Schéma Directeur Déchets (SDD)

Documents pareils
BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES

Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire

La mise en place de la redevance incitative

les outils les enjeux les applications locales Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement connaître pour agir

INCITATIVE REDEVANCE. guide de la. à la réduction, au tri et à une meilleure gestion des déchets

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

La collecte des papiers de bureau

Tri et réduction des déchets

ARTICLE 1 - Réglementation et rôle de la Collectivité

COMPTE - RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 8 MARS 2012

Une facturation incitative doit «aider» à obtenir des résultats probants.

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014

EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS. de la COMMUNAUTE DE COMMUNES du PAYS DE SAINT AUBIN DU CORMIER SEANCE DU JEUDI 8 MARS 2012

Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant le système d ouverture et le contrôle d accès des conteneurs enterrés

Prospective financière Saint-Etienne Métropole Dossier de presse Conseil de Communauté Jeudi 24 juin 2010

CONVENTION POUR LA COLLECTE DES DECHETS D ACTIVITES DE SOINS A RISQUES INFECTIEUX (DASRI)

Déchets professionnels

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE. Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux»

ANNEXE 5 MODALITES D ACCES EN DECHETERIE ET OBTENTION D UN BADGE D ACCES POUR LES USAGERS «PROFESSIONNELS ET ASSIMILES»

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

SIEEOM GRISOLLES & VERDUN Président : M. Denis ROGER. Règlement d attribution et d utilisation des contenants pour la collecte en porte-à-porte

L individualisation des frais de chauffage

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

G U I D E D ' I N F O R M AT I O N R E D E VA N C E I N C I TAT I V E. Madame, Monsieur,

Plan d actions 2011/2014

Séance du 13 novembre 2014

19- LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES DECHETS

Guide synthétique de la comptabilité des dépenses engagées

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie

Audit financier rétro-prospectif de la Communauté d Agglomération du Pays d Aubagne et de l Etoile éléments clés. Septembre 2014

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES

SOMMAIRE DE CE DOSSIER DE CONSULTATION

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015

Edito. La redevance incitative. Sommaire. La Redevance Incitative se profile à l horizon. dans le Pilat Rhodanien. N 2 - Octobre 2012

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

F.I.C. n 2010/TDM01. Objet : Rubrique TDM - Tri des Déchets Ménagers. Evolution des exigences de la rubrique

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010

1 er Comité de Pilotage. Etude départementale sur le déploiement de bornes de charge pour véhicules électriques. 16 septembre 2014

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011


Guide pour la création d une MAM

COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA REGION DE NOZAY (C.C.R.N.) Acquisition logiciel pour la gestion de la redevance incitative MARCHE N 2011/M0019 C.C.T.

Nouveaux enjeux du mandat. Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

ANNEXES. En vigueur en juillet 2009

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

Les EPFL sont des établissements publics dont la mission est d assister les collectivités

Votre guide. Déchets : Stockage des bacs, aménagements et circulation des camions

GUIDE FONCTIONNEL. Réaliser une analyse prospective à l aide du tableau financier de Mairie-conseils

ANALYSE FINANCIèRE. RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR

Déchèteries du SYELOM. Mode d emploi pour les professionnels

SEANCE DU 31 JANVIER 2013

SIEEOM Grisolles-Verdun

Analyse de la gestion des ordures ménagères par les collectivités. UFC-Que Choisir

POLITIQUE IMMOBILIERE DE LA REGION CHAMPAGNE-ARDENNE PLAN PATRIMOINE ENERGIE ACCESSIBILITE PPEA

Réseau de chaleur de Beauvais

Sécurité et cohabitation sur la voie publique au-delà des conflits d'usage. rue Perrod - Ville de Lyon 4e (Source : Certu)

Ville de Schiltigheim. Audit financier version définitive

Solutions de gestion des points de recharge des véhicules électriques

,ES DES RÏGLEMENTAIRES DES PAR #OLLECTION 4EXTES

ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel

INFOS PRATIQUES. duclair PROGRAMME DE REDUCTION DES DECHETS

SÉCURISATION DE L EMPLOI

#94 NEWS FISCALITÉ LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE La LFR 2014 a procédé à certains ajustements techniques :

Société BIS RECYCLAGE Saint-Jory (31) Audit de conformité réglementaire de la gestion des DEEE

Département de l Hérault

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

DEPARTEMENT DE LA MARTINIQUE

Boulangerie AURANT REST Coiffeur

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS

La construction métropolitaine en Ile-de-France

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Mobiliser les copropriétés face au défi énergétique. Yoann Girbeau, Chargé de mission Energie Climat, ALEC SQY

Le projet Chorus a été conçu pour doter. Chorus : résultats et perspectives

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DE MONTBETON SÉANCE DU 14 OCTOBRE 2010

BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION

Communauté de Communes du Pays de Ribeauvillé

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

REGLEMENT INTERIEUR DES DECHETTERIES INTERCOMMUNALES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE DROME (CCVD) N 10/ /B

Guide d utilisation du jeu et des ressources pédagogiques

COMMUNAUTE DE COMMUNES DES VALLEES DE THONES

EDF. Contacts. présentation de l entreprise. activités proposées.

