Projet Deloitte : Propriétés asymptotiques des processus à volatilité stochastique

Documents pareils
Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

Mesure et gestion des risques d assurance

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options


Introduction au pricing d option en finance

Le modèle de Black et Scholes

Master Modélisation Aléatoire Paris VII, Cours Méthodes de Monte Carlo en nance et C++, TP n 2.

Modèle de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes

Approche modèle pour l estimation en présence de non-réponse non-ignorable en sondage

MATHS FINANCIERES. Projet OMEGA

Résumé des communications des Intervenants

CURRICULUM VITAE Anne de Bouard

Keywords: Probability of catastrophic events, Bivariate extreme value theory, Heavy tailed distributions, ALS methods.

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

MCMC et approximations en champ moyen pour les modèles de Markov

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Méthodes de Simulation

3. Caractéristiques et fonctions d une v.a.

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Simulation de variables aléatoires

DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES EN ECONOMIE ET FINANCE THEORIE DES MARCHES FINANCIERS. Semestre d hiver

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone...

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou

Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles)

Prédiction et Big data

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité Introduction Un exemple emprunté à la robotique Le plan Problème...

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

Incertitude financière, mesures de risque et préférences robustes

Modélisation des risques

Travail en collaboration avec F.Roueff M.S.Taqqu C.Tudor

Exercice du cours Gestion Financière à Court Terme : «Analyse d un reverse convertible»

Espérance conditionnelle

Master of Science en mathématiques

Probabilités sur un univers fini

FIMA, 7 juillet 2005

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités

Echantillonnage Non uniforme

Chap 4. La fonction exponentielle Terminale S. Lemme : Si est une fonction dérivable sur R telle que : = et 0! = 1 alors ne s annule pas sur R.

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

4 Distributions particulières de probabilités

Un modèle stochastique du taux d intérêt implicite en microcrédit

Né le 13/06/1984 Russe Célibataire Langues : Russe, Anglais,

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques

chargement d amplitude variable à partir de mesures Application à l approche fiabiliste de la tolérance aux dommages Modélisation stochastique d un d

L E Ç O N. Marches aléatoires. Niveau : Terminale S Prérequis : aucun

MÉTHODE DE MONTE CARLO.

Gestion de Portefeuille. Mesures de Performance Ajustées du Risque

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

UNE REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA LIAISON STATISTIQUE ENTRE DEUX VARIABLES ORDONNEES. Éric TÉROUANNE 1

CURRICULUM VITAE. CHAMP DE SPÉCIALISATION Économie financière. Économétrie financière. Économétrie.

Finance, Navier-Stokes, et la calibration

Options et Volatilité (introduction)

Modélisation de séries financières par un modèle multifractal. Céline Azizieh

Processus aléatoires avec application en finance

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent

3. Conditionnement P (B)

Pierre Thérond Année universitaire

Moments des variables aléatoires réelles

Catalogue des connaissances de base en mathématiques dispensées dans les gymnases, lycées et collèges romands.

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II

Sur certaines séries entières particulières

Maîtrise universitaire ès sciences en mathématiques

Evaluation des options parlatransformée de Fourier

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Health Monitoring pour la Maintenance Prévisionnelle, Modélisation de la Dégradation

Modélisation géostatistique des débits le long des cours d eau.

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

Calculating Greeks by Monte Carlo simulation

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels

Curriculum Vitae Ismaël Bailleul

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1)

Programmation linéaire

Construction d un algorithme d accélération de la méthode des simulations dans les simulations pour le calcul du capital économique Solvabilité II

Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions.

