NUMERO 241. 12/ CARNET GUILLAUME ROCHET Directeur de site Orcières Labellemontagne / DANIEL TOUFFAIT passe la main.

NUMERO 241 Photo J-P. Gardet 20 26 34 64 112 6/ LEADERS JEAN-PAUL ROSSAT-MIGNOD Maire de Notre-Dame de Bellecombe / GILBERT PICHOL Pdg des Chalets Pichol 8 PATRICE GAUT Directeur de Luchon-Superbagnères et Directeur de l OT de Luchon / FRÉDÉRIC FERLAY Directeur de Manigod 10 CÉLINE THOMAS Responsable Natec / GÉRARD BOCHERT Gérant du Gaschney. 12/ CARNET GUILLAUME ROCHET Directeur de site Orcières Labellemontagne / DANIEL TOUFFAIT passe la main. 14/ breves STA change de main mais garde le cap / Candidat à l éco-damage? 16 Skignaletiks rejoint Lumiplan Montagne / Peyragudes accueille le Challenge PistenBully 18 VALLOIRE Les nouvelles cabines de la Sétaz 19 i-moov investit l Alpe d Huez 20 Les Deux Alpes, une station qui a du chien 22 Vos innovations Acte XI : Le plan neige 24 MONTAGNE AMBITION A la hauteur de vos ambitions 26 CONCOURS «Ma Montagne aménagée» : A vos appareils! 28 DAMAGE Une nouvelle ère Aztec 30 OOPOST La carte postale fait son come back! 32 LA STATION DE DEMAIN : L immobilier en station, un gros morceau! 40/62/ DOSSIER INVESTISSEMENTS Une tendance qui perdure... 64/ DOSSIER CHANTIERs 64 VAL FRÉJUS 66 FLAINE 68 ALBIEZ-MONTROND, BER- NEX, LE SEMNOz 70 LA PLAGNE 72 AVORIAZ 74 VAL THORENS 76 NOTRE-DAME-DE- BELLECOMBE, SAINT-FRANÇOIS-LONGCHAMP, CREST-VOLAND 78 LES GETS, CHAMONIX 79 LA PLANCHE DES BELLES FILLES 80 TIGNES VAL FRÉJUS VAL CENIS 82 LA COL- MIANE 83 LES HOUCHES 84 VALMEINIER 86 COURCHEVEL, KRASNAYA-POLYANA 88/ ENTREPRISES 88 DOPPELMAYR, Transport de matériel : quelle limite pour le câble? 90 ALTERES- PACES La montagne nous offre le décor, Alterespaces invente l histoire qui va avec 91 PRINOTH Partenaire officiel de la station «Olympique» de Rosa Khutor 92 IFMT La voie de la professionnalisation et du professionnalisme 93 KALIBLUE Agitateur de données 94 SUNKID Un Moving Carpet pour Carezza 95 MYNEIGE ouvre une nouvelle saison après un bon millésime 96 CARATECH Verdon Express sur les rails! 98 I LOVE SKI La révolution est en marche 100 BIKE SOLUTIONS Place aux experts 102 MOUNTAIN PLANET Le salon mondial de la montagne en France, dans la capitale des Alpes 104 STM PUGNAT «L équipe» a 50 ans! 105 FICAP Une année synonyme d innovations pour la marque FUNBELT! 106 PRINOTH Une star est née! 107/ EVENEMENTS 107 Une douce folie à l Alpe 108 SÉCURITÉ Quand le Droit et la Montagne se rencontrent 110 CLUSTER MONTAGNE Une Soirée Adhérents réussie! 112 MEGÈVE fête les 80 ans du premier téléphérique pour skieurs 114 L ITTAB en Chine. est édité par Montagne Expansion SAS. RCS Grenoble B 351 775 036 6, avenue de l Europe - 38029 Grenoble Cedex 2 - France Tél. : 04 76 90 84 38 Fax : 04 76 90 80 63 Principal actionnaire : Dovemed SAS Président et directeur de la publication : Dominique Verdiel Président d honneur : Michel Drapier Directeur de la rédaction : Dominique Verdiel Rédaction : Mickaël Frottier, mickael.frottier@ montagneexpansion.fr, Aurélie Palluel, aurelie.palluel@ montagneexpansion.fr, Martin Mazza, martin.mazza@ montagneexpansion.fr Assistanat commercial : Julie Perrotte : 04 76 90 99 68, julie.perrotte@ montagneexpansion.fr Abonnements et diffusion : Julie Perrotte : 04 76 90 99 68, julie.perrotte@ montagneexpansion.fr Maquette : Studio Stim Imprimerie : Rotimpres, Espagne ISSN : 1774-4547 N de commission paritaire : 0415T82362 Dépôt légal : à parution Toutes photos non créditées : Dovemed SAS Photos de couverture : Montagne Expansion La reproduction, même partielle, de tous les articles parus dans la revue Montagne Leaders est interdite sauf accord écrit de la rédaction. Organe officiel de l OITAF pour la langue française 4 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241

> Maire de Notre-Dame de Bellecombe > Pdg des Chalets Pichol Gilbert Pichol A chaque génération son évolution! Jean-Paul Rossat-Mignod De l action! Il n y a qu une façon d apprendre, c est par l action». Cette citation de Paulo Coelho colle à merveille au tempérament de Jean-Paul. C est d abord à l Ecole Hôtelière de Thonon qu il va apprendre ce qui deviendra son métier. En 1968, la jeunesse gronde, mais pour lui ni pavé ni banderole, besoin de large, il devance l appel et passe son service militaire dans la marine, en Polynésie. L occasion pour ce montagnard pure souche, mi-savoyard, mi-catalan, de changer d élément, une expérience loin de chez lui qui va lui donner le goût de l ailleurs. Pendant ce temps à Notre-Dame de Bellecombe, ses parents vont se lancer dans le tourisme, en transformant une ancienne ferme en chalet d accueil. De retour sur ses terres, Jean- Paul n avait qu une seule envie : repartir, explorer le monde, mais la vie en décidera autrement. Il faut reprendre le flambeau et le voilà à la tête de l affaire familiale. Jean-Paul va alors passer à l action. Il a 22 ans et se lance dans la politique locale ; un essai, au siège de conseiller municipal au village de Notre-Dame. L occasion pour lui de voir ce que ça donne. Un essai, qu il ne transformera pas tout de suite. Homme d action oui, mais qui sait définir les priorités, ses priorités. Il est temps pour lui de développer l affaire familiale, il se lance dans des grands travaux et en 1986 le chalet d accueil devient l hôtel Le Tétras. Ça, c est fait, Jean-Paul pousse alors de nouveau la porte de la mairie et en 1995, le revoilà conseiller municipal, une fonction qu il prendra très à cœur, pour laquelle il va s investir à un point tel qu en 2008, «il pousse le bouchon un peu plus loin» et enfile l écharpe de premier magistrat. Là encore, il ne va pas chômer, les dossiers vont s enchaîner, les batailles aussi, mais Jean-Paul compte bien imprimer sa marque. Curieux de tout, ouvert sur les autres et le monde qui l entoure, il se nourrit d expériences. Pas de nombrilisme chez Jean-Paul, l esprit de clocher, très peu pour lui! Il mène son bonhomme de chemin, toujours dans l action, car c est bien ce à quoi il carbure! S il lève un peu le pied, c est pour enfourcher son vélo, il chasse aussi un peu ; vous l avez compris, son moteur c est l action, son carburant, le grand air! Pas question de s enfermer, ou alors si, mais seulement en cuisine, derrière ses fourneaux ; Jean-Paul mitonne des petits plats pour le plus grand bonheur de sa famille. Grand-père de trois petits-enfants, ces derniers peuvent se vanter d avoir un «papy gâteaux». Gâteaux mais pas gâteux, Jean-Paul ne compte pas s arrêter là. Les échéances électorales approchent alors forcément, on lui pose LA question : rempilera, rempilera pas? La réponse est claire, nette et précise, à l image du personnage : «je n ai pas encore fini ce que j ai commencé, il reste encore beaucoup à faire» Le ton est donné : de l action! Photo DR Photo DR Pour connaître l histoire des chalets Pichol, il faut remonter loin, très loin. Pour le premier du nom, maréchal-ferrant de son état, c était une activité supplémentaire. Pour Gilbert, les chalets sont bel et bien son cœur de métier : «Dans la famille, chaque génération a proposé une évolution dans l activité de l entreprise. Mon grand-père s était orienté vers la charpente, mon père avait débuté dans l activité de construction de chalet.» A 18 ans, c est tout naturellement que Gilbert prend la suite de son père pour incarner la cinquième génération. En choisissant de s orienter vers les chalets pour les particuliers, Gilbert apporte lui aussi sa marque aux chalets Pichol. Une démarche d évolution, qu il explique facilement : «Il faut se perfectionner dans un secteur ; on ne peut pas se disperser en faisant plusieurs choses à la fois.» Et sa spécialisation va même prendre un tournant particulier lorsqu il réalise des chalets pour les remontées mécaniques du domaine skiable des Saisies. Des réalisations qui séduisent rapidement, et bien au-delà de la station savoyarde puisque d autres sites s intéressent rapidement à ces fameux chalets ; «Il existait un marché, j ai répondu aux besoins de ces stations, avec un style, un nom, des brevets. Les stations ont toujours joué franc-jeu.» La machine est en marche et c est tout naturellement que le petit monde des remontées mécaniques retrouve Gilbert Pichol dès les premières éditions du SAM. Le succès est au rendez-vous pour Gilbert, qui travaille alors seul dans l entreprise, et les chalets Pichol fleurissent sur les domaines skiables de France et à l étranger. De quoi étoffer l équipe qui comptera jusqu à six personnes. Satisfait de toutes ses réalisations, Gilbert n en place pour autant aucune en avant : «Aucune n a ma préférence : j ai toujours mis tout mon cœur dans toutes les réalisations!» En attendant de passer la main, Gilbert poursuit l histoire des chalets Pichol en toute simplicité, en imaginant déjà ce que pourrait être la prochaine étape celle de son successeur. 6 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241

