ARTHROSE. Pr BAHIRI RACHID CHU Rabat-Salé



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Transcription:

ARTHROSE Pr BAHIRI RACHID CHU Rabat-Salé

DOULEUR FONCTION STRUCTURE

DEFINITION DE L ARTHROSE

Nom sous lequel on désigne d des affections chroniques dégénératives d non inflammatoires de l articulation, l caractéris risées, anatomiquement, par la lésion puis la destruction du cartilage Garnier Delamare, 2002

MECANISMES PHYSIOPATHOGIQUES

1. Le cartilage articulaire 2. L os sous-chondral 3. La synoviale 4. Le liquide articulaire 5. Ligaments et capsule 6. Muscles de voisinage

Le tissu cartilagineux Cartilage normal Pas d innervation Pas de vascularisation Pas de contact intercellulaire 75 % d eau

Atteinte du cartilage: rôle des cytokines et des facteurs de croissance

Cartilage sain CONSTRUCTION DESTRUCTION

4 Étapes histologiques dans l arthrose

Articulation normale / Arthrosique normal Arthrose Capsule épaissie Capsule Cartilage Membrane synoviale Formation de géodes sclérose de l os sous chondral Fibrose du cartilage Hypertrophie synoviale Os Formation d ostéophytes

ARTHROSE traumatismes obésité troubles statiques - Sexe - Âge - génétique contraintes mécaniques «Usure» progressive du cartilage

Balance entre cytokines pro- inflammatoires et anti-inflammatoires inflammatoires IL-4,IL 4,IL-13 IL-17 Proinflammatoires Anti-inflammatoires Mechanisms in Rheumatology 2001

Maladie de toute l articulationl

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE

-Principale cause d incapacitd incapacité du sujet âgé > 50 ans - Prévalence estimée à 6,5 % > 30 ans - // estimée à 15 % femmes 65 à 75 ans - coût t annuel global ~ 16 milliards de dollars USA 1995-50 000 prothèses du genou / an en France - 2010 / 40 % population occidentale > 60 ans (baby boom papy boom) - Maroc???? (étude( Rhumato B)

âge Facteurs biomécaniques locaux génétique Susceptibilité générale à l arthrose Autres facteurs systémiques Sévérité de l arthrose

Facteurs de risque non accessibles à la prévention - âge - sexe - ethnie - génétique Facteurs de risque accessibles à la prévention - traumatisme articulaire - ménisectomie - activités professionnelles - // sportives - inégalité de longueur MI - Obésité - hyperlaxité ligamentaire

Patients qui consultent Arthrose symptomatique Arthrose radiologique Arthrose anatomique Population générale

ARTHROSE OU ARTHROSES

TYPES D ARTHROSE Localisation de l arthrose Périphérique versus axiale Siège de l articulation Mono, oligo versus polyarthrose Forme clinique (évolutive) Forme étiologique (primitive versus secondaire) Sujet jeune, sportif, âgé

COMMENT POSE-T-ON ON LE DIAGNOSTIC

Le diagnostic est clinico-radiologique - le plus souvent tableau progressif Douleur du genou mécanique m +++, à l effort cédant c au repos, ne réveillant r pas le malade la nuit

Le diagnostic est clinico-radiologique En cas de poussée e congestive, parfois raideur matinale du genou et RN Topographie de la douleur - douleur diffuse ++++ - interne : FT interne - externe: FT externe - antérieure: FP

Le diagnostic est clinico-radiologique Signes associés s : blocage, dérobementd Gêne fonctionnelle progressive (périm rimètre de marche douloureux) Aucune manifestation viscérale et état général g conservé

Le diagnostic est clinico-radiologique - examen physique: Poids, marche, statique de membres inférieurs

Le diagnostic est clinico-radiologique - examen physique: épanchement mobilité

Le diagnostic est clinico-radiologique - examen physique: Rotule tendons laxité

Le diagnostic est clinico-radiologique - examen physique: Examen toujours bilatéral et comparatif examen hanche ++++ Reste articulations et rachis Et examen généralg

Le diagnostic est clinico-radiologique - radiographies standards: À demander systématiquement 2 genoux en charge Face, schuss, profil, défild filé FP

Le diagnostic est clinico-radiologique RX STANDARD +++ Les incidences sont en fonction de l articulation atteinte pincement de l'interligne condensation de l'os sous-chondral géodes sous-chondrales Ostéophytes

Le diagnostic est clinico- radiologique - radiographies standards: Signes cardinaux

Le diagnostic est clinico-radiologique - autres moyens d imagerie: d Échographie Scanner Arthroscanner +++ IRM

AUTRES MOYENS D IMAGERIE: D INUTILES!!! Échographie - Kyste poplité, épanchement - Mesure de l interligne l (technique future?)

AUTRES MOYENS D IMAGERIE: - Scanner +/- - Arthroscanner

AUTRES MOYENS D IMAGERIE: D - IRM +++. Appréciation quantitative précise (T score). Appareils récents, r Reconstitution trid.. Lésions L précoces (fissures, pertes minimes). Etudes et essais cliniques (chondroprotecteur( chondroprotecteur)

AUTRES MOYENS D IMAGERIE: D - IRM. Corrélation anatomoclinique??. Utilisation en routine??. Diagnostics différentiel et lésionnel l précis (ostéonécrose aseptique, atteinte méniscalem niscale..)

