [0, 1], la fonction s X est une variable aléatoire intégrable. On rappelle que par convention, 0 0 1. On appelle fonction génératrice de X la fonction G X : [0, 1] R s E[s X ]. b) Montrer que G X est une fonction positive croissante. Calculer ses valeurs en 0 et en 1. c) Calculer la fonction G X lorsque X suit l'une des lois suivantes : (i) Bernoulli de paramètre p [0, 1], (ii) binomiale de paramètres n 0 et p [0, 1], (iii) géométrique de paramètre p ]0, 1[, (iv) Poisson de paramètre λ > 0. d) Que peut-on dire de deux variables aléatoires à valeurs entières qui ont la même fonction génératrice? Solution de l'exercice 6. a) Soit s (0, 1]. L'hypothèse X(Ω) N est inutile pour la mesurabilité, et pour l'intégrabilité on peut se contenter de X(Ω) R +. Comme la fonction x R s x R est continue, le fait que X est une variables aléatoire entraine que s X aussi (proposition 2.2.2b du poly). Comme elle est bornée (par 1), il s'agit d'une variable aléatoire intégrable. Pour s 0, on a s X 1 {X0}, qui est aussi une variable aléatoire, elle aussi bornée donc intégrable. b) Soient s et t des réels tels que 0 s t 1. Pour tout ω Ω, on a 0 s X(ω) t X(ω) 1. Par positivité de l'espérance (théorème 2.3.1b), on en déduit que 0 G X (s) G X (t) 1. G X est donc positive et croissante. Enn, G X (0) P(X 0) et G X (1) 1. c) Soit X une variable aléatoire de loi : 5

(i) Bernoulli de paramètre p [0, 1]. La fonction génératrice de X est G X (s) E[s X ] s 0 P(X 0) + s 1 P(X 1) 1 p + ps. (ii) binomiale de paramètres n 0 et p [0, 1]. La fonction génératrice de X est G X (s) n k0 ( ) n s k p k (1 p) n k (1 p + sp) n. k (iii) géométrique de paramètre p ]0, 1[. La fonction génératrice de X est G X (s) (1 p) n 0 Notons que son rayon de convergence est égal à 1 p. s n p n 1 p 1 sp. (iv) Poisson de paramètre λ > 0. La fonction génératrice de X est G X (s) e λ n 0 s n λn n! e λ+sλ e λ(1 s). d) Deux variables aléatoires à valeurs entières qui ont la même fonction génératrice ont même loi (et la réciproque est triviale). Pour le voir, [ on remarque que ces fonctions sont C et que la dérivée d'ordre n de G X est G (n) X (s) E X! (X n)! sx n 1 {X n} ]. En particulier, G (n) X (0) n!p(x n), ce qui permet de retrouver la loi à partir de la fonction génératrice. 7. Soit X : (Ω, F, P) R une variable aléatoire. Soit a > 0 un nombre réel. a) Montrer que P( X a) E( X ). a b) Que peut-on dire de la proportion de la population qui gagne plus de dix fois le salaire moyen? L'inégalité démontrée au a) s'appelle l'inégalité de Markov. Solution de l'exercice 7. a) On vérie facilement que pour tout ω Ω, a1 { X(ω) a} X(ω). Par positivité de l'espérance, on obtient en intégrant : ap( X a) E( X ). Il sut de diviser par a pour obtenir l'inégalité demandée. b) En considérant que X est le salaire, et en choisissant a 10E( X ), on déduit de l'inégalité de Markov que la proportion de la population qui gagne plus de dix fois le salaire moyen est inférieure à 1/10. 6

8. Soit Ω un ensemble. Soit f : Ω R une fonction. Montrer qu'il existe une unique paire de fonctions (g, h) de Ω dans R + telles que f g h et qu'on ait à la fois g f et h f. Montrer que si ( g, h) est une autre paire de fonctions positives telles que f g h, alors on a g g et h h. Solution de l'exercice 8. Soit x un nombre réel. Soit x a b une écriture de x comme diérence de deux nombres positifs. tels que a x et b x. Si x 0, on a a x + b x x, donc a x x et b 0. Si x 0, on a b a x x x, donc b x et a 0. Ces deux cas sont pris en compte par les formules a max(x, 0) et b max( x, 0). Les nombres a et b ainsi dénis ont bien les propriétés voulues. De plus, si ã et b sont deux nombres positifs dont la diérence vaut x, alors le même raisonnement que ci-dessus montre que ã a et b b. On note x + max(x, 0) et x max( x, 0). Les fonctions g et h qui à tout ω Ω associent respectivement g(ω) f(ω) + et h(ω) f(ω) ont toutes les propriétés voulues. 9. On eectue des lancers successifs et indépendants d'une pièce qui tombe sur pile avec probabilité p et sur face avec probabilité 1 p. a) Décrire le modèle probabiliste utilisé pour modéliser cette situation. b) On appelle T 1 le numéro du premier lancer où l'on obtient pile. Déterminer la loi de T 1. c) Pour tout i 1, on appelle T i le numéro du lancer où l'on obtient pile pour la i-ième fois. Déterminer la loi de T i pour tout i 1. Solution de l'exercice 9. a)??? b) Soit k 1 un entier. On a clairement {T 1 k} {X 1 0, X 2 0,..., X k 1 0, X k 1}. Ainsi P(T 1 k) (1 p) k 1 p. Autrement dit, T 1 suit une loi de Bernouilli de paramètre p. c) c'est encore pareil que dans l'exo5 de la feuille 2. 7