> Responsable Natec > Gérant du Gaschney Gérard Bochert Un investissement de chaque instant Céline Thomas Dans le vif du sujet Son truc à elle, c est le concret. Les pieds sur terre, en bonne Sallancharde qui se respecte, elle va choisir une voie plutôt technique. Elle fera un tour par la fac et une section LEA mais son choix définitif se portera sur une Maîtrise d ingénieur commercial, à Annecy. Son diplôme en poche, elle va tout de suite plonger dans le dur et c est dans l industrie et le milieu du décolletage que la jeune femme va faire ses premières armes. De la technique, du concret, dans un secteur plutôt rude. Une bonne école pour Céline. Mais comme le disait l écrivain Dominique Noguez, «Il n est si belle veste qui se retourne.» Et bien Céline va retourner la sienne pour le secteur du matériel de sport et du textile. Cette accro au sport a envie de grand air, d outdoor, d un milieu plus «nature» ; son CV sous le bras elle va arpenter les allées du SIG de l époque. La pêche sera bonne, la voilà chez Natec ; une nouvelle vie est en marche. Motivée, impliquée, Céline y croit et va reprendre le flambeau : «il y avait encore des choses à développer» ; Céline est la femme de la situation! Distribution de nouveaux produits comme les piquets pour les courses de ski, de nouvelles marques côté vêtements techniques ; Natec rayonne sur nos sommets, dans nos stations : écoles de skis, sociétés de remontées mécaniques. Des pros au service des pros! Céline et son équipe sont à l écoute, au fait des dernières technologies, elle est intarissable sur ses produits pour pouvoir proposer le matériel, la veste, la tenue qui va bien, qui collera au mieux au besoin de ses clients des montagnes. Attentive, elle aime apprendre tous les jours de ce microcosme, de ses clients ; leurs besoins évoluent, ses produits aussi et ça le fait! Bien sûr, le temps fait parfois défaut, c est le seul regret de Céline. Elle qui se nourrit des contacts humains, qui aime échanger, écouter, manque parfois de temps pour aller au fond des choses, pour apprendre encore plus de son environnement, «tout va toujours très vite et il faut gérer les urgences». Sa bouffée d oxygène? Céline s évade par la lecture et se défoule en faisant du sport, accompagnée de sa fille de six ans qui la suit partout, même à la scène. La «p tite» demoiselle accompagne souvent sa maman sur le terrain, la relève est assurée! J-P. Gardet Photo DR Gérard Bochert n est pas un gérant de domaine skiable comme les autres. Entre lui et le Gaschney, pas question de lien financier, c est plus un lien d affection, d amour, de passion qui existe pour celui qui gère la station en tant que bénévole. Mais attention, cela ne signifie pas qu il ne s y implique pas comme un directeur de domaine skiable «classique». Cela fait maintenant plus de 25 ans qu il a la station alsacienne dans le sang, dans les tripes. Mais comment est née cette volonté de s impliquer dans le monde de la neige, du ski? Son père, ancien pratiquant du saut à ski, lui a transmis le virus du ski et de la montagne, dès son plus jeune âge. Tous les dimanches, qu il pleuve, qu il vente, qu il neige, cap sur les Vosges pour celui qui est né dans la cité de Hansi et de Bartholdi. A pied ou à ski, il découvre un monde dans lequel il se sent bien. Ses premiers virages se feront au Schnepfenried et à la Schlucht. La station du Gaschney, Gérard va la découvrir un peu plus tard. Hôte de référence des compétitions vosgiennes, le Gaschney s adresse, à l époque, à un public de très bons skieurs. Gérard ne le sait pas encore, mais il y écrira, quelques années plus tard, quelques pages de son histoire. Retour à Colmar. Gérard y passe son enfance et sa scolarité avant d intégrer un Institut Universitaire de Technologie à Mulhouse et de sortir major de promotion. Ses premières armes, Gérard les fera dans l industrie du papier, avant d entrer chez Clemessy, société où il occupe encore aujourd hui un poste de cadre dirigeant. Dans cette entreprise, Gérard gravit rapidement les échelons. Il y apprend le commerce, le management, la gestion, la technique et devient rapidement très polyvalent et est envoyé régulièrement à l export, de quoi voir du pays, des pays. En parallèle, Gérard se marie et cherche un pied à terre, ce sera au Gaschney. Ça y est, le Gaschney entre dans sa vie, d autant plus que quelques années plus tard, au début des années 1990 et grâce à des amis partageant les mêmes passions, Gérard rentre au Ski Club Hohneck Colmar, en devient Président, puis gérant de la station aux côtés d Annie Degout, chef d exploitation et fille d un des fondateurs de la station. Profitant de l expérience et des connaissances acquises chez Clemessy, Gérard se donne corps et âme au Gaschney, qu il structure, qu il aide à grandir et à se doter d une image professionnelle. Seul bémol? Malgré l investissement personnel qu il a pu donner au Gaschney, il regrette de ne pas avoir pu faire plus, et le peu de mobilisation des pouvoirs publics, surtout pour trouver un repreneur à l hôtel-restaurant qui aurait pu redonner de la superbe au site qui manque d hébergements et d image d accueil. Même si la station a été déclarée d intérêt local et a pu bénéficier de financements qui l ont aidé à remettre les installations aux normes, le Gaschney mérite plus car vous ne trouverez pas un site plus beau, plus sportif en Alsace pour le ski! Côté passion, outre le ski de randonnée, Gérard est également enivré par les voyages, violon d Ingre qu il partage avec son épouse. Pas question pour lui de préférer un pays plus qu un autre, car tous les pays possèdent leur beauté, tout dépend du regard que l on y porte et de ce que l on y recherche. De retour chez lui, il aime à chouchouter ses deux enfants, mais surtout ses trois petits-enfants tout un programme pour celui qui a marqué le Gaschney de son empreinte. 10 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241

> Directeur de site Orcières Labellemontagne Guillaume Rochet Le nouveau visage d Orcières Guillaume est un globe trotteur. Sportif de haut niveau en ski nordique, études en tourisme et management, monitorat de ski, il a fait sa trace dans bon nombre de stations de ski alpines. Curieux, ouvert d esprit, il s envolera un temps dans le Nord Ouest canadien. Il a alors 25 ans et se retrouve à la tête de la station du Mont-Sima au Territoire du Yukon (canada), à la frontière avec l Alaska. Gestion intégrée, grand froid, Guillaume apprend beaucoup de cette expérience Outre Atlantique. Mais il y a un temps pour tout, l appel du pays se fait entendre. Retour en France, il pose alors ses valises dans les Pyrénées, à la direction du Plateau de Beille, un poste qui lui va comme un gant, un site pour lequel il ne va pas ménager ses efforts et qui deviendra le troisième «spot» nordique de France. Fort de ce succès, il est désormais temps de retourner sur ses terres, en Haute-Savoie où il va passer en mode «ski alpin», à la direction de la SEM Les Portes du Mont-Blanc (Megève/Combloux/ La Giettaz) : «un mode de gestion complexe» avec lequel Guillaume va se familiariser et engranger encore un peu plus d expérience en matière de gestion d un domaine skiable. Depuis décembre 2013, c est désormais dans les Hautes Alpes qu il officie, à la direction d Orcières 1850. «Je suis ravi d intégrer le groupe Labellemontagne. A Orcières, outre les remontées mécaniques, nous nous occupons aussi de la patinoire, de la piscine, du bowling et des activités de restauration; il s agit là d une gestion plus globale». Pas de quoi s ennuyer pour Guillaume qui met en pratique ses compétences et son savoirfaire en matière de gestion, de tourisme mais aussi d évènementiel. Dynamique, impliqué et motivé, Guillaume a démarré sa première saison sur les chapeaux de roue ; bienvenue à lui sous le soleil des Alpes du Sud!. > Retraite Daniel Touffait passe la main Daniel n est pas un grand bavard et oui c est un montagnard! L histoire qui le lie aux stations a commencé il y maintenant 40 ans. Perchman, pisteur, chef des pistes, adjoint au directeur des pistes puis directeur des remontées mécaniques et ce, du nord au sud des Alpes en passant par les Pyrénées. Daniel a gravi les échelons comme on escalade une montagne : calmement, sans précipitation, toujours animé par la passion et l envie de réussir. Car s il ne parle pas beaucoup, on peut dire qu il agit et ce n est pas les 19 années passées à Val Cenis qui nous contrediront. 19 années de travail, d investissement, de succès mais aussi de coups durs. Une chose est sûre, il ne baissera jamais les bras. Ces montagnes dans lesquelles il vit, ce domaines skiable, c est son univers et entouré de collaborateurs et collaboratrices impliqués, fidèles, il a toujours gardé le cap. L heure de la retraite a sonné mais Daniel est serein. Ne craint-il pas de s ennuyer? Pas le genre du monsieur! Il compte bien profiter de sa famille, qui l a toujours soutenu et de son temps libre, pour continuer d arpenter les montagnes françaises, mais aussi les autres, en skis, à pieds ou à vélo. 12 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241

> Entreprise STA change de main mais garde le cap Fondée en 1996 par Bernard et Elisabeth Gromier, la Société de Travaux Alpins (STA) tourne une page de son histoire. Si la société CIMS Savoie et son gérant Pierre Boisset reprennent 100 % du capital de STA, les deux entités conservent leurs activités bien distinctes. est intervenue pour STA pour certaines affaires en CIMS sous-traitance. Le choix de Pierre Boisset apparaissait logique : CIMS est une entreprise familiale, et Pierre Boisset cultive une philosophie et une dynamique très semblables à celles de STA, tient à préciser Bernard Gromier. L équipe STA reste identique, tout comme le nom de la société, et ses Bernard Gromier et Pierre Boisset. ateliers de Bozel. C est une reprise dans la continuité.». CIMS Savoie est basée à Aigueblanche ; son équipe de 15 personnes est spécialisée dans le secteur de la chaudronnerie industrielle, et intervient également pour des opérations sur des remontées mécaniques. STA est spécialisée depuis ses débuts dans la serrurerie de luxe et est intervenue dans les plus grandes stations et sur les plus grands domaines. Si les deux sociétés entretiennent des clientèles différentes, leurs activités sont complémentaires ; la notoriété et l expérience de chacune vont être profitables pour ce rapprochement. Bernard Gromier accompagnera d ailleurs cette reprise en tant que consultant jusqu au mois de juin prochain. > Damage Candidat à l éco-damage? Votre station et ses acteurs mettent en place des actions particulières en faveur d un damage responsable, et d un environnement préservé? Et s ils étaient candidats au Trophée de l Eco-Damage 2014? Le Trophée de l Eco-Damage est organisé par Mountain Riders et Kässbohrer E.S.E. pour valoriser les stations ayant mis en place des actions concrètes en faveur de l environnement dans le domaine du damage. Loin de vouloir établir un classement, le Trophée de l Eco- Damage est un évènement biennal 3 e édition en 2014 qui recense et récompense les initiatives les plus significatives rapportées à la gestion globale du damage. Les stations sont invitées à s ins- crire et à remplir une enquête avant le 1 er mars prochain sur laquelle de nombreux critères sont pris en compte, tant au niveau du garage (tri des déchets, recyclage, mode de chauffage, etc.) que des machines (suivi de consommation, kits de dépollution, équipements de post-traitement, stockage des engins, mode de gestion des plans de damage, etc.) et même de la station (certification, co-voiturage pour les chauffeurs, etc.) Verdict durant Mountain Planet Après avoir examiné les questionnaires, le jury désignera trois stations nominées qui feront l objet d une visite afin d attribuer à l une d elles le Trophée de l Eco-Damage 2014. Celui-ci sera remis le 25 avril sur le stand Kässbohrer pendant le salon Mountain Planet à Grenoble. A cette occasion, les trois stations nominées présenteront les actions qu elles mettent en place pour limiter l empreinte écologique de l activité damage, le Trophée ayant également pour objectif de sensibiliser tous les acteurs concernés aux mesures environnementales concrètes qui peuvent être prises dans ce domaine. Qui pour succéder aux lauréats 2012? Planning - 1 er mars 2014 : Date limite de renvoi des questionnaires - Fin mars 2014 : Visites des stations nominées - 25 avril 2014 : Remise des prix Les prix - Station lauréate : Prêt d une dameuse Kässbohrer un mois sur la saison 2014/2015 - Stations nominées : ½ journée de formation du personnel aux enjeux du développement durable en montagne Questionnaires sur demande auprès de ecoguide-station@ mountain-riders.org ou info@pistenbully.fr 14 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241

> Station > Keymoov i-moov investit l Alpe d Huez Les nouvelles cabines de la Sétaz Après les deux nouveaux télésièges l an dernier, le remplacement des véhicules de la télécabine de la Sétaz était la principale nouveauté cette année sur le domaine de Valloire. La SEM Valloire poursuit le projet Sétaz, après l installation des télésièges des Verneys et Cornafond, en redonnant un coup de jeune à la télécabine de la Sétaz. Adieu les œufs rouges! Place à de nouveaux véhicules de dernière Keymoov_M.Hoffman Des véhicules électriques équipés de pneus neige, avec un coffre et un porte-ski, le tout disponible 7j/7 entre 8 heures et 22 heures : c est la solution i-moov proposée à l Alpe d Huez dès cette saison. Présentée à l hôtel Les Grandes Rousses le 16 janvier dernier, la solution i-moov est un service d auto-partage, pour l heure en exclusivité dans la station de l Alpe d Huez. Mis en place par la société Keymoov et son Pdg Olivier Rossinelli, le système repose sur des badges distribués par les hôteliers et les commerçants de la station et par Keymoov. Ces badges permettent d accéder aux véhicules, de les démarrer, de circuler et de les restituer. Cette saison 12 Renault Twizy électriques sont disponibles dans la station de l Alpe d Huez ; 50 pourraient l être dès l année prochaine. Elles disposent d une autonomie de 80 km et peuvent atteindre 80 km/h. Deux «jockeys» sont présents dans la station pour la gestion et l entretien des véhicules. (Les véhicules sont rentrés pour être rechargés entre 22 h et 08 h.) génération du constructeur suisse CWA. Leur châssis en aluminium assure robustesse dans le temps, et le système de suspension revu par rapport aux anciennes générations de cabines offre une réduction des vibrations. Le confort des clients s en trouve amélioré : moins de secousses au passage des pylônes, moins de vibration, et des cabines plus spacieuses. Une grande porte facile d accès permet d accroître le débit pratique de la télécabine en facilitant l embarquement. Pour la destination Valloire, la télécabine incarne également l image d un appareil flambant neuf. Une clientèle déjà satisfaite La SEM Valloire a entièrement autofinancé ces 76 nouveaux véhicules ainsi que les modifications nécessaires sur l appareil (1 052 000 HT) pour le plus grand bonheur d une clientèle déjà satisfaite. La SEM Valloire a également procédé à l évacuation des anciennes cabines et à l installation des nouvelles. De même, le personnel des remontées mécaniques a participé aux modifications mécaniques de gares en lien avec le cabinet ERIC, maître d œuvre de l ensemble du projet Sétaz, et la société Partech, société d ingénierie associés à CWA dans cette opération. Et les fameuses cabines rouges dans tout cela? Elles ont été vendues à des organismes et des particuliers et font aujourd hui le bonheur des nostalgiques amoureux du massif de la Sétaz et de son emblématique télécabine. Au service des vacanciers et des saisonniers Keymoov souhaitait pouvoir s associer à une station-pilote reconnue mondialement tant pour son activité hivernale qu estivale. Sans volonté de remplacer les navettes existantes, i-moov vise à fournir aux vacanciers et aux saisonniers une solution pour être indépendants géographiquement dans la station, que ce soit pour accéder aux différents commerces et services de la station ou pour faire les premiers kilomètres jusqu au point de départ d une randonnée. Les véhicules sont équipés de porte-bagage, pour transporter son matériel de sport d hiver ou son vélo, Un service qui pourrait séduire d autres stations françaises dès l hiver prochain, affaire à suivre. Keymoov Keymoov_M.Hoffman 18 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241

