BOUCHERIE SOMMAIRE. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l auteur Mise à jour : 09/05/2016 1

Documents pareils
ENTREPRISE DE NETTOYAGE

TRANSPORT SANITAIRE. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l auteur Mise à jour : 15/09/2014 1

COUVERTURE ET ÉTANCHÉITÉ

COMMERCE DE DÉTAIL D ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES

TRAVAUX DE SERRURERIE

TRAVAUX DE PLOMBERIE SOMMAIRE

INSTALLATION D ÉQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION

AGENCE IMMOBILIÈRE SOMMAIRE

SOCIÉTÉ DE GARDIENNAGE

TRAVAUX D INSTALLATION ÉLECTRIQUE

AUTO-ÉCOLE SOMMAIRE. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l auteur Mise à jour : 09/06/2015 1

COURTIER ET AGENT D ASSURANCE

Première installation : comment réussir en temps de crise?

DIAGNOSTIC IMMOBILIER

MASSEUR-KINÉSITHÉRAPEUTE

DOSSIER GUIDE DE CREATION ET REPRISE D'ENTREPRISE

CRÉER SON ENTREPRISE AVEC L UMM

Projet de création / reprise d entreprises

Qualité. Sécurité Alimentaire

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE SUR LA VALIDATION DES ACQUIS ET DE L EXPERIENCE DU 6 JUIN 2006

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Annexes RNCSA (2.5) SÉRIE 1

Le guide des formalités

Quelles sont les chances des petits producteurs de se

Presse C H I F F R E S C L É S S T A T I S T I Q U E S D E L A C U L T U R E

672ZA Auxiliaires d'assurances

Aujourd hui vous franchissez un grand pas : vous êtes décidé, «vous créez votre entreprise»!

LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Statistiques Exercice 2012

Régime matrimonial : Votre conjoint participe-t il (elle) à votre projet : Oui Non

Statistiques Exercice 2011

REPRISE - CREATION D ENTREPRISE

Electriciens du bâtiment

L ARTISANAT 1 ère entreprise de France. L apprentissage : Passeport pour l emploi

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises?

FERRANDI Paris - Formation continue Une pédagogie active : faire pour savoir faire. Une école réputée pour son excellence

Résultats annuels janvier 2015

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

L intergénérationnel, un enjeu pour tous

Mairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE Téléphone : Télécopie : MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES

Document élaboré et édité par le CIO d'epinal - mai Source : Le guide de l'apprentissage - rentrée ONISEP Alsace

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012

AVIS D APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEMBRES DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA)

Définition des variables présentées dans le RICA

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne

Enquête industrie Agroalimentaire

Références technico-économiques Palmipèdes gras. Année 2011

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation

Notre métier : Vous accompagner dans votre Projet

Observatoire des Métiers, Qualifications et Besoins de formation

Les formations agroalimentaires dans la Loire

Les diplômes. Session 2012

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales

Laboratoire départemental d analyses

Après le collège. Terminale. Terminale générale. Terminale professionnelle. technologique. 2 ème année de. 1 ère générale.

Laboratoire départemental d analyses

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

3PFP 3ème Préparatoire aux Formations Professionnelles

Histoire des coopératives

Le financement de l entreprise

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

oobservatoire du numérique OBSERVATOIRE DU NUMÉRIQUE CHIFFRES CLÉS MAI 2014

ETUDE DE MARCHE DEPARTEMENTALE DIAGNOSTIC IMMOBILIER

Peintures et enduits naturels DEVENIR FRANCHISÉ COLOR-RARE

Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009

PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

Comment remplir le dossier de demande subvention?

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre N 6

Réunions publiques janvier Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

ACTIVITES REGLEMENTEES

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

PRÊT D HONNEUR / PRÊT NACRE DOSSIER DE DEMANDE

PLAN COMPTABLE HOTELLERIE DE PLEIN AIR

BIEN ACHETER DE LA FORMATION

Réussir l ouverture d un commerce de restauration rapide

BILAN ET COMPTE DE RESULTAT

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

Le budget Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

Electricité - Plomberie

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Pièces à joindre RENTREE Qui peut bénéficier de la bourse de lycée?

Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

Les diplômes. Session 2008

CATALOGUE DE FORMATIONS

APPRENTISSAGE ÔTELLERIE RESTAURATION SANTÉ MANAGEMENT COMMERCE COMPTABILITÉ AGROALIMENTAIR. Notre mission : vous apprendre un métier

LE RÉSEAU INTERNATIONAL D IMPLANTATION D ENTREPRISES. Philippe CHAMPEMOND Directeur Adjoint Erai Chine S IMPLANTER EN CHINE STRATEGIES & SOLUTIONS

Il est votre "journal de bord professionnel", vous y inscrirez vos connaissances, vos compétences, vos aptitudes et acquis professionnels.

LA FILIERE CAP-BREVET PROFESSIONNEL EN APPRENTISSAGE : Un modèle de formation adapté aux exigences des métiers du Bâtiment

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

L endettement privé des ménages début 2010

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CRÉER UNE ENTREPRISE

Transcription:

BOUCHERIE SOMMAIRE LE MARCHÉ DE LA BOUCHERIE... 2 LA RÉGLEMENTATION DE LA BOUCHERIE... 5 L'ACTIVITÉ DE LA BOUCHERIE... 7 LES POINTS DE VIGILANCE DE LA BOUCHERIE... 10 EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR... 12 1

LE MARCHÉ DE LA BOUCHERIE Depuis plusieurs années, le secteur de la boucherie traditionnelle est en difficulté. Malgré un effet prix positif (hausse continue des prix de la viande), le chiffre d'affaires du secteur progresse faiblement en valeur. Deux facteurs principaux pèsent sur le secteur : - le fléchissement de la consommation en viande lié à la baisse du pouvoir d achat des ménages et aux crises sanitaires successives, - la concurrence des GSA (grandes surfaces alimentaires) qui pénalise l activité des professionnels. Majoritaires dans les ventes de produits alimentaires (2/3 des parts de marché), ces dernières disposent de nombreux atouts (petits prix, largeur de l offre, gain de temps, mise en scène de l offre ) et répondent à l évolution des modes de consommation en faveur de produits plus pratiques et rapides à préparer (produits désossés, viandes précuites à consommer à froid ). Toutefois, le professionnel jouit d une image rassurante auprès des consommateurs (qualité des services, traçabilité des produits, convivialité, conseils, proximité ). De plus, plébiscités par les consommateurs, les produits biologiques ou labellisés entraînent une hausse des prix de vente qui permet aux professionnels de compenser la baisse du volume des ventes, dans un contexte de forte médiatisation de la santé et de l alimentation. Outre cette montée en gamme de leurs produits, les professionnels ont su réagir en s adaptant aux nouveaux modes de consommation en terme de praticité et de rapidité de préparation : plats cuisinés, produits transformés ou élaborés («les prêts à cuire gourmands de l artisan boucher»). 2

Tendances Le nombre de commerces spécialisés dans la vente au détail de viande continuera de diminuer, conséquence de la baisse en volume du chiffre d affaires des professionnels. Dans ce contexte difficile, les bouchers traditionnels devront intensifier leurs efforts pour rester compétitifs en terme de prix par rapport aux GSA. L organisation du marché On distingue deux types de d acteurs : - Les boucheries pures sont de moins en moins nombreuses. Ce sont les plus touchées par le développement des grandes surfaces alimentaires. - Les boucheries- charcuteries réalisent au minimum 50% de leur chiffre d affaires avec la vente de produits de boucherie. 3

