RATIOS Repli des taux de valeur ajoutée et de marge commerciale Les taux de valeur ajoutée, qui mesurent la capacité à créer de la valeur par euro de chiffre d affaires, varient fortement selon l activité. Ils sont élevés dans l industrie manufacturière (24 %) et faibles dans le commerce de gros ( %). En comparaison au taux de valeur ajoutée moyen de l industrie manufacturière (24 %), celui de l industrie alimentaire est plus faible (2 %), celui des boissons plus élevé (27 %). Le taux de valeur ajoutée du commerce de gros de produits agricoles bruts et d animaux vivants est relativement faible (6 %), alors que celui du commerce de gros de produits alimentaires et des boissons (16 %) est proche de celui de l ensemble des entreprises du commerce de gros ( %). Dans la plupart des activités agroalimentaires, hormis les boissons, les taux de valeur ajoutée sont en repli ces deux dernières années comme c est le cas dans l ensemble de l industrie manufacturière. La marge commerciale rémunère le service commercial. Le taux de marge commerciale (rapport de la marge commerciale aux achats de marchandises) est ainsi un indicateur de la valeur dégagée par l activité commerciale. Il est plus élevé pour les commerçants dont les coûts de distribution sont plus importants ou qui bénéficient de conditions d achat plus favorables ou qui parviennent à se différencier et pratiquer un prix plus élevé. En 2, le taux de marge commerciale est de 38 % dans le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons et de seulement % dans le commerce de gros de produits agricoles bruts et d animaux vivants. Depuis 2, le taux de marge commerciale est en recul dans l agroalimentaire : 4,1 points dans le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons et 1,6 point dans celui des produits agricoles bruts et d animaux vivants. Taux de valeur ajoutée : valeur ajoutée / chiffre d affaires Marge commerciale: écart entre les ventes de marchandises et leur coût d achat. Taux de marge commerciale : marge commerciale / achats de marchandises AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique 6-1 Taux de valeur ajoutée 3 2 % de produits alimentaires et de boissons 29 2 Industrie des boissons Industrie manufacturière Industrie alimentaire de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 211 2 Graphique 6-2 Taux de valeur ajoutée en 2 selon la taille de l unité légale 4 3 3 2 % 37 De à 9 salariés en ETP De 2 à 249 salariés en ETP 27 18 18 Industrie alimentaire De à 19 salariés en ETP Plus de salariés en ETP 24 21 21 Industrie des boissons 31 Graphique 6-3 Taux de marge commerciale dans le commerce de gros 4 4 3 3 2 % 42 29 16 2 4 38 de produits alimentaires et de boissons 27 27 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 211 2 Graphique 6-4 Taux de marge commerciale en 2 selon la taille de l unité légale dans le commerce de gros agroalimentaire 9 8 7 6 4 3 2 % 99 De à 9 salariés en ETP De à 19 salariés en ETP De 2 à 249 salariés en ETP Plus de salariés en ETP 24 22 16 11 11 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants de produits alimentaires et de boissons AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
RATIOS Hausse de l intensité capitalistique L intensité capitalistique, qui rapporte les immobilisations corporelles (construction, installations, machines et matériels) aux salariés varie fortement selon le secteur et la taille des entreprises. Elle augmente avec la taille dans l industrie alimentaire : 61 euros par salarié dans les entreprises de moins de salariés, 2 pour les entreprises de à 19 salariés, 1 pour celles de 2 à salariés, 168 euros dans les entreprises de plus de salariés. En moyenne, elle est relativement faible (116 euros par salarié) si l on compare à l industrie manufacturière (6 ). En revanche, elle est élevée dans l industrie des boissons (36 euros par salarié), quelle que soit la taille des entreprises, et dans le commerce de gros de produits agricoles bruts et d animaux vivants (24 ). L intensité capitalistique des entreprises du commerce de gros de produits alimentaires et de boissons (71 ) est en revanche beaucoup plus proche de celle de l ensemble des entreprises du commerce de gros (68 ). Hormis dans les petites entreprises (de moins de salariés), l évolution de l intensité capitalistique depuis 29 est plutôt haussière, en particulier dans les entreprises de plus de salariés. Intensité capitalistique : immobilisations corporelles brutes / effectif salariés en ETP 16 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique 7-1 Intensité capitalistique Industries agroalimentaires Millier d'euros par salarié 4 3 32 337 343 36 3 Industrie des boissons 2 Industrie manufacturière 1 7 3 6 7 111 1 116 Industrie alimentaire 29 2 211 2 Millier d'euros par salarié 3 247 24 22 2 