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pôle juridique L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en France L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en France L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en France 08 mars 2010 CnT à 10:30 08 mars 2010 CnT à 10:30 L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en France 08 mars 2010 CnT à 10:30 Intervenants Intervenants : : Florence Bonnet, Florence Théâtre Bonnet, National Théâtre de Chaillot, National attachée de à la Chaillot, production attachée et aux tournées à la production et aux tournées Anaïs Lukacs, responsable du Bureau d'accueil des Artistes et Professionnels Etrangers (BAAPE) Intervenants Anaïs : Lukacs, responsable du Bureau d'accueil des Artistes et Professionnels Etrangers (BAAPE) Plan Florence de la Bonnet, rencontre Théâtre : National de Chaillot, attachée à la production et aux tournées 1. Anaïs La licence Lukacs, Plan d'entrepreneurs responsable de la rencontre du de Bureau spectacles : d'accueil pour les des producteurs Artistes et Professionnels étrangers Etrangers (BAAPE) 2. TVA et contrat 1. La conclu licence avec d'entrepreneurs un partenaire étranger de spectacles pour les producteurs étrangers Plan de la rencontre : 3. La retenue 2. à TVA la source 1. La licence d'entrepreneurs et contrat de spectacles conclu avec pour un les partenaire producteurs étrangers 4. L'autorisation 3. La de retenue travail des à étrangers 2. TVA et contrat conclu avec un la partenaire source étranger 5. 3. Les La retenue conditions d'exercice du travail des artistes et techniciens 4. à L'autorisation la source de travail des étrangers Documents 4. L'autorisation utiles 5. Les de : travail conditions des étrangers d'exercice du travail des artistes et techniciens - 5. Bibliographie Les conditions d'exercice du travail des artistes et techniciens - Lexique Documents utiles : Documents utiles : - Liste Bibliographie des conventions - Bibliographie bilatérales de sécurité sociale conclues entre la France et différents pays (Site Internet - Lexique du Cleiss) - Lexique - Liste Liste des des conventions conventions - Liste des bilatérales bilatérales conventions fiscales de sécurité bilatérales conclues sociale par de conclues la sécurité France entre et sociale différents la France conclues pays et différents entre pays la France (Site et différents pays (Site Internet du Cleiss) Internet du Cleiss) Compte-rendu - Liste des conventions - Liste des bilatérales conventions fiscales bilatérales conclues par fiscales la France conclues et différents par la pays France et différents pays Compte-rendu I. Définition des financements Compte-rendu privés II. La capacité à recevoir obligations. des financements privés III. La capacité à financer I. obligations. Remarques préalables IV. Le régime fiscal des financements privés Quelle I. Remarques est la obligations. mission préalables du BAAPE? V. formalisme Quelle est la I. mission Remarques du BAAPE préalables? VI. Les déclarations auprès de l Administration fiscale VII. Les apports à la coproduction pôle juridique L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en pôle Dons, prêts, apports, aux compagnies et théâtres : mode France juridique d emploi Rencontre du 06 février 2013 L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en France Intervenants : Eric Baron, cabinet Baron, Aidenbaum et associés, cabinet intervenant auprès des institutions culturelles (droit privé, droit de la propriété littéraire et artistique, droit public, droit fiscal et droit du travail). Michel Gire, Associé gérant du Cabinet d Audit Expertise & Conseil GMBA Séléco-spécialiste des activités artistiques et culturelles. Rencontre animée par Fanny Schweich, chargée de l information juridique au CnT. Plan de la rencontre : Que ce soit dans l hypothèse d un contrat de prestation de service conclu avec un partenaire étranger (détachement des travailleurs étrangers) ou dans le cadre d une d embauche directe par l entrepreneur français, les problématiques relatives Que ce soit à la dans fiscalité l hypothèse ou au droit d un du contrat travail de nécessitent prestation d avoir de service une bonne conclu maitrise avec un des partenaire différentes étranger démarches (détachement et des travailleurs Que étrangers) ce soit ou dans dans l hypothèse le cadre d une d un d embauche contrat de directe prestation par l entrepreneur de service français, conclu les avec problématiques un partenaire étranger (détachement relatives à la des fiscalité travailleurs ou au droit étrangers) du