Dossier de candidature 2016 FICHE D IDENTITE Nom du projet /de la startup: La Récup Les idées suivantes ont également été émises : Breadstorming / La Cantine Engagée / Les Copains du Pain / L écopain / Bread & Co / Merlin PainPain / Food Circle / Food Circus Forme juridique (souhaitée ou actuelle, date de création) : SARL (souhaitée) Coordonnées du (des) porteur(s) de projet (remplir pour chaque porteur souhaitant être accompagné) Nom : Truchet Prénom : Morgane Date de naissance : 14/06/89 Adresse : 88 rue de la Bezace, 69440, Taluyers E-mail : morganectruchet@gmail.com Téléphone : 0698248438 Nom : Idoux Prénom : Pascal Date de naissance : 14/12/85 Adresse : 88 rue de la Bezace, 69440, Taluyers E-mail : idoux_pascal@yahoo.fr Téléphone : 0698357496 PRESENTATION DU PROJET Présentez en une phrase votre projet La Récup (nom à confirmer) est une néo-cantine anti gaspi qui donne aux pains invendus des boulangeries lyonnaises une seconde vie (pain perdu, pudding, croûtons, etc.) et qui propose de bons petits plats (soupes, salades, bruschettas, plats du jour, desserts et jus de fruits) concoctés
à partir des invendus du marché (produits encore comestibles mais destinés tragiquement à la «poubelle»). A quel besoin social répond votre projet? Notre projet répond à un besoin environnemental : contribuer à notre échelle à la réduction du gaspillage alimentaire et de la pollution générée par les déchets alimentaires via des circuits d économie circulaire. Il contient également une double dimension sociale : en aidant les boulangeries et producteurs locaux à recycler leurs invendus et en redistribuant gratuitement nos propres invendus auprès d associations/ personnes dans le besoin. Quelles sont les origines de ce besoin? La lutte contre le gaspillage alimentaire. Jeter une baguette de pain rassis, c est gaspiller indirectement l équivalent d une baignoire d eau (1000 litres d eau étant nécessaires à la production d un kg de blé. Source : dossier thématique de France Nature Environnement sur le gaspillage alimentaire), alors que cette même baguette aurait pu ne pas rassir si congelée à temps et quand bien même être réutilisée différemment. En ce qui concerne le gaspillage alimentaire en général, chaque année, plus de 10 000 de tonnes de déchets alimentaires sont produits : par les foyers (6 500t. dont 1 200t. encore consommables, soit 20 kg par an et par Français), par la distribution (2 300t.), par la restauration collective et commerciale (1 500t.) (Source : Alim agri/ Site du Ministère de l Agriculture, de l Agroalimentaire et de la Forêt) Quelle plus-value sociale comptez-vous apporter? Réduction du gaspillage via une économie circulaire : - Partenariat avec les boulangers et les marchés locaux pour limiter les pertes dues aux produits périssables non vendus - Redistribution de nos propres invendus auprès d associations/ personnes dans le besoin Qui seront/ sont vos bénéficiaires directs? - Les boulangers : auprès desquels nous récupérerions gratuitement (contre un label «écoparticipatif»), ou à moindre coût, les pains invendus - Les producteurs régionaux : auprès desquels nous récupérerions gratuitement (contre un label «éco-participatif»), ou à tarif réduit, les produits invendus sur les marchés alimentaires Lyonnais (ex : Croix-Rousse) - Les associations : auprès desquels nous redistribuerons nos propres invendus En quoi votre projet est-il innovant/différentiant? A notre connaissance, il n existe pas à l instant T, dans la région lyonnaise, d organisme privé qui récupère les pains invendus et les retransforme pour les destiner à une nouvelle consommation. De même, il n existe pas d établissement commercial (restaurant) qui concocte des plats chaque jour à partir d invendus du marché. Le pain perdu est une recette que certains foyers font pour réutiliser leur pain dur mais aucune entreprise n en fait la commercialisation aujourd hui. En se basant sur ce produit initial et en se développant autour d autres produits retransformés (ex : fruits et légumes en jus et soupes), nous pensons pouvoir apporter une prestation nouvelle sur le marché Lyonnais.