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants de produits alimentaires et de boissons 77 6 72 71 6 61 67 68 29 2 211 2 Tableau 7-1 Intensité capitalistique en 2 selon la taille de l unité légale En millier d euros par salarié De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 116 61 2 1 168 Industrie des boissons 36 628 411 39 334 Industrie manufacturière 6 98 84 3 22 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 24 169 s 243 s de produits alimentaires et de boissons 71 8 1 7 68 68 63 43 62 86 Graphique 7-2 Intensité capitalistique en 2 selon le secteur d activité Travail des grains ; fab. prod. amylacés 4 Fab. de boissons Fab. huile et graisse végétale & animale Fab. d'aliments pour animaux Transf. et conserv. de fruits et légumes Fab. de produits laitiers Fab. autres produits alimentaires Transf. & conserv. poisson, crust., etc. Transf. & conserv. viande & prép. viande Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes 61 36 32 24 184 171 16 83 81 Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. Com. gros prod. alim. & boissons 71 24 2 3 3 4 4 millier d'euros par salarié AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 17
RATIOS Stagnation du taux d investissement dans les IAA en 2 Les secteurs avec une forte intensité capitalistique sont (en principe) ceux qui ont les niveaux d investissement les plus élevés : 2 % dans le commerce de gros de produits agricoles bruts et d animaux vivants ( 2 points en 2), contre % dans celui de produits alimentaires et de boissons (+ 2 points en 2). Entre 211 et 2, le taux d investissement est stable dans l industrie alimentaire, à %, ainsi que dans l industrie des boissons, autour de %. Le taux d autofinancement des entreprises de l industrie alimentaire s élève à 9 % en 2, après % en 211 et 164 % en 2. Il est supérieur à celui des entreprises de l industrie manufacturière (3 % en 2) mais suit la même évolution. Celui des entreprises de l industrie des boissons est globalement stable entre 2 et 2, tout comme dans le commerce de gros de produits agricoles bruts et d animaux. Il est en revanche en baisse dans le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons. Taux d investissement : investissements corporels bruts hors apport / valeur ajoutée Taux d auto-financement : capacité d autofinancement / investissements corporels bruts hors apports 18 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique 8-1 Taux d investissement 3 Industries agroalimentaires % % 3 2 Industrie des boissons Industrie manufacturière Industrie alimentaire 2 2 24 4 4 3 de produits alimentaires et de boissons 22 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 6 6 6 2 7 29 2 211 2 29 2 211 2 NB : le niveau élevé du taux d investissement en 29 ( %) s explique par une opération exceptionnelle d investissement réalisée par une société de fabrication de champagne. Tableau 8-1 Taux d investissement en 2 selon la taille de l unité légale En % De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 11 17 Industrie des boissons 19 17 Industrie manufacturière 9 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 2 18 s s de produits alimentaires et de boissons 8 7 2 7 11 6 6 6 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 19
Graphique 8-2 Taux d investissement en 2 selon le secteur d activité Fab. huile et graisse végétale & animale 39 Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 21 Travail des grains ; fab. prod. amylacés 18 Transf. et conserv. de fruits et légumes 18 Fab. d'aliments pour animaux 16 Fab. de produits laitiers Fab. de boissons Fab. autres produits alimentaires Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes Transf. & conserv. viande & prép. viande Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. Com. gros prod. alim. & boissons 2 2 3 3 4 pourcentage Graphique 8-3 Taux d autofinancement Industries agroalimentaires % % 3 Industrie des boissons 44 293 286 294 4 3 4 37 3 4 3 363 33 2 Industrie alimentaire 3 de produits alimentaires et de boissons 6 164 9 282 281 2 3 7 198 2 1 3 96 Industrie manufacturière 7 3 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 29 2 211 2 29 2 211 2 2 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Tableau 8-2 Taux d autofinancement en 2 selon la taille de l unité légale En % De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 9 284 2 87 8 Industrie des boissons 294 271 8 323 294 Industrie manufacturière 3 191 7 7 1 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 2 19 s 3 s de produits alimentaires et de boissons 281 498 399 2 33 347 224 247 331 Graphique 8-4 Taux d autofinancement en 2 selon le secteur d activité Fab. de boissons 294 Fab. autres produits alimentaires Fab. d'aliments pour animaux 24 22 Fab. de produits laitiers Travail des grains ; fab. prod. amylacés 189 183 Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes 2 Transf. et conserv. de fruits et légumes 6 Fab. huile et graisse végétale & animale 74 Transf. & conserv. viande & prép. viande Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 61 Com. gros prod. alim. & boissons Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. 2 281 2 3 pourcentage AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 21