ERRATA ET AJOUTS. ( t) 2 s2 dt (4.7) Chapitre 2, p. 64, l équation se lit comme suit : Taux effectif = 1+

TRAVAIL D ETUDE ET DE RECHERCHE. Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines

Condition de stabilité d'un réseau de les d'attente à deux stations et N classes de clients 1

Optimisation et programmation mathématique. Professeur Michel de Mathelin. Cours intégré : 20 h

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie

DEGREE 1989 "Thèse de Doctorat" (PhD) in Mathematics (Montpellier, Advisor : A. Berlinet)

Introduction à la Statistique Inférentielle

Introduction à la statistique non paramétrique

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

Fonctions de plusieurs variables

Application de la méthode de surface de réponse stochastique à l analyse de stabilité d un tunnel pressurisé

de calibration Master 2: Calibration de modèles: présentation et simulation d

UNIVERSITE DES ANTILLES et DE LA GUYANE Campus de Fouillole BP Pointe-à-Pitre Cedex CONTRAT LE MASTER NOM DU DOMAINE STS

Introduction aux Mathématiques Financières. Ecole Centrale Paris. Lionel Gabet, Frédéric Abergel, Ioane Muni Toke

Transcription:

Projet Deloitte : Propriétés asymptotiques des processus à volatilité stochastique Proposé par Alan PICONE, Deloitte avec Paul CAZEAUX, Paul CHARTON, Nhung PHAM, Laura VINCKENBOSCH et Raghid ZEINEDDINE Semaine d étude Maths-Entreprises Nancy, le 15 février 2013 Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 1 / 26

Plan 1 Introduction 2 Processus GARCH 3 Existence d une loi stationnaire 4 Queue de la loi stationnaire 5 Conclusions et perspectives Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 2 / 26

Faits stylisés des séries financières - Résultat réel Rendements de l indice CAC 40(02/03/1990 15/10/2008). Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 3 / 26

Modèle gaussien On considère un prix sécurisé S(t) et un log-return sur une période donnée, qui est définit par lns(t + 1) lns(t) r(t), σ h où σh 2 = 1 i=n r(i) 2. N i=1 Avec le modèle Black-Scholes en temps discret : On a r t = σζ t ; ζ t N (0, 1). Distribution Gaussienne des rendements r t Rendements r t indépendants La volatilité est constante Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 4 / 26

Loi de Pareto Le modèle gaussien ne reflète pas le comportement dans les extrêmes. Définition Une variable aléatoire Z suit une loi de Pareto d exposant µ lorsque sa densité de probabilité s écrit k(z) µaµ avec z A. 1+µ z Avec une telle loi de puissance, on observe un phénomène de "queue lourde" : les extrêmes sont plus fréquents. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 5 / 26

Processus à volatilité stochastique En pratique, la volatilité n est pas constante. Lacune du modèle gaussien (Black-Scholes) Modèles de volatilité stochastiques : La volatilité dépend de l historique des rendements ceci permet de mieux décrire la réalité. La volatilité stochastique est utilisée dans le cadre de la finance quantitative, pour évaluer des produits dérivés, tels que des options. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 6 / 26

Plan 1 Introduction 2 Processus GARCH 3 Existence d une loi stationnaire 4 Queue de la loi stationnaire 5 Conclusions et perspectives Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 7 / 26

Le processus GARCH(1,1) Considérons le cas d un modèle GARCH(1,1) : { r t = σ t ζ t, Où σ 2 t+1 σ2 = α(σ 2 t σ 2 ) + gr 2 t (ζ t ) est un processus de variables aleatoires indépendantes et identiquement distribuées selon la loi gaussienne N (0, 1), (σ t ) est un processus appelé volatilité, σ t > 0 Les variables σ t et ζ t sont indépendantes g est le paramètre de couplage entre la volatilité et le rendement τ = 1/ ln(α) le temps de relaxation Les rendements sont distribués instantanément selon la loi gaussienne P(r r t r + dr) = 1 2πσ exp ( r 2 σ 2 ) dr Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 8 / 26

