Comment va-t-on deux ans après un diagnostic de cancer?

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Transcription:

Comment va-t-on deux ans après un diagnostic de cancer? -Modes de découverte de la maladie et gravité au diagnostic -Traitements reçus -Etat de santé à deux ans -Qualité de vie à deux ans

Modes de découverte de la maladie et gravité au diagnostic

Gravité au diagnostic Découverte le plus souvent à des stades «précoces» o >60% stades 0-I (sein, prostate, thyroïde, mélanome) o Plus variable pour les localisations de pronostic «intermédiaire» o 43% de stades I ou II pour le cancer du poumon Sous-représentation des formes les plus graves dans VICAN2

Modes de découverte selon les localisations CORPS UTERIN VESSIE LMHH REIN VADS THYROIDE POUMON 9% 13% 11% 24% 37% 36% 41% 49% 53% 59% 71% 77% 87% 86% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Découverte fortuite Symptôme auto détecté

Cancer du sein Dépistage organisé : femmes de 50 à 74 ans mode de découverte 50-74 ans stades 0-I (50-74 ans) modes de découverte 75-82 ans 57,5% 63% 58% 46% 37% 40,5% 41% 28% 22% 13% 9,5% 0% DO : 40,5% des femmes de 50 à 74 ans (45% des 60-74 ans) DO : stade + précoce (63% vs 37% de stades 0-I) après 75 ans le recours au dépistage individuel dépend des revenus 86% si revenus élevés vs 30% si revenus faibles Symptôme auto détecté Découverte fortuite Dépistage organisé Dépistage individuel

Cancer colorectal Dépistage organisé : 50-74 ans modes découverte H 50-74 ans modes découverte F 50-74 ans stade 0-I (H et F) 45% 46% 41% 38% 29% 29% 18% 26% 14% 13% 16% 12% DO : 28% des 50-74 ans (29% des hommes 26% des femmes) Plus fréquent chez les 60-74 ans (34%) que chez les 50-59 ans (13%) DO (et DI) : stade plus précoce +++ qu en présence de signes cliniques Anomalie détectée par vous-même Découverte fortuite Dépistage organisé Dépistage individuel 63% des 50-59 ans

Cancer du col utérin Dépistage recommandé : femmes de 25 à 65 ans modes de découverte 25-65 ans 57% 79% modes de découverte 66 ans et plus Seulement 20% des femmes de 25 à 65 ans ont été diagnostiquées suite à un dépistage individuel Symptôme autodétecté 23% Découverte fortuite 20% 13% 8% Dépistage individuel 8% des femmes non diplômées 57% de stade I ( FIGO) 79% de stade I ( FIGO)

Conclusion Dépistage = diagnostics plus précoces Recours faible au DO (côlon) ou DI (col utérin) Augmenter la participation Arrêt du DO Arrêt du risque Information pour les plus défavorisés Sensibilisation des médecins traitants

Traitements reçus

Traitements reçus (déclarations des patients) 15% Chirurgie 85% Oui Non Radiothérapie 51% 49% Oui Non Chimiothérapie 38% Oui 62% Non >90% Sein Colorectal Vessie Rein Thyroïde Mélanome Col et Corps utérin 60-75% Poumon Prostate - VADS >85% Sein 50-70% VADS - Col et Corps utérin 30-45% Poumon - Prostate 10-20% Colorectal - LMNH <10% Thyroïde - Vessie - Rein - Mélanome >70% LMNH - Poumon 45-60% Sein- Colorectal VADS Col utérin 25-35% Vessie Corps utérin <10% Prostate Rein- Thyroïde - Mélanome

Séquences thérapeutiques les plus fréquentes (déclarations des médecins) Col utérin Poumon Larynx Prostate Thyroïde Sein Côlon Vessie Rectum Corps utérin Rein Lymphome Mélanome CHIR + CURIE CHIR CHIR + Curage + Iode131 CHIR + CHIMIO RX + CHIMIO + CHIR CHIR CHIR CHIR + CHIMIO et/ou RX CHIR +/- Hormono CHIR + RX + CHIMIO CHIR + Instillations EV CHIR + CURIE et/ou RX CHIMIO + IMMUNO +/- RX 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Etat de santé à deux ans

Séquelles perçues - 1 De façon générale, conservez-vous des séquelles suite à la prise en charge de votre maladie? Corps utérin Mélanome Vessie Lymphomes Rein Thyroïde Colorectal Prostate Col utérin Sein Poumon VADS Total 31,3% 39,9% 47,0% 49,0% 49,9% 54,6% 55,4% 58,1% 60,4% 63,8% 59,2% 77,8% 80,1% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%

Séquelles perçues - 2 Quelles séquelles conservez-vous? (question ouverte) Pbs psychologiques et psychosexuels 5,4% Peur de la rechute 1,3% Troubles dentaires ou buccaux 3,1% Troubles intestinaux hauts 4,1% Troubles intestinaux bas 7,3% Modification de l'image du corps 10,9% Troubles urinaires 12,1% Difficultés sexuelles 15,6% Fatigue chronique 15,5% Douleurs 17,5% 0% 5% 10% 15% 20% Mélanome/Thyroïde/Corps et Col U Mélanome VADS ++ VADS ++/ Thyroïde Rectum++/Côlon/ Corps et col U Mélanome ++/Sein Vessie++/Prostate ++ /Col U Prostate ++ /Col U Thyroïde ++/ LMNH ++ /Côlon / Poumon Sein / Rein ++/ Col U ++ si >30%