RATIOS Baisse des taux de marge pour les petites entreprises de l alimentaire, hausse pour les grandes et le secteur des boissons Le partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits dans les entreprises agroalimentaires est globalement moins favorable aux salariés, que dans l ensemble de l industrie et du commerce de gros. En 2, la part des frais de personnel dans la VA est de 72 % dans l industrie alimentaire et de 41 % dans l industrie des boissons, contre 78 % dans l industrie manufacturière. Elle est de 69 % dans le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons et de % dans celui des produits agricoles et des animaux vivants, contre 71 % dans l ensemble du commerce de gros. Après une baisse de 2 points en 211, le taux de marge de l industrie alimentaire s est stabilisé en 2 à 28 %, mais avec des évolutions contrastées selon la taille. D un côté, les taux de marge des entreprises de moins de salariés se dégradent : 1 point entre 211 et 2 pour les entreprises de 2 à salariés ETP, 6 points pour celles de à 2 salariés, 2 points pour les moins de salariés. De l autre, les taux de marge des entreprises de plus de salariés s améliorent légèrement (+ 1 point) sans retrouver les niveaux de 2. Le taux de marge progresse en revanche continûment dans l industrie des boissons depuis 29. Contrairement à l industrie alimentaire, la part des frais de personnel dans la valeur ajoutée de ce secteur se réduit ( 4 points en 2). La forte variabilité, d une année sur l autre, du taux de marge dans les secteurs commerciaux, conduit à privilégier une analyse globale sur l ensemble de la période. Le taux de marge est en moyenne sensiblement supérieur dans le commerce de gros de produits agricoles bruts et d animaux vivants que dans le commerce de gros de produits alimentaires et dans l ensemble du commerce de gros. L excédent brut d exploitation (EBE) est le solde du compte d exploitation, pour les sociétés. Il est égal à la valeur ajoutée, diminuée de la rémunération des salariés, des autres impôts sur la production et augmentée des subventions d exploitation. Taux de marge : excédent brut d exploitation / valeur ajoutée au coût des facteurs 22 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique 9-1 Taux de marge 7 6 4 3 2 Industries agroalimentaires % % 6 Industrie des boissons 9 6 Industrie alimentaire 29 3 28 28 19 24 24 22 Industrie manufacturière 4 3 2 34 32 28 1 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 4 37 36 32 31 32 29 29 de produits alimentaires et de boissons 29 2 211 2 29 2 211 2 Tableau 9-1 Taux de marge en 2 selon la taille de l unité légale En % De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 28 31 23 31 Industrie des boissons 9 6 38 8 9 Industrie manufacturière 3 26 43 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 4 41 71 4 41 de produits alimentaires et de boissons 31 48 11 28 18 Graphique 9-2 Taux de marge en 2 selon le secteur d activité Fab. de boissons 9 Fab. huile et graisse végétale & animale 41 Fab. de produits laitiers Fab. autres produits alimentaires 38 38 Fab. d'aliments pour animaux 36 Travail des grains ; fab. prod. amylacés 32 Transf. et conserv. de fruits et légumes 27 Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes 22 Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 19 Transf. & conserv. viande & prép. viande Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. Com. gros prod. alim. & boissons 31 4 2 3 4 6 7 pourcentage AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 23
RATIOS Une rentabilité en baisse sauf dans l industrie des boissons Le taux de rentabilité économique de l industrie agroalimentaire est plus élevé que dans l ensemble de l industrie manufacturière : % en 2 dans l industrie alimentaire, % dans l industrie des boissons contre 7 % dans l industrie manufacturière. Alors qu il diminue entre 2 et 2 dans l industrie alimentaire comme dans l ensemble de l industrie manufacturière, il connaît une hausse de 2 points sur la même période dans l industrie des boissons. Le taux de rentabilité économique connaît de fortes fluctuations annuelles dans le commerce de gros. En moyenne sur la période 29-2, il est inférieur à celui de l ensemble du commerce de gros pour le commerce de gros de produits agricoles bruts et d animaux vivants et au même niveau pour le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons Rentabilité économique : excédent brut d exploitation / (immobilisations