Date d entrée en vigueur : 15 janvier L ensemble des secteurs d activité de la mission CLSC du CSSS Jeanne-Mance

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Transcription:

Ordonnance collective Référence à un protocole : Oui Initier un prélèvement vaginal en cas de pertes vaginales anormales en vue de détecter des infections vaginales à Candida albicans, à Trichomonas vaginalis et vaginose bactérienne et chez le partenaire féminin (cas contact) d une usagère présentant un résultat de culture positif pour une infection à Trichomonas vaginalis Non Date d entrée en vigueur : Date de révision : O.C.ED-7 Secteurs d activité visés Professionnels visés Clientèle visée Activité(s)réservée(s) de l infirmière Médecin répondant L ensemble des secteurs d activité de la mission CLSC du CSSS Jeanne-Mance Les infirmières habilitées au dépistage des ITSSS et possédant les connaissances pour appliquer cette ordonnance collective Les usagères du CSSS Jeanne-Mance âgées de plus de 14 ans. Évaluer la condition physique et mentale d une personne symptomatique Initier des mesures diagnostiques et thérapeutiques selon ordonnance Effectuer des examens ou des tests diagnostiques invasifs selon une ordonnance Exercer une surveillance clinique et ajuster le plan thérapeutique infirmier Dr Marie-Ève Goyer CLSC des Faubourgs 1250, rue Sanguinet Montréal QC H2X 3E7 Téléphone : 514 527-2361 Le médecin répondant est la personne à qui le professionnel (infirmière ou pharmacien) doit s adresser pour obtenir des précisions sur l ordonnance collective. Indications: Présence d un ou de plusieurs signes cliniques 1 parmi les suivants : pertes vaginales anormales au niveau de : la couleur ; l odeur ; la consistance ; la quantité. présence de prurit ou de brûlement au niveau de la région génitale. Statut de partenaire féminin (avec ou sans symptômes) d une usagère présentant un résultat positif de culture vaginale pour une infection à Trichomonas vaginalis. Intention thérapeutique : Évaluer et prendre en charge sans délai les usagères qui présentent des pertes vaginales anormales et en prévenir les complications. Évaluer et prendre en charge les cas contacts féminins d une usagère présentant un résultat positif de culture vaginale pour une infection à Trichomonas vaginalis. Contre-indications Victimes d agression sexuelle 2 dans les 5 jours précédents (les orienter vers le centre désigné de votre territoire). 1 Voir Annexe 1 pour les signes cliniques détaillés CSSS Jeanne-Mance Page 1 sur 5

Limites/orientation vers le médecin : L infirmière peut effectuer la culture vaginale mais doit ensuite orienter l usagère vers le médecin si : Femme enceinte Persistance ou réapparition de pertes vaginales post-traitement Température orale supérieure à 38 degrés Douleur abdominale basse associée Adénopathie inguinale Douleur aux annexes et à la mobilisation du col lors de l examen Dyspareunie d apparition récente (dans les deux derniers mois) Lésions ITSS visibles Présences d écoulements rectaux associés et symptômes de rectite Présente d un tableau de symptômes d infection des voies urinaires prédominant Objet de l ordonnance : 1. Effectuer une culture vaginale dans tous les cas si présence de signes cliniques d infection à Candida albicans, à Trichomonas vaginalis et vaginose bactérienne. 2. Effectuer les tests complémentaires suivants si cliniquement pertinents: la mesure du ph vaginal si présence de signes cliniques d infections à Candida albicans, à Trichomonas vaginalis et vaginose bactérienne; un test de KOH si présence de signes cliniques de vaginose bactérienne. Directives à l infirmière : 1. Évaluer la condition physique et mentale de l usagère et procéder à un examen gynécologique. De plus: vérifier la possibilité que l usagère soit enceinte : procéder à un test de grossesse urinaire. Si le test est positif, procéder à la culture vaginale et orienter l usagère vers un médecin. évaluer le risque d ITSS et procéder au dépistage le cas échéant 2. Procéder au prélèvement pour la culture vaginale par voie gynécologique selon les techniques en vigueur : soit prélever les sécrétions vaginales au cul-de-sac postérieur en faisant des mouvements de rotation. 3. Procéder à la mesure du ph vaginal et au test de KOH en fonction des signes cliniques (voir tableau1). Pour la mesure du ph vaginal, utiliser du papier ph à intervalle de résultats étroits. 4. Dans certains cas particuliers, en contexte de proximité ou lorsque l examen et le prélèvement gynécologiques sont impraticables 3, évaluez la présence de douleur abdominale basse et demandez à l usagère de procéder à un auto-prélèvement avec l écouvillon de culture vaginal habituel. 5. S assurer de bien identifier le milieu de culture et de compléter la requête de laboratoire pour une recherche de culture bactérienne. Acheminer au laboratoire selon les procédures et les normes de laboratoire en vigueur. 6. Prodiguer les conseils appropriés sur les mesures préventives et les complications possibles. Aviser l usagère d utiliser le condom jusqu à la remise des résultats. 2 L infirmière a l obligation légale de faire un signalement à la DPJ pour les personnes victimes d agression sexuelle de moins de 18 ans avant de les référer au centre désigné pour l expertise médicolégale. Si l agression sexuelle a eu lieu dans les 5 jours ou moins, référer la personne à l urgence de l hôpital désigné. 3 L examen gynécologique est considéré impraticable lorsque : l usagère refuse catégoriquement ou que l infirmière n a pas le matériel requis pour l effectuer CSSS Jeanne-Mance Page 2 sur 5

