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Avant-propos Service technique France : etudes@schoeck.fr Internet : www.schoeck.fr Schöck France SARL 6 rue Icare 67960 Entzheim Tél. : 03 88 20 92 28 Fax : 03 88 20 51 76 etudes@schoeck.fr

Schöck Rutherma Sommaire Page 1. Les ponts thermiques 5-9 1.1 Généralités 5 1.2 Types de ponts thermiques 5 1.3 Les caractéristiques thermiques des ponts thermiques 7 1.4 Les ponts thermiques linéaires 8 1.5 Les ponts thermiques ponctuels 8 1.6 Les ponts thermiques tridimensionnels (angles) 9 2. Protection contre l humidité 11-15 2.1 Généralités 11 2.2 Formation de condensation 12 2.3 Formation de moisissure 13 2.4 Facteur de température f Rsi 15 2.5 Température surfacique à l interieur des pièces θ si 15 3. La RT 2012 en bref 17 4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 18-28 4.1 Les ponts thermiques en isolation thermique extérieure (ITE) et leurs types de rupteurs associés 18 4.1.1 Eléments en porte-à-faux en ITE 22 4.1.2 Liaison acrotère en ITE 23 4.2 Les ponts thermiques en isolation thermique par l intérieur (ITI) et leurs types de rupteurs associés 24 4.2.1 Liaison dalle-façade en ITI 26 4.3 Les connecteurs 27 4.4 Pied de voile 28 5. Les rupteurs 29-36 5.1 Valeurs thermiques en isolation par l extérieur ou répartie (ITE/ITR) 29 5.2 Valeurs thermiques en isolation par l intérieur (ITI) 31 5.3 Conductivité thermique équivalente des rupteurs Schöck λ eq 33 6. Quelques définitions de la thermique 37-43 6.1 Flux thermique Φ 37 6.2 La conductivité thermique λ 37 6.3 La résistance thermique 39 6.4 Le coefficient de transmission thermique surfacique U 40 6.5 Les coefficients de transmission thermique ψ et χ 41 6.6 Calcul des coefficients Ψ et χ 42 6.7 Température du point de rosée θ t 43 6.8 température de proliferation des moisissures θ s 43 3

Schöck Rutherma Sommaire Page 7. L acoustique 45-51 7.1 Généralités 45 7.1.1 Défnition du son 45 7.1.2 La perception 45 7.1.3 Le db(a) 45 7.2 Types de transmissions dans un bâtiment 46 7.2.1 Les bruits aériens 46 7.2.2 Les bruits de choc 47 7.3 Normes et Qualitel 48 7.3.1 Les bruits aériens 48 7.3.2 Les bruits de choc 48 7.4 Performance et mise en œuvre des rupteurs 49 7.4.1 Les bruits aériens 49 7.4.2 Bruit de choc 51 4

1. Les ponts thermiques 1.1 Généralités Les ponts thermiques sont des zones localisées présentant une déperdition thermique plus importante que dans les zones adjacentes. Une déperdition thermique plus élevée entraîne une perte d énergie plus importante, d où une température de surface plus faible et donc un risque de formation de moisissure (risques pour la santé). D autres conséquences peuvent être les risques de formation de condensation et la détérioration de la structure même du bâtiment. L apparition des ponts thermiques peut résulter de configurations différentes. Il existe le pont thermique géométrique qui est une zone non plane d une construction, comme les angles de bâtiments par exemple, et les ponts thermiques dus aux matériaux, qui sont des zones avec des matériaux ayant des conductivités thermiques différentes. Les effets des ponts thermiques en bref : Risque de formation de moisissure Risque d atteintes à la santé (allergies, etc.) Risque de formation de condensation Déperdition plus importante de l énergie de chauffage Détérioration du confort et du bien-être 1.2 Types de ponts thermiques Ponts thermiques dus aux matériaux Des ponts thermiques dus aux matériaux apparaissent lorsque des éléments de construction présentant une conductivité thermique très différente sont adjacents. Les fixations d isolation extérieure en sont un exemple type, ou encore une liaison dalle/facade en isolation par l intérieur. Dans le schéma ci-dessous, la fixation métallique accroit la dissipation thermique. Extérieur Intérieur Figure 1 : plan en coupe de deux matériaux (en gris foncé, le matériau présentant une conductivité élevée et en gris clair, celui présentant une faible conductivité), le sens du flux thermique est représenté par les flèches. Le flux thermique circule de la pièce chaude (du bas du schéma) à la pièce froide (en haut) à travers les matériaux. 5

1. Les ponts thermiques Ponts thermiques géométriques Des ponts thermiques géométriques apparaissent lorsque la surface dégageant la chaleur est plus importante que la surface absorbant la chaleur. Les angles de bâtiment en sont le parfait exemple. A cet endroit, les températures surfaciques diminuent fortement au niveau des surfaces intérieures absorbant la chaleur, qui peut s échapper de manière plus rapide à travers les surfaces extérieures plus importantes. intérieur extérieur Figure 2 : plan en coupe d un angle de bâtiment. Les flèches indiquent le sens du flux thermique, de la pièce chaude à la pièce froide. Le flux thermique linéaire qui passe à travers un mur ne présentant aucun élément perturbateur est très influencé par la situation géométrique 6

1. Les ponts thermiques 1.3 Les caractéristiques thermiques des ponts thermiques Pour comprendre les différents effets des ponts thermiques, il existe plusieurs caractéristiques. Ces dernières décrivent différentes propriétés des ponts thermiques. Alors que les coefficients de transmission thermique ψ et χ, caractéristiques les plus utilisées en France, fournissent des renseignements sur les déperditions énergétiques de chaleur, le risque de formation de moisissure et de condensation peut être évalué par le facteur de température et la température surfacique minimale. Le calcul de ces caractéristiques est exclusivement possible grâce à un calcul thermique aux éléments finis du pont thermique existant. A cet effet, la géométrie de la construction dans la zone du pont thermique est modélisée dans un logiciel aux éléments finis avec les différentes conductivités thermiques des matériaux utilisés. Outre les caractéristiques thermiques, le calcul fournit également une représentation de la répartition de la température à l intérieur de la construction. Une représentation du flux thermique par des lignes de flux thermique (cf. figure 3) ou par des isothermes (cf. figure 4) est alors choisie la plupart du temps. La représentation des lignes de flux thermique indique le chemin par lequel la chaleur s échappe au travers de la construction, ce qui permet ainsi de bien reconnaître les points faibles du pont thermique d un point de vue thermique. Les isothermes sont des lignes où la température est constante. Elles indiquent la répartition de la température à l intérieur de l élément de construction. Les lignes de flux thermique et les isothermes sont perpendiculaires entre elles (cf. figures 3 et 4). Figure 3 : image thermique avec lignes de flux thermique Figure 4 : image thermique avec isothermes 7