travail nécessitent ou dans le d avoir cadre une d une bonne d embauche maitrise des différentes directe par démarches l entrepreneur et français, les problématiques relatives à la fiscalité ou au droit du travail nécessitent d avoir une bonne maitrise des différentes démarches et Le Bureau d Accueil des Artistes et Professionnels Etrangers a été créé en 2008 à la Cité internationale universitaire de Paris. Il s agit d un bureau d orientation, d information et d accompagnement des artistes et des professionnels étrangers. Le Bureau Pour d Accueil répondre des Artistes aux différentes et Professionnels problématiques Etrangers des usagers a été créé (aussi en 2008 bien à les la structures Cité internationale que les artistes universitaire et techniciens), de Paris. Il s agit le BAAPE d un bureau est un d orientation, pôle «ressources d information» sur tous et d accompagnement les aspects concernant des l accueil artistes et d artistes des professionnels et de professionnels Quelle est la mission du BAAPE? étrangers. Pour étrangers répondre (conseils aux différentes pour les problématiques démarches administratives, des usagers (aussi titres bien de séjours les structures et de travail, que les fiscalité, artistes et couverture techniciens), santé, Le le BAAPE Bureau législation est d Accueil un du pôle travail «des ressources et vie Artistes pratique).» sur et Il tous Professionnels constitue les aspects également concernant Etrangers un réseau l accueil a été pour d artistes créé les structures en et 2008 de à la Cité internationale universitaire artistiques professionnels et de culturelles étrangers Paris. Il franciliennes (conseils s agit d un pour (mise bureau les démarches en relation d orientation, des administratives, artistes d information et professionnels titres de et séjours d accompagnement entre et eux) de travail, et offre fiscalité, une des aide artistes à la et des professionnels Compte-rendu recherche couverture de santé, étrangers. logement. législation Le Pour BAAPE du répondre travail informe et vie aux et pratique). oriente différentes les Il constitue usagers problématiques mais également n effectue un réseau des pas usagers les pour démarches les (aussi structures pour bien leur les compte. structures que les artistes et artistiques et techniciens), culturelles franciliennes le BAAPE (mise est en un relation pôle «des ressources artistes et professionnels» sur tous les entre aspects eux) et concernant offre une aide l accueil à la d artistes et de Quelles recherche sont de logement. les vérifications Le BAAPE à effectuer informe et lors oriente de la les conclusion usagers mais d un n effectue contrat de pas prestation les démarches de service pour leur avec compte. un professionnels étrangers (conseils pour les démarches administratives, titres de séjours et de travail, fiscalité, L objectif de cette rencontre partenaire étranger? était de présenter et expliquer l encadrement juridique, fiscal, Lorsque Quelles le sont contrat couverture les vérifications porte sur santé, un montant à effectuer législation supérieur lors du de à travail la 3.000 conclusion et euros, vie il pratique). est d un indispensable contrat Il constitue prestation procéder également de à service des vérifications un avec réseau un pour les structures administratif de chacun relatives partenaire des à l entreprise étranger? artistiques financements étrangère et culturelles (art. D.8254-1 privés franciliennes du Code pour du (mise travail). arriver en relation Lors de la à des conclusion identifier artistes du et contrat, professionnels la le cocontractant méthode entre eux) de et offre une aide à la français Lorsque doit le contrat recherche notamment porte sur exiger de un logement. du montant partenaire supérieur Le BAAPE étranger à 3.000 ses informe euros, justificatifs et il est oriente d immatriculation indispensable les usagers de à procéder notre mais équivalent n effectue à des vérifications du Registre pas les démarches pour leur compte financement qui convient du commerce le mieux de son pays, au un financeur document attestant et qu il au est bénéficiaire assujetti ou non à TVA et en connaître France (numéro les de TVA obligations relatives à l entreprise étrangère (art. D.8254-1 du Code du travail). Lors de la conclusion du contrat, le cocontractant qui en découlent. Les intra-communautaire) français financements doit Quelles notamment ou sont exiger à abordés défaut les du vérifications celui partenaire de dans son étranger représentant à cette effectuer ses justificatifs fiscal, rencontre lors