Herpesviridae : CMV. DEBRUYNE Monique Laboratoire Pasteur Cerba. Prolonger votre offre de soins, jour après jour

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Herpesviridae : CMV DEBRUYNE Monique Laboratoire Pasteur Cerba Prolonger votre offre de soins, jour après jour

HERPESVIRIDAE Alphaherpesvirinae : HSV1et HSV2 VZV Betaherpesvirinae : CMV HHV6 Gammaherpesvirinae : EBV HHV8

HERPESVIRIDAE Prolonger votre offre de soins, jour après jour

HERPESVIRIDAE Infection latente à vie après une primo-infection Forme de survie pour le virus Échappe au système immunitaire Insensible aux antiviraux inhibiteurs de la réplication

Cytomégalovirus Virus strictement humain Ubiquitaire : infecte 70% des habitants de la planète : - 50% pays industrialisés - 90 à 100% pays en voie de développement - en France la prévalence varie de 43,5 à 51,5% Opportuniste majeur en cas de déficit immunitaire

Cytomégalovirus Mode de transmission du virus : respiratoire sexuelle sanguine transplantation d organe greffe de moelle materno-foetale

Cytomégalovirus : primo-infection Incubation de 2 à 4 semaines Virémie intra-leucocytaire : cellule endothéliale => réplication polynucléaire => transport le virus monocyte => transport et réplication Dissémination aux cibles majeures cellules endothéliales cellules épithéliales cellules fibroblastiques

Cytomégalovirus : latence Sites multiples: cellules de l endothélium vasculaire cellules souches de la moelle osseuse monocytes du sang circulant Réactivations : excrétion de virus pharynx urines sperme sécrétions cervicales lait maternel larmes

Cytomégalovirus Infection chez l immunocompétent : asymptomatique dans 90% des cas Fièvre prolongée, diarrhée, asthénie, arthralgies, érythème Au plan biologique : - signes d hépatite - syndrome mononucléosique

Cytomégalovirus Infection chez les immunodéprimés par le VIH les lymphocytes CD4+ sont inférieur à 100/mm 3 - choriorétinite, - colite, - encéphalite - pneumopathie, L incidence réduite de 80% sous ARV

Cytomégalovirus Infection chez les receveurs d organe entre le premier et le quatrième mois après la greffe. fonction de la sérologie du couple D/R avant la greffe : - primo-infection du R- par le greffon + - ré-infection R+ par le greffon + - réactivation fonction de l organe greffé -cardiaque et cardio-pulmonaire >hépatique> rénale Co-facteur de morbidité favorisant les infections et les rejets aigus

Cytomégalovirus Infection après allogreffe de moelle plus fréquente si le receveur est séropositif 45 à 60 jours après la greffe sans tt préventif Marqueurs d infection disséminée (virémie, Ag pp65, ADN) Pneumopathie interstitielle Réaction greffon contre l hôte : hépatite, thrombopénie, leucopénie

Cytomégalovirus Infection chez la femme enceinte : Première cause d infections congénitales Taux de transmission verticale - 30 à 50% en primo-infection - 1 à 4% en infection secondaire En France, l incidence : - primo-infection : 0,3 à 1,4% - infections secondaires : 4%

Cytomégalovirus Infections congénitales Formes symptomatiques - atteintes hépatiques et spléniques - microcéphalie - anomalies neurologiques - hypotrophie - prématurité - ictères Formes asymptomatiques - déficit auditif

Cytomégalovirus Prolonger votre offre de soins, jour après jour

Cytomégalovirus Diagnostic direct Recherche le virus au niveau des prélèvements respiratoires Rapide et spécifique Manque de sensibilité

Cytomégalovirus Isolement cellulaire Inoculation de cellules fibroblastiques embryonnaires humaines MRC5 Observation d un ECP demande 9 à 13 jours Centrifugation et l utilisation d Ac monoclonaux dirigés contre les Ag précoces => 36h. Facteur limitant : fragilité du virus

Cytomégalovirus Antigénémie leucocytaire pp65 Recherche dans les leucocytes circulants de l antigène viral tégumentaire par immunofluorescence Exprimée en nombre de cellules positives pour 200.000 cellules examinées Réalisation rapide Sensibilité est supérieure à l isolement