1. Les ponts thermiques 1.4 Les ponts thermiques linéaires Les ponts thermiques linéaires sont des faiblesses de l enveloppe thermique. Ils apparaissent lorsqu une liaison en béton crée une coupure de l isolation thermique, une liaison dalle/facade en isolation intérieure ou une liaison dalle/balcon en isolation extérieure en sont les parfaits exemples. Les déperditions d un pont thermique linéaire sont représentées par la valeur ψ, en W/(m.K) intérieur extérieur Figure 5A : représentation d un pont thermique linéaire au niveau d une liaison dalle/balcon en ITE. A gauche, le côté intérieur chaud de la pièce est représenté par une surface rouge et à droite, le côté extérieur froid de la pièce par une surface bleue. Au niveau des angles intérieurs, on peut voir grâce à la coloration en jaune-vert de la surface interne que des températures surfaciques très basses sont atteintes. Figure 5B : vue de dessus ; On peut voir que les déperditions de chaleur restent identiques sur toute la longueur de la jonction balcon 1.5 les ponts thermiques ponctuels Les ponts thermiques ponctuels sont des faiblesses de l enveloppe thermique qui sont localisées en un point, comme les bandes noyées traversant la couche isolante ou les éléments d ancrage des façades rideaux par exemple. La valeur des déperditions énergétiques engendrées par des ponts thermiques ponctuels est représentée par sa valeur χ, en W/K, à savoir le coefficient de transmission thermique ponctuel. intérieur extérieur Figure 6A : représentation d un pont thermique ponctuel au niveau d une jonction balcon ponctuelle. Au niveau des liaisons dalles/poutre, on voit que les températures surfaciques très basses sont atteintes à deux endroits, à l intérieur du bâtiment. Figure 6B : vue de dessus ; une coupe de la dalle-balcon indiquée dans la figure 6A est représentée ici. 8

1. Les ponts thermiques 1.6 Les ponts thermiques tridimensionnels (angles) Il s agit ici de ponts thermiques qui doivent être considérés de manière tridimensionnelle. L angle d une pièce en est un exempletype. La figure 2 a déjà représenté la manière dont le flux thermique se comporte à travers l angle bidimensionnel d une pièce. Dans le cas d un angle tridimensionnel, ce problème est encore amplifié. Dans un angle bidimensionnel, la température surfacique du côté intérieur de l angle est déjà très basse. Dans le cas d un angle tridimensionnel, le rapport défavorable surface externe/ surface interne augmente de manière à ce que la température surfacique continue à baisser. Figure 7 : découpe de l angle d une pièce, avec vue sur l angle intérieur chaud. Le côté extérieur adjacent est froid. On peut par conséquent voir le parcours de la chaleur du rouge vers le bleu (du chaud vers le froid) à travers les coupes transversales des éléments de construction. 9

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2. Protection contre l humidité 2.1 Généralités L humidité de l air dans les bâtiments est la combinaison de l humidité de l environnement extérieur du bâtiment, la pluie, l humidité du sol par exemple et de la vie quotidienne de ses occupants, comme le fait de cuisiner ou de se doucher. elle peut donner lieu à apparition d organismes tels que des moisissures. Des dommages peuvent être causés à la structure même du bâtiment. De plus, la mise en œuvre d une isolation thermique humide aggrave par ailleurs considérablement les déperditions de chaleur et ainsi le risque de moisissures. Pour éviter de tels effets négatifs, il faut respecter les exigences concernant la protection contre l humidité. Il existe des caractéristiques pour identifier ces risques comme le facteur de température et la température surfacique à l intérieur des pièces. L humidité de l air désigne généralement la part de vapeur d eau dans le mélange d air. La quantité de vapeur d eau contenue dans l air dépend de la température (en plus de la pression de l air). Plus la température est élevée, plus il peut y avoir de vapeur d eau dans l air. Formation de condensation suite au refroidissement de l air 20 Celsius 10 Celsius Refroidissement 17,3 g/m 3 d'eau 9,4 g/m 3 d'eau Formation de 7,9 g/m 3 de condensation Figure 8 : formation de condensation,exemple avec un m3 d air Comme on peut le voir dans la figure 8, lors du refroidissement de l air, une partie de la vapeur d eau contenue s échappe sous forme de condensation. Il s agit là d un problème typique apparaissant sur les surfaces froides dans des pièces chauffées. En cas d humidité élevée de l air, le risque de formation de moisissure sur les surfaces froides existe, avant même la formation de condensation. Pour décrire l influence de la teneur de l air en humidité sur ces processus, on utilise l humidité relative de l air. 11

2. Protection contre l humidité L humidité relative de l air L humidité relative de l air décrit, sous forme de pourcentage, à quel point l air est saturé en vapeur d eau. 100% d humidité relative de l air correspond à la capacité maximale de saturation en eau de l air. A noter que l humidité relative se réfère à la température ambiante. Puisque la quantité de vapeur d eau absorbable au maximum dépend de la température, l humidité relative de l air varie également en fonction de la température. Si par exemple, on descend la température de la pièce de 20 C à 18 C pour une humidité relative de l air de 50%, l humidité relative de l air augmente de 7%. Ceci est dû au fait que la quantité de vapeur d eau qui peut être absorbée décroît lorsque la température baisse. Teneur de l'air en vapeur d'eau en g/m 3 35 30 25 20 15 10 5 100% 80% 60% 40% 20% Humidité relative de l'air en % 0 0% -10-5 0 +5 +10 +15 +20 +25 +30 Température en C Figure 9 : le diagramme de Carrier, également dénommé courbe de saturation, représente la relation entre la teneur en vapeur d eau absorbable, l humidité relative de l air et la température. 2.2 Formation de condensation Lorsque la température diminue, la capacité de l air à absorber l humidité diminue. L humidité contenue dans l air de la pièce se dépose alors sur la surface froide sous forme liquide : la condensation se forme (cf. figure 8). La température limite à partir de laquelle cette situation survient est dénommée température du point de rosée. La température du point de rosée dépend de la température de la pièce et de l humidité de l air intérieur (cf. figure 10). Plus l humidité relative de la pièce et la température de l air intérieur sont élevées, plus la température du point de rosée est élevée ; autrement dit, plus la condensation se forme tôt sur les surfaces les plus froides. Le climat habituel à l intérieur du bâtiment est en moyenne d environ 20 C pour une humidité relative de l air intérieur d env. 50%, ce qui donne une température du point de rosée de 9,3 C. Dans les pièces très humides, comme par exemple la salle de bain, on atteint des taux d humidité plus élevés de l ordre de 60% ou plus. La température du point de rosée augmente en conséquence, de même que le risque de formation de condensation. La température du point de rosée s élève ainsi déjà à 12,0 C pour une humidité de l air intérieur de 60%. On reconnaît très bien à la pente de la courbe de la figure 10 cette dépendance sensible de la température du point de rosée avec l humidité de l air intérieur. De faibles augmentations de l humidité de l air intérieur entraînent déjà une augmentation importante de la température du point de rosée de l air intérieur, ce qui donne lieu à une nette augmentation du risque de formation de condensation sur les surfaces froides de l élément de construction. 12