corporelles et incorporelles + besoins en fonds de roulement) 24 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique -1 Taux de rentabilité économique 8 6 4 2 % % 18 de produits alimentaires Industrie alimentaire 17 et de boissons 16 11 11 16 Industrie des boissons 8 8 7 7 Industrie manufacturière 8 7 6 7 de produits agricoles bruts 4 et d animaux vivants 29 Industries agroalimentaires 2 211 2 2 29 Tableau -1 Taux de rentabilité économique en 2 selon la taille de l unité légale En % De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 18 8 8 Industrie des boissons 9 4 11 Industrie manufacturière 7 11 6 8 6 de produits agricoles bruts et d animaux vivants nd nd de produits alimentaires et de boissons 23 24 11 9 nd : donnée non disponible 2 211 2 Graphique -2 Taux de rentabilité économique en 2 selon le secteur d activité Fab. de produits laitiers Fab. autres produits alimentaires Fab. de boissons Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes Fab. d'aliments pour animaux 11 Fab. huile et graisse végétale & animale Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 8 8 Transf. et conserv. de fruits et légumes 7 Travail des grains ; fab. prod. amylacés 6 Transf. & conserv. viande & prép. viande Com. gros prod. alim. & boissons Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. 2 4 6 8 16 pourcentage AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
RATIOS Des entreprises davantage endettées Sur la période 2-2, le taux de prélèvement financier, rapport des frais financiers sur l EBE, est stable dans l industrie alimentaire et en baisse dans celle des boissons ( 2 points). Le levier financier, qui rapporte les dettes financières aux fonds propres, augmente aussi entre 2 et 2 dans tous les secteurs de l agroalimentaire en dehors de l industrie des boissons : de 2 à 7 % dans l industrie alimentaire, de 1 à 3 % dans le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons. Cette hausse trouve son origine dans celle des dettes financières, supérieure à celle des fonds propres. La forte variabilité, d une année sur l autre, du taux de prélèvement financier dans les secteurs commerciaux, en particulier dans le commerce de produits agricoles bruts et d animaux vivants, conduit à privilégier une analyse en moyenne sur l ensemble de la période. Sur la période 29-2, il est plus élevé dans le commerce de produits bruts que dans le commerce de gros de produits alimentaires et boissons. Taux de prélèvement financier : intérêts versés et charges assimilées / excédent brut d exploitation Levier financier : dettes financières («emprunts et dettes assimilées») / fonds propres 26 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique 11-1 Taux de prélèvement financier 2 Industries agroalimentaires % % 3 22 33 Industrie manufacturière 3 Industrie alimentaire Industrie des boissons 9 9 7 9 7 2 22 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 31 17 de produits alimentaires et de boissons 18 17 29 2 211 2 29 2 211 2 Tableau 11-1 Taux de prélèvement financier en 2 selon la tranche de taille de l unité légale En % De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 9 4 16 11 9 Industrie des boissons 7 9 16 8 Industrie manufacturière 9 17 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 18 22 49 2 de produits alimentaires et de boissons 17 11 33 27 6 8 19 19 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 27
Graphique 11-2 Taux de prélèvement financier en 2 selon le secteur d activité Travail des grains ; fab. prod. amylacés Transf. et conserv. de fruits et légumes Transf. & conserv. viande & prép. viande Fab. huile et graisse végétale & animale 11 Fab. autres produits alimentaires 9 Fab. d aliments pour animaux 9 Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 9 Fab. de produits laitiers 7 Fab. de boissons 7 Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes 6 Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. Com. gros prod. alim. & boissons 17 18 2 4 6 8 16 18 2 pourcentage Graphique 11-3 Levier financier 7 6 4 3 2 Industries agroalimentaires % % de produits agricoles bruts 7 et d animaux vivants 64 6 64 64 Industrie manufacturière 7 7 6 8 4 4 4 62 62 4 2 3 48 1 47 3 de produits alimentaires et de boissons 48 47 Industrie alimentaire 4 Industrie des boissons 3 2 29 2 211 2 29 2 211 2 28 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Tableau 11-2 Levier financier en 2 selon la tranche de taille de l unité légale En % De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 7 86 77 2 Industrie des boissons 48 81 92 71 24 Industrie manufacturière 48 4 4 48 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 64 s 68 s de produits alimentaires et de boissons 3 7 66 9 26 62 48 44 nd 82 nd : donnée non disponible Graphique 11-4 Levier financier en 2 selon le secteur d activité Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes 94 Transf. et conserv. de fruits et légumes Transf. & conserv. viande & prép. viande Fab. de produits laitiers Travail des grains ; fab. prod. amylacés 6 Fab. de boissons 48 Fab. autres produits alimentaires 44 Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 38 Fab. d'aliments pour animaux 32 Fab. huile et graisse végétale & animale 24 7 64 61 Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. Com. gros prod. alim. & boissons 3 64 2 3 4 6 7 8 9 pourcentage AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 29