> Innovation Acte XI Le plan Neige Un plan qui s est déroulé «presque» sans accroc La saga «Innovations» touche à sa fin. Montagne Leaders va tirer le rideau sur cette série lancée au SAM 2012 et dont vous avez élu les plus grandes innovations qui ont marqué le monde de la montagne. Suite à cette série, une réalité s impose : la montagne est une véritable terre d innovations. Et pour clore ce fil rouge, il était inconcevable de ne pas aborder le plan Neige, sans qui la montagne d aujourd hui n aurait pas eu le même visage, le même poids économique. La France, première destination neige au monde depuis deux ans, doit sa place à un travail de longue haleine qui a démarré avant mais surtout après-guerre. 1948, la France se remet de la 2nde Guerre Mondiale. Les sports d hiver reprennent timidement leur souffle après un arrêt brutal. Le pays est reconstruit et la croissance fait surgir de nouvelles stations de ski comme des champignons. Les Français apprennent à consommer une semaine de ski par an. C est le fameux âge d or du ski. Revenons sur cette période. Si la seconde Guerre Mondiale a interrompu les projets, le département de la Savoie, soutenu par l Etat, se lance dès 1945 dans la réalisation de Courchevel. C est le départ de l aventure des sports d hiver. Progressivement l Etat va faire du développement des sports d hiver une cause nationale, répondant à la demande croissante des Français. Courchevel est le prototype de la station bâtie en site vierge. De là naît le concept de l aménagement des stations à la française : le plan neige va être créé. Décidé Téléski de la Draille. en 1964, ce plan doit déterminer un concept de stations d altitude très fonctionnelles, au service du Val Thorens. ski, fondées sur un urbanisme vertical. L Etat emploie les grands moyens : mesures règlementaires OT Val Thorens Chamrousse. qui excluent les habitants, octroi de prêts à taux réduits. Arrivent alors des aménageurs audacieux comme Godino ou Schnebelen pour ne citer qu eux, mais la liste est longue. Un pari fou Sans débat, sans étude de marché et avec la seule certitude de disposer des plus beaux domaines skiables d Europe et d un prochain boom des sports d hiver, le plan Neige est lancé en 1964. Mais qu est ce que le plan Neige? Il s agit d une politique lancée par l Etat français en 1964, qui n a plus court depuis 1977 et le discours de Vallouise. Cette politique visait à aménager les montagnes françaises, quels que soient les massifs. Il s agissait d organiser le tourisme de masse et de capter les clients étrangers. C est dans ce cadre que sont créées les stations de troisième génération, ou stations intégrées dont le modèle était Courchevel. Bibliothèque municipale de Chamrousse - Collection B. Chastagnol Coll. Mairie Saint-Bon-Courchevel. Fonds Baetz Aup de Verant. Courchevel. Le plan Neige a donc imposé, au début des années 1960, le concept de la station intégrée conçue comme le prototype de développement urbain calibré par l importance du domaine skiable. Cette stratégie reposait sur la convergence entre un promoteur, maître d œuvre unique, une collectivité locale qui lui concédait l exclusivité de l aménagement et les services de l Etat qui animaient et contrôlaient le projet. Le promoteur aménageur garantissait la mise en œuvre : maîtrise foncière, équipement et exploitation du domaine skiable, construction des ensembles immobiliers, des commerces, hôtels et services, réalisation des réseaux et équipements collectifs, animation et publicité, gestion de l accueil par tour opérateur L urbanisme est rationnel, concentre les constructions reliées entre elles autour des grenouillères et propose le principe de la station sans voiture. C est le règne de l immeuble collectif dont la dimension évolue avec le marché. La démarche unique du promoteur est associée à une démarche intégrée des équipes de conception regroupant architectes et urbanistes, montagnards et skieurs, animateurs et exploitants. Les stations intégrées furent des lieux d expérimentation, de recherche et d innovation. Leurs concepteurs créèrent de véritables cités d altitude comprenant des milliers de lits chacune. Œuvre de longue haleine, se déroulant sur A.Martzolf Téléski de Lovatière,1961-1962. des dizaines d années, les créateurs devront sans cesse intégrer les contraintes nouvelles liées aux évolutions commerciales et financières. Avec l invention de la station de ski, l homme a repoussé une des dernières frontières physiques : vivre toute l année en altitude. La fin de l âge d or Entre 1971 et 1975 l Etat intensifie les efforts. Il intervient sur 23 stations et une vingtaine de nouvelles. Isola 2000, la Plagne, les Ménuires, Val Thorens, Valmorel ou encore les 7 Laux en feront partie. Le plan Neige a participé à l essor de toute une économie, celle de l aménagement en montagne. Sans station de ski, pas de remontées mécaniques, pas d enneigement de culture, de sécurité, de damage, de déneigement, de signalétique. Mais cet aménagement frénétique de la montagne laisse des traces, surtout auprès des populations locales qui n ont pu tirer bénéfice de l or blanc. En effet, le plan Neige est considéré comme méprisant par les populations locales expropriées ou pour l environnement ignoré. Le plan avait fixé l objectif de 350 000 lits mais «seuls» 150 000 lits seront réalisés. Aujourd hui, 1964 et le lancement du plan Neige semblent être une période bien lointaine, l Etat français était derrière et poussait l industrie de la montagne vers l excellence mondiale. Et aujourd hui, alors que la France reprend la première place mondiale des destinations neige, où est le soutien du pays? Doiton penser que cette période est révolue? Doit-on pensez que ça, c était avant? Ne tombons pas dans le pessimisme et soyons sûr de nos forces, de vos forces pour aller toujours de l avant et faire évoluer nos domaines skiables et nos métiers. 22 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 23

A la hauteur de vos ambitions sont nombreuses et, au travers d un dossier consacré à l aménagement de la montagne quatre saisons, Montagne Ambition a la Alors que le salon Ispo-Alpitec China qui se tient tous les ans à Pékin va ouvrir ses portes dans quelques jours, du 19 au 22 février, les visiteurs et exposants du seul et unique rassemblement de la montagne chinoise pourront découvrir le deuxième numéro de Montagne Ambition, le magazine des professionnels de la montagne et du tourisme chinois. vocation d être un outil d aide à la décision. Le lien entre la montagne française et chinoise Entre la Chine et la France, des liens étroits se sont tissés au fil des ans, Montagne Ambition Après un premier numéro, qui avait suscité l attention et l intérêt d un lectorat revient bien sûr sur cette amitié franco-chinoise sans faille, pilier de bon nombre d échanges et de co-chinoise qui fonctionne et qui à la recherche de solutions et partage de connaissances. 2014 s étendra sûrement à d autres ter la station de Chamonix, hôte d innovations en matière d amé- sera l année de la célébration du régions dans l avenir. Avenir des premiers Jeux Olympiques nagement de la montagne esti- 50 e anniversaire des relations justement, la Chine a déposé d hiver de l histoire, ainsi que la chinoise. Aujourd hui, cette mon- vale et hivernale, la rédaction de diplomatiques entre la France un dossier de candidature pour station de Courchevel, connue tagne, ou plutôt ces montagnes Montagne Ambition a planché et la République populaire de les Jeux Olympiques d hiver de dans le monde entier pour son sont de plus en plus arpentées, durant près d un an sur un deu- Chine. Montagne Ambition vous 2022. Après avoir accueilli les domaine skiable qui fait partie contemplées et aménagées. xième numéro qui aiguisera sans propose donc de revenir sur les Jeux d été en 2008 avec succès, des 3 Vallées, le plus grand du Montagne Ambition s inscrit, dès aucun doute la curiosité des déci- liens qui existent entre ces deux le pays se tourne vers les olym- monde. lors, à aux côtés de la montagne deurs de la montagne chinoise. pays, notamment la coopéra- piades d hiver, vers un nouveau La montagne fait partie de chinoise pour avancer vers cette Une nouvelle année pour de nouveaux projets tion Alpes-Sichuan, un véritable exemple de collaboration fran- challenge. Montagne Ambition a donc décidé de vous présen- la culture, de la tradition picturale, littéraire et philosophique destinée et cette montagne aménagée. En Chine, l année 2014 sera celle du Cheval de bois. Inventivité, évolution, action, réflexion, nouveaux horizons et nouveaux projets seront au rendez-vous. Justement, le deuxième numéro de Montagne Ambition se fait fort de vous proposer un tour d horizon des derniers projets qui animent la montagne chinoise et internationale. Vous pourriez vous demander pourquoi créer un magazine spécialisé dans l aménagement de la montagne. Et bien, tout simplement pour vous accompagner et pour relayer le dynamisme de ces territoires au cœur de toutes les attentions. Le 12 e plan quinquennal de la Chine fixe différents objectifs comme la lutte contre les inégalités sociales et territoriales, le développement des zones rurales et montagnardes. Le tourisme est la solution pour parvenir à ces objectifs. Les sites naturels sont nombreux en Chine et révèlent toute la beauté de ce pays aux mille facettes. Les solutions touristiques pour développer les territoires ruraux et montagneux 24 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 25

> La station de demain L immobilier en station, un gros morceau! Michel Giraudy Premier adjoint au maire de Bourg-Saint-Maurice Qui dit stations de sports d hiver dit bien évidemment «lits» et des lits, il y en a de toutes les sortes : hôtels, résidence de tourisme, centre de vacances, logements locatifs particuliers, La palette est large! Au début des stations, les logements sont sortis de terre, pour une poussée pas toujours contrôlée. L objectif était de remplir et de loger les skieurs nombreux, venant s adonner aux joies de la glisse. Qu importe la forme, on logeait dans nos appartements, chambre, pour dormir! Autre temps, autre mœurs. Les goûts des clients ont changé, la pratique du ski aussi, on consomme le ski différemment! On n avale plus les kilomètres de pistes comme à la grande époque, on veut autre chose. C est ce que nous avons tenté de vous exposer dans les précédents dossiers de la station de demain. Les goûts des uns et des autres ont évolué et les stations ont trouvé des réponses, des solutions susceptibles de les combler. S il y a bien un autre domaine dans lequel les envies, les besoins d hier ne sont plus ceux d aujourd hui, c est l immobilier en station. En la matière, plusieurs difficultés. Les stations doivent faire face à l obsolescence et au vieillissement de leur parc d hébergements, inadapté aux nouvelles attentes des touristes, à la dégradation de l immobilier de loisirs. Elles doivent penser réhabilitation et contrôle des constructions neuves. Louis Guily Une fois n est pas coutume, pour cette thématique de l immobilier en station, c est Louis Guily qui ouvre le bal. «La question de l immobilier est un point crucial qui a toute sa place dans notre fil rouge consacré à la station de demain. Cette thématique est essentielle et la façon dont les stations appréhendent leur urbanisme et la construction de lits vient en réponse aux nouvelles envies de la clientèle, à ce qu elle veut trouver en montagne : l ambiance, les modes de déplacement doux. L immobilier en station ce n est pas chose aisée et tous les intervenants qui ont pris la parole sur cet thème sont unanimes. Quelle que soit la taille de la station, le chiffre d affaires, il n y a pas de solution miracle. Bien sur, on essaye, on expérimente. Selon moi, en la matière nous devons tous être vigilants, nous ne devons pas bétonner les stations plus que ce qu elles ne le sont déjà! Cette ambiance évoquée quelques lignes plus haut, c est aussi pour ça qu on vient en montagne et les différents exemples mentionnés au fil de ces pages, par les différents intervenants qu ils soient opérateurs, élus, socioprofessionnels le prouvent. L urbanisme est bel et bien un des moteurs qui fait avancer nos destinations vers l excellence, c est la signature d une station, d un village ; a nous de veiller au grain, de réhabiliter dans les règles de l art.» Les élus, les professionnels du secteur se mobilisent donc pour mettre au point des solutions, des dispositifs «anti lits froids» comme on les appelle. Avant d exposer les différents témoignages d élus, opérateurs de domaines skiables qui ont accepté de nous faire part de leur point de vue sur le sujet et qui ont évoqué les différentes actions menées en la matière, place aux chiffres et aux enjeux! Pour cela, c est le cabinet Comète et Carole Genevray qui nous éclaire sur les enjeux de l immobilier en station, le parc existant, les avancées et qui via certaines données, nous pousse à chercher des solutions pertinentes et pérennes. La performance d une station est fonction de son hébergement Tout d abord, la performance commerciale d une station dépend de sa capacité d accueil touristique, et plus particulièrement du volume et de la structure de ses lits professionnels. Sur le réseau Alpes de Comète, les 41 % des lits professionnels génèrent 70 % des séjours des stations. L enjeu économique est donc important! La performance dépend ensuite de la structure des lits professionnels d une station, qui a beaucoup évolué dans les stations avec notamment le développement des résidences de tourisme, qui sont devenues le 1er secteur d hébergement professionnels dans les Alpes. Pour bien comprendre et mieux appréhender les difficultés, il faut >>> La problématique de l immobilier en station, ça fait 30 ans que ça dure! Les bâtiments vieillissent, les propriétaires ne louent plus, les baux se terminent ; tout ça n a rien d un surprise. Aux Arcs, on a donc décidé de passer à l acte. On est face à la propriété privée, il faut trouver des solutions et nous avons mis en place deux dispositifs. La Foncière, portée par la CDA et la Caisse des Dépôts, de laquelle découle des foncières locales, dans chaque stations concernées (cinq pour le moment dont les Arcs). L idée : racheter des appartements, les rénover, les remettre sur le circuit commercial pour ensuite les revendre. Aux Arcs, déjà 46 logements sont passés par cette procédure. Le dispositif fait ses preuves. Pour que ca marche, il faut pouvoir acheter les appartements à moins de 3 000 le m 2, afin de les rénover comme il se doit et boucler sereinement l affaire. Aux Arcs, une enveloppe de 14 M a été prévue pour l achat et la rénovation de 40 à 50 apparentements par an. Aux côtés de cette initiative, nous avons mis sur pieds une cellule d incitation au classement «Référence les Arcs», en partenariat avec l Office de Tourisme et la société des remontées mécaniques. Il s agit là d un service en charge du pilotage, du programme de Classement, Rénovation et Labellisation des lits touristiques. «Référence les Arcs» invite le propriétaire à être acteur du développement de la qualité des Arcs et lui propose un accompagnement et des conseils pour améliorer le confort de son bien. En fonction du classement, l appartement concerné est mis en avant via les canaux de communication de la station ; l idée est d inciter le propriétaire à monter en gamme pour une meilleure visibilité et au final une commercialisation plus importante. Cerise sur le gâteau, le label «Signature les Arcs», véritable vitrine pour le propriétaire qui s est lancé dans une rénovation selon les règles de l art et qui donnera aux autres propriétaires l envie de faire de même. Quid des nouvelles constructions? En la matière, les derniers terrains constructibles doivent impérativement être réservés pour la construction de «lits chauds» ; tout le monde en a bien pris conscience. 32 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 N 240 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 33

