Centre de ressources régional Qualité Environnementale des Bâtiments Bourgogne Bâtiment Durable 1

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Transcription:

Centre de ressources régional Qualité Environnementale des Bâtiments www.bourgogne-batiment-durable.fr Laurent BOITEUX - BBD Chef de projet & formateur Avec le soutien financier de 1 Réhabilitation énergétique des bâtiments intégrer le facteur humain pour conforter la qualité des réponses techniques Réhabilitons rénovation énergétique Prise en compte d un indicateur : le «PFH» SUJET N 1 SUJET N 2 2 Tous droits réservés 1

Contexte actuel Diversité et richesses du patrimoine bâti 1/3 de constructions d avant guerres : matériaux de proximité, pierre, terre, bois, végétaux 1/3 de constructions entre 1920 et 1974 : architecture plus industrialisée, mâchefers, béton 1/3 de constructions depuis 1974 : généralisation de matériaux d isolation légers 3 rénovation thermique? SUJET N 1 Rénovation : remise à neuf, restitution d un aspect neuf. Réhabilitation : Travaux d amélioration générale ou de mise en conformité Restauration : Réfection, rénovation ou reconstruction, à l identique Réfection : Travail de remise en état et de réparations d un ouvrage Reconstruction : Construction d un édifice analogue et de même usage Reconstitution : Reconstruction à l identique d un ouvrage ou d une partie d ouvrage Réparation : Réfection d une partie dégradée ou détruite d un ouvrage Surélévation : Construction rapportée après coup, en superstructure, au-dessus d une autre Extension : Action de reculer les limites de quelque chose, d'agrandir, d'accroître son étendue Réaffectation : nouvelle application de quelque chose à un usage déterminé 4 Tous droits réservés 2

Patrimoine bâti témoignage d évolutions techniques, culturelles économiques et sociétales où est-ce que je mets mon isolant? Réhabilitation énergétique ou Renouvellement urbain Etanchéité à l air Isolation thermique & acoustique et si nous parlions plutôt de la «résurrection» de nos bâtiments Besoins contemporains : sécurité, santé, bien-être, confort, 5 avant et après Haussmann : une cité remodelée AVANT Lutèce, la plus belle ville du monde? MAINTENANT un exemple à suivre ou non? AVANT MAINTENANT Nouvelle ère culturelle? 6 Tous droits réservés 3

La réhabilitation quelle(s) différence(s) avec la construction neuve? 7 2 fonctionnements différenciés 1 «VOLUMES PERSPIRANTS» 2 «BOITES VENTILEES» neuf & réhab Source : Guide ANAH / prévention contre les mérules 8 Tous droits réservés 4

sensibilité hygrométrique des parois ext. eau eau MUR vapeur capillarité diffusion de vapeur : (par ordre croissant de présence potentielle d humidité ) - par différence de pression partielle de vapeur d eau (gradient de pression) Ex : en hiver, l air chaud intérieur est en surpression par rapport à l air froid extérieur : pression de vapeur d eau sur parois. capillarité - par diffusion de surface (transport d eau absorbée) Diffusion superficielle jusqu à atteinte de l équilibrage hygroscopique - du fait d eau en déplacement par capillarité 9 Les clés du Bâtiment Basse Consommation (en neuf comme en bâti ancien) Des consignes simples (et efficaces ) 1. Réduction des besoins 2. Maîtrise des consommations 3. Energies renouvelables Bâtiments compacts Ouverture au soleil / protections solaires Ventilation avec récupération de chaleur Isolation et vitrages très performants Enveloppe étanche à l air Ponts thermiques limités Chauffage performant Utilisation d énergies renouvelables Eau chaude sanitaire solaire Source AJENA 10 Tous droits réservés 5

