Comas. et autres troubles de la conscience. Définition du COMA

Documents pareils
URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

Soins Inrmiers aux brûlés

Le problème de la première ou nouvelle. céphalée. Il faudra avant tout :

prise en charge médicale dans une unité de soins

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

7- Les Antiépileptiques

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS. Docteur Renaud Gruat

Ce que doit connaître un réanimateur adulte de la réanimation pédiatrique

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon

admission aux urgences

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie!

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly

Intoxication par les barbituriques

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies

LE POINT TOX. N 7 - Juillet Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

admission directe du patient en UNV ou en USINV

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO)

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

quelques points essentiels

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

Ventilation mécanique à domicile

AVC. Définition : Appel du 15 : Médecin régulateur recherchera les signes de gravité nécessitant l envoie d une UMH

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

Conférence de Consensus : «L agitation en urgence (petit enfant excepté)»

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

Le monitoring réinventé

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

LE CHARIOT D URGENCE EN EHPAD POUR QUOI FAIRE?

Les maladies vasculaires cérébrales

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

Les différentes maladies du coeur

Carte de soins et d urgence

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Le sevrage de la trachéotomie

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Chapitre II La régulation de la glycémie

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

E. PERROT 1, J.C. AYMARD 2, J. LEVRAUT Prise en charge initiale d un polytraumatisé

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

Collection Soins infirmiers

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES

Gestion de l insuline iv. : version pour les Soins continus de médecine

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

La ventilation non invasive aux soins intensifs

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte

La fonction respiratoire

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R à R et R à du code de la santé publique.

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

Transcription:

Comas et autres troubles de la conscience Définition du COMA Altération importante de la conscience et de la vigilance. Concrètement : Dr Christophe LENCLUD http://www.lenclud.net/ifsi Octobre 2010 Aucune ouverture des yeux ni poursuite oculaire. Aucune réponse verbale. Aucune réponse aux ordres simples. chez un patient qui respire. LARIBOISIÈRE FERNAND WIDAL Schnakers, Majerus, Laureys, Diagnostic et évaluation des états de conscience altérée, Réanimation 13 (2004) 368 375 Objectifs Savoir reconnaître un coma ou un trouble de la conscience. Savoir pratiquer les gestes d urgence. Savoir préparer une salle d urgence pour un patient comateux. Connaître les soins infirmiers au patient comateux. Connaître les éléments de surveillance des patients comateux ou neurologiques. Énumérer les principales causes de coma. Identifier les difficultés du pronostic. Identifier les différents examens et traitements. Rôle propre de l IDE Rôle prescrit ou en collaboration Étiologie des troubles de conscience Il y a 3 groupes de causes de coma : Traumatique. Toxique. Médical. Il y a plusieurs causes de coma médical : Vasculaire. Infectieux. Inflammatoire. Tumoral. Métabolique. Comas et troubles de conscience Plan global 1. Comas en général 1.1. Définitions. 1.2. Bases anatomiques et physiologiques. 1.3. Étiologie. 1.4. Rôle propre de l IDE en urgence. 1.5. Rôle prescrit ou en collaboration en urgence. 1.6. Soins quotidiens au patient comateux. 2. Comas diabétiques. 3. Comas toxiques. Rôle propre de l IDE Reconnaître l existence d un coma ou d un trouble de la conscience. Assurer les 1 ers gestes d urgence. Alerter : médecin ± 2 ème IDE. Anticiper et préparer la suite de la prise en charge (gestes médicaux urgents). Surveiller le patient. 1

SpO 2 lors de l aggravation respiratoire SpO 2 (%) (détermine l oxygénation des organes) En-dessous Courbe de de 90-92%, Barcroft l aggravation ou courbe de est dissociation beaucoup plus rapide! de l Hb Assurer les 1 ers gestes d urgence : oxygénation 97% 90% 60 mmhg 100 mmhg PaO 2 (pression d O 2 dans le sang artériel, mmhg) Le COMA selon l échelle de Glasgow Réponse Motrice : Réponse Verbale : Ouverture des Yeux : 6 = Obéit. 5 = Claire, adaptée. 4 = Spontané. 5 = Localise dl. 4 = Confuse. 3 = A la demande. 4 = Évitement. 3 = Incohérente. 2 = A la douleur. 3 = Décortication. 2 = Incompréhens. 1 = Pas du tout. 2 = Décérébration. 1 = Pas du tout. 1 = Aucune. Coma si Glasgow = 3 à 7 Intubation Conscient? P.L.S. Oxygénothérapie Préparer la suite de la prise en charge Surveillance Libérer les voies aériennes Coma Appeler de l aide Ventile? Médecin, 2 ème IDE profondeur d un trouble de conscience Un patient comateux n a : Ni ouverture des yeux. Ni réponse verbale. Ni réponse motrice aux ordres simples. L échelle de Glasgow : Évalue ces 3 éléments. Est un score de 3 à 15. Coma si Glasgow 7. rôle propre en urgence Reconnaître le coma. Gestes d urgence : LVA, PLS, O 2. Alerter le médecin. Préparer aspiration, ventilation, intubation. Perfuser et mesurer la glycémie. Surveiller le patient. Examen clinique médical Rôle prescrit ou en collaboration : stratégie globale Cause immédiatement réversible? Intubation trachéale Réveil rapide et complet? Traitement des facteurs aggravants (ACSOS) Traitement spécifique à la cause Surveillance continue 2