> Enquête exclusive Investissements 2013 Une tendance qui perdure La saison 2012/2013 a profité d un enneigement précoce, puis régulier tout au long de la saison, sur l ensemble des massifs français. Les chutes de neige ont parfois été exceptionnelles (Pyrénées centrales, Isola 2000 ), les conditions météo s avérant globalement satisfaisantes, notamment durant les vacances de février. Résultat : une fréquentation touristique et des recettes en hausse (respectivement +4,4% et +7,8%) et le maintien de la France à la première place des destinations mondiales du ski. Val Thorens, prremière station du top 10 2013. 40 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 > Pierre Lestas, I. Salino > Dossier réalisé par Mickaël Frottier, Aurélie Palluel, Martin Mazza (Montagne Leaders), Emmanuelle Galiana et Jean Berthier (Atout France), Laurent Reynaud (DSF) - Photos Dovemed I nutile de tourner autour du pot : notre parc de remontées mécaniques a encore vieilli d un an depuis 2008 par les téléportés et de trois ans depuis 2009 pour les téleskis. L année 2013 est certes marquée par une légère augmentation des investissements et par un plus grand nombre de constructions de téleskis, mais cela ne saurait inverser cette tendance observée depuis 2008-2009 et dont les causes sont multiples et connues. D abord il y a le peu de cas qui est fait des conséquences du calendrier scolaire sur notre économie. Nous avons beau expliquer qu il a entraîné une chute de 30 % de nos marges et que cette baisse a un impact sur l investissement, rien n y fait. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que nous redressions définitivement la barre? D autant que, dans un même temps, la réglementation s est encore durcie. Et, en particulier, celle des études d impact, dont les procédures deviennent par trop lourdes et complexes au point que nous devions, désormais, faire appel à de vrais experts en biologie et en écologie et utiliser des moyens de plus en plus sophistiqués : détecteurs hétérodynes et «expansion de temps», sonagrammes Il est grand temps de simplifier ces procédures administratives qui rendent de plus en plus difficile la mise en œuvre de nos projets, voire nous découragent. Ainsi, pourquoi ne pas nous dispenser de ce fardeau des études d impact (et de leur coût) en cas de remplacement d un appareil de remontée mécaniques par un autre, de même type? Voilà une mesure qui nous permettrait assurément de passer plus de temps sur nos chantiers qu à rédiger des papiers. Et, il s agirait là, pour nos entreprises, d un véritable et utile pas en avant conforme aux vœux du Président de la République de simplifier la vie de nos entreprises, et, plus encore, ce serait là la marque de confiance d un État efficace. Président de Domaines skiables de France N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 41

2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1990 1 171 1 136 1 156 1 105 1 100 Evolution des recettes brutes des domaines skiables de 1990 à 2013 1 000 Une prime à l existant et aux équipements de loisirs Les trois cinquièmes de l investissement, soit 184 M sont consacrés aux remontées mécaniques. Ce niveau d investissement a priori stable par rapport à l année précé- 1 040 981 938 919 900 884 500 800 dente, masque une baisse importante de l investissement consacré aux remontées mécaniques neuves (-10 %), au profit de travaux d amélioration, de confort et de modernisation d équipements existants (+46 %). En parallèle, les stations visent à réduire l aléa climatique. En premier lieu, au travers de la neige de culture et des retenues collinaires. Avec 40 M d investissements en 2013 contre une moyenne décennale de 60 M, les stations ne sont plus dans une phase d équipement, mais plutôt 770 724 742 705 675 596 10,4 25,2 533 527 348,5 9 485 324 15 Massif Central 1,02 % 3 152 469 Haute Savoie 24,21 % 74 985 817 Savoie 39,95 % 123 732 415 Montagne Leaders Pyrénées 5,85 % 18 127 435 Alpes du Sud 16,43 % 50 886 352 Isère - Drôme 8,47 % 26 244 248 Remontées mécaniques Remontées méca. neuves Modification, entretien Neige de culture Damage Travaux de pistes Equipements de sécurité Signalétique Billetterie Equipements de loisirs Véhicules Divers Total 2012 150 239 33 474 35 725 30 805 12 456 4 099 1 742 4 015 4 182 2 135 27 412 306 284 2013 134 840 48 883 39 658 33 389 9 638 5 180 2 369 6 016 11 261 1 697 16 755 309 686 Variation % -10,25 46,03 11,01 8,39-22,62 26,37 35,99 49,84 169,27-20,52-38,88 1,11 Montagne Leaders Investissements 2013 - Bilan des investissements, évolution 2012/2013 en K d extension et de maintenance. En second lieu au travers du damage, toujours dans une logique de garantie glisse, la part reste soutenue : 33 M, en hausse de 8 % par rapport à 2012. Enfin, les stations cherchant à se diversifier et misant fortement sur l innovation, l information et le confort, les postes signalétique et billetterie, bien que pesant faiblement sur le montant total investi, profitent d un investissement toujours très dynamique. Les Alpes du Nord concentrent les trois quarts des investissements recensés en 2013, un niveau d investissements cohérent comparativement à la contribution de ce massif aux journées-skieurs. 124 M ont concerné les domaines savoyards, un investissement nettement supérieur à la moyenne observée ces 5 dernières années, porté par les stations de Val Thorens, de Courchevel, ou celles composant Paradiski. En Haute-Savoie, l investissement se monte à 75 M, un montant, certes inférieur à celui de 2012, mais parmi les plus élevés jamais consacrés à ce massif. De même, avec 26 M investis, les stations de Drôme / Isère >>> 400 7,2 618 400 7 9 285 24 30,5 21,8 7 8,8 10 10 65,2 24 333,68 30 19,4 35,1 34,5 26 8,6 5,7 23,5 311 300 234 DIVERS, ÉQUIP. LOISIRS 15 VEHICULES 6 3 20 SECURITE SIGNALETIQUE BILLETTERIE 27 PISTES 166 NEIGE 14 ENTRETIEN GRANDE VISITE 143 8 15 123 11 23 8 22 RM MODIFICATIONS REMONTÉES NEUVES 117 8 11 101 88 8 86 21 103 5 9 19 28 80 10 18 30 58 56 26 54 5 11 34 13 60,5 35,8 70,2 27,9 39 51,5 53 13 9,6 30,8 33,4 35,7 39,7 31 60 29,5 174 21 31,5 51 183,7 183,7 170,1 172 31,8 27 147,3 147 12 148 133,2 123 127,6 12 100 103 9 9 75 8 Evolution des investissements de 1990 à 2013 49 32 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 200 26,4 39 13 43,2 32 63,7 29 44 13 12 227,3 16 6 118 276 29,9 78,4 25 300 25,6 36 31,3 58 302 306,2 22,5 16 15 17 72 15 47 231 10 3 5 16 24 79 22 15 6 5 19 174 DAMAGE 78 8,5 6,1 4,9 310,7 13,4 2,2 5,8 6,6 23,2 28 23 298,13 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 43 Million d'euros courants HT 500 604 309,7 M 600 418,99 17,3 624 360,84 700 Jura 2,91 % 8 998 346 Vosges 1,15 % 3 559 492 N 241 1 206 1 200 Répartition géographique des investissements 42 / JANVIER / FÉVRIER 2014 1 307 1 300 Million d'euros courants HT Une dynamique d évolution i nférieure à la hausse des recettes Les domaines skiables français ont investi en 2013, 309 millions d euros. La timide progression, entamée en 2011, se poursuit : +1,1 % par rapport à 2012. Le niveau d investissements tend à se rapprocher lentement des montants d avant-crise. Toutefois, le montant 2013 reste nettement inférieur à la moyenne observée sur les dix années précédentes (-5 % en courants et -14 % en constants). Pourtant, la saison 2012/2013 et ses bons résultats de fréquentation, laissent supposer un effort d investissement plus important, ou tout au moins, caler sur la progression des recettes (+8 %). Au final, malgré un investissement en hausse, le ratio investissements/recettes générées par les remontées mécaniques l année précédente continue de baisser pour atteindre 24 %, ratio le plus bas enregistré depuis 1998. Montagne Leaders C e bilan très positif souligne la forte résistance du secteur dans un contexte économique difficile, et est également lié aux politiques marketing et d investissements menées sur les domaines skiables. Améliorer son offre, la moderniser, adapter son produit, est le moteur de l attractivité des stations. Après une excellente saison, la dynamique d investissements a-t-elle suivi? Comme chaque année, Montagne Leaders, Atout France et Domaines Skiables de France proposent le bilan annuel des investissements réalisés dans les domaines skiables (Cf. encadré méthodologie). Cette année encore, l ensemble de la profession, sans qui ce travail ne serait possible, a joué le jeu, que ce soit les opérateurs bien sûr, les fournisseurs ou entreprises dédiés à la montagne, ainsi que les collectivités. Cette enquête permet de suivre l effort global d investissement des stations, mais aussi d en apprécier les variations annuelles suivant les postes de dépenses. 1991 > Enquête exclusive 0