Comme σ t et ζ t sont indépendants et ζ t N (0, 1), alors : E[r t ] = E[σ t ζ t ] = E[σ t ]E[ζ t ] = 0 Var(r t ) = E[r 2 t ] = E[σ 2 t ]E[ζ 2 t ] = E[σ 2 t ] La moyenne de σ 2 t mesure la dispersion de r t autour de 0. On remarque aussi que le processus de rendement (r t ) est décorrélé : pour t 2 > t 1, E[r t1 r t2 ] = E[σ t1 σ t2 ζ t1 ζ t2 ] = E[σ t1 σ t2 ζ t1 ]E[ζ t2 ] = 0! Par contre, les rendements ne sont pas indépendants! En effet, pour t 1 t 2 on verra que E[r 2 t 1 r 2 t 2 ] E[r 2 t 1 ]E[r 2 t 2 ] 0. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 9 / 26

Trajectoire des rendements 10 Trajectoire de r t pour α =0.93 et g=0.06 8 6 4 2 r t 0 2 4 6 8 10 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 t Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 10 / 26

Trajectoire de la volatilité 9 Trajectoire de σ 2 t pour α =0.93 et g=0.06 8 7 6 σ 2 t 5 4 3 2 1 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000 t Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 11 / 26

Le cas g=0 Supposons ici que Alors : { g = 0. r t = σ t ζ t, σ 2 t+1 σ2 = α(σ 2 t σ 2 ) Donc, on remarque que la volatilité n est plus aléatoire : par exemple t 0, σ 2 t = σ 2 si σ 0 = σ. On en déduit que r t suit la loi normale de variance σ 2 0. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 12 / 26

Kurtosis Etant donné une variable aléatoire X de moyenne µ. La kurtosis de X est défini par : κ := E [ (X µ) 4] E [(X µ) 2 ] 2 Dans le cas d une variable gaussienne ce coefficient est égale à 3. Donc, si une variable aléatoire possède une kurtosis différent de 3 alors elle n est pas gaussienne. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 13 / 26

Plan 1 Introduction 2 Processus GARCH 3 Existence d une loi stationnaire 4 Queue de la loi stationnaire 5 Conclusions et perspectives Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 14 / 26

Trajectoires r t 30 Trajectoire de r t pour α =0.9 et g=0.1 20 Trajectoire de r t pour α =0.94 et g=0.058 25 15 20 15 10 10 5 r t 5 r t 0 0 5 5 10 10 15 15 20 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 t 20 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 t 8 Trajectoire de r t pour α =0.9 et g=0.092 10 Trajectoire de r t pour α =0.93 et g=0.06 6 8 4 6 4 2 2 r t 0 r t 0 2 2 4 4 6 6 8 8 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 t 10 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 t

existence et unicité Théorème Si 0 α < 1, alors : 1 il existe une distribution stationnaire pour le processus GARCH(1,1) si et seulement si γ = E [ ln(α + gζ 2 1 )] < 0. 2 si il existe une distribution stationnaire pour le processus GARCH(1,1), alors elle est unique. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 16 / 26

Plan 1 Introduction 2 Processus GARCH 3 Existence d une loi stationnaire 4 Queue de la loi stationnaire 5 Conclusions et perspectives Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 17 / 26

Existence de moment d ordre p Théorème La loi stationnaire du processus GARCH(1,1) a un moment d ordre p > 0 si et seulement si : [ ] E (α + gζ1) 2 p 2 < 1. (1) Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 18 / 26

Si (r t ) t Z est un processus GARCH(1,1) stationnaire, admettant les moments nécessaires alors : E[rt 2 (1 α) σ2 ] = 1 α g E[rt 4 3(1 α) 2 σ 4 (1 + α + g) ] = (1 α g)(1 α 2 2αg 3g 2 ) 1 (α + g) 2 κ = 3 1 α 2 2αg 3g 2 Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 19 / 26

Queue de la loi stationnaire Théorème Si (r t ) t Z est un processus GARCH(1,1) stationnaire, alors : P( r t > x) Cx 1 µ, t, où µ est l unique solution strictement positive de : [ (α ) µ ] E + gζ 2 2 1 = 1 Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 20 / 26