Le réseau régional des acteurs du paysage

Audit 360 CONFORT, ENERGIE, SÉCURITÉ, VALORISATION. Une solution pour y voir plus clair dans votre copropriété

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

«A R A P L de HAUTE NORMANDIE» Association déclarée, régie par la Loi du 1 er juillet 1901 ============ REGLEMENT INTERIEUR TITRE I

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Mairie de Lérouville République Française Département de la Meuse

Présentation du protocole d expérimentation à Pôle emploi L EXPERIMENTATION TELETRAVAIL A DOMICILE ET TRAVAIL EN PROXIMITE CCE DU 18/02/2014

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD VENELLES N SIRET : Code APE : 410 Z

V- Conclusion: La relation Marché / Emploi / Formation Prévision à l horizon 2014

Appel d offres pour l accompagnement du Pôle Fibres Energivie dans l organisation de l Energivie Summit en novembre 2016

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe

Transcription:

27/09/2016 Schéma Directeur Déchets (SDD) (GAM) Groupe de travail financement /tarification incitative 27 septembre 2016 SOCODIT ICOM AVRIL 2014 1

Georges OUDJAOUDI Vice Président en charge de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets Rappel synthétique des objectifs du SDD Vidéo : synthèse COPIL du 24 mai..\..\..\gouvernance\160908_cop IL_N 2\Vidéos VF\Video Vision Dechets Complet.mp4 Objectif de l atelier SOCODIT ICOM AVRIL 2014 2

Les étapes de la concertation sur le SDD Réunion publique habitants 13 septembre Groupes de travail experts Mi-septembre Mi-octobre Concertation publique en ligne (grandes orientations) Oct./Novembre Forum grand public 18 novembre Co-construction des scénarios Janv./Février 2017 Concertation publique en ligne (choix scénarios) Mars/Avril 2017 Copil Copil /!\ Les 2 synthèses de la concertation publique seront prises en compte par les élus (Copil = comité de pilotage) SOCODIT ICOM AVRIL 2014 3

Les étapes de la concertation sur le SDD Participez à la concertation sur http://participation.lametro.fr/ VOTRE ATTENTION! SOCODIT ICOM AVRIL 2014 4

Déroulé de la séance Tour de table Point réglementaire + feuille de route 2016-2021 Contexte actuel + retours d expériences Ateliers en 3 temps : alimenter la réflexion sur les modes de financement/tarification du service public «déchets» dans le SDD Synthèse SOCODIT ICOM AVRIL 2014 5

Tour de table dynamique en 3 temps 1 Tournez-vous vers votre voisin (binômes) 2 Vous avez 2 pour échanger et répondre à ces 2 questions : 1 Qui êtes vous? 2 Quel est (ou peut-être) votre rôle dans le financement et la tarification incitative sur la Métropole? 3 Vous disposez de 30 secondes pour exposer les réponses de votre voisin SOCODIT ICOM AVRIL 2014 6

Modes de financement du Service Public déchets (SPGD) Dépenses relatives aux services de collecte et de traitement des déchets ménagers et assimilés TEOM - Taxe d Enlèvement d Ordures Ménagères RS redevance spéciale BUDGET GENERAL (de 0 à 100% des dépenses) OU REOM - Redevance d Enlèvement d Ordures Ménagères Modes de financement du service SOCODIT ICOM AVRIL 2014 7 7

2016 Redevance spéciale communes 02/07 CONTEXTE GENERAL (1/2) Réglementation: Loi du 13/07/92 : obligation à partir du 01/01/93 d instaurer la redevance spéciale. Principe: Financement du service d enlèvement des ordures ménagères financé par un impôt (TEOM) sans rapport avec la quantité de déchets produites et reposant essentiellement sur les ménages. => La redevance spéciale vise à faire payer le coût de gestion des déchets non ménagers (collecte + traitement) par les professionnels eux-mêmes en fonction des quantités produites - Assurer l équité fiscale par la prise en charge de la gestion des déchets par chaque producteur en fonction du service rendu -Inciteràlameilleure gestionetàlaréductiondesdéchets SOCODIT ICOM AVRIL 2014 8