ainsi d immatriculation de que les conclusion documents sont à notre les nécessaires d un équivalent financements contrat aux du de Registre prestation en de service avec un demandes du commerce d autorisation de son pays, de un travail. document attestant qu il est assujetti ou non à TVA en France (numéro de TVA nature (biens matériels), partenaire étranger? intra-communautaire) en numéraire ou à défaut (somme celui de son d argent) représentant fiscal, et en ainsi industrie que les documents (expérience nécessaires aux technique, Que demandes risque d autorisation l entrepreneur Lorsque le de contrat français travail. porte s il ne sur procède un montant pas à supérieur ces vérifications à 3.000? euros, il est indispensable de procéder à des vérifications savoir faire, connaissances, A défaut d'effectuer etc.). relatives ces à vérifications, l entreprise l'entrepreneur étrangère (art. français D.8254-1 peut être du tenu Code responsable du travail). solidairement Lors de du la paiement conclusion du contrat, le cocontractant des Que dettes risque sociales l entrepreneur français et fiscales doit notamment français de l'entrepreneur s il ne exiger procède étranger du partenaire pas avec à ces qui vérifications il étranger a contracté. ses? justificatifs d immatriculation à notre équivalent du Registre A défaut d'effectuer du commerce ces vérifications, de son l'entrepreneur pays, un document français peut attestant être tenu qu il responsable est assujetti solidairement ou non à du TVA paiement en France (numéro de TVA Des des dettes clauses sociales intra-communautaire) spécifiques et fiscales sont-elles de l'entrepreneur à ou prévoir à défaut étranger contrat avec celui de? qui il a contracté. son représentant fiscal, ainsi que les documents nécessaires aux De manière générale, il est préférable de prévoir au contrat des dispositions précises relatives à la licence d'entrepreneur Des clauses demandes spécifiques de spectacle d autorisation sont-elles (Qui effectue à prévoir la de déclaration travail. au contrat à la? DRAC?), à la retenue à la source, à la fiscalité (TVA), à I) Définition des types la De protection de manière financements générale, sociale, aux il est éventuelles préférable privés vérifications de prévoir au à effectuer, contrat des aux dispositions autorisations précises provisoires relatives de travail à la licence (quel partenaire d'entrepreneur effectue les Que démarches de spectacle risque?) l entrepreneur (Qui ainsi effectue que des la dispositions déclaration français relatives à s il DRAC ne aux procède?), frais à la de retenue pas transport à à ces la et source, vérifications d'hébergement à la fiscalité (qui? (TVA), à peuvent la protection être A sociale, d'un défaut montant aux d'effectuer éventuelles important ces en cas vérifications, d'accueil à effectuer, de travailleurs l'entrepreneur aux autorisations étrangers). français provisoires peut être de travail tenu (quel responsable partenairesolidairement du paiement Qu est-ce qu un don manuel en effectue les des? démarches dettes sociales?) ainsi que et fiscales des dispositions de l'entrepreneur relatives aux frais étranger de transport avec qui et d'hébergement il a contracté. (qui II. peuvent La licence être d'un d'entrepreneurs montant important de en spectacles cas d'accueil de pour travailleurs les producteurs étrangers). étrangers Des clauses spécifiques sont-elles à prévoir au contrat? Le don manuel a pour L'entrepreneur II. objet La licence un d'entrepreneurs étranger doit-il détenir la licence d'entrepreneur de spectacle? Depuis la transposition De manière bien pouvant de spectacles de la générale, directive et il l'entrée est être préférable remis pour les en vigueur de de producteurs de prévoir la la loi du au main étrangers 22 mars contrat à 2011, des la les dispositions main. Le démarches ont précises don été relatives manuel à la licence peut ainsi porter sur de modifiées L'entrepreneur l argent afin d'entrepreneur de étranger simplifier ou des doit-il la diffusion de biens détenir spectacle temporaire la en licence (Qui nature. et d'entrepreneur effectue occasionnelle En la déclaration des revanche, spectacles à la produits? DRAC il ne par?), peut des à la entrepreneurs retenue porter à la sur source, un à la fiscalité (TVA), à membres Depuis la de transposition la l'ue protection ou de de l'eee. la sociale, directive Désormais, aux et l'entrée ils éventuelles ne sont vigueur soumis vérifications de qu'à la loi une du simple 22 à effectuer, mars déclaration 2011, aux les préalable démarches autorisations