Séquelles perçues Quelles séquelles conservez-vous? (question ouverte) 3 personnes/5 déclarent avoir des séquelles suite à leur prise en charge Pbs psychologiques et psychosexuels Peur de la rechute Troubles dentaires ou buccaux Troubles intestinaux hauts Troubles intestinaux bas Modification de l'image du corps Troubles urinaires Difficultés sexuelles Fatigue chronique Douleurs 0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% Mélanome/Thyroïde/Corps et Col U Mélanome VADS ++ VADS ++/ Thyroïde Rectum++/Côlon/ Corps et col U Mélanome ++/Sein Vessie++/Prostate ++ /Col U Prostate ++ /Col U Thyroïde ++/ LMNH ++ /Côlon / Poumon Sein / Rein ++/ Col U ++ si >30%

Exemples de difficultés ressenties Au cours des 7 derniers jours : Sein : problèmes de bras (63%)/ douleurs articulaires si trt hormonal (61%) Poumon : essoufflement (87%) douleurs (42%) Prostate Vessie : fuites urinaires (48% - 34%) troubles de l érection (69% - 38% ) Côlon-rectum : selles fréquentes (54%) VADS : Dysphagie (67%) Difficultés pour parler (34%) Utérus : fuites d urine (16%) œdème des membres inférieurs (22%) Thyroïde : difficultés pour parler (14%) Rein : douleurs bas du dos (56%) Variations importantes du poids : thyroïde (1 personne/4) VADS (1 personne/3)

Douleurs Douleurs au cours des 15 derniers jours : 2 personnes sur 3 Fréquentes : 35% de ceux qui souffrent Fortes ou très fortes : 27% + souvent rapportées par les femmes et par les personnes jeunes Perturbation du sommeil >50% et activités quotidiennes (47%) Antalgiques au moins 1fois/semaine : 60% Douleurs neuropathiques : 1 personne sur 5 (38% parmi ceux qui souffrent) Sein, thyroïde et poumon +++ Fortes ou très fortes : de 36% pour le corps utérin à 56% pour le poumon Seulement 18% ont déjà consulté un spécialiste de la douleur

Conclusion Majorité des participants diagnostiqués à des stades précoces de leur maladie Mais traitements souvent lourds Séquelles et difficultés quotidiennes fréquentes 2 ans plus tard Séquelles majeures: poumon/vads Séquelles importantes pour des localisations de «bon pronostic» Problème de la prise en charge de «l après cancer»

Qualité de vie à deux ans

Dégradation de la qualité de vie physique en fonction du sexe et de la localisation du cancer % 80 70 60 50 40 30 20 10 0 * Hommes Femmes Niveau en population générale * : p<0,05 ; ** : p<0,01 ; *** : p<0,001

Quels facteurs sont associés à une qualité de vie physique dégradée (par rapport à la population générale)? Des facteurs sociaux : les plus jeunes, les moins diplômés, les personnes qui ne travaillent pas, les personnes avec les revenus les plus faibles Des facteurs médicaux : avoir des comorbidités, une évolution péjorative à 2 ans, localisation autre que colorectal et prostate, et en particulier poumon Des facteurs psychologiques et psychosociaux : consommer des anxiolytiques, ressentir des douleurs, rapporter des séquelles, rapporter des expériences de discrimination

Dégradation de la qualité de vie mentale en fonction du sexe et de la localisation du cancer 70 % 60 50 40 * 30 20 10 0 Hommes Femmes Niveau en population générale * : p<0,05 ; ** : p<0,01 ; *** : p<0,001

Quels sont les facteurs associés à une qdv mentale dégradée (par rapport à la population générale)? Des facteurs sociaux : les plus jeunes, les personnes avec les revenus les plus faibles Des facteurs médicaux : avoir des comorbidités, localisation vessie et thyroïde Des facteurs psychologiques et psychosociaux : consommer des anxiolytiques, ressentir des douleurs, rapporter des séquelles, rapporter des expériences de discrimination, soutien psychologique au diagnostic

Dégradation de la qualité de vie physique Evolution entre 2004 et 2012 80 % 70 60 *** ** ** 50 40 30 20 ** ** ALD-Cancer, 2004 VINCA, 2012 10 0 * : p<0,05 ; ** : p<0,01 ; *** : p<0,001

% 70 Dégradation de la qualité de vie mentale Evolution entre 2004 et 2012 60 50 40 *** *** *** *** *** *** *** 30 20 10 ALD-Cancer, 2004 VINCA, 2012 0 * : p<0,05 ; ** : p<0,01 ; *** : p<0,001

Conclusion Rôle déterminant des inégalités sociales Impact du vécu des séquelles et évolution des attentes des patients Différentiel selon localisations Enjeu psychosocial : discrimination

Perspectives futures Promouvoir une prise en compte du «parcours de soin» des patients dans sa globalité «avant, pendant et après» o Renforcer les dispositifs de dépistage et lutter contre les Inégalités Sociales o Améliorer, développer les liens entre les spécialistes, les médecins généralistes et les dispositifs de soins de supports pendant et après les traitements, o Renforcer les études interventionnelles sur la prise en charge des séquelles physiques et psychiques post-traitements pour une amélioration de la qualité de vie.