> Enquête exclusive >>> décrivent une dynamique d investissements soutenue supérieure de 11 % à la moyenne quinquennale. L investissement dans les stations des Alpes du Sud a fortement progressé (+18 % par rapport à 2012), fruit des politiques mises en œuvre pour maintenir l attractivité de ces domaines (Conseil Général des Alpes Maritimes, stations du Queyras ). En parallèle, l investissement sur les autres massifs est très nettement inférieur au volume moyen des années antérieures, avec le risque d être parfois insuffisant pour maintenir la capacité existante. Ainsi, 18 M ont été investis dans les Pyrénées, massif ne présentant par ailleurs aucun gros projet (les remontées mécaniques pèsent pour 30 % du montant investi sur le massif contre 60 % au niveau national, les RM neuves pour 7 %!) ; 4 M sur les Vosges, niveau très inférieur à la moyenne quinquennale et l investissement a été essentiellement porté par Gérardmer et la Bresse-Hohneck ; le Massif Central a capté 3 M, soit moitié moins que la moyenne observée ces cinq Remontées mécaniques neuves 134 840 402 Une année en trompe-l œil Si l on se fie au nombre d appareils, le poste phare des investissements peut sembler satisfaisant : 2013 présente un nombre d installations nouvelles supérieur à l exercice précédent. A bien y regarder, plusieurs signes ne sont pourtant pas encourageants Le montant total de ces appareils neufs est en baisse de 10 % par rapport à 2012. Même si l on peut modérer cette comparaison - l an dernier 3 appareils représentaient à eux seuls plus de 40 M d investissements, (3S Prodains Express/Avoriaz, TC Plattières/ Méribel-Mottaret et TC Saulire Express/Méribel Alpina) les 134,8 M du poste «Remontées mécaniques neuves» sont inférieurs à la moyenne des 5 dernières années (137 M ). Le télésiège débrayable 6 places, devenu un standard de l aménagement des domaines skiables, voit son contingent d installations neuves chuter : 7 en 2013 contre 13 en 2012. Le nombre de téléskis est quant à lui à la hausse : 13 téléskis l an dernier contre 24 cette année! A noter, 5 appareils dits «neufs», eu égard à leurs importantes modifications, un chiffre en hausse régulière. Relevons tout de même un point positif avec la construction de 3 appareils mixtes dont le fameux Telemix des Jeux à l Alpe d Huez. (Certains retours d enquête ne mentionnant pas la part sous maitrise d œuvre, le ratio de répartition par constructeur n apparaît pas cette année.) 44 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 dernières années Seul le Jura affiche une forte progression (9 M contre 3 M en moyenne), à rattacher au lourd investissement neige réalisé par la station de Métabief, aux investissements déployés sur la commune des Rousses, mais aussi à celle du Mont Jura. Les habitudes de glisses et attentes des clientèles impliquent de nouveaux types d investissements, plus uniquement basés sur le ski (luge, espace loisirs, signalétique, totem, tyrolienne ). En parallèle, le coût d investissement des remontées mécaniques s est envolé. Au final, à l exception des plus grandes, les stations françaises semblent éprou- ver des difficultés à investir fortement dans leur domaine contrairement à leurs concurrentes suisses ou autrichiennes, qui chaque année consacrent 30 à 40 % du chiffre d affaires aux investissements, soit pour 2013 respectivement autour de 324 M (selon Jürg Schmid, directeur de Suisse Tourisme dans Le Temps du 21/12/2013) et 415 M (Les Echos 6/11/2013). Si la problématique de l échéance de fin des délégations de service public pèse fortement sur les décisions et les stratégies mises en œuvre, l incidence de la crise (et avec elle l inflation ou une tendance à la hausse des charges) ne peut être totalement éludée. Part et proportion des RM nouvelles par type d appareil Type d appareils Nombre Montant (en E) % Investissement % Nb d appareils Télésiège Débrayable + cabines 3 20 600 000 15,28 4,11 Télécabine 10 places 3 23 265 000 17,25 4,11 Télécabine 8 places 1 9 500 000 7,05 1,37 Télésiège Débrayable 6 places 7 42 097 000 31,22 9,59 Télésiège Débrayable 4 places 4 14 589 000 10,82 5,48 Télésiège à attaches fixes 6 places 1 2 303 086 1,71 1,37 Télésiège à attaches fixes 4 places 4 8 182 010 6,07 5,48 Téléski (non précisé) 3 565 000 0,42 4,11 Téléski Débrayable 1 325 000 0,24 1,37 Téléski Enrouleur 20 5 913 591 4,39 27,40 Télécorde 3 275 000 0,20 4,11 Tapis Bande * 22 4 225 715 3,13 30,14 Funiculaire 1 3 000 000 2,22 1,37 TOTAL 73 134 840 402 100,00 100,00 * : Depuis 2009, les tapis bandes ont intégré nos données relatives aux remontées mécaniques neuves. Pour l indicateur ci-dessus, seul les 22 tapis pour lesquels nous disposions d un montant ont été retenus. Construction d installations nouvelles de 1999 à 2013 Type d appareils 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Téléphérique 0 1 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Téléphérique 3S 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 Funitel va-et-vient 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 Funitel 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 Télésiège Débrayable + cabines 1 1 3 1 1 3 0 0 0 1 3 Télécabine 16 places 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Télécabine 10 places 1 1 0 0 1 3 1 1 3 Télécabine 8 places 2 0 0 2 2 2 4 1 2 3 3 2 1 2 1 Télécabine 6 places 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Télésiège Débrayable 8 pl. 0 2 3 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 Télésiège Débrayable 6 pl. 6 10 14 10 18 23 24 21 13 7 12 7 14 13 7 Télésiège Débrayable 4 pl. 4 4 2 1 3 1 0 3 1 2 1 0 0 0 4 Télésiège Attaches Fixes 6 pl. 2 0 1 0 0 0 0 0 1 Télésiège Attaches Fixes 4 pl. 9 19 14 18 13 15 16 16 10 10 9 11 12 6 4 Téléski (non précisé) 19 18 26 10 1 0 11 17 12 7 1 3 Téléski Débrayable 15 12 3 5 6 1 1 0 0 1 1 Téléski Enrouleur 3 5 11 7 12 3 2 10 11 11 20 Télécorde 2 5 2 5 6 5 1 2 0 3 Tapis Bande * 9 23 35 34 27 Fil neige 1 0 0 2 0 1 0 0 0 Ascenseur incliné 1 0 0 Funiculaire 1 Total 41 57 60 47 60 69 65 61 53 41 60 71 85 72 78 Montagne Leaders Montagne Leaders Montagne Leaders Remontées mécaniques, constructions nouvelles : 134 840 402 E STATIONS MAITRE MAITRE TYPE NOM DE L APPAREIL CONSTRUCTEUR Entreprises LONG- DENIV- DEBIT MONTANT TOTAL D OUVRAGE D ŒUVRE intervenantes UEUR ELÉ (en p/h) (en ) (en ) (en m) (en m) Alpes du Nord Haute- Savoie Avoriaz SERMA CNA TK Prodains Poma 123 16 900 180 000 180 000 Bernex MTC TKD Talot GMM Somerm/Jacquard Electro. 228 68 900 325 000 325 000 Carroz (Les) ERIC Tapis Les Crêtes Sunkid 120 251 000 251 000 Contamines (Les) SECMH DCSA TSD6 Bûche croisée Poma Joly&Philippe 1 711 435 2 700 6 000 000 6 000 000 Flaine-Morillon-Samoëns-Sixt SIF Funiculaire * Garaventa 3 000 000 6 761 000 Flaine-Morillon-Samoëns-Sixt DSF TSD4 * Diamant Noir Ingelo/Skirail 3 600 000 Flaine-Morillon-Samoëns-Sixt DSF DCSA TKE Petit Balacha GMM Jacquard Electroméca. 531 92 900 Flaine-Morillon-Samoëns-Sixt Tapis Jardin d enfants MEB IDM 161 000 Morzine SA Téléphérique Pleney CNA TC10 Pleney Poma 1 332 512 3 000 8 000 000 8 000 000 Saint-Jean d Aulps DCSA TKE Le Lac Poma 475 69 900 180 000 180 000 Saint-Jean d Aulps TKE Lanches AXET IDM Semnoz (Le) AIM TKE Cabri GMM Joly&Philippe/Jacquard Electroméca. 283 45 900 282 819 282 819 Thollon-les-Mémises Com. Thollon-les-Mémises CNA TC10 Thollon Poma 1 292 562 1 500 7 000 000 7 000 000 Savoie Aillon-le-Jeune SEM des Bauges AIM Tapis Telep tiou AXET IDM 107 9 NC 110 000 110 000 Albiez-Montrond Régie communale DCSA TKE Escargot GMM Vernier Frères/Jacquard Electroméca. 237 54 900 205 000 205 000 Arcs (Les) / Peisey-Vallandry ADS ERIC Télécorde * Tetras Poma Somarem 88 9 1 500 75 000 75 000 Corbier (Le) Com. St Colomban des V. MDP Tapis Ourson Sunkid 63 8 68 505 68 505 Courchevel S3V DCSA TSD6 Bouc Blanc Poma Joly&Philippe 1 830 553 2 700 8 600 000 8 600 000 Crest-Voland Cohennoz Labellemontagne ERIC TSF4 Bâches/Nant Rouge Poma Vernier Frères 1 576 50 1 500 3 350 000 3 350 000 Norma (La) MDP TKE Mélèzes Poma Vernier Frères 511 126 850 650 000 650 000 Plagne (La) SAP DCSA TSF4 Bauches Ingelo 794 290 1 500 1 800 000 2 050 000 Plagne (La) SAP DCSA Tapis Ourson Ficap 120 15 2 000 250 000 Rosière (La) DSR AIM Tapis MEB IDM 80 185 000 185 000 Sainte-Foy-Tarentaise Com. Ste-Foy-Tarentaise AIM TSD4 Grand Plan Doppelmayr MBTM 789 258 2 000 4 150 000 4 150 000 Saisies (Les) Régie des Saisies CNA Tapis Boetet Ficap Martoia TP 160 12 1 500 408 000 1 018 000 Saisies (Les) Régie des Saisies CNA Tapis Chardons Ficap Martoia TP 190 26 1 500 510 000 Saisies (Les) Régie des Saisies CNA Passerelle 24 100 000 Tignes STGM DCSA Tapis Les Boisses LST Triome Montagne 77 14 1 400 175 000 8 440 000 Tignes STGM DCSA TC10 Tovière Doppelmayr MBTM 1 783 600 3 300 8 265 000 Toussuire (La) SOREMET DCSA TSD6 Ravières Doppelmayr Somerm 1 217 266 2 700 5 000 000 6 290 000 Toussuire (La) SIVU des Bottières AIM TKE Marmottes GMM Somerm 1 400 326 765 750 000 Toussuire (La) SIVU des Bottières AIM TKE Lauze GMM Somerm 760 223 765 540 000 Val Cenis Vanoise ESF Val Cenis Halec Tapis Piou Piou LST Joly&Philippe 27 3 1 400 55 000 645 000 Val Cenis Vanoise ESF Val Cenis Halec Tapis Marmottes LST Joly&Philippe 47 8 1 400 90 000 Val Cenis Vanoise SEM du Mont Cenis DCSA TKE Les Marmottons Doppelmayr Somerm 266 26 620 250 000 Val Cenis Vanoise SEM du Mont Cenis DCSA TKE Terres grasses Doppelmayr Somerm 155 17 615 250 000 Val d Arly Val d Arly Labellemontagne CNA TSD6 Mont Rond Poma Comag 1 460 459 2 100 6 097 000 6 232 000 Val d Arly Val d Arly Labellemontagne CNA TK Combe 1 Poma 295 76 700 135 000 Valfréjus Synd. mixte Thabor Vanoise DCSA Tapis Plateau LST Techsnow 47 7 1 400 51 720 2 554 806 Valfréjus Régie intéressée DCSA TSF6 L Envers du Col Poma Vernier Frères 576 182 2 000 2 503 086 Valfréjus Régie intéressée DCSA Télécorde Chalet 1 Poma Vernier Frères 110 9 1 500 Valfréjus Régie intéressée DCSA Télécorde Chalet 2 Poma Vernier Frères 110 10 1 500 Valmeinier SEMVAL CNA TK Les Casses LST 165 12 800 250 000 250 000 Valmorel DSV AIM TKE Stade 1 AXET VLM/IDM/Jacquard Electroméca. 460 163 400 350 000 500 000 Valmorel DSV AIM TKE Stade 2 AXET VLM/IDM/Jacquard Electroméca. 152 38 400 150 000 Val Thorens / Orelle SETAM/STOR DCSA TSD6 (+4 cab.) Pionniers Poma Comag 1 250 220 2 800 6 200 000 18 500 000 Val Thorens / Orelle SETAM/STOR DCSA TSD4 * 3 Vallées II Poma/GMM Comag 950 330 2 400 2 750 000 Val Thorens / Orelle SETAM/STOR DCSA TSD4 * 2 Lacs Poma Comag 1 200 250 2 400 4 350 000 Val Thorens / Orelle SETAM/STOR DCSA TSD6 Peyron Doppelmayr Somerm 1 500 450 2 800 5 200 000 Isère - Drôme Alpe d Huez (L ) (1) SATA ERIC TMX Les Jeux Poma CETA/MBTM 1 329 235 3 900 8 000 000 9 037 000 Alpe d Huez (L ) (1) SATA ERIC TKE Rif Nel Bis AXET MBTM/IDM 322 30 650 179 000 Alpe d Huez (L ) (1) SATA ERIC TKE Sagnes AXET MBTM/IDM 130 12 650 122 000 Alpe d Huez (L ) (1) SATA ERIC TKE Babar AXET MBTM/IDM/Jacquard Electroméca. 780 145 650 289 000 Alpe d Huez (L ) (1) SATA ERIC TKE Ecole AXET MBTM/IDM 317 40 650 162 000 Alpe d Huez (L ) (1) SATA Tapis Grenouille TUSA IDM 285 000 Chamrousse Régie MDP TKE Aiguille Poma Poma 451 111 850 390 000 655 600 Chamrousse Régie MDP Tapis couvert Roche-Béranger Sunkid Sunkid 128 18 2 020 265 600 Oz-en-Oisans/Vaujany (2) ESF Oz-en-Oisans Tapis Sunkid NC NC Saint-Pierre-de-Chartreuse DCSA TSF4 Fraisses Poma 1 410 485 1 175 1 300 000 1 300 000 Alpes du Sud Champsaur3Gliss Syn. Mix.Stations villages ERIC TSF4 Clot Chenu LST ETS/Seirel Automatismes 780 196 2 005 1 732 010 1 732 010 Champsaur3Gliss ESF Chaillol Tapis Sunkid NC NC Orcières Orcières Labellemontagne DCSA TSD6 Les Estaris Poma Trame / VLM 1 560 300 2 400 5 500 000 5 500 000 Pra Loup SMAP ERIC TMX Clappe Poma Trame 1 260 376 2 665 6 400 000 6 550 000 Pra Loup SMAP ERIC Tapis Clapiers Sunkid 100 9 150 000 Serre Chevalier Serre Chevalier Vallée DCSA TCD8 Ratier Poma/Ingelo Comag 1 559 538 2 500 9 500 000 9 500 000 Super Dévoluy Dévoluy Ski Développt. TIM TSD6 Sommarel Leitner STM Pugnat 2 300 512 1 600 5 700 000 5 700 000 Super Dévoluy ESF Dévoluy Tapis Sunkid NC NC Valberg ESF Valberg-Beuil Tapis Sunkid NC NC Vars Tapis Sunkid NC NC Pyérénées Ascou Pailhères MTC Tapis Sunkid 50 6 68 348 68 348 Hautacam Synd. Mixte du Hautacam TIM TKE Cardouet LST 330 71 850 283 252 283 252 Luz Ardiden Régie des sports d hiver DCSA Tapis Baby Ficap 107 13 170 000 170 000 Mourtis (Le) Com. Communes St Béat DCSA TKE Sources LST FFT 488 108 900 340 020 340 020 Tourmalet / La Mongie RICT Tapis Le Tremplin Ficap NC NC NC 380 000 380 000 Vosges Planche des Belles Filles (La) MTC Tapis Sunkid 50 50 000 50 000 Massif Central Croix de Bauzon (La) MTC Tapis Ecureuils Sunkid Jauffre SARL 100 10 94 542 94 542 Estables (Les) Com. Com. Pays de Mézenc MTC TKE Petit Chalet GMM Joly&Philippe/Jacquard Electroméca. 342 51 900 279 500 279 500 Lioran (Le) TIM Tapis Débutants Ficap 105 15 1 260 214 000 347 000 Lioran (Le) TIM Tapis Mouflets Ficap 57 6 1 260 133 000 TOTAL 134 840 402 * : Considéré comme appareil neuf au regard des modifications substantielles (1) : Stations de l Alpe d Huez, Auris-en-Oisans, le Freney d Oisans, Villard-Reculas et l Alpe du Grand Serre. (2) : SPL Oz-en-Oisans/Vaujany N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 45