En quoi est-il différent et complémentaire des solutions existantes? En participant à la lutte contre le gaspillage, nous sommes complémentaires d organismes tels que l entreprise PHENIX (start-up qui opère en B2B, pionnière dans la réduction du gaspillage et des déchets), Disco Soupe (mouvement solidaire et festif qui s approprie l espace publique et le rebus alimentaire pour sensibiliser au gaspillage), Optimiam (application qui permet d acheter moins cher au dernier moment des produits alimentaires dont la date limite de consommation approche, dans des commerces de proximité) ; le collectif Lyonnais Les Gars Pilleurs (qui fait le tri dans les poubelles des hypermarchés et redistribue les denrées publiquement afin d avertir l opinion), l association de la banque alimentaire du Rhône (qui a développé une application numérique qui permet de rationaliser la collecte des denrées alimentaires entre supermarchés / commerçants de proximité et associations partenaires proches géographiquement), etc. Nous nous en différencions par le fait que nous sommes une start-up qui opère en B2C, une néocantine qui cuisine à partir d invendus des boulangeries Lyonnaises et des marchés Lyonnais et servons ces produits transformés sous forme de plats cuisinés à une clientèle de particuliers. A travers ce projet, nous ne faisons pas que sensibiliser la population, nous repensons la restauration et introduisons ou intégrons une clientèle d initiés à un nouveau mode de consommation : l économie circulaire. Comment s insère-t-il dans l écosystème? Ce projet a un impact sociétal en luttant contre le gaspillage alimentaire via l économie circulaire. Qui sont les autres acteurs? Boulangers, producteurs locaux, associations et même à terme, les ménages auprès desquels nous pourrions envisager de récupérer ce qu ils s apprêtaient à jeter contre une remise dans notre boutique, en fonction du panier apporté. Avec lesquels avez-vous déjà échangé? Ce projet étant notre première réflexion de création d entreprise, nous nous interrogeons sur la manière d aborder l idée auprès des acteurs concernés, au risque de «se faire voler» l idée. Ceci étant, nous avons posé la question dans quelques boulangeries lyonnaises de ce qu ils faisaient de leurs pains invendus (réponse : jetés ou donnés au personnel). En quoi votre projet vous semble-t-il viable économiquement? Le fonctionnement du projet s apparente à celui d un restaurant classique ou d une boutique vendant des spécialités alimentaires. La différence majeure nous concernant est que les matières premières, abondantes sur le marché, seront obtenues gratuitement ou à moindre coût. Les marges de vente des produits après leurs transformations devraient donc être intéressantes. Les frais de structure (locaux, frais de fonctionnement, énergie, salaires ) devront être compensés par les ventes. Quels sont les principaux risques et obstacles à cette viabilité que vous avez identifiés?
Un partenariat auprès des acteurs participants sera indispensable pour garantir l approvisionnement régulier en matières premières. Il faut également que nos futurs consommateurs adhèrent à l idée de consommer des produits initialement destinés «à la poubelle», et les convaincre qu ils avaient une seconde vie. Ceci étant nous sommes rassurés par l engouement général et l émergence d une conscience collective constatable en France au sujet du gaspillage alimentaire et le succès que rencontrent les organismes luttant pour les mêmes causes. En quoi votre projet a-t-il un impact sur le territoire rhônalpin? Il lutte contre le gaspillage alimentaire dans la région et donc réduit les déchets, aide les boulangeries et producteurs locaux, sensibilise les habitants à la nécessité de mieux gérer leurs stocks alimentaires et pourrait embaucher à terme des personnes en réinsertion. A quel stade de votre projet en êtes-vous? L idée de ce projet est née il y a tout juste un mois, nous en sommes toujours au stade de l élaboration d un premier business plan. Quels sont, selon vous, les freins actuels à lever et les prochains défis à relever dans le cadre de votre projet? L accompagnement par des acteurs spécialisés dans la création d un social business, la recherche de financements et de partenaires, auprès desquels une grande partie de la réussite de ce projet va reposer. La recherche d un emplacement et d équipements pour l établissement ainsi que le recrutement de collaborateurs qualifiés pour enfin lancer l activité. Que souhaitez-vous pour votre projet : - dans 2 ans? - dans 5 ans? D ici les deux prochaines années, nous espérons avoir : - contribué de manière significative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (chiffres à déterminer), - un important réseau de partenaires fiables et fidèles, avec lesquels nous aurons instauré des relations de confiance - une clientèle habituée, satisfaite de la qualité de nos produits, partageant nos valeurs et engagée avec nous dans notre projet (communauté) - participé à la réinsertion de personnes en difficulté (collecte des matières premières, cuisinier, vendeur) D ici 5 ans, nous envisageons de développer d autres «cantines», basées sur le même business model, et donc d étendre sous forme de franchises le concept en région puis de manière plus globale sur le territoire national. 3 PRESENTATION DU OU (DES) PORTEURS(s) DE PROJET Présentez-vous, ainsi que les principaux membres de l équipe à ce jour.