d'activité, ont été provisoires dont de travail (quel partenaire bien immatériel (par exemple les modifiées conditions afin des en seront effectue simplifier droits fixées les la ultérieurement diffusion démarches d auteur) temporaire par?) décret ou ainsi occasionnelle art. un ( que L7122-11 bien des dispositions 1 des immobilier du spectacles Code du relatives travail). produits car aux par ils frais des ne entrepreneurs de peuvent transport et d'hébergement faire (qui membres de l'ue ou de l'eee. Désormais, ils ne sont soumis qu'à une simple déclaration préalable d'activité, dont l objet d une remise de peuvent être d'un montant important en cas d'accueil de travailleurs étrangers). La les la simplification conditions main seront à des démarches fixées la main. ultérieurement L élément mises en place par décret par la art. ( essentiel loi L7122-11 du mars 1 2011 du Code du pour du don la travail). est l intention libérale, diffusion des spectacles en c est-à-dire que le donateur France ne décide concerne pas de l'entrepreneur soutenir qui est sans établi dans recherche un Etat hors UE de ou contrepartie. EEE. Celui-ci reste soumis à l'obligation La simplification de II. respecter La des licence démarches l'une ou d'entrepreneurs l'autre mises des place démarches par la loi suivantes de du spectacles 22 mars (art. L7122-11 2011 pour 2 la du diffusion les Code producteurs des travail) spectacles : en étrangers France ne concerne pas l'entrepreneur qui est établi dans un Etat hors UE ou EEE. Celui-ci reste soumis à Centre national du Théâtre : - l'obligation pôle soit demander juridique L'entrepreneur respecter une licence l'une temporaire ou étranger l'autre des pour doit-il démarches la durée détenir des suivantes représentations la licence (art. L7122-11 d'entrepreneur auprès 2 de du la Code DRAC du de ; travail) spectacle :? 3 134 rue Legendre 75017 Paris / Tél. - soit : effectuer + 33 1 Depuis 44 une 61 déclaration 84 transposition 85 préalable de auprès la directive de la DRAC et l'entrée de la région en où vigueur a lieu le de spectacle la loi du (formulaire 22 mars Cerfa 2011, n les démarches ont été Document établi par le pôle juridique 11783) - soit demander du Centre 1 mois national avant une licence modifiées du la date Théâtre. de temporaire la afin de Pour première pour simplifier toute représentation la durée des représentations utilisation la diffusion de ce et conclure temporaire travail, merci un contrat auprès et de occasionnelle signaler de de prestation la DRAC ; votre des source. de service avec une spectacles produits par des entrepreneurs structure - soit effectuer titulaire une de déclaration licence d'entrepreneur préalable auprès de de spectacles la DRAC (art. de R7122-10 la région où du a Code lieu le du spectacle travail). (formulaire Cerfa n 11783) 1 mois membres avant la date de l'ue de la ou première de l'eee. représentation Désormais, et conclure ils ne un sont contrat soumis de prestation qu'à une de simple service déclaration avec une préalable d'activité, dont structure titulaire les conditions de la licence seront d'entrepreneur fixées ultérieurement de spectacles (art. par R7122-10 décret du art. ( Code L7122-11 du travail). 1 du Code du travail). 134, rue Legendre 75017 Paris / Tél. : +33 1 44 61 84 85 La simplification des démarches mises en place par la loi du 22 mars 2011 pour la diffusion des spectacles en

Le don manuel n est soumis à aucun formalisme obligatoire (contrairement aux dons qui portent sur un bien immeuble et qui doivent être rédigés devant notaire). Qu est-ce qu un apport? L apport trouve son origine dans le droit des sociétés, il a pour contrepartie des droits sociaux (parts sociales). L apport est un acte qui transfert la propriété de l objet apporté. Les corollaires du transfert de propriété sont le transfert de la responsabilité et du risque sur la chose : dans le cas où l apporteur prévoit un droit de reprise, il prend donc le risque que la chose apportée soit abîmée ou perdue. La contrepartie de l apport n est pas un prix, sinon ce serait une vente, mais un droit moral, par exemple des parts sociales dans une société ou la qualité de membre dans une association. Il est possible d assortir l apport d un droit de retour (appelé également droit de reprise) permettant à l apporteur de récupérer l objet (une somme d argent ou un bien matériel) dans les conditions prévues au contrat. Ce droit de retour doit être formalisé par écrit pour pouvoir être exercé. Pourquoi est-il important de distinguer le don manuel d un apport? La distinction