2. Protection contre l humidité Température du point de rosée en C 20 18 16 14 12 10 9.3 8 22 C 20 C 18 C 6 40 50 60 70 80 90 Humidité relative de l air intérieur ϕ en % Figure 10 : dépendance de la température du point de rosée avec l humidité et la température de l air intérieur. Exemples : une armoire accolée à un mur extérieur : l humidité de l air entre le mur et l armoire peut se déposer puisqu ici l air ne passe guère. Il peut en être de même avec des rideaux derrière lesquels de la condensation est susceptible de se former au niveau des fenêtres. 2.3 Formation de moisissure La moisissure apparait sur une surface lorsque la température de celle-ci correspond à la température de la surface pour une humidité relative de 80%. Autrement dit, il y aura formation de moisissures avant même la formation de condensation. La température à laquelle ceci survient est dite «température de prolifération des moisissures» θ S. La croissance des moisissures se produit donc déjà à des températures supérieures au point de rosée. Pour un climat intérieur de 20 C et une humidité relative de 50%, la température de prolifération des moisissures est de 12,6 C (cf. figure 11). Elle est par conséquent plus élevée de 3,3 C que la température du point de rosée (cf. figure 10). C est pourquoi, la température de prolifération des moisissures est déterminante pour éviter les dommages causés à la construction par la formation de moisissure. Les températures surfaciques doivent de ce fait être supérieures à la température de prolifération des moisissures. 13

2. Protection contre l humidité Température de prolifération des moisissures en C 20 22 C 18 20 C 16 15,3 18 C 14 12,6 12 10 8 6 40 50 60 70 80 90 Température de prolifération des moisissures en C Figure 11 : la température de prolifération des moisissures dépend de l humidité et la température de l air intérieur. En résumé, il ne suffit pas que les surfaces intérieures soient plus chaudes que la température du point de rosée de l air intérieur. Les températures surfaciques doivent également être supérieures à la température de prolifération des moisissures! La valeur-limite de l humidité relative sur la surface des éléments de construction est de 80%. Dans le cas d une température habituelle de l air intérieur de 20 C et d une humidité relative de 50%, cette valeur-limite est atteinte à une température de la surface interne de 12,6 C. θ min 12,6 C De fréquents problèmes de formation de moisissure surviennent lors de la réhabilitation de bâtiments anciens. La plupart du temps, les vieilles fenêtres entraînent des déperditions de chaleur élevées. Des températures surfaciques particulièrement basses sont de ce fait atteintes. La formation de condensation sur les vitres des fenêtres sont par conséquent un phénomène fréquent. Lors des mesures de réhabilitation, les fenêtres sont changées, les températures surfaciques augmentent et l humidité relative de l air augmente également du fait de l augmentation de l étanchéïté des nouvelles embrasures de fenêtre. Cela a pour conséquence la formation de moisissure dès que les températures surfaciques sont inférieures à 12,6 C. Seule une ventilation régulière et efficace permet d éviter ce phénomène. 14

2. Protection contre l humidité 2.4 Facteur de température f Rsi Le facteur de température décrit la qualité d isolation thermique des éléments de construction. Il s agit d une caractéristique dont le but est d éviter le danger de formation de moisissure sur une construction. Le facteur de température f Rsi est défini comme différence de température entre la température surfacique à l intérieur des pièces et la température de l air extérieur (θ si θ e ) par rapport à la différence de température entre l air intérieur et l air extérieur (θ i θ e ): ƒ Rsi = θ si θ e θ i θ e Exigence minimale selon la norme allemande L exigence minimale pour la valeur f Rsi sert à éviter les détériorations de la substance même du bâtiment suite à la formation de condensation. La valeur suivante s applique à cet effet : ƒ Rsi 0.70 La valeur f Rsi est une valeur relative. Elle présente de ce fait l avantage de dépendre uniquement de la construction du pont thermique et non pas, comme θ si, des températures de l air extérieur et de l air intérieur appliquées. Le facteur de température a la valeur f=1 lorsque la température surfacique à l intérieur des pièces correspond à la température de l air intérieur et f=0 si la température surfacique intérieure correspond à la température de l air extérieur (cf. figure 12). θ i = 20 1,0 θ min in C 15 θ min = 12,6 10 5 0,8 f Rsi = 0,7 0,6 0,4 f Rsi 0 0,2 θ e = 5 0,0 Figure 12 : pour définir la valeur f Rsi 2.5 Température surfacique à l intérieur des pièces θ si La température surfacique à l intérieur des pièces θ si fournit des renseignements sur la conductivité thermique d un élément de construction. Si la température surfacique à l intérieur des pièces est basse malgré des températures élevées de l air intérieur, on peut en conclure qu une grande quantité d énergie thermique est évacuée vers l extérieur par l élément de construction. 15

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3. La RT 2012 en bref La France s est engagée dans le cadre d accords internationaux (de Rio dejaneiro en 1992 et de Kyoto en 1995) à limiter ses émissions de gaz à effet de serre. Le secteur du bâtiment représentant plus de 40% des consommations énergétiques nationales, celui-ci joue un rôle clé dans la politique énergétique actuelle et future de la France. La RT 2000 et la RT 2005 ont été les premières étapes de la mise en application des accords internationaux.elles ont apporté un cadre réglementaire et ont amorcé le développement des bâtiments à basse consommation. Aujourd hui, la RT 2012 a pour but d améliorer encore la performance thermique des constructions neuves d au moins 67 % par rapport à la RT 2005, en se basant sur le label BBC2005. L objectif de la RT 2012 est d associer faible consommation d énergie et évolution technologique. Ces changements et les exigences plus élevées qu impose la RT 2012 de manière générale contribuent à l atteinte des objectifs du Grenelle de l environnement. La RT 2012 : 3 exigences de résultats : L efficacité énergétique du bâtiment, le Bbiomax (pour besoin bioclimatique du bâti) : il prend en compte 3 usages liés à la conception du bâtiment, chauffage, refroidissement et éclairage. Consommation énergétique du bâtiment, le Cepmax : il prend en compte 5 usages, le chauffage, la production d eau chaude, le refroidissement, l éclairage et les auxiliaires. Elle est uniquement exprimée en valeur absolue de consommation et non plus par rapport à une consommation de référence dépendant de la typologie du projet (RT 2005). Avec la RT 2012, la consommation Cepmax ne doit pas excéder 50kWhEP/m²SHONRT (cette valeur varie selon les coefficients de modulation). Le confort d été dans les bâtiments non climatisés. Les ponts thermiques : L introduction de nouvelles exigences minimales traduisent des volontés publiques fortes : obligation de recours aux énergies renouvelables, obligation de traitement des ponts thermiques (fuites de chaleur), obligation de traitement de la perméabilité à l air des logements neufs, etc. Une des exigences de moyens est l obligation de traiter les ponts thermiques. Ceci est une avancée majeure dans la qualité des bâtiments. La RT 2012 exige que: Le ratio de transmission linéïque global de tous les ponts thermiques ne peut excéder 0.28W/m²SHONRT.K La moyenne des coefficients PSI des planchers intermédiaires (L9) ne doit pas excéder 0.6W/m.K 17