Remontées mécaniques, Modification, entretien, grandes visites 48 882 687 Un record! 150 K 120 50 40 30 20 10 90 60 30 % 0 0 66 75 L exercice 2010 avait déjà établi une marque significative avec 36,3 M consacrés à ce poste. En 2013, les opérateurs de domaines skiables pulvérisent ce record en investissant 48,9 M pour l entretien et la maintenance de leurs appareils de remontées mécaniques. C est une hausse de 57 % par rapport à la moyenne 2008-2012 (31,12 M )! La sécurité des installations et la réglementation des remontées mécaniques justifient sans nul doute cette tendance. Pour autant, un certain nombre de ces opérations trouvent également leur explication dans la volonté des opérateurs de prolonger la durée de vie de certaines installations. Une tendance économique qui s affirme et qui vient en entretenir une autre, celle du vieillissement du parc français des remontées mécaniques. Haute- Savoie Comparaison investissements : moyenne 2008-2012 et 2013 108 123 Savoie Investissements sur les domaines skiables, comparés aux recettes Investissements / recettes de la saison précédente en % Investissements 1990 à 2013 24 Isère Drôme Moyenne 2008-2012 2013 26 55 51 Alpes du Sud Pyrénées Massif Central Vosges 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 26 18 7 3 8 4 3 Jura 9 400 300 200 100 M 0 Montagne Leaders Montagne Leaders Montagne Leaders Modification, entretien, grandes visites : 48 882 687 E STATIONS MAITRE MAITRE APPAREIL Entreprises OPERATIONS MONTANT TOTAL D OUVRAGE D ŒUVRE intervenantes Alpes du Nord Haute-Savoie Avoriaz SERMA TK Baron - TK Ecole Droit & Gauche IDM Câbles 4 000 Avoriaz SERMA TS Tour Seirel Auto. Rénovation électrique gare motrice 112 000 116 000 Bellevaux-Hirmentaz SESAT TS Souffles - TS Torchon GMM/Coppel Maint. GI 29 169 29 169 Bernex MTC TS Pelluaz - TS Petit Combet - MBTM/Alti Controles/Altim/Coppel Travaux de GI 199 440 TS Pré Richard Maint. (gares, véhicules, lignes, pylones) Bernex MTC TK Mont Baron MBTM/Alti Controles/Altim I30 13 258 212 698 Brasses (Les) Synd. des Brasses TK Allys - TK Mouilles GMM I30 9 304 Brasses (Les) TS Chenevières - TS Château Cornu GMM GI 83 581 92 885 Carroz (Les) SOREMAC ERIC TK Les Crêtes GMM/VLM Modification 55 123 55 123 Chamonix / Les Houches CMB Train du Montenvers Voie 800 000 Chamonix / Les Houches CMB TPH Brévent et Flégère - TS Plan Roujon - TS Retour Pendant - GMM GI 122 389 TS Plan Joran Chamonix / Les Houches CMB TC Vallorcine - TPH Liaison et Brévent - IDM Travaux câbles 57 000 TS La Parsa Chamonix / Les Houches CMB 6 TK GMM/IDM I30 - Travaux câbles 43 000 Chamonix / Les Houches CMB Tramway du Mont Blanc Voie 3 068 500 Chamonix / Les Houches CMB TPH Flégère Remplacement cabines 450 000 Chamonix / Les Houches CMB TC Panoramique Rénovation - Benne de service 1 175 000 Chamonix / Les Houches CMB TPH Aiguille du Midi II Modification pilotage 40 000 Chamonix / Les Houches CMB TPH Bellevue Remplacement câbles 500 000 6 255 889 Chapelle d Abondance (La) CALD 5 appareils Jacquard Electroméca. Intégrat. comm. radio plateau de service 21 000 Chapelle d Abondance (La) CALD TC La Panthiaz Coppel Maint. GI 100 000 Chapelle d Abondance (La) CALD TS Braitaz Coppel Maint. GI 50 000 171 000 Châtel SAEM Sp. & Tourisme AIM TS Barbossine - TS Petit Chatel Coppel Maint. GI 200 000 Châtel SAEM Sp. & Tourisme AIM TS Morclan Coppel Maint./Semer/Poma GI - Rénovation armoie - 216 838 Remplacement volant inertie Châtel SAEM Sp. & Tourisme AIM TC Super Chatel Coppel Maint./Poma GI - Changement rail roulement 158 000 et rampe de débrayage Châtel SAEM Sp. & Tourisme AIM TK Coq I Coppel Maint. I30 9 000 Châtel SAEM Sp. & Tourisme TK Stade Rubis Changement câbles 30 000 Châtel SAEM Sp. & Tourisme TS Conche Poma Changement réducteur 60 000 Châtel SAEM Sp. & Tourisme Tous les TSD Palettes protection enfants 26 400 700 238 Clusaz (La) SATELC TC Patinoire Semer Réfection et inspection élec. 30 ans 130 000 Clusaz (La) SATELC TC Fernuy - TS Crêt du Merle Coppel Maint. GI ligne 118 500 Clusaz (La) SATELC TS Bergerie Coppel Maint. GI gares/lignes/véhicules 32 200 Clusaz (La) SATELC TS Belvédère IDM Travaux câbles 14 000 Clusaz (La) SATELC TK Champ bleu GMM I30 1 042 Clusaz (La) SATELC TK U Fredy MTC I30 - Remplacement téléski 33 000 328 742 Col de la Forclaz SAEM de Montmin TK Baby du Col Coppel Maint. Remplacement câbles 2 900 Col de la Forclaz SAEM de Montmin TK Plan Bois Pistorello Entretien 1 430 4 330 Contamines (Les) SECMH 5 appareils Jacquard Electroméca. Intégrat. comm. radio plateau de service 13 700 Contamines (Les) SECMH DCSA TS Tierces Fatzer Remplacement câbles 100 000 Contamines (Les) SECMH TK Veleray Sécurisation avalanche 100 000 213 700 Drouzin-le-Mont TK Col Jacquard Electroméca. Remplacement armoire électrique 13 500 Recablage motrice Drouzin-le-Mont TK La Joux Jacquard Electroméca. Entretien électrique 1 800 15 300 Flaine-Morillon-Samoëns-Sixt GMD Divers GMM/Jacquard Electroméca. Divers 900 000 900 000 Gets (Les) SAGETS TC Mont Chery GMM GI Pinces - Benne de service 140 000 Gets (Les) SAGETS TS Planeys GI 234 000 Gets (Les) SAGETS TS Mouille aux Chats GMM GI 59 252 Gets (Les) SAGETS TS Nauchets - TS Grains d or - Quinquennales pinces 102 000 TS Chavannes Express Gets (Les) SAGETS TK Grand Cry GMM I30 13 901 Gets (Les) SAGETS TS Batteries de condensateur et TGBT 87 000 636 153 Grand Bornand (Le) SAEM Gd Bornand 2TS Garde-corps 68 200 Grand Bornand (Le) SAEM Gd Bornand TK Cote - TK Mulatrie IDM Travaux câbles 10 000 Grand Bornand (Le) Mairie du Gd Bornand TIM TS Annes Poma/MBTM Modifications 246 800 325 000 Habères (Les) MTC TS Darandet MBTM/Abcyss/Altim/Coppel Maint. GI 110 000 Habères (Les) MTC TS Cretes MBTM/Abcyss/Altim GI 126 600 Habères (Les) Synd. Habères-Poche TK Alpages - TK Replan MBTM/Abcyss/Altim I30 30 000 266 600 Manigod-Merdassier TK Blanchot - TK Cabot 1 - IDM Travaux câbles 23 000 23 000 TK Petit Chamois Megève TK Etudiant - TK Rochefort IDM Travaux câbles 16 000 Megève TK Petit Vorasset GMM Modification ligne - Gare motrice 86 000 Megève DCSA DMC Rocharbois BMF/Gangloff Remplacement cabines 828 000 930 000 Mont Saxonnex Mairie TS Morsullaz GMM GI 30 582 30 582 Morzine 8 appareils Jacquard Electroméca. Recâblage ligne de sécurité 31 100 31 100 Passy - Plaine Joux Mairie TK Arc-en-ciel Coppel Mainten./Jacquard Electroméca. Glissière 11 416 Passy - Plaine Joux Mairie TK Blaireau - TK Tour Coppel Mainten./Jacquard Electroméca. Glissière - Réagréage massif - 17 182 Ligne sécurité Passy - Plaine Joux Mairie TK Barmus Jacquard Electroméca. 5 413 34 011 Praz-de-Lys TS Praz L Evêque TPC/Semer GI 380 000 Praz-de-Lys TS Haut Fleury TPC GI 185 000 Praz-de-Lys TK Echeru - TK Platiere I30 65 000 630 000 Reposoir (Le) TK Chalet neuf GMM I30 1 855 1 855 Roc d Enfer TC et TS Jacquard Electroméca. Intégration commande radio plateau de 18 600 18 600 service - Entretien et modifications St-Gervais / St-Nicolas-de-V. STBMA-SEMJ DMC Bettex Poma/Sigma/Semer Remplacement cabines - Installation 2 000 000 électrique - Réducteur St-Gervais / St-Nicolas-de-V. STBMA-SEMJ TC Bettex/Mt d Arbois CVM/Poma GI véhicules 150 000 St-Gervais / St-Nicolas-de-V. STBMA-SEMJ TS Mont Joly GMM GI 38 570 St-Gervais / St-Nicolas-de-V. STBMA-SEMJ TK Col - TK Evasion IDM Travaux câbles 10 000 2 198 570 Thollon-les-Mémises TK Borée - TK Mottets - TK Aiglons GMM I30 5 552 5 552 Haute Savoie 14 226 097 14 226 097 Savoie Aillon-le-Jeune SEM des Bauges TK Agneau IDM Déroulage et épissure 6 000 6 000 Albiez-Montrond Régie TK Coucou I30 5 000 Albiez-Montrond Régie TS Blanche - TS Teppes - TS Vernette GMM GI 38 300 Albiez-Montrond Régie TS Blanche - TS Vernette Mise en conformité 14 000 46 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 47