Cytomégalovirus Amplification génique Qualitative ou quantitative ADN viral ou ARNm Sang total, plasma, sérum, leucocytes, LCR, HA et LAMN Sensibilité est supérieure à l antigénémie

Cytomégalovirus Etude de Revello et al. 52 patients immunocompétents 1 mois 2 mois 3 mois 4/6 mois >6 mois Virémie 26,3 % Ag pp65 57,1 % 25 % 0 % ADN 100 % 89,5 % 27,3 % 26,6 % 0 %

Cytomégalovirus Diagnostic sérologique : Recherche des IgM EIA indirect, après élimination des IgG ou par immunocapture Présentes au cours des primo-infections Persistent 4 à 6 mois Peuvent se positiver dans les réactivations Positives dans les stimulations polyclonales

Cytomégalovirus Diagnostic sérologique : Recherche des IgG EIA indirect, RFC, agglutination Présentes quelques jours après les IgM Persistent toute la vie Peuvent augmenter dans les récurrences.

Cytomégalovirus Diagnostic sérologique : mesure de l avidité des IgG L affinité des IgG peut aider à dater - un index faible signe une infection récente (<3 mois) - un index élevé élimine une infection récente (>3 mois) - résultat est indéterminé entre les deux

Cytomégalovirus Indications de la sérologie : Confirmer ou infirmer une primo-infection Connaître le statut immunitaire des patients avant greffe, transfusion et banque de tissus Dépistage systématique chez la femme enceinte?

Cytomégalovirus Diagnostic anténatal Détection du génome viral dans le LAMN par : - culture et - PCR avec une sensibilité de 98%. Au moins 6 semaines après l infection À partir de la 22 ème SA Virémie maternelle est négative

Cytomégalovirus Diagnostic postnatal Recherche du virus dans les urines ou la salive - avant le quinzième jour de vie - par isolement viral ou détection de génome Recherche quantitative du génome viral dans le sang périphérique - charge élevée prédictive? - 10% des enfants infectés ne sont pas virémiques

Cytomégalovirus Patients immunodéprimés : Ag pp65 et/ou CV VIH : nécessaire quand les CD4 sont < 100 par mm 3 Receveurs d allogreffe : - surveillance hebdomadaire de la charge virale - dès la greffe =>trois mois Les traitements sont instaurés selon l organe - rein : 4 log de copies /ml (50 cellules pp65 positives) - cellules souches : 1 ère antigénémie ou 1000 copies

Cytomégalovirus Efficacité du traitement : antigénémie disparaît en 10 à 15 jours ADNémie se négative en 15 à 21 jours Manque de standardisation => le suivi doit être fait par la même laboratoire sur la même matrice Une diminution de 0,5 à 1 log par semaine est significative

Cytomégalovirus Patiente enceinte de 4 mois 24/02/09 11/03/09 IgG anti CMV +++ +++ 2,1 2,3 IgM anti-cmv ++ ++ 1,2 1,2 Conclusion?

Cytomégalovirus Patiente enceinte de 4 mois 24/02/09 11/03/09 Avidité IgG anti CMV 0,56 0,58 Conclusion?

Cytomégalovirus Patiente enceinte de 4 mois 22/05/08 24/11/08 IgG anti CMV n +++ <0,4 2,3 IgM anti-cmv +++ n 5,2 <0,9 Conclusion?

Herpesviridae : EBV DEBRUYNE Monique Laboratoire Pasteur Cerba Prolonger votre offre de soins, jour après jour

Epstein-Barr virus Virus ubiquitaire Séroprévalence de 95% à l âge de 30ans Deux souches virales : type A et B (1 et 2) - Type 1 prédominant en Europe et en Amérique - Type 2 fréquent en Afrique

Epstein-Barr virus Transmission : directe par voie salivaire et de manière précoce greffes d organes ou de cellules souches transfusion de sang transmission maternelle décrite mais exceptionnelle

Epstein-Barr virus tropisme strict pour les lymphocytes et cellules épithéliales cycle lytique avec production de virions : Ag Zebra, EA, VCA et GP. capacité d induire la prolifération continue des lymphocytes B infectés : Ag EBNA et LMP, ARN EBER