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 4.1 Les ponts thermiques en isolation thermique extérieure (ITE) et leurs types de rupteurs associés Schöck Rutherma modèle O pour l isolation de dalles en porte-à-faux comme appui pour les doubles murs. 18

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment Schöck Rutherma modèle A Schöck Rutherma modèle F Les rupteurs pour l isolation entre l acrotère et le plancher. pour l isolation entre le garde-corps avancé et le plancher. Schöck Rutherma modèle S pour l isolation de poutres de consoles en porte-à-faux. Schöck Rutherma modèle W pour l isolation de refends toute hauteur. 19

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment Schöck Rutherma modèle D pour dalles continues (sollicitations dans les deux sens). Schöck Rutherma modèle K-Eck/angle pour balcons d angle sortant. Schöck Rutherma modèle Q Schöck Rutherma modèle DF pour l isolation de balcons sur appui. 20

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment Schöck Rutherma modèle K pour l isolation de balcons en porte-à-faux. Schöck Rutherma modèle KF pour l isolation de balcons en porte-à-faux/ auvents pour préfabricants. Schöck Rutherma modèle K-HV pour l isolation de balcons en porte-à-faux avec décalage vers le bas. Schöck Rutherma modèle K-BH pour l isolation de balcons en porte-à-faux avec décalage vers le haut. Schöck Rutherma modèle K-WO Schöck Rutherma modèle K-WU pour l isolation de balcons en porte à faux/ auvents avec liaison en pied du voile. pour l isolation de balcons en porte-à-faux/ auvents avec liaison en tête du voile. 21

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 4.1.1 Eléments en porte-à-faux en ITE Dans le cas d éléments en béton en porte-à-faux non isolés comme les balcons, coursives, bandeaux, casquettes, et auvents, la combinaison du pont thermique géométrique (effet ailettes de refroidissement) et du pont thermique dû aux matériaux (perforation au niveau de l isolation thermique avec du béton armé ou de l acier) crée une importante déperdition thermique. Ces liaisons font de ce fait partie des ponts thermiques les plus critiques de l enveloppe du bâtiment. Non isolées, elles entraînent d importantes déperditions de chaleur et une baisse significative de la température surfacique, ce qui engendre des frais de chauffage plus élevés et un risque de moisissure très élevé dans ces zones. Figure 13 : liaison Dalle/balcon A gauche : liaison sans rupture thermique A droite : liaison présentant une rupture thermique assurée par Schöck Isokorb La figure 13 est la représentation d un balcon en béton armé, avec une isolation extérieure, avec et sans rupteur thermique. Le dessin de gauche montre un pont thermique ne présentant aucun élément perturbateur. Le dégradé de couleurs permet de voir comment la chaleur passe à travers la dalle-balcon pour se diriger vers l extérieur, de la zone chaude en rouge à celle froide en bleu. La représentation de droite montre un balcon présentant une rupture thermique. Comme on peut le voir ici, un rupteur thermique réduit considérablement les déperditions de chaleur. 22

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 4.1.2 Liaison acrotère en ITE Les acrotères rencontrent les mêmes problèmes thermiques que les balcons. Les acrotères sont toutefois en plus raccordés à l angle extérieur situé entre le mur et le plafond. Outre le fait que l acrotère fait office d ailette de refroidissement, il existe de ce fait ici une autre influence géométrique par l angle extérieur qui a un impact défavorable sur le rapport surface intérieure/extérieure. Figure 14 : liaison continue acrotère comparée à la solution avec Schöck Isokorb A gauche : liaison continue acrotère sans rupture thermique A droite : liaison acrotère présentant une rupture thermique assurée par Schöck Isokorb La figure 14 montre les déperditions de chaleur résultant d une liaison acrotère sans (à gauche) et avec (à droite) rupteur thermique. Le dégradé de couleur permet de voir les températures à l intérieur de l élément de construction. Le flux thermique circule de la zone chaude (rouge) à la zone froide (bleu). L`acrotère sans rupture thermique (à gauche) présente d importantes déperditions de chaleur, ce qui entraîne des températures de la surface interne basses alors que, pour la liaison présentant une rupture thermique (à droite), peu d énergie thermique circule à travers l élément d isolation thermique. 23

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 4.2 Les ponts thermiques en isolation thermique par l intérieur (ITI) et leurs types de rupteurs associés Schöck Rutherma modèle D Liaison dalle intérieure dalle extérieure Schöck Rutherma modèle Ki Schöck Rutherma modèle DB Liaison dalle intérieure dalle de balcon en angle Schöck Rutherma modèle DF Liaison dalle intérieure dalle de balcon sur appui 24

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment Schöck Rutherma modèle RF Liaison refend intérieur façade Schöck Rutherma modèle Ki Schöck Rutherma modèle DB Liaison dalle intérieure dalle de balcon en porte-a-faux Schöck Rutherma modèle DF Liaison dalle intérieure façade 25

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 4.2.1 Liaison dalle-façade en ITI Les constructions avec une isolation par l intérieur se différencient des constructions présentant une isolation par l extérieur sur un point important : en cas d isolation par l intérieur, les liaisons dalle/façade représentent le principal point faible de l enveloppe thermique d un bâtiment, à moins que le linéaire de balcon soit prédominant. Dans la figure 15, l absence de rupture du pont thermique est mise en évidence. L énergie thermique s échappe fortement et induit une température de surface extrêmement faible. Figure 15 : liaison dalle-façade continue en cas d isolation par l intérieur comparée à la solution avec Schöck Rutherma A gauche : liaison dalle-façade continue sans rupture thermique A droite : liaison dalle-façade présentant une rupture thermique assurée par Schöck Rutherma La figure 15 établit une comparaison entre une liaison dalle/facade non traitée (à gauche) et une liaison dalle/facade traitée (à droite). Comme on peut le voir, sans rupteur thermique, une forte déperdition est constatée. L utilisation d un rupteur thermique réduit considérablement les déperditions de chaleur et améliore de manière importante le confort intérieur. 26

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 4.3 Les connecteurs Dans le cas des prémurs isolés, les deux faces en béton doivent être reliées ensemble. L utilisation d acier inoxydable est fréquente. Ces aciers font office de pont thermique à travers la zone d isolation, ce qui entraîne des déperditions de chaleur élevées dont il faut tenir compte dans le bilan énergétique. Le connecteur thermique Schöck Thermoanker offre une alternative. Il relie les 2 faces du mur en diminuant fortement les ponts thermiques. Le Schöck Thermoanker composé d une armature en fibre de verre remplace l inox traditionnel et optimise la qualité thermique du voile. Il sert d élément de liaison et améliore la performance thermique du mur de 45% (en comparaison avec la conductivité thermique de l acier inox). Cet excellent résultat est rendu possible grâce à sa conductivité thermique basse, λ=0,71 W/(mK). Le Schöck Thermoanker est de ce fait 20 fois moins conducteur que l acier inoxydable (cf. figure 16). Dateiname: ENG-301833 Dateiname: ENG-401512 M 1:13 M 1:13 Voile Durchdringung avec connecteur mit Edelstahl inox Connecteur en acier inoxydable l = 15-17 W/(m K) Voile avec connecteur Thermoanker Schöck Thermoanker l = 0,71 W/(m K) Figure 16 : prémur isolé avec connecteur en acier inoxydable comparé à la solution avec Schöck Thermoanker. 27