BOUCHERIE NOMBRE D'ENTREPRISES DU SECTEUR 2015 15 282 (1) CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR(en milliards d'euros) 2013 5,634 Md (2) ÉVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR EN VALEUR(indice ICA base 100 en 2010) 2015 2014 2013 2012 2011 2010 117,9 (3) 116,1 113,6 109,3 105,0 100,0 (1) Source : INSEE, démographie des entreprises et des établissements 2015 - champs marchand non agricole, Stocks d'entreprise au 1er janvier 2015. (2) Source : INSEE, ESANE. (3) Source : "Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé" - INSEE, Bulletin statistique. 4

LA RÉGLEMENTATION DE LA BOUCHERIE Les aptitudes professionnelles Les professionnels ont suivi une formation spécialisée (CAP préparé par l apprentissage, BEP, brevet de maîtrise, brevet professionnel, Bac professionnel, brevet de maîtrise supérieur) et une préparation au certificat d aptitude pour la préparation de produits carnés. Avant de s installer à son compte, le boucher a exercé comme apprenti et salarié afin d acquérir une expérience suffisante. Le boucher doit être très habile manuellement et très rigoureux. Il doit parfaitement connaître l anatomie animale et la configuration de chaque morceau. Il doit maîtriser les techniques de conservation et de sécurité alimentaire. Être un bon acheteur est également essentiel : deux à trois fois par semaine, il se rend à Rungis ou dans un centre d approvisionnement pour choisir ses pièces. Une grande robustesse et une excellente santé sont indispensables. L environnement réglementaire Les contraintes à l installation En tant qu artisan, le boucher doit être titulaire d un certificat d aptitude professionnelle (CAP) ou d un brevet d études professionnelles (BEP) ou d un diplôme ou d un titre homologué de niveau égal ou supérieur délivré pour l exercice de son activité. A défaut, il doit justifier d une expérience professionnelle de trois années en qualité de salarié ou d indépendant (loi 96-603 du 5 juillet 1996). Le professionnel doit effectuer une déclaration d ouverture auprès des services de la préfecture qui effectuent un contrôle systématique des installations. Le boucher s enregistre au répertoire des Métiers. 5

Les principaux points de la réglementation professionnelle La préparation, le transfert et la vente de viandes sont strictement réglementés. Les viandes doivent obligatoirement provenir d'un établissement agréé. La mise en place de procédures de traçabilité des viandes est une obligation et chaque animal doit avoir subi un contrôle vétérinaire avant et après abattage. Les normes sanitaires sont strictes (arrêté du 21 décembre 2009). La viande bovine doit, depuis le 1er janvier 2002, être étiquetée avec les informations suivantes : code de référence de l animal, pays d abattage, pays de découpage, pays de naissance et pays d élevage. Statut juridique et fiscal Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mes impôts & taxes pour connaître le taux de TVA qui s applique à votre activité ainsi que le mode d imposition de vos bénéfices. Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mon régime social pour connaître le montant des cotisations et des prestations de votre régime social obligatoire. 6

L'ACTIVITÉ DE LA BOUCHERIE L installation La création est relativement rare du fait des coûts d équipement et d agencement élevés. De plus, l offre de fonds de commerce est particulièrement abondante. Les investissements La valeur du fonds dépend de l état du matériel, des agencements, de l emplacement, des conditions du bail. La présence d un appartement attenant à la boutique est également très appréciable. L abondance des fonds mis en vente provoque une diminution nette de leur valeur marchande et crée de belles opportunités de reprise. La gestion Le suivi au quotidien Le professionnel suit ses ventes au jour le jour de façon à adapter son approvisionnement à la demande de la clientèle. Il suit l évolution de son chiffre d affaires par catégorie de viande et contrôle quotidiennement son volume de resserre, c est-à-dire les produits non vendus conservés en chambre froide, de façon à préparer ses prix et ses viandes du lendemain. Les recettes de l activité Les professionnels sont la plupart du temps obligés de diversifier leurs recettes, du fait de la baisse de consommation de viande et de la concurrence des grandes surfaces alimentaires. Les plats préparés et les plats d accompagnement 7