examen clinique L examen clinique du patient comateux recherche surtout : La profondeur du trouble de conscience. Le retentissement respiratoire. Les réflexes du tronc cérébral. Des signes de localisation. Influence des ACSOS : exemple du trauma crânien grave Traumatisme crânien grave + Hypotension Mortalité 2 + Hypoxémie Mortalité 2 + Hypotension et hypoxémie 6% d évolution favorable! Préparer une intubation trachéale Préparer et vérifier le matériel suivant : Source d oxygène + matériel de ventilation. Source de vide + matériel d aspiration. Plateau d intubation. Sondes d intubation. Lien ou dispositif de fixation. Anesthésiques : hypnotique + curare. Ventilateur (réglé par le médecin). Hypertension intra-crânienne : traitement des HTIC graves Sédation + ventilation mécanique. Préserver la pression artérielle : PPC = PAM PIC doit être > 70 mmhg. Demi-assis 30, tête dans l axe. Équilibre glycémique et natrémique. Restriction hydrique. Perf : sérum physio. Mannitol (perf). Éviter la douleur et les stimulations. Dérivation ventriculaire externe. Prévenir et traiter Les facteurs aggravants des lésions cérébrales ou de l HTIC : Les crises épileptiques (avec ou sans convulsions visibles). Les ACSOS (Agressions Cérébrales Secondaires d Origine Systémique) : Hypotension (). Hypoxémie () ou hypo/hypercapnie (ETCO 2 ). Hyperthermie > 37.5 C. Hyperglycémie 1.5 g/l, hypoglycémie. Les déséquilibres hydro-électrolytiques (surtout l hyponatrémie), l anémie (Hb < 10 g/dl). État de mal convulsif : définition Crises convulsives continues ou subintrantes durant 5 min. (crises subintrantes = sans reprise de conscience entre elles) Prise en charge en situation d urgence et en réanimation des états de mal épileptiques de l adulte et de l enfant (nouveau-né exclu). RFE de la SRLF Outin H, et coll., Réanimation (2009) 18, 4-12. 3

L état de mal convulsif est une urgence dont le traitement est minuté. L algorithme thérapeutique des recommandations actuelles est donné à titre d exemple : EME tonico-clonique généralisé < 30 min Clonazépam 0.015 mg/kg IVDL (1-2 min) Clonazépam 0.015 mg/kg IVDL (1-2 min) + Fosphénytoïne 20 mg/kg IVL ou + Phénobarbital 15 mg/kg IVL Convulsions 30 min ap début Phénobarbital Convulsions 20 min ap Convulsions 5 min ap début? Durée totale EME < 60 min et probabilité faible de lésion cérébrale aiguë et pas de facteur incontrôlé d agression cérébrale et pas d EME larvé. Anesthésie générale thiopental, propofol ou midazolam Convulsions 20 min ap début Fosphénytoïne Convulsions 30 min ap Coma chez un diabétique : attitude pratique (médecin + IDE) Gestes d urgence Hypoglycémie < 0.3 g/l (1.5 mmol/l)? Poursuivre gestes d urgence. Rechercher une autre cause de coma. ou INDISPONIBLE Ressucrer 30 à 50 ml de G30% IVD Réveil rapide et complet? C était un coma hypoglycémique Rechercher la cause. Poursuivre le ressucrage. Surveiller. Les diagnostics les plus urgents face à un coma Arrêt ventilatoire ou cardioventilatoire. Coma avec retentissement respiratoire. Engagement cérébral. Hypoglycémie. Ventilation Pouls carotidien Signes de détresse respiratoire Pupilles Glycémie capillaire comas diabétiques Coma hypoglycémique : ressucrage urgent et durable (mais traiter aussi la cause). Deux formes de coma hyperglycémique : acidocétose et coma hyperosmolaire. Tous deux donnent une déshydratation et des troubles hydro-électrolytiques graves (hyperkaliémie initiale, hypokaliémie secondaire, dysnatrémie). Surveillance infirmière du patient ayant un trouble de conscience Signes neurologiques Autres fonctions vitales ACSOS Autres complications Conscience Pupilles Motricité & Convulsions - Respiration - Circulation Respirateur Infectieuses comas toxiques Ne pas méconnaître un diagnostic associé (hypoglycémie, traumatisme crânien, autre toxique ) Intoxication = Évolution Surveiller Réveil par antidote = risque de réaggravation Surveiller! De décubitus 4

Causes des troubles de conscience Intoxications aiguës Traumatisme crânien Causes médicales Médicaments pychotropes Alcool Monoxyde de carbone (CO) Stupéfiants Destruction cérébrale étendue Œdème cérébral Vasculaire Infectieux Hématome Inflammatoire Tumoral Métabolique Sous dural aigu Sous dural chronique Extra-dural Intra-cérébral Causes médicales Causes des troubles de conscience Métabolique Etat de mal convulsif Vasculaire Hémorragie cérébrale AVC hémorragique Hémorragie méningée AVC ischémique Thrombo-phlébite cérébrale Abcès cérébral Infectieux Bactérienne Méningo-encéphalite Virale Inflammatoire Parasitaire Tumeur cérébrale primitive Tumoral Métastase(s) cérébrale(s) Syndrome para-néoplasique Hypoglycémie Acidocétose diabétique Coma hyperosmolaire Autres endocrinopathies Insuffisance surrénale aiguë Encéphalopathie hépatique Encéphalopathie urémique Encéphalopathie respiratoire Coma post-anoxique Troubles hydro-électrolytiques Hypo- ou hyperthermie (< 32 C, > 42 C) (hypothyroïdie, hyperparathyroïdie, insuffisance antéhypophysaire, maladies métaboliques rares) Hypercapnie Hypoxie Hyper-Na +, hypo-na + Hyper-Ca ++, hypo-ca ++ Hyper-Mg ++, hypophosphor. 5