ASSISES DÉPARTEMENTALES POUR LA BIENTRAITANCE 3 JUILLET 2009 Centre Hospitalier Gériatrique i UZERCHE
SOMMAIRE La Commission de Bientraitance au CHG Uzerche Le principe fondateur Les L actions mises en œuvre Définir les missions de l établissement Identifier les risques de maltraitance Améliorer la communication Créer une fiche de signalement de la maltraitance Etablir un questionnaire pour le personnel
LA CRÉATION DE LA OMMISSION DE BIENTRAITANCE Problématique abordée en 2003 au niveau du projet de vie du projet d établissement Mise en œuvre de la démarche en 2007 avec l auto lauto évaluation de lehpad l EHPAD => Création d une Fiche Projet «Création d une commission de Bientraitance» dans le cadre du Programme d Amélioration continue de la Qualité
LES OBJECTIFS DE LA OMMISSION DE BIENTRAITANCE Travailler sur la notion et le risque de maltraitance, Travailler sur le respect des droits, de la dignité de chaque résident.
SA COMPOSITION FONCTION Centre Alexis BOYER Résidence La Pierrade IDE Abdé AKSAS Michelle DESMAISONS AS / AMP Mireille BARDON Sandrine BORDAS ASH H. des locaux Brigitte DARLAVOIX Anne Marie LAURENT ASH Hôtellerie Stéphanie VERLHAC Christine MONTEIL Accueil Administration Maintenance Cuisines SSIAD Psychologue Véronique MATHIEU Laure LESCURE Pierre GAY Bruno SOURZAC Magali DUMOND Mariannick DUCLAUD Cadre de Santé Agnès PROUD Médecin Coordonnateur Qualité Directrice Bernard FAURIE Pascale SIXTE Francine DELMOND
UN PRINCIPE POSÉ PAR LE COMITÉ QUALITÉ La L bientraitance it ne peut être développée é dans un établissement que lorsque 2 autres niveaux sont maîtrisés: Lorsque q le risque de maltraitance est abordé Lorsque le contrat de séjour est respecté La notion de Bientraitance va au-delà du refus de maltraitance: elle correspond à une recherche permanente de qualité de service offert par l établissement
LES ACTIONS MISES EN ŒUVRE 1. Définir i les «missions i de l établissement» = cadre pour tous les professionnels pour la réalisation des objectifs fixés L établissement a pour mission d accueillir et d accompagner des personnes âgées, de façon personnalisée, en tenant compte de leur degré d autonomie, en respectant leurs droits et leur dignité. i
ES ACTIONS MISES EN ŒUVRE (2) 2. Identifier les risques de maltraitance au sein de l établissement À partir de la typologie des maltraitances établie en 1992 par le Conseil de l Europe Chaque comportement maltraitant est associé à une règle de comportement Ces règles sont diffusées dans chaque service
ES ACTIONS MISES EN ŒUVRE (3) 3. Développer la communication interne: Les comptes rendus de réunion n étaient pas toujours bien lus et/ou compris v Ils sont repris lors des transmissions pour les soignants Ils sont présentés par la qualiticienne lors de leur distribution dans les autres services X Meilleure appropriation de la démarche par l équipe léquipe
ES ACTIONS MISES EN ŒUVRE (4) 4. Créer une procédure & une fiche de signalement de maltraitance Cette fiche est intégrée à la fiche de signalement d événement indésirable Signalement acte de délation Encadrement mis au courant, il peut agir et/ou réagir
ES ACTIONS MISES EN ŒUVRE (5 5. Elaborer un questionnaire destiné au personnel pour: Évaluer le degré de connaissance des concepts de bien et maltraitance Savoir de quelle façon ces termes sont perçus Evaluer le degré de connaissance des outils et de l organisation mise en place
. Connaissez-vous l'existence de la Commission de Bientraitance? OUI NON OUI Si non, pourquoi? NON. Connaissez-vous les référents de la Commission de Bientraitance? OUI NON. Si oui, nommez un référent 7. Pour vous, qu'évoque le terme de bientraitance?. Lisez vous les compte rendus de la Commission de Bientraitance? OUI NON i non, pourquoi? 8. Pour vous, qu'évoque le terme de maltraitance?. Avez-vous déjà été confronté à une situation de maltraitance? OUI NON. Avez-vous pu en parler? 9. Dans votre quotidien professionnel, ces sujets sont-ils abordés? OUI NON Si oui, avec qui? (plusieurs réponses possibles) Responsable (direction, cadre) Collègue(s) Votre famille (conjoint...) L'auteur de l'acte Le résident OUI NON 10. Que souhaiteriez-vous voir mis en place dans ce domaine (formations, groupes de paroles par rapport à la prise en charge, fiche de signalement...?) Autre Dans quel délai?
EXEMPLE DE RÉPONSES : «AVEZ-VOUS DÉJÀ ÉTÉ CONFRONTÉ À UNE SITUATION DE MALTRAITANCE?» «SI OUI, AVEZ-VOUS PU EN PARLER?»
EXEMPLE DE RÉPONSES (SUITE): «SI OUI, AVEC QUI, AVEZ-VOUS VOUS PU EN PARLER?» Le personnel arrive à parler de ces situations = élément clé pour lutter contre la maltraitance Les personnes s expriment plus volontiers avec leurs collègues. On en parle également avec les responsables On «emmène» le problème chez soi et on en parle avec sa famille Il est important de préciser que l établissement fait reposer le travail non sur une réaction de sanction, mais sur la compréhension de l acte qui peut avoir plusieurs origines : organisationnelle, liée aux ressources humaines, un problème personnel, un besoin de formation
PROCHAINES ACTIONS À METTRE EN ŒUVRE Intégrer au plan de formation annuel un programme «Bientraitance» adapté au cahier des charges constitué par la commission i de Bientraitance it Rédiger g une charte de Bientraitance propre à l établissement Envisager la création de groupes de parole pour permettre aux personnels qui ile souhaitent td de s exprimer.
CONCLUSION L établissement est parti du risque de maltraitance afin d en lever le tabou. Le personnel sait qu il peut s exprimer des pressions ou des craintes. Toutes fonctions confondues, le comportement des personnels a beaucoup évolué. Le résident, à tout niveau, est positionné en tant t que citoyen.