2016 Redevance spéciale communes 03/07 CONTEXTE METROPOLITAIN (2/2) Miseenœuvre: Délibération du 08/08/11 pour une instauration sur tout le territoire à partir du 01/01/12. Application d un dispositif prenant en compte - la situation vis-à-vis de la TEOM - la production hebdomadaire de déchets en volume Déploiement progressif: Recettes RS / redevable (année 2015) Date RS Montant Redevables privés Depuis 2012 250 000 Principaux bâtiments de la métropole 2014 11 000 Département (sans les collèges) 2014 58 000 Collèges publiques 2014 88 000 Lycées publiques 2015 118 000 Bâtiments publiques dépendant de l Etat (CROUS, 2015-2016 243 000 casernes pompiers, police, gendarmerie, CRS, rectorat...) Estimation montant total 2016 > 1 000 000 Bâtiments communaux 2017 SOCODIT ICOM AVRIL 2014 9

2016 Redevance spéciale communes 04/07 FORCES ET FAIBLESSES DU DISPOSITIF Forces - Dispositif peu couteux en moyens humains et moyens matériels - Rapidité de mise en place - Incitatif (tarif verte moins important que la grise) Faiblesses - Imprécis : sur la base d estimations mais pas par rapport à un volume réellement collecté - Incomplet : Ne touche pas tous les pros (les + gros et facilement identifiables) SOCODIT ICOM AVRIL 2014 10

2016 Redevance spéciale communes 05/07 PERSPECTIVES Systématiser la gestion publique des bacs pour les pros (fichier des professionnels et de la dotation) Identifier les bacs par un dispositif type puces Facturer au bac levé Points de vigilance : - Entreprises installées dans des copropriétés - Articulation par rapport à la TEOM SOCODIT ICOM AVRIL 2014 11

Synthèse sur le coût et le financement du service Points forts Maîtrise des dépenses entre 2014 et 2015 Evolution de la TEOM sur 2016 Bon niveau d autofinancement Faible niveau d endettement Points de vigilance Faible évolution des recettes Financement par le budget général à hauteur de 4,5 M, soit près de la moitié de la capacité d autofinancement réelle en 2015 La Métropole n amortit pas ses équipements de tri/traitement (pas d obligation en M14). La réalisation de travaux de modernisation des équipements pourrait générer une hausse importante de la dette Nombre de redevables et produit de RS faibles par rapport au seuil d assujétissement à la RS et à la taille de GAM SOCODIT ICOM AVRIL 2014 12

27/09/2016 Schéma Directeur Déchets (SDD) Tarification incitative : principe/retours d expériences SOCODIT ICOM AVRIL 2014 13

Principe Tarification qui établit un lien direct entre la production individuelle et le niveau de paiement Application du principe pollueur-payeur (responsabilité des usagers) L usager peut agir sur sa consommation du service déchets SOCODIT ICOM AVRIL 2014 14 14

Article 46 de la loi Grenelle I : Loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l Environnement Article 195 de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010 (loi n 2010-788) Article 1522 bis du code général des impôts de la loi de finances pour 2012 du 28 décembre 2011 Décret 2012-1407 du 17 décembre 2012 Réponse ministérielle du 20 octobre 2013 à la suite d une question d un député Article 70 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 (loi n 2015-992) Financement incitatif du service public «déchets» «La redevance d'enlèvement des ordures ménagères et la taxe d'enlèvement des ordures ménagères devront intégrer, dans un délai de cinq ans, une part variable incitative devant prendre en compte la nature et le poids et/ou le volume et/ou le nombre d'enlèvements des déchets.» «Possibilité pour les EPCI d expérimenter, pendant 5 ans, sur tout ou partie du territoire, d une TEOM composée d une part variable calculée en fonction du poids ou du volume des déchets.» «Les communes et leurs EPCI peuvent instituer ( ) une part incitative de la taxe, assise sur la quantité et éventuellement la nature des déchets produits, exprimée en volume, en poids et en nombre d'enlèvements. ( )» Il définit les modalités de transmission des données entre la direction générale des finances publiques et les communes ou les EPCI au profit desquels est perçue une part incitative de la taxe d enlèvement des ordures ménagères (TEOM) «Les collectivités territoriales et leurs EPCI ne sont donc pas tenus d'instaurer une part incitative de TEOM mais peuvent délibérer en ce sens... ( ).» «Les collectivités territoriales progressent vers la généralisation d une tarification incitative en matière de déchets, avec pour objectif que 15 millions d habitants soient couverts par cette dernière en 2020 et 25 millions en 2025... ( ).» SOCODIT ICOM AVRIL 2014 15