Dernier acte pour notre tour des chantiers en stations. Neige de culture, remontées mécaniques mais aussi luges et tapis ; la boucle est bouclée pour la saison des chantiers. Un grand merci à vous tous, constructeurs, opérateurs de domaines skiables qui nous avez accueilli, qui avez répondu à nos questions pour que l on puisse dresser ce panorama de la montagne, de votre montagne! > Valfréjus Un parc de remontées flambant neuf! Avec la construction du TSF6 Envers du Col by Poma, Valfréjus boucle la boucle et propose désormais un parc de remontées mécaniques entièrement refait à neuf. Photos DCSA Le TSF6 vient remplacer le TSF3 du Col, qui reliait les versants Pas du Roc et Plateau d Arrondaz. La ligne du nouvel appareil est plus courte et suit le versant Pas du Roc. L accord parfait entre confort et sécurité Avec ce TSF6, Valfréjus pense confort. Confort à l embarquement et au débarquement mais aussi en ligne : 5 minutes de «voyage», 2 m/s pour un débit de 2 000 p/h ; un appareil court mais qui dépote et qui est moins contraignant à l entretien ce qui ne gâche rien! Du confort mais aussi de la sécurité. Au menu, verrouillage de garde-corps automatique, palettes anti-sousmarinage «U-block», assises bicolore rouge et noire pour que chacun soit bien à sa place. A Valfréjus, on est allé encore plus loin dans la démarche puisque les portillons de cadencement sont eux aussi bicolores ainsi que le cheminement pour embarquer. Car à Valfréjus, on anticipe, l appareil est dimensionné pour passer en mode débrayable ; une modularité qui pourrait trouver toute son utilité en cas d extension du domaine. Des remontées mécaniques mais pas que Le TSF6 n arrive pas seul. Dans son sillage, la création de deux pistes pour du ski propre à l appareil. Les débutants ne sont pas en reste ; la partie Chalet a été retravaillée, deux télécordes ont été installés ainsi qu un tapis. Côté sécurisation, un Catex a été modifié et un autre a pris place sur le domaine. C est donc un nouveau visage que Valfréjus propose à ses clients dès cet hiver. En six ans, 92 pylônes ont été supprimés, 13 000 m de câble ont été enlevés. La moyenne d âge du parc de remontées composé de 10 appareils est de 6,6 ans, pour une capacité globale de transport qui est passée de 11 508 p/h à 17 480 p/h. Rien n est laissé au hasard, on s active pour proposer LE produit ski qui convient et qui ravira les «glisseurs» en tout genre. TSF6 Envers du Col - Maître d ouvrage : Syndicat Mixte Thabor Vanoise - Maître d œuvre : DCSA - Type d appareil : TSF6 - Constructeur : Poma - Montage : Vernier frères - Etudes topographiques : Mesur Alpes - Génie civil : Vernier frères - Terrassement : Casarin - Installation électrique : Semer - Date de mise en service : Décembre 2013 - Altitude station motrice : 2 337 m - Altitude station de tension : 2 522 m - Dénivellation : 182 m - Longueur suivant la pente : 596 m - Débit provisoire : 2 000 p/h - Débit définitif : 2 400 p/h - Vitesse nominale : 2,00 m/s - Durée du parcours : 298 sec - Largeur de la voie : 5 700 mm - Diamètre du câble : 40 mm - Type de pince : Unigrip - Nombre de pylônes : 6 - Nombre de véhicules : 58 sièges - Puissance du moteur : 255 kw 64 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241

> Flaine Remontées mécaniques, signalétique, neige de culture, ou encore environnement pour Domaine Skiable de Flaine, rénovation et transformation d ascenseurs inclinés pour le Syndicat Intercommunal de Flaine : les nouveautés sont légion dans la station hautsavoyarde G rosse année pour Flaine, symbolisée par un chiffre : près de 110 000 m3 ont été déplacés pour les travaux autour de deux appareils sur le domaine skiable. Le télésiège de Diamant noir a changé de dimension (voir ML 239). Profitant de son passage en télésiège 4 places, l un des plus hauts et des plus vieux appareils de Flaine a vu sa gare avale reconfigurée pour accueillir et redistribuer les flux de skieurs en provenance des différentes pistes environnantes. Les travaux ont également permis de poursuivre l enfouissement des lignes aériennes, une volonté de l opérateur depuis plusieurs années. De son côté, le téléski Petit Balachat a lui aussi évolué. L appareil a été remplacé par un téléski à enrouleur GMM, baptisé Ballacha, plus 66 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 Cabinet ERIC pratiques au moment d emprunter les remontées mécaniques. Cette signalétique, qui a pour vocation de mettre à l aise les skieurs au moment d embarquer sur les différents types d appareil présents sur le domaine, doit également permettre d asseoir l identité Grand Massif. Et parmi les autres activités d intersaisons de Flaine, citons pêle-mêle : - la nouvelle phase de l Observatoire Environnemental qui essaime désormais dans plusieurs stations, avec de nouveaux modules et des actions originales ; - la création de la zone ludique «The Forest» ; les adeptes de ces modules en bois pourront en profiter à loisir en empruntant la télécabine Aup de Véran ; - le renouvellement complet du système de radios numériques pour l ensemble du domaine skiable de Flaine et du Giffre par Sysoco ; - et la dernière phase de signalétique réalisée par Essor BVD. Seirel Automatismes Domaine skiable de Flaine Toutes les nouveautés pour 2014 l intersaison. L un a fait l objet d une grande visite effectuée par Seirel Automatismes ; le second a connu une rénovation plus particulière en adoptant la technologie du funiculaire. Après un premier appel d offres laissant le choix de la technologie (ascenseur vertical, escalator, ascenseur incliné, funiculaire), le second appel ne retenait que la solution funiculaire. Patrice Bonnaz du Syndicat Intercommunal de Flaine, maître d ouvrage, revient sur ce choix de technologie : «Le funiculaire est plus cher, mais c est également une technologie plus fiable qui répond aux exigences d une installation largement sollicitée (jusqu à 500 trajets quotidiens). L objectif est de proposer une disponibilité maximale à 600 p/h.» Ce n est donc plus la réglementation des ascenseurs mais bien celle des remontées mécaniques qui s applique pour cet appareil. Le groupe Doppelmayr-Garaventa a débuté ce chantier de transformation de l appareil en mai 2013. Les gares et les voies de l ancien ascenseur ont été conservées et rénovées. Le constructeur fournit un appareil très court mais un concentré de technologies, qui s affranchit notamment du changement de pente sur la voie. Les particularités architecturales de la station haut-savoyarde ont conditionné le choix de la cabine en s adaptant à l existant. Le funiculaire devrait être disponible pour ce début d année 2014. Domaine skiable de Flaine Un ascenseur incliné devenu funiculaire silencieux et bien plus confortable. Son tracé a été déplacé le long de la forêt pour laisser la place à un espace débutant dédié. «Nous avons fermé les accès autour de cette zone, située en cœur de station et ensoleillée, pour en faire un environnement propice à l apprentissage.» détaille Frédéric Marion, directeur du Domaine skiable de Flaine (DSF). Sept nouveaux enneigeurs ont été installés pour garantir la skiabilité de cette zone, où la piste Mélèze a été entièrement retravaillée. A noter que le personnel de DSF s est chargée du montage de l appareil, bien aidé par une livraison «propre et organisée» de GMM : «C était une première pour nous, l opération s est très bien déroulée. Cela permet à l équipe de s approprier l appareil et d affiner encore un peu plus les réglages. Nous élargissons nos compétences tout en impliquant le personnel.» Eduquer aux bonnes pratiques DSF et DSG (Domaine Skiable du Giffre) poursuivent par ailleurs une démarche d envergure pour l information et la sécurisation des enfants de moins de 125 cm. Cette démarche s est matérialisée cette année par l équipement de palettes sur les garde-corps de télésièges Diamant Noir et Tête des Verds. Un siège Ecole prendra place sur la zone du Pré pour l apprentissage des plus petits. Dans l ensemble que constitue le Grand Massif, les domaines skiables de Flaine et du Giffre ont également travaillé avec Context pour mettre au point et installer une signalétique dédiée, claire et précise pour éduquer sa clientèle aux bonnes Les deux ascenseurs inclinés reliant les deux niveaux de la station de Flaine ont été rénovés durant (études d impact, UTN,...) TK de Ballacha - Maître d ouvrage : Domaine Skiable de Flaine SA - Maître d œuvre : DCSA - Type d appareil : téléski à enrouleurs - Constructeur : GMM - Montage : Domaine Skiable de Flaine SA - Génie civil : Comag - Terrassement : Marjollet - Installation électrique : Jacquard Electromécanique - Date de mise en service : 14/12/2013 - Altitude station avale : 1 693,5 m - Altitude station amont : 1 785,5 m - Dénivellation : 92 m - Longueur hors tout : 531,90 m - Longueur de piste : 521,90 m - Longueur horizontale : 513,41 m - Pente maximale : 18 % - Débit définitif : 900 p/h - Vitesse de translation : 2,5 m/s - Espace entre deux suspentes : 10 m - Départ toutes les : 4 s - Durée du parcours : 3 min 15 s - Largeur de la voie : 2,50 m - Diamètre du câble : 16 mm - Type de câble : ArcelorMittal - Nombre de pylônes : 5 - Nombre de suspentes : 105 - Puissance du moteur : 37 kw N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 67