diverses alternatives et approches La performance ne se résume pas à la simple addition de parois performantes quelques risques structurels et/ou sanitaires subsistent maîtrise des risques et confort optimisé un vécu à l ancienne une amélioration conventionnelle l application du principe de «la boite dans la boite» 11 DIAGRAMME DE MOLLIER NE PAS OUBLIER LA VENTILATION! je remplace les fenêtres et j isole sans traiter correctement la ventilation des locaux = risque accru de problématiques structurelles et sanitaires 70 % Hr int. 50 % Hr int. pt.rosée 9,5 pt.rosée 14,5 20 T 12 Tous droits réservés 6

ce que nous savons de l état initial Le confort d hiver 80% de taux de satisfaction ( globalement confortable ) Effet de paroi froide noté sur certains bâtiments (matériaux denses) «VOLUMES HABITES ET VECUS» Le confort d été 97% de taux de satisfaction ( globalement confortable ) Température intérieure dépassant rarement les 26 C (cas des matériaux peu denses) cela sera-t-il toujours vrai après une réhabilitation? suite à un (gros) investissement financier 13 Réhabilitation au niveau BBC et/ou RT 2012 Exigences plus fortes = Risque augmenté de sinistres Retours d expérience programme RAGE, AQC, DHUP + accompagnement AJENA Analyse de 200 bâtiments BBC (avec étanchéité à l air finalisée) - Risques accru de surchauffe d été (dépassement des températures Tic) - manque de protections solaires - mauvais usage des protections existantes - mauvaise prise en compte des apports thermiques interne en conception - mauvais positionnement des systèmes - non possibilité de ventilation naturelle traversante - - Possibilité de nuisances acoustiques des VMC DF - Temps de séchage sur chantier plus longs - Désordres souvent amplifiés / phénomènes de condensation accrus - Présence de nuisances sanitaires supplémentaires - à consulter : observatoire RAGE : http://www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr 14 Tous droits réservés 7

SUJET N 2 les «gens»?. définition : n.m. - personnes en nombre indéterminé - les hommes en général, le monde Individus se regroupant parfois en groupe selon les circonstances différents âges, statuts, aspirations, nationalités, cultures, 15 5 usages RT 2012 une approche technique, architecturale, énergétique de qualité espaces Réponses contemporaines Mouroir, usoirs, Boudoir : interdit! Fumoir : cigarette électronique USAGERS Lavoir Séchoir : machine à laver : sèche-linge (électrique) 16 Tous droits réservés 8

autre exemple 60 % Hr 40 % Hr 17 Impacts sanitaires et toxicologiques Pour les occupants Pour les artisans, compagnons, Qualité de l air intérieur Exposition aux polluants lors de la mise en œuvre Ventilation sur chantier? «les gens» ce sont aussi les compagnons 18 Tous droits réservés 9

19 proposition d ajout 20 Tous droits réservés 10

Travail d équipe Tenter de régler à plusieurs des problématiques que, jamais, on n aurait seul 21 L histoire l histoire du bâton et de la carotte 22 Tous droits réservés 11

entonnoir de la communication ce que je sais, ce que je pense ce que je veux dire ce que je peux dire ce que je dis ce qu il entend ce qu il écoute ce qu il comprend ce qu il retient ce qu il décidera ce qu il pourra faire 23 porter attention à ne pas Générer une pression d enjeu inadaptée Laisser les autres se débrouiller Accentuer la pression Rechercher un coupable Délais trop courts Coûts trop serrés Manque d informations Mauvaise communication 24 Tous droits réservés 12

Collecte de produits dangereux et polluants réalités de terrain Photo : B. Reitz Enfouissement «naturel»? incivilités sur chantier est-ce toujours de la faute des ouvriers? Aucune poubelle pour les déchets alimentaires Accès aux sanitaires Aucun sanitaire femme ni papier, ni réserve 25 du pragmatisme? Commençons par partager nos points de vue 26 Tous droits réservés 13

L efficacité dans le bâtiment Un très bon exemple! Photo : R. Mury un jeu d enfant 27 Centre de ressources régional Qualité Environnementale des Bâtiments www.bourgogne-batiment-durable.fr Membres fondateurs Partenaires financiers 28 Tous droits réservés 14