4. Exemples de ponts thermiques dans le bâtiment 4.4 Pied de voile Si le bâtiment dispose d un plancher isolé en surface, la maçonnerie interrompt l enveloppe thermique du bâtiment entre l isolation du mur extérieur et l isolation en surface de dalle. Un pont thermique très important se forme de ce fait au premier niveau du bâtiment (cf. figure 17 à gauche). De plus, les pertes d énergie sont grandement accentuées par les remontées d humidité par capillarité au droit du voile. La valeur réelle de la conductivité thermique dépend de manière significative de la teneur en humidité des matériaux. Cet effet négatif pèse grandement sur la qualité thermique lors de la mise en œuvre d éléments de maçonnerie. Il faut savoir qu une hausse de la teneur en humidité de 1 % entraîne une hausse de conductivité thermique de la maçonnerie d environ 10%. Une teneur en humidité de 10 à 20 % est habituelle pour la maçonnerie traditionnelle en raison de l apport d humidité survenant pendant la phase de construction, le risque d apparition de moisissures est donc important. Figure 17 : pied de voile bâtiment non isolé, à gauche, comparé à la solution avec Schöck Novomur, à droite Nous pouvons constater des déperditions de chaleur plus importantes et donc des dépenses de chauffage plus élevées ainsi qu une diminution de la température surfacique à l intérieur des pièces avec le risque de formation de condensation et de moisissure. Un pied de voile optimisé en termes de protection contre l humidité est par conséquent essentiel pour une isolation thermique efficace. L élément d isolation thermique Novomur accomplit parfaitement son rôle de rupture de pont thermique et de protection contre l humidité. En association avec sa résistance élevée à la compression, Schöck Novomur est le pied de mur optimal pour votre bâtiment. 28

5. Les rupteurs 5.1. Valeurs thermiques en isolation par l extérieur ou répartie (ITE/ITR) Valeurs des ponts thermiques des jonctions de balcons avec Schöck Rutherma en isolation par l extérieur ou répartie Les valeurs des ponts thermiques résultant des jonctions types réalisées avec des modèles Rutherma /Isokorb sont affichées cidessous. Modèle K valeurs ψ Schöck Rutherma modèle K10 K20 K30 K40 K50 K60 K70 K80 K90 K100 Flux thermique (valeur ψ) donné en W m -1 K -1 H180 0,17 0,19 0,23 0,24 0,26 0,33 0,35 0,35 0,37 0,38 Plancher intermédiaire H200 0,18 0,20 0,24 0,25 0,27 0,34 0,35 0,36 0,38 0,39 (L9) H220 0,19 0,21 0,24 0,25 0,28 0,35 0,36 0,37 0,39 0,40 H180 0,19 0,21 0,24 0,25 0,27 0,32 0,34 0,34 0,35 0,36 Plancher haut H200 0,20 0,22 0,25 0,26 0,28 0,33 0,34 0,35 0,36 0,37 (L10) H220 0,21 0,22 0,25 0,26 0,28 0,34 0,35 0,36 0,37 0,38 Pour toutes les configurations : Voile béton armé 18 cm + isolant 16 cm λ = 0,04 W/mK Variantes Plancher intermédiaire (L9) Plancher haut (L10) H180 H200 H220 H180 H200 H220 Plaque coupe feu R120 Mur maçonnerie + 14 cm isolant Mur briques creuses + 14 cm isolant +5% 0% -5% +5% 0% -5% Pour les variantes, il suffit de corriger la valeur donnée dans le premier tableau par celle donnée dans le deuxième tableau. Modèle Q valeurs ψ Schöck Rutherma modèle Q10 Q20 Q30 Q40 Q50 Q70 Q80 Q90 Flux thermique (valeur ψ) donné en W m -1 K -1 H180 0,13 0,13 0,13 0,14 0,15 0,17 0,18 0,19 Plancher intermédiaire H200 0,13 0,14 0,14 0,15 0,15 0,18 0,19 0,20 (L9) H220 0,14 0,14 0,15 0,15 0,16 0,19 0,20 0,20 H180 0,14 0,15 0,15 0,16 0,16 0,18 0,19 0,20 Plancher haut H200 0,15 0,15 0,16 0,16 0,17 0,19 0,20 0,20 (L10) H220 0,16 0,16 0,16 0,17 0,17 0,20 0,20 0,21 Pour la variante avec plaques coupe-feu, majorer les valeurs de 5% Pour toutes les configurations : Voile béton armé 18 cm + isolant 16 cm λ = 0,04 W/m.K 29

5. Les rupteurs Modèle A valeurs ψ H160 H200 Espacement des types A Flux thermique (valeur ψ) donné en W m -1 K -1 e = 0,5 m 0,24 e = 1,0 m 0,19 e = 1,5 m 0,18 e = 2,0 m 0,17 e = 0,5 m 0,26 e = 1,0 m 0,21 e = 1,5 m 0,19 e = 2,0 m 0,18 Pour toutes les configurations : Voile béton armé 18 cm + isolant 16 cm λ = 0,04 W/mK Résistance thermique de l isolant complémentaire R > 2m² K/W 30

5. Les rupteurs 5.2 Valeurs thermiques en isolation par l intérieur (ITI) Valeurs des déperditions thermiques avec Schöck Rutherma en isolation par l intérieur Les valeurs des coefficients de transmission thermique linéiques en isolation par l intérieur se trouvent dans les tableaux ci-dessous. La gamme de rupteurs pour ITI n existe qu en option REI. Modèle DF valeurs ψ Schöck Rutherma modèle DF6/2 DF6/3 DF6/4 DF6/5 DF6/7 DF6/10 Plancher bas (L8) Plancher intermédiaire (L9) Plancher haut (L10) Pour toutes les configurations : Voile béton armé 18 cm + isolant 10 cm λ = 0,04 W/m.K Flux thermique (valeur ψ) donné en W m -1 K -1 H180 0,14 0,16 0,18 0,19 0,21 0,24 H200 0,14 0,16 0,19 0,20 0,22 0,24 H220 0,15 0,17 0,19 0,20 0,22 0,25 H240 0,15 0,17 0,20 0,21 0,23 0,25 H180 0,13 0,16 0,18 0,20 0,22 0,25 H200 0,14 0,16 0,19 0,20 0,23 0,26 H220 0,14 0,17 0,20 0,21 0,24 0,27 H240 0,15 0,18 0,21 0,22 0,25 0,28 H180 0,14 0,16 0,19 0,20 0,23 0,25 H200 0,15 0,17 0,20 0,21 0,23 0,26 H220 0,15 0,18 0,20 0,21 0,24 0,27 H240 0,16 0,18 0,21 0,22 0,24 0,27 En L8 : isolant en sous-face R = 3 m² K/W. Pour un isolant en sous-face avec R = 5m² K/W, les valeurs ψ doivent être majorées de 5%. En L10 : isolant en toiture R 7 m² K/W Variantes Plancher bas (L8) Plancher intermédiaire (L9) Plancher haut (L10) H180 H200 H220 H240 H180 H200 H220 H240 H180 H200 H220 H240 Mur en maçonnerie 20 cm doublée 10 cm Mur en brique creuse 20 cm doublée 10 cm Mur béton 18 cm doublé 13 cm -10% -10% -5% -5% -10% 0% -5% -10% 0% Pour les variantes, il suffit de corriger la valeur donnée dans le premier tableau par celle donnée dans le deuxième tableau. 31