RATIOS Réduction des délais de paiement Pour une entreprise, le délai de paiement fournisseurs correspond à la durée moyenne de règlement de ses échéances, et le délai de paiement client à la durée moyenne de perception de ses créances. Depuis la mise en place de la loi de modernisation de l économie (LME) le 1 er janvier 29 (plafonnement des délais de paiement au maximum de 6 jours nets ou de 4 jours fin de mois), les délais clients et fournisseurs reculent sous les effets des obligations qu impose cette nouvelle loi. En 2, le délai de paiement des fournisseurs (y compris avances) dans l industrie alimentaire est en moyenne de 47 jours (49 en 2), celui des clients (y compris avances) est de 36 jours (38 en 211 et 4,7 en 2). Le même phénomène est observé dans l industrie des boissons ( jours pour les délais fournisseurs et 2 jours pour les délais clients). Avec + 2 jours de délais fournisseurs, le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons constitue une exception à cette règle s expliquant par des délais déjà très courts dans le secteur (47 jours en 29). Délais de paiement des fournisseurs en jours : dettes fournisseurs et comptes rattachés / (achats TTC/36) Délais de paiement des clients en jours : (créances clients et comptes rattachés + effets escomptés non échus) / (chiffre d affaires TTC/36) 3 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique -1 Délais de paiement des fournisseurs Industries agroalimentaires Jours 9 81 Industrie des boissons 8 7 73 7 7 Industrie manufacturière 69 6 66 64 61 Industrie alimentaire 4 47 49 47 47 3 2 29 2 211 2 Jours 6 de produits alimentaires et de boissons 1 3 49 47 49 4 46 4 3 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 2 24 29 2 211 2 Tableau -1 Délais de paiement des fournisseurs en 2 selon la tranche de taille de l unité légale En jours De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 47 1 48 46 48 Industrie des boissons 7 7 81 73 66 Industrie manufacturière 61 6 9 7 63 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 28 nd 24 nd de produits alimentaires et de boissons 3 48 7 49 4 46 46 4 4 nd : donnée non disponible AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 31
Graphique -2 Délais de paiement des clients Industries agroalimentaires 7 Jours Industrie manufacturière 64 63 6 Industrie des boissons 67 7 4 Industrie alimentaire 3 38 38 2 2 211 61 36 2 Jours 47 4 4 44 de produits alimentaires 4 et de boissons 41 4 4 3 3 3 3 de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 2 2 211 2 Tableau -2 Délais de paiement des clients en 2 selon la tranche de taille de l unité légale En jours De à 9 De à 19 De 2 à 249 Plus de Secteur d activité Ensemble salariés salariés salariés salariés en ETP en ETP en ETP en ETP Industrie alimentaire 36 21 3 42 3 Industrie des boissons 63 71 63 46 Industrie manufacturière 61 9 7 63 de produits agricoles bruts et d animaux vivants 3 38 nd 34 nd de produits alimentaires et de boissons 4 4 44 44 31 44 44 44 4 41 nd : donnée non disponible 32 AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2
Graphique -3 Délais de paiement des fournisseurs en 2 selon le secteur d activité Fab. de boissons 7 Transf. et conserv. de fruits et légumes 61 Fab. autres produits alimentaires Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 6 6 Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes Fab. de produits laitiers Travail des grains ; fab. prod. amylacés Fab. d'aliments pour animaux Transf. & conserv. viande & prép. viande Fab. huile et graisse végétale & animale 37 34 41 49 47 4 Com. gros prod. alim. & boissons Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. 3 2 3 4 6 7 8 jours Graphique -4 Délais de paiement des clients en 2 selon le secteur d activité Fab. de boissons Travail des grains ; fab. prod. amylacés 4 Transf. et conserv. de fruits et légumes 46 Fab. autres produits alimentaires 42 Fab. d'aliments pour animaux Fab. de produits laitiers Transf. & conserv. poisson, crust., etc. 39 39 38 Transf. & conserv. viande & prép. viande 32 Fab. prod. boulangerie-pâtis. & pâtes 27 Fab. huile et graisse végétale & animale 19 Com. gros prod. alim. & boissons Com. gros prod. agric. brut & anim. viv. 3 4 2 3 4 6 jours AGRESTE Les Dossiers N - AVRIL 2 33