Principe Prendre en compte la nature et le poids et/ou le volume et/ou le nombre d'enlèvements des déchets (REOM ou TEOM incitative) : En règle générale, c est le flux OMr qui fait l objet d une quantification et qui conditionne la facture de l usager. Les systèmes techniques de collecte sont les suivants : Collecte en sac le sac payant : le prix du sac comprend tout ou partie des coûts de collecte, transport et traitement des déchets la vignette payante : une vignette payante est collée sur les sacs à collecter Ce mode de collecte va à l encontre de la recommandation R437 de la CRAM Collecte en bac roulant le volume du bac le comptage du nombre de présentations du bac d OMR équipé d une puce la pesée du bac équipé d une puce lors de sa levée Ces 3 systèmes peuvent être combinés lors de la facturation Collecte en apport volontaire (conteneurs enterrés / semi-enterrés / aériens) ou en points de regroupement (abri-bacs ou bacs avec contrôle d accès) le volume des apports le poids des apports SOCODIT ICOM AVRIL 2014 16 16

TI avec des bacs roulants pucés Equipements nécessaires : 1/ Chaque bac est équipé d une puce qui permet lors de son ramassage d identifier son propriétaire 2/ Les bacs sont comptabilisés (voire pesés) automatiquement lors du vidage 3/ Le système informatique associe à chaque ménage le nombre de relevages 4/ Les données sont rassemblées et communiquées avec la facturation SOCODIT ICOM AVRIL 2014 17 17

TI avec comptage des apports 1) L usager présente sa carte d identification qui permet l ouverture d un tambour d un conteneur enterré (CE), semi- enterré (CSE) ou aérien 2) Après ouverture, il peut introduire son sac de 30 (50 ou 100 ) litres dans un tambour de volume limité 4) Le véhicule de collecte peut ensuite collecter les conteneurs selon les taux de remplissage captés à distance 3) Après fermeture, son apport est comptabilisé et envoyé via gsm (ou gprs) à un logiciel de suivi 5) Le système informatique associe à chaque carte le nombre d apports sur l année, 18 SOCODIT ICOM AVRIL 2014 18

TI avec comptage des apports en conteneurs Conteneurs : Enterrés Mappel - Hollande Semi-enterrés Canton de Vaud - Suisse Aériens La Roche/Yon SOCODIT ICOM AVRIL 2014 19

TI avec comptage des apports en bacs roulants sous abri-bacs avec tambour AVANTAGES : systèmes compatibles avec la collecte au PAP (bacs roulants), comptabilisation individuelle des apports (tambour et accès par badge) INCONVENIENTS : systèmes assez onéreux Abri-bacs aériens A installer sur les secteurs d habitat collectif et en centre-ville Bacs enterrés Système plus coûteux (génie civil) Permet l intégration dans la ville, notamment pour quelques points en centre historique SOCODIT ICOM AVRIL 2014 20 20

TI avec comptage des apports en bacs roulants avec tambour sur couvercle Nécessité d acquérir des équipements spécifiques : bacs roulants, tambours, système d identification, matériel embarqué et logiciel de traitement Attention : le couvercle seul coûte 10 fois plus cher que le bac SOCODIT ICOM AVRIL 2014 21

La TI dans le Monde SOCODIT ICOM AVRIL 2014 22

La TI dans le Monde SOCODIT ICOM AVRIL 2014 23

La TI en Allemagne Témoignage : Peter Krauss SOCODIT ICOM AVRIL 2014 24

En France au 1er janvier 2014 150 collectivités et 3,5 millions d habitants en financement incitatif du SPGD effectif : 147 collectivités en REOM incitative 3 collectivités en TEOM incitative (une dizaine en 2016) CC du Toulois (54) CC de la Plaine de l Ain (01), SMICTOM de la région d Auneau (28) La collectivité type en TI, c est : 130 kg d OMR par habitant 120 kg de recyclables secs y compris verre 290 kg de déchets en déchèterie Source : Etude ADEME de novembre 2014 SOCODIT ICOM AVRIL 2014 25

Effets de la TI sur les tonnages Impacts sur les ratios d OMR en Lorraine (données ADEME Lorraine 2013) Collectivités en TI en Lorraine 300 250 Ratio moyen de collecte des OMR 200 Kg/hab. 150 100 50 276 241 268 163 122 0 Lorraine 2011 Lorraine 2013 Avant TI Année à blanc Avec TI En moyenne, baisse de -146 kg/hab entre l avant TI et la TI en place (-55%, avec une variation de -24 à -77% suivant les collectivités étudiées) Impact déjà important avant l existence de la contrainte financière (-39% entre l année «à blanc» et l année avec TI en place) SOCODIT ICOM AVRIL 2014 26 26