> BikeSolutions Place aux experts En montagne, l été est bien souvent synonyme de VTT. Produit phare, les domaines skiables s équipent de plus en plus d espaces dédiés aux deux roues et développent des offres à l attention de l ensemble de leur clients, qu il s agisse d afficionados de descente ou de familles à la recherche de divertissement et de plaisir. Mais penser, planifier et aménager un espace dédié aux VTT ne s improvise pas. Aujourd hui, les espaces VTT se sont démocratisés, sont règlementés par la mise en place d une norme AFNOR pour la descente, et ne concernent plus seulement des amateurs de vitesse et de saut à donner le vertige. Dès lors, il faut réfléchir, penser une offre et un produit qui doit contenter l ensemble de la clientèle présente sur un domaine skiable. BikeSolutions, installée au carrefour des Alpes, à Grenoble et qui rayonne sur l ensemble des massifs tant en France qu à l international, n est pas un bureau d étude lambda spécialisé dans l aménagement et la scénarisation d espace dédié aux VTT. Chez BikeSolutions, on sait de quoi on parle. Tous passionnés et pratiquants de VTT, ils se sont forgés, au fil des ans, une solide expérience qui leur permet aujourd hui de réaliser tout type de projet, du plus «simple» au plus compliqué : une polyvalence gage de compétence. Aménager des pistes de descente ou de pumptrack, des bikepark ou simplement des espaces ludiques ne s improvise pas, comme en témoigne le travail réalisé par BikeSolutions pour chacun de leur client. Ce qui fait la force de cette société, c est la polyvalence car BikeSolutions peut répondre à toutes les demandes : des études et la conception d espaces dédiés aux plus grandes compétitions comme à Val d Isère pour la Coupe du monde de descente, ou à Méribel pour les championnats de France, ou pour des espaces 100 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 grand public très orientés «famille» comme aux Saisies ou à Saint-Pierre de Chartreuse. Un projet clé en main Tout dépend donc du positionnement que la station souhaite donner à son espace VTT. Là encore, BikeSolutions est aux côtés de ses clients pour leur proposer un produit qui fonctionne. Expérience, expertise, BikeSolutions accompagne ses clients pour leurs projets des plus fous aux plus modestes. La force de la société grenobloise réside également dans le fait qu elle a la compétence pour réaliser l ensemble des projets, de A à Z, de l étude de terrain à la concertation avec les différents acteurs de la station, de la réflexion sur l offre à mettre en place à la réalisation concrète sur le terrain, en passant par les études de diagnostic et les études stratégiques. Justement, sur site, BikeSolutions fait parler tout son savoir-faire et a compétence à s occuper de tout : conception et réalisation de l ensemble des aménagements, pose de la signalétique, test des modules, pistes et sauts, cahiers des charges d entretien, plan de secours... Avec BikeSolutions, c est un projet clé en main, testé et approuvé. L accent est également mis sur la scénarisation des espaces, pour proposer une expérience à chaque fois unique et en adéquation avec les attentes d une clientèle en quête de nouveauté et, les qualités intrinsèques de chaque site. andyparant.com andyparant.com BikeSolutions Une intervention sur tous les terrains Site vierge ou déjà aménagé, BikeSolutions s adapte et intervient sur tous les terrains, sur tous les types de projets qu ils soient à destination du grand public ou des plus grands évènements. Nombreuses sont les stations à avoir fait confiance à BikeSolutions pour réaliser études et aménagements. Saint-Gervais, les Saisies, Tignes, Val d Isère, Méribel, pour ne citer qu elles, ont fait confiance à la société iséroise, tout comme Saint-Pierre de Chartreuse. L exploitant souhaitait développer un produit plus accessible pour ses clients, BikeSolutions l a fait et la station dispose désormais d aménagements grand public. Comme chaque site est différent, chaque espace se doit d être unique. Il faut conjuguer image et positionnement de la station et proposer un produit inédit. Pour Yannick Menneron, directeur de BikeSolutions, les projets sur des sites où préexistent déjà des aménagements sont compliqués mais pas- Ils ont fait confiance à BikeSolutions Fabrice Burgatt Responsable de l OT de Dabo (Moselle) A Dabo, nous souhaitons mettre en place un réseau d itinéraires VTT pour tous les niveaux, sur le même modèle que ce qui peut se faire par exemple au Royaume-Uni. L étude de terrain a été confiée à la société BikeSolutions, ultra-spécialisée et qui dispose d excellentes références. Dabo est une commune de moyenne montagne qui ne dispose pas de remontées mécaniques. Dès lors, BikeSolutions nous a fait part de nombreuses idées pour développer un réseau complet de sentiers, très concentrés, tant pour les débutants que pour les pratiquants confirmés. Une fois cette offre mise en place, nous comptons proposer de nombreux services complémentaires comme de la location et réparation de VTT, de la petite restauration et de l enseignement. andyparant.com sionnants puisqu il s agit «d un subtil mélange entre optimisation de l existant et nouvelles créations». En station mais pas que La force de BikeSolutions réside bien là : VTT n est pas uniquement synonyme de domaine skiable. Pour dynamiser un territoire de plaine ou de piémont, le VTT est un produit idéal, la preuve avec par exemple le nouveau bikepark de Lumbin, commune située à quelques encablures de Grenoble. Livré à Noël, il a d ores et déjà séduit de nombreux adeptes et amateurs de VTT. Et Lumbin n est pas un cas isolé puisque BikeSolutions a notamment œuvré pour la Communauté de Communes de Haute-Maurienne ainsi que pour la commune de Dabo, qui a bénéficié de l expertise de BikeSolutions pour développer une offre VTT ludique et attrayante. Le VTT n est plus uniquement un sport de montagne et gagne de plus en plus les plaines et les villes BikeSolutions s adapte à tous les terrains! Au-delà des frontières Expertise reconnue en France, dans tous les massifs, BikeSolutions exporte également son savoir-faire à l international. Suisse, Azerbaïdjan, Norvège pour ne citer qu eux, ont fait confiance à la société française pour la réalisation et l optimisation d espaces et d offres VTT. Dès lors, BikeSolutions peut s appuyer sur de nombreuses références pour réaliser le projet dont vous avez toujours eu envie, pour dynamiser votre montagne estivale, votre espace ludique. Anders Wassgren consultant et directeur de Tryvann Skisenter, société gestionnaire de la station d Oslo Sommerpark (Norvège) J ai connu la société BikeSolutions au travers d une mission organisée par le Cluster Montagne. Nous avons tout de suite été séduit par leur présentation et leur connaissance du milieu du VTT. Leur valeur ajoutée : ce sont des vététistes, simples et francs. Leur expérience et leurs relations, notamment en Amérique du Nord, nous ont poussé à les choisir. Nous avons consulté la société BikeSolutions pour différents projets. La société a réalisé une étude pour le site VTT de Trysil, la plus grande station de ski norvégienne, ainsi qu une étude pour le développement du bikepark d Oslo Sommerpark. A Trysil, BikeSolutions a réalisé un masterplan global pour développer le site et les offres VTT. Nous travaillons actuellement au financement du projet et espérons débuter la première phase des travaux en mai 2014. Le bikepark d Oslo Sommerpark avait besoin d évoluer et nous avons consulté BikeSolutions pour déterminer les changements et les priorités à réaliser. Nous commencerons à réaliser les modifications suggérées courant 2014. N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 101

> Anniversaire > Ficap Une année synonyme d innovations pour la marque FUNBELT! 1962. La Clusaz. L équipe a 50 ans! Pour célébrer son anniversaire, la STM Pugnat avait organisé un événement à son image : vivant et convivial évidemment, à Cordon évidemment, de 19 heures à 6 heures du matin pour les plus fidèles 1997. Grenoble, La Bastille. Les préparatifs de l événement ont débuté voilà plusieurs semaines car l entreprise s était fixé un objectif de taille : recontacter les personnes qui ont réalisé au moins deux saisons avec la STM Pugnat, celles et ceux qui connaissent bien la société en somme. Pour cela, l équipe s est démenée pour se donner les moyens d inviter ses anciens salariés, les personnes qui ont été sociétaires ou qui ont participé activement à la vie de l entreprise. Les partenaires étaient également de la partie, ceux d aujourd hui comme les anciens. Au total près de 200 personnes ont mis un point d honneur à être présentes. Les salariés de l entreprise, tout de bleu vêtus pour l occasion, avaient retracé la liste des grandes opérations menées par la société au travers de souvenirs vidéo de chantiers et d une exposition d une centaine 2008. Pellafol. de photos d hier et d aujourd hui. L occasion pour tous de se remémorer les anecdotes autour de l activité de la société ; aux côtés du secteur des remontées mécaniques, symbolisé par une quinzaine d années de présence à l Aiguille du Midi, la STM œuvrait également sur des conduites forcées, la pose de canalisations dans des gorges, la restauration de seuil en béton de torrent, le captage de sources Quelques mots d histoire De 1950 à 1959, l équipe était initialement constituée d artisans associés ; des bûcherons à l ancienne mode qui se sont lancés dans le débardage avec câble de service. Une innovation pour l époque qui va séduire : on leur demande de transporter les matériaux et les éléments de deux téléskis pour Morillon. Dès l année suivante, STM effectuent ses premiers travaux de génie civil et ses premières opérations de montage, notamment à Avoriaz. Alors que la SARL STM Pugnat-Burnier-Isoux est créée, l esprit de l entreprise est né bien avant : «Les gens venaient travailler «à l équipe», et non à la STM.» se souvient Gilles Pugnat. Largement reconnue sur les chantiers, Pugnat, ou STM, connaît un nouvel élan en 1994 avec la reprise de l entreprise par Gilles Pugnat. L année suivante, l histoire de l entreprise est marquée par un épisode tragique avec l accident de l un des leurs sur l Arête de Bochard. La STM Pugnat poursuit cependant sa marche en avant en se modernisant et en s équipant, et ce, toujours à l échelle d une entreprise familiale. Et c est bien là tout l état d esprit de la STM Pugnat! Joyeux anniversaire! 1974. L Alpe d Huez. 1988. Vaujany. 1993. Lelex. 1996. Chamonix, La Flégère. 1996. Paris, Roissy. PHOTOS DR ML 241 Côté design, FUNBELT se dévoile dans sa nouvelle galerie elliptique FUNVISIO. Véritable élément architectural, elle offre en outre la possibilité aux usagers de profiter pleinement du cadre exceptionnel de la montagne. Une forme elliptique travaillée et une structure complète en aluminium et polycarbonate Crystal, confèrent aux usagers un espace généreux et une excellente protection contre les intempéries. La vue panoramique de cette nouvelle galerie design profite déjà à la station de Super Lioran, première station de ski du Massif Central à s équiper de tapis roulants couverts! Côté technicité, Ficap prouve ses compétences avec la conception d un tapis de positionnement FUNLOAD pour Poma, sur le Télémix des Jeux de l Alpe d Huez. Avec un débit stable de 3 900 personnes/heure, fiable et robuste, il assure le confort et la sécurité de Montagne Leaders (6 numéros) Montagne News (22 numéros) Montagne Leaders (12 numéros/2 ans) Montagne News (44 numéros/2 ans) Montagne Leaders (6 numéros) Montagne News (22 numéros) Andes Líderes (2 numéros) Montagne Ambition (1 numéro) tous. Grâce à une assiette variable, il facilite l embarquement des usagers. Cette performance technique est le fruit d une nouvelle collaboration avec le concepteur et fabricant français Poma. Côté sécurité, une nouvelle génération de trappe de sécurité brevetée et homologuée par le STRMTG PACK LEADERS 1 AN : 99 E PACK LEADERS 2 ANS : 180 E PACK MONDE 1 AN : 110 E confère au tapis roulants un usage en toute sécurité, en toute saison, par tous et avec un confort d exploitation exceptionnel. La trappe de sécurité PROSAFETY de FUNBELT réduit considérablement les arrêts intempestifs qui interviennent sans que l usager soit en danger. Option 4 identifiants supplémentaires à Montagne News 1 an : 10-2 ans : 18 Elle peut être installée sur différentes largeurs de bandes transporteuses, pour toutes les vitesses jusqu à 1,2 m/s, et s intègre parfaitement à tous les matériels existants. WEB + PDF Abonnez-vous 104 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 105

> Prinoth >Station Une star est née! En démonstration cet hiver dans les stations des Portes du Soleil, le nouveau Leitwolf n a pas fini de faire parler de lui. Des performances de haut vol mais dans un parfait respect de l environnement ; la «bête» a tout bon! Car c est bien ça qui va faire la différence ; Prinoth a réussi ce mariage subtil de la puissance et de la préservation de l environnement. Avec le nouveau Leitwolf, la firme propose la toute dernière technologie RCS, conforme à la norme sur les émissions polluantes Euromot IIIB, pour une réduction des émissions de 90 %. Côté puissance, ça dame fort : une largeur de travail plus grande, une force de poussée plus élevée, des capacités ascensionnelles maximales. On pense L équipe de Prinoth France : Cédric Socquet, Benjamin Meignaud et Jean-Marc Saddier. aussi au chauffeur avec une cabine encore plus confortable et des éléments de commande ergonomiques. Fiche technique - Moteur : Mercedes OM 460 LA Euromot IIIB - Nb de cylindre : 6 en ligne - Cylindrée : 12 816 cm 3 - Puissance moteur : 375 kw / 510 ch - Couple moteur : 2 200 Nm à 1 300 tr/min - Pompe d avancement : 175 cm 3, Boch Rexroth, série 40 - Vitesse (véhicule standard) : 24 km/h - Largeur de chenilles : 4 500 mm - Surface d appui des chenilles : 13,5 m 2 (train de roulement actif) - Largeur de travail de la fraise arrière : 6 520 mm - Largeur de travail de la lame : 5 670 mm - Treuil : Automatic Treuil (avec système Wincontrol) - Force de traction : 4,5 t (44,1 kn) Photos DR PACK LEADERS 1 AN PACK LEADERS 2 ANS PACK MONDE 1 AN Cochez la case de votre abonnement Société/Nom Prénom Code postal Adresse Ville Tél. : E-mail* : Chèque bancaire de : à l ordre de Montagne Expansion Bulletin à retourner accompagné de votre règlement par chèque à : Montagne Expansion SAS - 6, avenue de l Europe 38029 Grenoble Cedex 2 Tél : 04 76 90 99 68 - Fax : 04 76 90 80 63 E-mail : julie.perrotte@montagneexpansion.fr E Option 4 identifiants supplémentaires à Montagne News pour vos collaborateurs E-mail : E-mail : E-mail : E-mail : * : E-mail obligatoire pour recevoir Montagne News ML 241 Une douce folie à l Alpe Après Val d Isère, Val Thorens, Méribel, la Folie Douce ouvre ses portes à l Alpe d Huez. Le concept : un dancefloor à ciel ouvert, en altitude accompagné de son bar, un restaurant qui propose une cuisine à la fois audacieuse et ancrée dans son terroir ; c est ça la Folie Douce! Plus qu un simple restaurant d altitude, c est une ambiance, une atmosphère. Rien n est laissé au hasard, tout est dans le détail. Le bâtiment est construit et décoré dans les règles de l art, la terrasse propice à la fête. La fête justement, c est aussi pour ça qu on y vient ; le dj œuvre toute la journée et un spectacle très «cabaret», assuré par une troupe de professionnels est proposé tous les jours. Lieu festif où l on vient pour s amuser, pour boire un verre entre deux descentes ou simplement pour prendre le soleil en musique, la Folie Douce a tout bon. 106 / JANVIER / FÉVRIER 2014 N 241 N 241 JANVIER / FÉVRIER 2014 / 107