Epstein-Barr virus Mononucléose infectieuse Asymptomatique chez l enfant en bas âge MNI des adolescents et des adultes : fièvre, angine, adénopathie, asthénie, hépatosplénomégalie Formes sévères sont associées au déficit immunitaire (syndrome de Purtilo)

Epstein-Barr virus Infection latente Le virus persiste dans l organisme : - dans les lymphocytes B, même après division cellulaire, sans production de particules virale. - dans des organes lymphoïdes secondaires où peut se produire une excrétion virale sans traduction clinique

Epstein-Barr virus Pathologies malignes associées : Lymphoprolifératif : lymphome de Burkitt, lymphome B de l enfant en Afrique équatoriale certaines maladies d Hodgkin les lymphomes B des immunodéprimés après transplantation ou au cours du SIDA

Epstein-Barr virus Epithélial : leucoplasie orale chevelue des immunodéprimés : lésions proliférantes du bord de la langue Lympho-épithélial : carcinome du naso-pharynx, endémique en Asie du Sud-Est et en Afrique du Nord, rare en Europe

Epstein-Barr virus Diagnostic biologique Culture possible sur des lymphocytes B vierges, lente et impraticable en routine L amplification génique : qualitative ou quantitative salive, sang, LCR, biopsie

Epstein-Barr virus Diagnostic sérologique Technique référence : IFI ou IF anti-complémentaire Techniques EIA avec des AG natifs, protéines recombinantes ou peptides Agglutination de particules de latex sensibilisées Immunoblots

Epstein-Barr virus Etudie la cinétique de différents anticorps : IgM anti-vca (15 jours, 2-3 mois) IgG anti-vca Anti-EA (IgG ou IgA) précoces mais inconstants Anti-EBNA tardifs (3 à 6 mois) Anticorps hétérophiles (IgM dirigés contre GR de bœuf ou de cheval)

Epstein-Barr virus VCA IgM VCA IgG EA IgG EBNA IgG Séronégatif n n n n MNI débutante + n +/- n MNI + + +/- n Infection ancienne n + n + Réactivation + + +/- + Déséquilibré n + n n Si EBNA + isolé chez des enfants, en EIA, proposer une recherche VCA IgG en IFI

Epstein-Barr virus VCA IgA VCA IgG EA IgG EA IgA Carcinome du nasopharynx +++ +++ +++ +++ Lymphome de Burkitt n +++ ++ n

Epstein Barr virus Indications de la sérologie : diagnostic de la primo-infection chez un immunocompétent connaissance du statut immunitaire complément pour le Lymphome Burkitt et le Carcinome du naso-pharynx Indications de la mesure de la charge virale : primo-infection du sujet immunodéprimé cancers : Lymphome Burkitt et le Carcinome du nasopharynx syndromes lymphoprolifératifs : suivi régulier de la CV

Epstein-Barr virus Patient 1 VCA IgM ++ VCA IgG n EBNA IgG n Primo-infection? Peut-être Stimulation polyclonale des IgM? Peut-être Conduite à tenir? Demander un 2nd prélèvement

Epstein-Barr virus Patient 2 VCA IgM n VCA IgG ++ EBNA IgG n Infection ancienne? Maladie à +/- long terme ou âge ou greffe Infection récente? Non Conduite à tenir? Demander un nouveau prélèvement à 3 mois

Epstein-Barr virus Patient 3 VCA IgM n VCA IgG n EBNA IgG ++ Infection ancienne? Faux positif en EBNA? Conduite à tenir? IF Problème technique versus IF

Epstein-Barr virus Patient 4 VCA IgM ++ VCA IgG ++ EBNA IgG ++ Primo-infection? NON Faux positif en IgM? Peut être activation poly IgM Réactivation? Possible Conduite à tenir? Creuser dossier au niveau clinique et biologique

Epstein-Barr virus Etude 2006 portant sur 15367 dossiers : 19% absence d anticorps 66% infection ancienne 5% primo-infection 2,5% IgM isolées 1,5% déséquilibré 6% réactivation ou stimulation polyclonale

Epstein-Barr virus Patient avec une éruption cutanée et des arthralgies après un voyage à Madagascar. VCA IgM : ++, VCA IgG : ++, EBNA IgG : ++ CMV IgM : ++, CMV IgG :n Conclusion : soit CMV débutante soit autre infection entraînant une activation polyclonale des IgM (chicungunya ou parvovirus)