Surveillance et complications des abords veineux

Documents pareils
L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

Chambres à cathéter implantables

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Accidents des anticoagulants

Leucémies de l enfant et de l adolescent

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Item 182 : Accidents des anticoagulants

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE?

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Collection Soins infirmiers

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad

VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

Les différentes maladies du coeur

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections

Le don de moelle osseuse :

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

Se préparer à une angiographie artérielle

L éveinage chirurgical

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Le don de moelle osseuse

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

PICCO2. PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

Prépration cutanée de l opéré

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

Point d information Avril Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

Maternité et activités sportives

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

Épreuve d effort électrocardiographique

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

PROTHÈSE TOTALE DE GENOU

Infirmieres libérales

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Logiciels de gestion sur mesure Etude et développement. Logiciel de suivi des évènements indésirables dans les établissements hospitaliers

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

INTRODUCTION GENERALE :

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins


Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL)

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux

Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés. Rapport protection juridique

Les maladies valvulaires

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

de la thrombose veineuse et de l embolie pulmonaire

dabigatran ou rivaroxaban, au long cours présentant une hémorragie ou nécessitant une chirurgie urgente

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2)

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Transcription:

Surveillance et complications des abords veineux N 227. Surveillance et complications des abords veineux Situations cliniques fréquentes et/ou urgentes. L abord veineux est de type périphérique ou central. Le cathéter veineux périphérique est très usuellement posé dans toutes les situations d urgence ou pour administrer des traitements intraveineux. L abord veineux central peut se faire par un cathéter ou par la mise en place une chambre implantable. Le cathétérisme veineux central (CVC) est devenu un geste banal. Il est utilisé chez 2 patients sur trois en réanimation. En dehors de la réanimation, le cathéter veineux central est utilisé pour permettre un abord veineux de durée moyenne et longue permettant d administrer des produites toxiques pour les veines périphériques, en particulier, la nutrition parentérale, les solutés hypertoniques et la chimiothérapie. Enfin les techniques d épuration extrarénale aigue, nécessite la pose d un désilet de dialyse. La pose d un cathéter n est cependant pas un geste anodin puisque 15% des patients qui en bénéficient vont développer une complication mécanique, thrombotique ou infectieuse. 1. Complications des accès veineux 1.1. Complications des accès veineux centraux La fréquence des complications mécaniques est chiffrée à 5 à 19 %, celle des complications infectieuses de 5 à 26 % et celle des complications thrombotiques de 2 à 26 %. Complications mécaniques - le pneumothorax survient immédiatement ou dans les 48 heures qui suivent la pose d un cathéter dans le territoire cave supérieur. La fréquence du pneumothorax est de l ordre de 3% pour la voie sous clavière, et inférieur à 1% pour la voie jugulaire interne. Le risque est plus important pour les patients ayant un indice de masse corporel extrême. La pose échoguidée jugulaire interne diminue considérablement ce risque. - Les hémorragies par blessure vasculaire veineuse ou artérielle surviennent plus fréquemment pour la voie jugulaire interne et fémorale. Cependant, il s agit de site accessible 1

à une compression externe et l hémorragie est généralement peu sévère. Le repérage écho guidé diminue le risque. La voie sous clavière entraine plus rarement des complications hémorragiques car la veine sous clavière est plus grosse. Cependant la ponction de l artère sous clavière est possible. Le vaisseau n est pas aisément compressible et un hémothorax est possible. Cette voie d abord est donc contre-indiquée en cas de troubles de l hémostase sévères (TP<50%, INR>1,5 ou plaquettes < 50G/L). (Zéro à la question si ce type d accès veineux est proposé en cas de troubles de l hémostase). - Les échecs ou les malpositions surviennent plus fréquemment en cas de pose par voie fémorale (grande variabilité anatomique). La pose écho guidée jugulaire interne diminue considérablement le risque. La voie sous clavière peut entrainer un trajet aberrant vers la sous clavière opposée ou la jugulaire interne. Les manipulations laborieuses de désilet introducteur rigide peuvent aboutir à des perforations vasculaires ou cardiaques avec hémopericarde mortel. Le diagnostic repose sur l'échocardiographie en urgence. Le traitement est un drainage chirurgical par péricardotomie. - Les embolies gazeuses par issue d air dans la circulation veineuse lors de la pose, la manipulation et la dépose des cathéters veineux de gros calibre, le plus souvent centraux. Elles surviennent plus volontiers quand la pression veineuse intrathoracique est basse. Cette complication est très rare mais parfois mortelle peut être prévenue par la mise systématique du patient en décubitus strict voir en position de Trendelenburg en cas de nécessité de déconnection des lignes veineuses. Complications thrombotiques La fréquence de la thrombose, ses conséquences cliniques sont moins bien connues que l infection de cathéter. En effet, la thrombose sur cathéter est le plus souvent silencieuse cliniquement. Le diagnostic de référence repose sur la phlébographie, de moins en moins réalisée et la valeur diagnostique de l échographie Doppler est imparfaite. Les principaux facteurs de risque de thromboses sont les états d hypercoagulabilité congénitaux (hyperhocysteinemie) ou acquis (paranéoplasique, sepsis sévère), l absence 2