5. Les rupteurs Modèle DB valeurs ψ Schöck Rutherma modèle DB1 DB2 DB3 DB4 Plancher intermédiaire (L9) Flux thermique (valeur ψ) donné en W m -1 K -1 H180 0,24 0,31 0,35 0,41 H200 0,25 0,32 0,36 0,42 H220 0,25 0,33 0,37 0,43 Pour toutes les configurations : Voile béton armé 18 cm + isolant 10 cm λ = 0,04 W/mK Variantes Plancher intermédiaire (L9) H180 H200 H220 Mur en maçonnerie 20 cm doublée 10 cm Mur en brique creuse 20 cm doublée 10 cm Mur béton 18 cm doublé 13 cm -5% -5% 0% Pour les variantes, il suffit de corriger la valeur donnée dans le premier tableau par celle donnée dans le deuxième tableau. Modèle Ki valeurs ψ Schöck Rutherma modèle Ki30 Ki50 Ki55 Ki60 Ki90 Flux thermique (valeur ψ) donné en W m -1 K -1 H180 0.26 0.29 0.33 0.35 0.37 Plancher intermédiaire H200 0.27 0.30 0.34 0.35 0.38 (L9) H220 0.28 0.31 0.35 0.36 0.39 Pour toutes les configurations : Voile béton armé 18cm + isolant 10 cm λ = 0,04 W/mK Variantes Plancher intermédiaire (L9) H180 H200 H220 Mur en maçonnerie 20 cm doublée 10 cm Mur en brique creuse 20 cm doublée 10 cm Mur béton 18 cm doublé 13 cm -5% -5% 0% Pour les variantes, il suffit de corriger la valeur donnée dans le premier tableau par celle donnée dans le deuxième tableau. Modèle RF valeurs ψ Refend Flux thermique (valeur ψ) donné en W m -1 K -1 H160 0,14 H200 0,15 Façade voile béton armé 18 cm + isolant 10 cm λ = 0,04 W/mK 32

5. Les rupteurs 5.3 Conductivité thermique équivalente des rupteurs Schöck λ eq λ eq (1-dim.) en W/(m K) de Schöck Rutherma modèles K/Ki/Q, épaisseur 80mm Schöck Rutherma modèle 1) Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 R 0 R 120 R 0 R 120 R 0 R 120 R 0 R 120 R 0 R 120 K10-CV30 0,078 0,099 0,076 0,095 0,073 0,092 0,071 0,089 0,070 0,086 K20-CV30 0,098 0,118 0,094 0,113 0,091 0,109 0,088 0,105 0,085 0,101 K30-CV30 0,127 0,148 0,122 0,141 0,117 0,135 0,112 0,130 0,108 0,125 K40-CV30 0,136 0,156 0,130 0,149 0,124 0,142 0,120 0,137 0,115 0,132 K50-CV30 0,156 0,177 0,149 0,168 0,143 0,161 0,137 0,154 0,132 0,148 K60-CV30 0,224 0,244 0,213 0,232 0,203 0,221 0,194 0,211 0,186 0,202 K70-CV30-V8 0,241 0,261 0,229 0,248 0,218 0,236 0,208 0,225 0,199 0,216 K70-CV30-VV 0,269 0,290 0,255 0,275 0,243 0,261 0,232 0,249 0,222 0,238 K80-CV30-V8 0,250 0,271 0,238 0,257 0,226 0,244 0,216 0,233 0,207 0,223 K80-CV30-VV 0,269 0,290 0,255 0,275 0,243 0,261 0,232 0,249 0,222 0,238 K90-CV30-V8 0,263 0,283 0,249 0,268 0,237 0,255 0,226 0,244 0,217 0,233 K90-CV30-VV 0,281 0,302 0,267 0,286 0,254 0,272 0,242 0,260 0,232 0,248 K100-CV30-V10 0,275 0,295 0,260 0,280 0,248 0,266 0,237 0,254 0,226 0,243 K100-CV30-VV 0,293 0,314 0,278 0,297 0,265 0,283 0,252 0,270 0,242 0,258 Schöck Rutherma modèle 1) Schöck Rutherma modèle 1) 1) mêmes valeurs λ eq pour un enrobage CV50 Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 Ki30-CV30 0,154 0,147 0,140 0,134 0,129 Ki50-CV30 0,177 0,169 0,161 0,154 0,148 Ki55-CV30 0,200 0,190 0,181 0,173 0,166 Ki60-CV30 0,212 0,201 0,192 0,183 0,176 Ki90-CV30 0,240 0,228 0,217 0,207 0,198 Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 Q10 0,064 0,084 0,062 0,081 0,061 0,079 0,059 0,076 0,058 0,074 Q30 0,069 0,090 0,067 0,086 0,065 0,084 0,064 0,081 0,062 0,079 Q50 0,080 0,100 0,077 0,096 0,075 0,093 0,073 0,090 0,071 0,087 QP10 0,101 0,121 0,097 0,116 0,093 0,111 0,090 0,107 0,087 0,104 QP20 0,122 0,143 0,117 0,136 0,112 0,131 0,108 0,125 0,105 0,121 QP30 0,114 0,134 0,109 0,128 0,105 0,123 0,101 0,119 0,098 0,114 QP40 0,131 0,151 0,125 0,145 0,120 0,138 0,116 0,133 0,112 0,128 QP50 0,142 0,162 0,136 0,155 0,130 0,148 0,125 0,142 0,120 0,137 QP60 0,175 0,195 0,167 0,186 0,159 0,178 0,153 0,170 0,147 0,163 QP70 0,193 0,213 0,183 0,203 0,175 0,193 0,168 0,185 0,161 0,177 QP80 0,226 0,246 0,215 0,234 0,205 0,223 0,196 0,213 0,188 0,204 QP90 0,250 0,270 0,237 0,257 0,226 0,244 0,216 0,233 0,207 0,223 QPZ10 0,065 0,086 0,064 0,083 0,062 0,080 0,060 0,078 0,059 0,075 QPZ40 0,083 0,103 0,080 0,099 0,078 0,096 0,075 0,092 0,073 0,090 QPZ60 0,105 0,125 0,100 0,120 0,097 0,115 0,093 0,111 0,090 0,107 QPZ80 0,130 0,150 0,124 0,144 0,119 0,137 0,115 0,132 0,111 0,127 33