Exposant de la distribution Valeur de µ 10 8 6 4 α = 0.89 α = 0.91 α = 0.93 α = 0.95 α = 0.97 α = 0.99 2 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10 0.12 Valeur du paramètre g Valeur obtenue en résolvant numériquement la condition (1) : [ E (α + gζ 2 ) µ/2] = 1 Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 21 / 26

Histogrammes x Histogramme des rendements (en valeur absolue) 105 2 densite empirique loi normale 1.8 x Histogramme des rendements (en valeur absolue) 105 2.5 densite empirique loi normale 1.6 2 1.4 1.2 1.5 1 0.8 1 0.6 0.4 0.5 0.2 0 5 10 15 20 25 30 35 40 x Histogramme des rendements (en valeur absolue) 105 3 densite empirique loi normale 2.5 0 5 10 15 20 25 30 x Histogramme des rendements (en valeur absolue) 105 4 densite empirique loi normale 3.5 3 2 2.5 1.5 2 1 1.5 1 0.5 0.5 0 5 10 15 20 25 0 2 4 6 8 10 12 14

Réplicats de régression pour plusieurs valeurs de paramètres On fait 100 estimations i.i.d. du paramètre µ par régression linéaire Nombre de pas de temps : T = 10 7 α g α + g µ mean (ˆµ reg ) std (ˆµ reg ) Simu 1 : 0.9 0.1 1 2 1.98 0.07 Simu 2 : 0.94 0.058 0.998 3.2 3.02 0.08 Simu 3 : 0.9 0.092 0.992 3.9 3.5 0.05 Simu 4 : 0.93 0.06 0.99 6.9 4.96 0.04 Remarque : Plus le µ théorique est grand, plus on a du mal a faire l estimation. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 23 / 26

Plan 1 Introduction 2 Processus GARCH 3 Existence d une loi stationnaire 4 Queue de la loi stationnaire 5 Conclusions et perspectives Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 24 / 26

Bilan : L exposant µ est un paramètre asymptotique. Formules fermées (bibliographie étendue) Modèle bien documenté avec beaucoup d avantages Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 25 / 26

Bilan : L exposant µ est un paramètre asymptotique. Formules fermées (bibliographie étendue) Modèle bien documenté avec beaucoup d avantages Perspectives : Simulations dans les extrêmes, Problème inverse Autres estimateurs, Modèles plus complexes Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 25 / 26

Merci de votre attention! Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 26 / 26

Christian Francq and Jean-Michel Zakoian. A tour in the asymptotic theory of Garch estimation. Handbook of Financial time series 2009, pp : 85-111. Timo terasvirta. An introduction to univariate Garch models. Handbook of Financial time series 2009, pp 17-42. Bojan Basrak and Richard A.Davis and Thomas Mikosch. Regular variation of Garch processes. Stochastic processes and their applications (May, 2002), Vol. 99, issue 1, p : 95-115. Thomas Mikosch and Catalin Starica. Limit theory for the sample autocorrelations and extremes of a Garch(1,1) process. The annals of statistics 2000, Vol. 28, No. 5, 1427-1451. Richard A.Davis and Thomas Mikosch. Extreme value theory for Garch processes. Handbook of Financial Time Series 2009, pp 187-200. Harry Kesten. Random difference equations and renewal theory for products of random matrices. Acta Mathematica 1973, Vol. 131, issue 1, pp 207-248. Eric Zivot. Practical issues in the analysis of univariate garch models. Handbook of Financial time series 2009, pp : 113-155. Alexender M.Lindner. Stationarity, mixing, distributional properties and moments of Garch(p,q)-processes. Handbook of Financial time series 2009, pp : 43-69. Mokkadem, A. (1990) Propriétés de mélange des processus autoregressifs polynomiaux. Ann. Inst. H. Poincaré Probab. Statist. 26 1990, pp : 219 260. Projet Deloitte SEME 2013 Nancy, le 15 février 2013 26 / 26