Qu est-ce qui, dans vos expériences et/ou formations, vous sera particulièrement utile pour monter et développer votre projet? (joindre les CV). Pascal : J ai 30 ans, né en région Lyonnaise (Vénissieux), j ai grandi en Nouvelle-Calédonie et ai poursuivit mes études en France jusqu à l obtention d un Bac+5 à l Ecole Supérieure de Commerce de Rennes. Je possède 5 années d expérience à Paris, Casablanca et New York dans le domaine du Conseil et des Services auprès des entreprises, au cours desquelles j ai développé des compétences en recrutement (plus de 400 personnes recrutées en 3 ans), management et développement commercial (participation active à l ouverture de deux filiales à Casablanca et à New York). J ai décidé de mettre un terme à cette expérience pour me lancer dans un projet ayant plus de sens pour moi que celui du conseil, en créant ma propre entreprise dans le domaine de la restauration, qui m a toujours passionné et attiré, tout en cherchant à répondre à la fois à des questions sociales et environnementales. Je pense avoir aujourd hui plusieurs compétences pour recruter une équipe et développer un projet. Morgane : J ai 26 ans, née à Lyon, j ai grandi en région Lyonnaise et ai poursuivit mes études dans cette même ville et à l étranger (Etats-Unis et Australie) jusqu à l obtention d un Bac+5 à l IAE de l Université Lyon 3. Je possède 2 ans ½ d expérience à Lyon, Paris et New York dans le domaine du Marketing (opérationnel et développement), du Retail et de la Communication (évènementiel), au cours desquelles j ai développé des compétences de gestion de projets, de développement et de gestion quotidienne d une gamme de produits, et de création et négociation de partenariats. J ai décidé de quitter mon dernier emploi car je ne me sentais pas accomplie par mon travail, ni à ma place dans l entreprise en question. Mon travail manquait pour moi de sens, et je ne me retrouvais pas dans mon entourage professionnel. De plus en plus soucieuse de la crise écologique et sociale qui touche actuellement notre société, je suis convaincue que nous pouvons faire bouger les choses et réinventer demain par l entrepreneuriat. Je souhaite donc aujourd hui être porteuse d un projet qui concilie à la fois utilité sociétale et viabilité économique. Je pense que Pascal et moi avons des compétences complémentaires pour mener à bien notre projet. Qu est-ce qui vous motive dans ce projet? Développer une activité qui aura un impact environnemental et social, tout en assurant une pérennité économique : devenir des «entrepreneurs du changement». Depuis quand travaillez-vous sur le projet? 1 mois. Combien de temps (intensité, durée) êtes-vous prêt(s) à consacrer à votre projet dans les six mois qui viennent (aurez-vous une autre activité en parallèle?)
100% de notre temps. Dans les deux ans? 100% de notre temps. L INCUBATEUR Expliquez en quelques lignes pourquoi vous souhaitez intégrer l incubateur social Ronalpia. Nous sommes passés de l envie à l idée. Nous souhaitons désormais passer de l idée à l action/ au lancement! Nous recherchons donc actuellement un accompagnement intensif gratuit pour nous aider à développer notre néo-cantine anti-gaspi! Que pouvez-vous apporter à la communauté Ronalpia (compétences, réseaux, formation, évènement, lieu )? Pascal : compétences en recrutement, management et développement commercial ; réseau de l ESC Rennes Morgane : compétences de gestion de projet, stratégie marketing, communication et négociation de partenariats ; réseau de l IAE Lyon, réseau d entreprises/ médias de la région Par quel biais avez-vous appris l existence de Ronalpia (si c est via internet, merci de préciser la source)? Moteur de recherche Google : «incubateur entrepreneuriat social et solidaire Lyon»