est indispensable car le don manuel et l apport n ont pas le même régime fiscal : le don qui ne bénéficie pas du régime fiscal du mécénat peut être soumis aux droits d enregistrement à titre gratuit en cas de révélation à l Administration, alors que l apport n est jamais soumis à ces droits de mutation (sur les droits de mutation, cf. question infra VI : «Fautil déclarer un don manuel à l Administration fiscale?»). Or, cette distinction n est pas toujours évidente à opérer. En effet, la contrepartie morale de l apport peut dans certains cas laisser penser qu il s agit d un don. Qu est-ce qu un prêt? C est un contrat par lequel une personne prête quelque chose à une autre personne. Le contrat de prêt n entraine ni transfert de propriété, ni transfert de responsabilité ni transfert de risque sur la chose (contrairement à l apport). Il peut se faire à titre gratuit ou onéreux (avec des intérêts pour rémunérer le prêt). Le prêt entre personnes morales ou physiques est possible sans que le monopole des établissements de crédit ne soit remis en question, dès lors qu il s agit de prêts occasionnels (non répétés). Qu est-ce que le mécénat? Il n existe pas de définition juridique du mécénat. Ce régime permet au donateur de bénéficier d une réduction fiscale. Le régime du mécénat est applicable si certaines conditions sont respectées. Quelles sont les conditions à respecter pour qu un don bénéficie du régime fiscal du mécénat? Il existe plusieurs conditions qui tiennent pour l essentiel :. à la nature de l opération (il doit réellement s agir d une libéralité, ce qui suppose une absence de contrepartie proportionnée) ; 4

. à la finalité de l activité à laquelle est affectée le don ;. au régime fiscal de cette activité : l activité doit être d intérêt général au sens fiscal du terme (art. 238 1 a) du Code général des impôts), à ce titre l organisme qui reçoit le don doit avoir une gestion désintéressée, ne pas être soumis aux impôts commerciaux et ne pas bénéficier à un cercle restreint de personnes. Il existe toutefois une exception pour les structures ayant pour activité principale la présentation d œuvres au public (art plastique et spectacle vivant) qui peuvent bénéficier de dons, dans le cadre du mécénat, dès lors qu'elles justifient d'une gestion désintéressée, et ce même si leur activité est lucrative (article 238 bis 1 e du Code général des impôts). Article 238 bis du Code général des impôts «1. Ouvrent droit à une réduction d'impôt égale à 60 % de leur montant les versements, pris dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires, effectués par les entreprises assujetties à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés au profit : a) D'œuvres ou d'organismes d'intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l'environnement naturel où à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises, ( ) ; e) D'organismes publics ou privés, y compris de sociétés de capitaux dont les actionnaires sont l'etat ou un ou plusieurs établissements publics nationaux, seuls ou conjointement avec une ou plusieurs collectivités territoriales, dont la gestion est désintéressée et qui ont pour activité principale la présentation au public d'œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques et de cirque ou l'organisation d'expositions d'art contemporain, à la condition que les versements soient affectés à cette activité» Selon Me Baron, les conditions pour que l'administration reconnaisse la validité de la réduction fiscale sont les suivantes : - l absence de contrepartie Le donateur doit agir avec une réelle intention libérale, il ne doit pas rechercher de contreparties. Toutefois, dans les usages, l Administration fiscale accepte l existence de contreparties à condition qu il y ait une disproportion marquée entre les sommes versées et la valorisation de la prestation rendue (celles-ci ne doivent alors pas dépasser 25% de la valeur du don). La seule mention du nom du mécène sur l ensemble des éléments de communication liés à l opération est admise, elle ne remet pas en cause le caractère non proportionné de la contrepartie. - la finalité de l activité Le don doit être affecté à l une des activités citées par les articles 200 et 238 bis du Code général des impôts (liste très large qui comprend notamment les activités culturelles). Attention, lorsque la condition d'intérêt général est requise, l activité ne doit pas être exercée au profit d un cercle restreint de personnes. Cette notion est assez floue et peut être interprétée de manière assez large par l Administration fiscale. - Le bénéficiaire doit toujours avoir une gestion désintéressée Quelque soit l'activité du bénéficiaire du don, la structure doit toujours avoir une gestion désintéressée (article 238 bis 1 a et e du Code général des impôts). 5