représentent 10 à 40% du chiffre d affaires, en fonction de l emplacement et de la clientèle de la boucherie. Les charges à surveiller Les achats représentent 65% du chiffre d affaires. L expertise et l expérience du professionnel sont essentielles pour utiliser au mieux les quartiers de viande. Les charges externes (loyer, électricité, transport ) et les charges de personnel, sensibles dans les affaires qui réalisent un chiffre d affaires supérieur à 260 K, constituent les autres postes de charges importants. La maîtrise du résultat La maîtrise, des achats et le savoir-faire sont essentiels. Le maintien du chiffre d affaires doit être assuré en ayant le moins possible recours aux promotions qui diminuent les marges. La diversification doit être préparée : il faut en mesurer la rentabilité avant de se lancer dans des investissements et charges supplémentaires. La gestion financière et les besoins en trésorerie Les capitaux propres doivent représenter plus de 40% des ressources stables. La trésorerie doit être positive. Sa gestion est facilitée par les paiements comptants de la clientèle et les délais de paiement des fournisseurs (30 jours environ). 8

BOUCHERIE EVOLUTION DU NOMBRE DE CRÉATION 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 917 (1) 1 149 812 837 854 859 791 LES RATIOS DE GESTION CLEFS Chiffre d'affaires moyen Marge brute Excédent brut d'exploitation Rotation des stocks Crédit clients Crédits fournisseurs Besoin en fonds de roulement 225 K (2) 37,16 % du CA 18,39 % du CA 0 jours de CA 6 jours de CA 36 jours de CA -25 jours de CA (1) Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements - champ marchand non agricole, Créations d entreprises. (2) Source : Moyenne indicative élaborée à partir de données Insee "Données du compte de résultat et bilan pour les personnes physiques", 2009 & 2010. Données exprimées en % et jours de chiffre d'affaires. 9

LES POINTS DE VIGILANCE DE LA BOUCHERIE Les principales difficultés du métier Le secteur du commerce de détail de viande est très risqué, principalement du fait de la concurrence des grandes surfaces alimentaires et de la baisse de la consommation des ménages en viande. Les risques liés à la diminution du chiffre d affaires : La pression concurrentielle entraîne une baisse des parts de marché et une diminution des marges chez les bouchers détaillants. Les petites affaires (CA < 120 K ) ne peuvent pas se maintenir. Les risques liés à l importance des investissements et des équipements : Les coûts d installation sont élevés ainsi que les coûts nécessaires à la diversification (charcuterie, traiteur ). Par conséquent, les investissements doivent être largement auto-financés (à plus de 40%). Le déficit en main d œuvre qualifiée : Depuis plusieurs années, on assiste à une désaffection des jeunes pour les métiers de la bouche dont les rémunérations sont jugées trop faibles et contraignantes (conditions de travail difficiles, faible disponibilité en période de fêtes, les week ends ). Dans ce contexte, il faut être un excellent professionnel, expérimenté et très soucieux d offrir la meilleure qualité, pour réussir. L emplacement est également très important : les quartiers dynamiques commercialement et les cœurs de ville sont à privilégier si les loyers sont raisonnables. 10

BOUCHERIE EVOLUTION DU NOMBRE DE DÉFAILLANCE "COMMERCE ET RÉPARATION AUTOMOBILE" 2015 2014 2013 2012 2011 2010 13 606 (1) 13 785 14 103 13 648 13 537 13 298 TAUX DE SURVIE AU- DELÀ DES 5 PREMIÈRES ANNÉES Boucherie Moyenne tous secteurs 47,8 % (2) 51,9 % (1) Source : Banque de France. (2) Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2006. 11

EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR Les principales organisations professionnelles CFBCT Confédération Française de la Boucherie, Charcuterie, Traiteur 98 boulevard Péreire 75017 Paris Tel : 01 40 53 47 58- Fax : 01.43.80.23.85 http://www.boucherie-france.org/ CIV Centre d Information des Viandes 207 rue de Bercy 75012 Paris Tel : 01 42 80 04 72 http://www.civ-viande.org La presse spécialisée La Boucherie Française http://www.boucherie-france.org/ 12