AUTRES MOYENS D IMAGERIE: - IRM

AUTRES MOYENS D IMAGERIE: - IRM

Le diagnostic est clinico-radiologique - Biologie : Inflammation biologique = 0 Liquide articulaire mécanique m (< 1500 éléments /mm3) Marqueur biologique arthrose = 0

Arthroscopie - Poussées douloureuses méniscales - nettoyage synoviale - Aucune indication, os, cartilage

COMMENT EVALUE-T-ON LE PATIENT ARTHROSIQUE

- Évaluation simple et rapide en consultation - D abord les symptômes : La douleur : - EVA Verbale: 0 + ++ +++ ++++ - Verbale: 0

La douleur : - au repos : RN, raideur matinale (poussée congestive) - À la marche: périmp rimètre de marche maximal - Prise d antalgiques d et d AINSd

La fonction : - indices fonctionnels (WOMAC, LEQUESNE) - En pratique: PM (Dl, max), EVA fonction

Gonarthrose : Indice de Lequesne L'indice de Lequesne sert à évaluer la sévérité et l'effet de la prise en charge 1. Douleur ou gêne La nuit? Non = 0 Seulement en remuant ou selon la posture = 1 Même immobile = 2 Lors du dérouillage matinal? Moins d une minute = 0 Pendant 1 à 15 min = 1 Pendant plus de 15 min = 2 Lors de la station debout ou s il faut piétiner une 1/2 heure? Non = 0 Oui = 1 Lorsque vous marchez? Non = 0 Seulement après une certaine distance = 1 Très rapidement et de façon croissante = 2 Pour vous relever d un siège sans l aide des bras? Non = 0 Oui = 1 2. Périmètre de marche maximale Aucune limitation = 0 Limite mais supérieur à 1 km = 1 Environ 1 km (environ 15 min) = 2 500 à 900 m (environ 8 à 15 min) = 3 300 à 500 m = 4 100 à 300 m = 5 Moins de 100 m = 6 Une canne ou une béquille nécessaire = +1 Deux cannes ou deux béquilles nécessaires = +2 3. Difficultés dans la vie quotidienne Monter un étage? = 0 à 2 Descendre un étage? = 0 à 2 Vous accroupir? = 0 à 2 Marcher en terrain régulier? = 0 à 2 Cotation : Néant 0 ; Petite 0,5 ; Moyenne 1 ; Grande 1,5 ; Impossibilité 2 Le score est la somme de tous ces items

- Ensuite l examen physique : la marche (boiterie) flessum oui/non degrés Mobilité articulaire (flexion du genou et DTF)

- toujours l examen physique : Tuméfaction articulaire ( poussée e congestive d arthrose) d Amyotrophie quadriceps (périm rimètre de la cuisse)

- enfin le retentissement global de la gonarthrose: Qualité de vie (indices) Douleur, impotence fonctionnelle, retentissement social, professionnel, psychoaffectif

- Sur le plan radiologique : Mesure de la vitesse de pincement articulaire * Moyen fiable progression de l arthrosel * conditions standardisées de réalisation r clichés * rythme fonction de la forme clinique * 0.25 mm / an gonarthrose FT interne

DOULEUR FONCTION STRUCTURE

COMMENT EVOLUE LE PATIENT ARTHROSIQUE

- Modalités évolutives différentes Très s variable en fonction des individus Processus lent forme destructrice rapide (plusieurs années) (< 2-32 3 ans) Facteurs prédictifs ( atteinte polyarticulaire,, nombre de poussées congestives)

- Formes topographiques Arthrose FT interne >> arthrose FT externe Arthrose fémoro-patellaire isolée e souvent de bon pronostic

TANGER 2007

TRAITEMENT

A - MOYENS : 1/ Éducation du patient : information Economie articulaire par mise au repos de l articulation. Réduction pondérale pour les articulations portantes. 2/ Traitement médical: a) Rééducation et physiothérapie. b) Traitements généraux Traitements antalgiques : Selon les niveaux antalgiques de l OMS ( généralement le niveau I ou II ) AINS : Classiques ou les sélectifs de la COX2. Anti-arthrosiques d action lente : Piasclédine*; Art 50*; chondrosulf*. Chondro-protecteurs : en cours d étude.

c) Traitements locaux : Gestes locaux : -Corticothérapie intra ou péri-articulaire. -Acide hyaluronique intra-articulaire (visco-supplémentation). -Lavage articulaire Orthèses : de repos ou d activité; Semelles : absorbant les chocs; canne

B - INDICATIONS 1/ Poussée congestive : Repos et décharge. Evacuation d un épanchement +/- infiltration corticoïdes. Lavage articulaire si articulation accessible. AINS.

2/ Phase d évolution lente : Lutte contre les facteurs d aggravation. Kinésithérapie adaptée. Antalgiques à bon escient avant les efforts pénibles. Les anti-arthrosiques à action lente surtout dans les arthroses généralisées. Acide hyaluronique dans l arthrose localisée au genou.

GESTES LOCAUX

- Infiltrations de corticoïdes - Lavage articulaire - Synoviorthèse - Viscosupplémentation

TRAITEMENTS NON PHARMACOLOGIQUES

TANGER 2007 Information, Education

- Soutien psychologique - Repos, décharge, cannes - Sport? - Orthèses genouillères etc.; - Chaussage et semelles - Perte de poids - Rééducation et physiothérapie

QUELLE EST LA PLACE DE LA CHIRURGIE

- Moyens ostéotomies otomies

- Prothèses

TRAITEMENTS ALTERNATIFS

CONCLUSIONS: POINTS CLÉS Problème de santé publique croissant physiopathologie de mieux en mieux cernée Diagnostic radio-clinique Évolution variable et imprévisible 1 ère cause de handicap > 50 ans PEC consensuelle (Eular( guidelines)

DOULEUR FONCTION QUALITE DE VIE STRUCTURE

TANGER 2007

TANGER 2007