La gestion désintéressée présuppose que les dirigeants ne retirent pas, directement ou indirectement, un intérêt de la gestion de l organisme. Ce sera toujours le cas au sein des personnes publiques (collectivités territoriales, établissements publics, même s ils présentent un caractère industriel et commercial), a priori jamais le cas dans les sociétés commerciales (si l Etat est actionnaire le mécénat sera cependant possible), et cela dépendra des circonstances pour les organismes sans but lucratif (associations, fondations et fonds de dotation). Pour ces derniers, il conviendra de vérifier que les dirigeants ne retirent pas un intérêt de la gestion (rémunération hors des limites admises ; loyer du domicile payé par l association, etc.). - L activité à laquelle le don est affecté ne doit pas être soumise aux impôts et taxes dits commerciaux Selon la méthode précisée par l instruction du 18 décembre 2006 (n 4 H-5-06), il convient à ce titre de déterminer si l organisme concurrence une entreprise ; si oui, l activité est-elle exercée dans des conditions similaires à celles des entreprises du secteur commercial (analyse selon la règle des 4 P : Produit, Public, Prix et Publicité). Toutefois, il convient de rappeler qu en application de l article 238 bis 1 e, sont éligibles au mécénat, les dons au profit des organismes «qui ont pour activité principale la présentation au public d'œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques et de cirque ou l'organisation d'expositions d'art contemporain, à la condition que les versements soient affectés à cette activité» et ce, même si l organisme est soumis à ce titre aux impôts et taxes dits commerciaux. Qu est-ce qu une cotisation? La cotisation est une somme d argent versée périodiquement par les membres d une association. La cotisation n est pas obligatoire si elle n est pas prévue par les statuts de l association. Quel est le régime juridique de la cotisation? La cotisation versée à une association revêt le caractère d un don manuel si elle ne donne lieu à aucune contrepartie ou si elle donne lieu à une contrepartie de faible valeur. Une cotisation peut-elle bénéficier du régime du mécénat? Le régime du mécénat peut s appliquer si le montant de la contrepartie n excède pas 65 euros et s il existe un caractère disproportionné entre la contrepartie et le montant de la cotisation versée. Cette disproportion est caractérisée si la contrepartie dépasse 25% du montant de la cotisation (instruction fiscale du 4 octobre 1999 n 5 B-17-99). Qu est- ce que le parrainage? Le parrainage ou sponsoring peut être défini comme un contrat par lequel une personne soutient un projet, une activité, dans la recherche d un bénéfice direct. Le financeur recherche un intérêt direct (vente de prestation, publicitaire, etc.). II) La capacité à recevoir des financements privés Toutes les structures peuvent-elles bénéficier de financements privés? 6

Toutes les personnes morales quelque soit leur statut juridique (associations loi de 1901, sociétés commerciales, établissements publics, etc.) peuvent percevoir des financements privés. Existe-t-il des limites à la perception des financements privés? Une personne morale n existe que dans les limites de son objet social. Par conséquent, elle ne peut percevoir des financements que dans la mesure où ils sont affectés au financement de son activité. Lors de la rédaction des statuts, il faut donc toujours faire attention au contenu de l objet social car celui-ci peut être un frein à la perception de financements privés. Une association déclarée (i.e association loi de 1901) dispose d une petite capacité juridique, ce qui signifie qu elle ne peut pas recevoir de dons autres que manuels. Ainsi, tout ce qui ne peut pas faire l objet d une remise de la main à la main, tels que des droits d auteur ou des biens immobiliers, ne peut être donné à une association déclarée, sous peine de nullité absolue. A l inverse, une association reconnue d utilité publique, une société commerciale, disposent d une grande capacité juridique et peuvent donc recevoir des dons autres que manuels. Mais la société commerciale n est pas éligible au régime du mécénat. III) La capacité à financer Toute personne peut-elle financer une structure? En dehors des personnes morales de droit public (collectivités territoriales, EPCC, EPA, etc.), aucune disposition