d anticoagulation curative. La voie fémorale et la voie jugulaire interne entraine plus souvent des thromboses que la voie sous clavière. Des constatations cliniques suggèrent la thrombose et l infection sont deux phénomènes qui, au moins en partie sont liés. La constatation d un thrombus multiplie par plus de deux le risque d infections liées aux cathéters. La thrombose entraine plus souvent une phlébite clinique ou une embolie pulmonaire en territoire cave inferieur (cathéter fémoral) qu en territoire cave supérieur. En territoire cave supérieur, une obstruction complète peut aboutir à un syndrome cave supérieur. La thrombose veineuse complète sur cathéters impose l ablation de celui-ci. Complications infectieuses (cf chapitre infections nosocomiales) Cas particulier des Cathéters centraux à insertion périphérique. (PICCS ; Peripherally inserted central venous catheters). Ces cathéters sont de plus en plus utilisés en dehors des réanimations car ils sont aisés à poser. Ils sont insérés par une veine du bras le plus souvent basilique, parfois céphaliques et sont placés en territoire cave supérieur en position centrale en remontant le flux veineux. Le risque de complications mécaniques est minime et peut être prévenu par un repérage echoguidé. Le risque de complication infectieuse est du même ordre que les cathéters veineux centraux. Le risque de thrombose et d obstruction du cathéter est plus important que celui d un cathéter veineux central et limite l utilisation de ce type de cathéters. 1.2. Complications des voies veineuses périphériques (VVP) - Elles sont mal étudiées. La blessure vasculaire est fréquente et benigne et se traduit par un hématome au point de ponction. - La perfusion extra-veineuse pour les accès veineux périphériques immédiatement à la ponction ou retardée, se traduit par un œdème localisé voire une nécrose sous-cutanée si le perfusât est cytotoxique. L'abord veineux doit être retiré immédiatement. - La fréquence des bactériémies rapportées est de 0 à 0,3 %, et celle des thrombophlébites de 0,3 à 53 % témoignant, à l évidence, d une définition non univoque de cette complication. 3

Les principaux facteurs de risque de thrombophlébite sur veine périphérique sont : la durée d insertion, le matériel utilisé (téflon), la taille du cathéter (élevée), les caractéristiques des solutés perfusés et les infections de cathéters. Cinquante pourcents de septicémies sur cathéter périphérique sont associées à une thrombophlébite. La thrombophlébite sur cathéter périphérique multiplie le risque de septicémie par un facteur 20 (3,7 % de septicémies en cas de thrombophlébite, 0,2 % en leur absence). L ablation ou le changement de la voie veineuse est recommandée après 96 heures d utilisation ou si l abord n est plus strictement nécessaire. 2. Surveillance des accès veineux La surveillance est la prévention des complications reposent sur certains moyens simples regroupés sous forme de check list. Cette check list mise au point par la haute autorité de santé doit être utilisée pour toute pose de cathéter ou de dispositif intra vasculaire centrale. Elle impose que le médecin ait vérifié le rapport bénéfice risque de son geste en fonction d un certain nombre de critères qui lui sont rappelées. 2.1. Préparation avant la mise en place - Identité du patient vérifiée, Patient et ou famille informé - évaluation des risques - recherche d un risque hémorragique (antécédent, traitement anticoagulant, TP<50%, taux de plaquettes< 50 G/L) - recherche d une allergie connue aux anesthésiques locaux - recherche d une contre-indication anatomique à certains sites (abord veineux fémorale chez le patient obèse avec replis du tablier anatomique, candidose cutané ou peau lésée au point de ponction, abord jugulaire interne chez le patient trachéotomisé, trouble de l hémostase contre-indiquant la voie sous clavière. ) - Choix argumenté du site d insertion : en fonction du rapport bénéfice risque, le médecin choisit une voie d abord et l argumente dans la check list. - Choix concerté du matériel - Préparation cutanée appropriée : peau lavée. Douche antiseptique parfois proposée. Détersion de la peau à l aide d un savon antiseptique. - Monitorage approprié : Cardioscope indispensable pour toute pose en territoire cave supérieur - Vérification du matériel Date de péremption, intégrité de l emballage 4

- Possibilité de repérage échoguidé à privilégier en cas de ponction jugulaire interne et probablement fémorale. 2.2 Surveillance au moment de la mise en place - Placer le patient dans un endroit calme. En chambre seule si possible au bloc opératoire, en salle de radiologie interventionnelle ou dans une chambre de réanimation pour les cathéters veineux centraux. - Limiter le personnel présent dans la chambre au strict nécessaire. - Pratiquer la détersion et la désinfection de la peau en utilisant un antiseptique alcoolique ou à base de chlorhexidine. - Condition d asepsie chirurgicale - Habillage chirurgical de l operateur. - Mise en place de champs stérile large au niveau de la voie d abord. - Vérification per opératoires des matériels - Mécanique : s assurer de la solidité de la fixation du cathéter et des connections aux lignes veineuses - s assurer du reflux sanguin lors de la première utilisation du cathéter - Pose d un pansement occlusif 2.3 Surveillance après la mise en place - Vérifier la position correcte du cathéter central en territoire cave supérieur par une radiographie thoracique. - Assurer la traçabilité du matériel inséré dans le dossier médical. (identification du numéro de lot, annotation concernant les éventuels incidents survenus pendant l insertion - En cas d abord de longue durée, remise d un carnet d information et de suivi au patient 5

Points clés Les abords veineux sont de 2 types: périphériques et centraux Les complications non infectieuses sont d ordre traumatique (accident de ponction, blessure vasculaire, pneumothorax) ou thrombotique Le rapport bénéfice risque d un abord veineux central doit être effectué systématiquement Parmi les voies veineuses centrales, la voie sous clavière est associée avec le plus haut risque de pneumothorax La mise en place d une check list reprenant les principales questions à se poser lors des abords veineux est recommandée par la haute autorité de santé pour reduire la fréquence dess complications Références : HAS 2011 : Check list «catheter veineux centraux» http://www.hassante.fr/portail/jcms/c_1020563/fr/check-list-catheters-veineux-centraux 6