Effets de la TI sur les tonnages Impacts sur les ratios de DMA (données France, ADEME 2014) Collectivités en France 80% des collectivités (36 collectivités sur 45) connaissent une diminution des déchets collectés sur leur territoire, tous flux confondus, pouvant aller jusqu à -20%. SOCODIT ICOM AVRIL 2014 27 27

Effets de la TI sur les coûts Impacts sur les couts en Lorraine (données ADEME Lorraine 2013) Impacts de la TI sur les coûts Un coût aide HT / hab. des collectivités en TI effective entre 55,30 /hab. (2012) et 57,60 /hab. (2013), bien inférieur aux données de référence Forte baisse entre avant TI et TI effective (-26% en moyenne) SOCODIT ICOM AVRIL 2014 28

Financement en TEOM incitative Local imposable avec valeur locative et numéro invariant Volume d OMR collecté Base de TEOM Part variable = Volume x Prix au litre collecté Numéro Invariant Part fixe = Taux x Base SOCODIT ICOM AVRIL 2014 29

Limites et dérives d une TI Les limites de la tarification incitative La TI est moins opérante pour les usagers disposant de contenants mutualisés (dans certains cas de l habitat collectif et des points de regroupement) Elle est principalement fonction des OMR uniquement ; elle n est donc pas incitative sur les déchets occasionnels allant en déchèterie Les dérives possibles de la tarification incitative Les dépôts sauvages, les brûlages domestiques Le «tourisme» des déchets : transfert des déchets vers les collectivités voisines L augmentation possible du taux de refus de collecte sélective (effet de «vases communicants» entre OMR et collecte sélective) SOCODIT ICOM AVRIL 2014 30 30

Les limites de la tarification incitative en habitat collectif Art L.2333-76 du CGCT: La personne morale ou physique chargée de la gestion de la résidence est considérée comme l'usager du service public et procède à la répartition de la redevance globale entre les foyers Difficultés pour individualiser la facture Au niveau technique: manque d espace dans les locaux pour des contenants individuels, lourdeur des entrées/sorties de bacs, collectes parfois spécifiques en centres villes étroits Au niveau social: risque d utilisation des contenants du voisin Pas de prise en compte des revenus (notamment pour les gros foyers, gros producteurs, à revenus modestes) Plus de difficultés pour fournir des solutions pour les fermentescibles Plus de difficulté à faire adhérer à un nouveau dispositif : déresponsabilisation, moindre participation pour les usagers disposant de contenants mutualisés (immeubles mais aussi points de regroupement), contextes parfois «sociaux», mouvements souvent plus importants (locations) SOCODIT ICOM AVRIL 2014 31

Quelques clés de réussite Porter politiquement le projet Donner à l usager les moyens du tri et de la prévention Mettre les contrats en cohérence avec le projet Travailler en partenariat avec les trésoreries Bien préparer en amont le fichier des redevables Se doter de moyens humains suffisants Bien dimensionner la structure du tarif Tenir bon Levier efficace de prévention des déchets Piste potentielle de maîtrise des coûts en fonction des SOCODIT ICOM AVRIL 2014 32 32 données de départ

Ateliers 1/3 Méthode de travail 1 Etape 1 : Tous ensemble 25 min Question : quels thèmes prioritaires en termes de financement du service public «déchets» et de tarification incitative pour le SDD? Thèmes proposés : Quels impacts de la TI sur le service? Comment procéder en habitat collectif? Quel mode de comptabilisation retenir (poids, levée, apport )? Comment se prémunir de tout risque de dérive? Innovations pour le financement du service public déchets? Perspectives de déploiement de la RS? Autre thème? Sélection de 2 à 5 thèmes (groupes de travail) SOCODIT ICOM AVRIL 2014 33

Pause 10 minutes SOCODIT ICOM AVRIL 2014 34

Ateliers 2/3 Méthode de travail 2 Etape 2 (50 min) : ateliers en sous-groupe - 1 groupe par thème sélectionné : Chaque sous-groupe remplit les différentes rubriques de la trame de restitution sur votre table Dans chaque groupe, désigner un rapporteur SOCODIT ICOM AVRIL 2014 35

Ateliers 3/3 Méthode de travail 3 Etape 3 : Tous ensemble 20 min 1 rapporteur de chaque groupe présente le travail collectif à l assemblée. SOCODIT ICOM AVRIL 2014 36