5. Les rupteurs λ eq (1-dim.) en W/(m K) de Schöck Rutherma modèles K/Ki/Q, épaisseur 80mm Schöck Rutherma modèle 1) Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 R 0 R 120 R 0 R 120 R 0 R 120 R 0 R 120 R 0 R 120 K10-CV30 0,068 0,083 0,066 0,081 0,065 0,079 0,064 0,077 0,062 0,076 K20-CV30 0,083 0,098 0,080 0,095 0,078 0,093 0,076 0,090 0,075 0,088 K30-CV30 0,105 0,120 0,102 0,117 0,099 0,113 0,096 0,110 0,094 0,107 K40-CV30 0,111 0,127 0,108 0,123 0,105 0,119 0,102 0,115 0,099 0,112 K50-CV30 0,127 0,143 0,123 0,138 0,119 0,133 0,115 0,129 0,112 0,125 K60-CV30 0,179 0,194 0,172 0,187 0,166 0,180 0,161 0,174 0,156 0,169 K70-CV30-V8 0,192 0,207 0,184 0,199 0,178 0,192 0,172 0,185 0,166 0,179 K70-CV30-VV 0,213 0,229 0,205 0,220 0,198 0,212 0,191 0,204 0,184 0,198 K80-CV30-V8 0,199 0,214 0,191 0,206 0,184 0,199 0,178 0,192 0,172 0,186 K80-CV30-VV 0,213 0,229 0,205 0,220 0,198 0,212 0,191 0,204 0,184 0,198 K90-CV30-V8 0,208 0,224 0,200 0,215 0,193 0,207 0,186 0,200 0,180 0,193 K90-CV30-VV 0,222 0,238 0,214 0,229 0,206 0,220 0,199 0,213 0,192 0,205 K100-CV30-V10 0,217 0,233 0,209 0,224 0,201 0,216 0,194 0,208 0,188 0,201 K100-CV30-VV 0,232 0,247 0,223 0,238 0,214 0,229 0,207 0,221 0,200 0,213 Schöck Rutherma modèle 1) Schöck Rutherma modèle 1) Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 Ki30-CV30 0,125 0,121 0,117 0,113 0,110 Ki50-CV30 0,143 0,138 0,133 0,129 0,125 Ki55-CV30 0,160 0,154 0,149 0,144 0,139 Ki60-CV30 0,169 0,163 0,157 0,152 0,147 Ki90-CV30 0,191 0,183 0,177 0,171 0,165 Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 Q10 0,057 0,072 0,056 0,071 0,055 0,069 0,054 0,068 0,053 0,066 Q30 0,061 0,076 0,060 0,075 0,059 0,073 0,058 0,071 0,057 0,070 Q50 0,069 0,085 0,067 0,082 0,066 0,080 0,065 0,078 0,063 0,076 QP10 0,085 0,100 0,082 0,097 0,080 0,095 0,078 0,092 0,077 0,090 QP20 0,101 0,117 0,098 0,113 0,095 0,110 0,093 0,106 0,090 0,104 QP30 0,095 0,110 0,092 0,107 0,090 0,104 0,087 0,101 0,085 0,098 QP40 0,108 0,123 0,105 0,119 0,101 0,116 0,099 0,112 0,096 0,109 QP50 0,116 0,132 0,113 0,127 0,109 0,123 0,106 0,120 0,103 0,116 QP60 0,141 0,157 0,137 0,151 0,132 0,146 0,128 0,142 0,124 0,137 QP70 0,155 0,170 0,149 0,164 0,144 0,159 0,140 0,153 0,136 0,149 QP80 0,180 0,196 0,174 0,188 0,168 0,182 0,162 0,176 0,157 0,170 QP90 0,199 0,214 0,191 0,206 0,184 0,198 0,178 0,192 0,172 0,185 QPZ10 0,058 0,073 0,057 0,072 0,056 0,070 0,055 0,069 0,054 0,067 QPZ40 0,071 0,087 0,070 0,084 0,068 0,082 0,067 0,080 0,065 0,078 QPZ60 0,088 0,103 0,085 0,100 0,083 0,097 0,081 0,095 0,079 0,092 QPZ80 0,107 0,123 0,104 0,119 0,101 0,115 0,098 0,112 0,095 0,109 1) mêmes valeurs λ eq pour un enrobage CV50 34

5. Les rupteurs λ eq (1-dim.) en W/(m K) de Schöck Rutherma modèles Q+Q/D/DF/DB/RF, epaisseur 80mm Schöck Rutherma modèle Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 Q10+Q10 0,075 0,095 0,072 0,091 0,070 0,088 0,068 0,085 0,066 0,083 Q30+Q30 0,085 0,106 0,082 0,101 0,079 0,098 0,077 0,094 0,075 0,091 Q50+Q50 0,106 0,127 0,102 0,121 0,098 0,116 0,095 0,112 0,092 0,108 QP10+QP10 0,132 0,152 0,126 0,145 0,121 0,139 0,116 0,134 0,112 0,129 QP40+QP40 0,180 0,200 0,171 0,191 0,164 0,182 0,157 0,174 0,151 0,167 QP60+QP60 0,246 0,266 0,233 0,252 0,222 0,240 0,212 0,229 0,203 0,220 QP70+QP70 0,351 0,372 0,333 0,352 0,316 0,334 0,301 0,318 0,288 0,304 Schöck Rutherma modèle 1) Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 D30-CV30-VV8 0,239 0,259 0,226 0,246 0,216 0,234 0,206 0,223 0,198 0,214 D50-CV30-VV8 0,302 0,322 0,286 0,305 0,272 0,290 0,260 0,277 0,248 0,265 D70-CV30-VV8 0,302 0,322 0,286 0,305 0,272 0,290 0,260 0,277 0,248 0,265 Schöck Rutherma modèle Schöck Rutherma modèle Schöck Rutherma modèle Schöck Rutherma modèle Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 DF6/2 0,070 0,068 0,066 0,064 0,063 DF6/3 0,091 0,088 0,085 0,082 0,080 DF6/4 0,113 0,108 0,104 0,101 0,097 DF6/5 0,125 0,120 0,115 0,111 0,107 DF6/7 0,149 0,142 0,136 0,131 0,126 DF6/10 0,176 0,167 0,160 0,154 0,148 Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 DB1 0,172 0,164 0,156 0,150 0,144 DB2 0,240 0,228 0,218 0,208 0,199 DB3 0,283 0,268 0,255 0,244 0,233 DB4 0,359 0,340 0,323 0,308 0,294 Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 RF 0,082 0,079 0,077 0,074 0,072 Hauteur de l élément H [mm] 160 170 180 190 200 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 O - - - - 0,145 0,163 0,139 0,157 0,134 0,150 A 0,145 0,165 0,138 0,158 0,133 0,151 0,127 0,145 0,123 0,139 F 0,094 0,115 0,091 0,110 0,088 0,106 0,085 0,102 0,082 0,099 Les modèles A, O et F ont une épaisseur de 60mm 1) mêmes valeurs λ eq pour un enrobage CV50 35