légale n interdit à une personne d apporter des ressources privées à une compagnie ou un lieu de diffusion. Peut-il y avoir des incidences lorsqu un salarié (comédien, metteur en scène, directeur artistique, etc.) finance la structure par laquelle il est employé? Si un salarié de la compagnie ou du théâtre apporte ses fonds propres pour aider à la réalisation d un projet artistique, ce qui peut par exemple être le cas lorsqu un metteur en scène, directeur artistique ou comédien souhaite voir une création aboutir, il peut éventuellement y avoir une incidence au regard de l assurance chômage. En effet, si un salarié verse de l argent à sa structure employeur, Pôle emploi pourrait considérer cet acte comme un élément caractérisant la qualité de dirigeant de fait, ce qui remettrait en cause le lien de subordination du salarié et par conséquent la perception de ses allocations chômages. La qualification de dirigeant de fait résultant de la méthode du faisceau d indices utilisée par Pôle emploi, il est difficile d apporter une réponse définitive dans cette situation. Par ailleurs, on peut aussi se poser la question du salarié d une compagnie ou d un théâtre qui fait un don à sa structure et qui souhaite bénéficier d une réduction d impôt. Dans cette situation, il pourrait être considéré que la perception du salaire par le salarié est une contrepartie du don, ce qui exclurait ainsi l application du régime du mécénat. A ce jour, nous n avons pas de retour sur la position de l Administration. IV) Le régime fiscal de ces différents types de financement Il convient de qualifier juridiquement le financement (don, prêt, apport, etc.) afin de déterminer le régime fiscal qui lui est applicable : le régime fiscal suit la qualification juridique de l opération. 7

Les financements privés doivent-ils être facturés avec de la TVA lorsque la structure bénéficiaire est assujettie aux impôts commerciaux? Une opération de livraison de bien ou de prestation de service est soumise à TVA dès lors qu elle est exercée à titre onéreux. Il faut donc qu il y ait une contrepartie qui soit en lien direct avec l opération pour que le financement soit taxé. Ainsi : - le don manuel est une opération à titre gratuit, il n est donc pas soumis à TVA ; - la contrepartie d un prêt est, le cas échéant, la rémunération par un taux d intérêt. Les intérêts sortent du champ d application de la TVA ; - les cotisations de membres ne sont généralement pas soumises à TVA, sauf s il existe des contreparties ; - le parrainage/sponsoring est une opération à titre onéreux. Par conséquent, il est soumis à TVA ; - l apport n est en principe pas soumis à TVA ; Ces financements sont-ils soumis à l impôt sur les sociétés (IS)? En principe, tous ces financements sont susceptibles d être pris en compte pour le calcul de l IS. En réalité, cela dépendra du caractère lucratif ou non de l activité à laquelle les financements sont affectés. Dans les cas d assujettissement à l IS de la structure les financements peuvent constituer des produits imposables selon leur nature (cotisations, dons, subventions,..), les prêts ne constituent pas un produit imposable. V) Formalisme Quels sont les documents que le bénéficiaire doit remettre au financeur? Cela va déprendre de la nature du financement : - dans le cadre du mécénat, pour que le donateur bénéficie de la réduction d impôt, le bénéficiaire du don doit lui remettre un reçu fiscal, appelé reçu de dons aux œuvres. Le reçu de dons s établit sur le formulaire Cerfa n 11580*03, seule la présentation de ce reçu à l Administration fiscale permet au donateur de bénéficier de la réduction d impôt ; - si le don manuel n ouvre pas droit au régime du mécénat, une attestation de don librement rédigée est suffisante ; - si la compagnie ou le théâtre établit un contrat de parrainage/sponsoring avec une entreprise, elle doit émettre une facture ; - pour un apport, la rédaction d un contrat d apport est indispensable, notamment pour justifier qu il ne s agit pas d un don en cas de contrôle de l Administration (cf. question supra I : «Pourquoi est-il important de distinguer le don manuel d un apport?») et, le cas échéant, pour définir les modalités d exercice du droit de reprise. Dans le contrat d apport il convient de prévoir les charges et l affectation de l apport, l existence ou non d un droit de reprise, la contrepartie morale accordée, etc. ; - de même, lorsqu un prêt est consenti, il est conseillé de rédiger un contrat de prêt dans lequel il sera notamment précisé les conditions et échéances de remboursement, l application 8