5. Les rupteurs λ eq (1-dim.) en W/(m K) de Schöck Rutherma modèles Q+Q/D/DF/DB/RF, epaisseur 80mm Schöck Rutherma modèle Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 R 0 R 90/R 120 Q10+Q10 0,065 0,081 0,064 0,078 0,062 0,076 0,061 0,075 0,060 0,073 Q30+Q30 0,073 0,089 0,071 0,086 0,070 0,084 0,068 0,082 0,067 0,080 Q50+Q50 0,089 0,105 0,087 0,101 0,084 0,099 0,082 0,096 0,080 0,093 QP10+QP10 0,109 0,124 0,105 0,120 0,102 0,116 0,099 0,113 0,097 0,110 QP40+QP40 0,145 0,161 0,140 0,155 0,136 0,150 0,131 0,145 0,127 0,140 QP60+QP60 0,195 0,211 0,188 0,203 0,181 0,195 0,175 0,189 0,169 0,182 QP70+QP70 0,276 0,291 0,265 0,280 0,255 0,269 0,246 0,259 0,237 0,250 Schöck Rutherma modèle 1) Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 D30-CV30-VV8 0,190 0,205 0,183 0,198 0,176 0,190 0,170 0,184 0,165 0,178 D50-CV30-VV8 0,238 0,254 0,229 0,244 0,220 0,235 0,213 0,226 0,206 0,219 D70-CV30-VV8 0,238 0,254 0,229 0,244 0,220 0,235 0,213 0,226 0,206 0,219 Schöck Rutherma modèle Schöck Rutherma modèle Schöck Rutherma modèle Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 DF6/2 0,062 0,060 0,059 0,058 0,057 DF6/3 0,078 0,076 0,074 0,073 0,071 DF6/4 0,094 0,092 0,089 0,087 0,085 DF6/5 0,103 0,100 0,098 0,095 0,093 DF6/7 0,122 0,118 0,114 0,111 0,108 DF6/10 0,142 0,137 0,133 0,129 0,125 Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 DB1 0,139 0,134 0,130 0,126 0,122 DB2 0,191 0,184 0,178 0,172 0,166 DB3 0,224 0,215 0,207 0,200 0,194 DB4 0,282 0,271 0,260 0,251 0,242 Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 REI 90 RF 0,071 0,069 0,067 0,066 0,065 Schöck Rutherma modèle Hauteur de l élément H [mm] 210 220 230 240 250 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 R 0 R 90 O 0,129 0,145 0,125 0,140 0,121 0,135 0,117 0,131 0,114 0,127 A 0,118 0,134 0,115 0,129 0,111 0,125 0,108 0,122 0,105 0,118 F 0,080 0,096 0,078 0,093 0,076 0,090 0,074 0,088 0,073 0,086 Les modeles A, O et F ont une épaisseur de 60mm. 1) mêmes valeurs λ eq pour un enrobage CV50 36

6. Quelques définitions de la thermique 6.1 Flux thermique Φ Le flux thermique (Watt) décrit le transport de l énergie thermique (joule) en fonction du temps (s). Le flux thermique circule par définition d une zone présentant une température élevée à une zone de basse température. 6.2 La conductivité thermique λ La conductivité thermique décrit la quantité de chaleur passant à travers un matériau. Une valeur λ basse implique alors une faible conductivité thermique, donc une bonne isolation thermique. Par exemple, l acier détient ainsi une conductivité thermique très élevée (50 W/(m K)), l inox est à 17 W/(m.K), alors que l isolation présente une très faible conductivité thermique (env. 0,035 W/ (m K)). La conductivité thermique équivalente de Schöck Rutherma λ eq La conductivité thermique moyenne ou également équivalente λeq d un élément de construction composé de plusieurs matériaux correspond à la conductivité thermique d un matériau de remplacement homogène de forme rectangulaire qui, à la place de l élément de construction complexe, obtient le même effet d isolation thermique. Il existe deux possibilités pour déterminer la conductivité thermique équivalente. λ eq,3.dim. Avec la méthode d un calcul tridimensionnel du λ eq du rupteur de ponts thermiques, toute la structure d un rupteur de pont thermique est modélisée en détail (acier, plaque coupe-feu, module HTE ) Le rupteur est ensuite remplacé par un élément de construction homogène de forme rectangulaire ayant les dimensions du rupteur. Il est ensuite attribué à ce modèle de remplacement une conductivité thermique de remplacement itérée jusqu à ce qu il en résulte la même déperdition de chaleur à travers le pont thermique qu avec l élément d isolation thermique modélisé en détail. λ eq,1.dim. (méthode d approximation) Grâce à la seconde méthode qui consiste à déterminer la conductivité thermique équivalente, une conductivité thermique moyenne calculée est obtenue à partir des différents éléments d un élément d isolation thermique pour lequel chaque surface de section transversale est prise en compte. On part alors du principe que le flux thermique circule dans l isolant dans une direction unidimensionnelle de l intérieur vers l extérieur ; les effets tridimensionnels sont mis de côté. Cette méthode fournit des valeurs sûres. 37

6. Quelques définitions de la thermique Figure 20 : méthode de calcul de la valeur λ eq pour un Schöck Isokorb La figure 20 montre sous forme de schéma comment calculer la valeur λ eq pour un rupteur Schöck. Ce dernier est coupé dans le sens de la longueur de manière à ce que l on puisse voir toutes les surfaces de section transversale des différents composants. La section transversale de chaque composant (barres d armature, buton de compression et matériau d isolation) est ensuite multipliée par la valeur λ afférente. λ eq est ensuite calculé à partir de la somme de ces composants en divisant ceux-ci par la surface totale de section transversale. On obtient ainsi la conductivité thermique équivalente λ eq,1.dim. λ eq,1-dim = A i λ i A ges 38

6. Quelques définitions de la thermique 6.3 La résistance thermique La résistance thermique correspond à la résistance qu oppose un matériau au flux thermique. Elle est exprimée en m²k/w La résistance R est égale à l épaisseur du matériau divisée par sa conductivité thermique : R = d m [ 2 K λ W ] λ : conductivité thermique en W/(mK) d : épaisseur du matériau en m Pour un élément de construction composé de plusieurs couches, les résistances thermiques de chaque couche s ajoutent : d 1 d R = + 2 +... + λ 1 λ 2 d n λ Calcul du transport de la chaleur dans l'élément de construction λ 4 λ 3 λ 2 λ 1 e i d1 d2 d3 d4 R = + + + λ 1 λ 2 λ 3 λ 4 d 4 d 3 d 2 d 1 Figure 21 : représentation de la structure d un mur. Elle permet de définir la valeur R grâce à l épaisseur des couches et aux valeurs λ de chaque couche. A droite, on peut voir comment calculer la valeur R eq du voile 39