7. Assurer le suivi des résultats de la culture et évaluer la possibilité d initier le traitement des infections à Candida, Trichomonas et vaginose bactérienne selon l ordonnance collective M-14. 8. Référer au médecin en cas de résultat de culture vaginale autre que Candida albicans, à Trichomonas vaginalis et vaginose bactérienne. 9. Consigner les informations au dossier. Références : AQESSS (2013), Méthode de soins Up-to-Date : Sobel, J.D. (2013) Approach to women with symptoms of vaginitis (consulté en ligne le 17-01-2014) Méthode de soins de l AQESSS : Utilisation d un spéculum vaginal Prélèvement des sécrétions vaginales Prélèvements uro-génitaux Mesure du ph vaginal Processus de rédaction Dr Marie-Ève Goyer Stéphanie Dupré, infirmière clinicienne ITSS Guylaine Dupuis, CCSI, DSISM Processus de consultation Annie Gravel, infirmière clinicienne, Services courants Processus de validation Validation par le Comité des ordonnances collectives Dre Joëlle Nédélec Cristèle Dumoulin, pharmacienne-chef Michèle McGee, conseillère cadre DSISM Validation par le CECII : Validation par la DSISM : Adoption par le CMDP : Président (e) du CMDP : Processus d approbation Décembre 2013 Janvier2013 3 avril 2014 16 avril 2014 16 avril 2014 Signature ENTRÉE EN VIGUEUR CSSS Jeanne-Mance Page 3 sur 5

Muqueuse vaginale Vulve Autres symptômes Écoulement vaginal Annexe 1. Signes cliniques d infections vaginales 4 Normalité Infection vaginale à Candida Infection vaginale à Trichomonas Sécrétions physiologiques normales, soit claires ou blanches, avec amas de cellules épithéliales et sans odeur malodorante Écoulement vaginal à distinguer de l écoulement cervical (si pas d écoulement par l orifice du col lorsqu on l essuie). Blanc, cailloté et épais (apparence semblable à du fromage cottage) Moins abondant que trichomonas Non malodorant Prurit Douleurs vaginales Brûlement mictionnel (dû à l inflammation cutanée) Dyspareunie Vert jaunâtre ou gris Parfois mousseux Abondant en général Parfois malodorant (odeur de poisson) Prurit (moins intense que pour les candidoses Brûlement mictionnel dû à inflammation cutanée ou urétrite) Dyspareunie ou inconfort lors des relations sexuelles Vaginose bactérienne Gris ou blanc ou jaunâtre Filant, fluide, crémeuse, homogène Tapisse la paroi vaginale Peu abondant en général Odeur nauséabonde (odeur de poisson désagréable) Odeur plus prononcée après une relation sexuelle ou après une miction Dysurie Prurit à l entrée du vagin Absence d inflammation, d écoulement, de lésions, d ulcérations, de kystes sébacés ou de nodules. Absence de maculopapules rouges Inflammation et œdème Rougeur possible Érythème de la vulve et du col de l utérus (col piqueté vasculaire rouge ou «col en fraise») Normale (en général) Absence d inflammation Rougeur avec plaques blanches adhérentes qui peuvent faire saigner la muqueuse si on les retire Peut présenter une rougeur diffuse, avec de petites granulations rouges ou pétéchies a/n du cul de sac postérieur En général : normale Irritation possible 4 Lignes directrices canadiennes sur les ITSS, en ligne : http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/sti-its/cgsti-ldcits/section-4-8-fra.php Bates, B. (2006), Guide de l examen clinique, 6 e édition française, Arnette, France. AQESSS (2013), Méthodes de soins infirmiers.prélèvement des sécrétions vaginales et Recherche de Mycoplasma hominis, ureaplasma urealyticum, vaginose bactérienne (Gardnerella vaginalis) Up-to-Date : Sobel, J.D. (2013) Approach to women with symptoms of vaginits Clinical findings in women with vaginitis albicans, à Trichomonas vaginalis et vaginose bactérienne et chez le partenaire féminin (cas contact) d une usagère présentant un résultat de CSSS Jeanne-Mance Page 4 sur 5

Portrait Test de KOH Test du ph Normalité Infection vaginale à Candida Infection vaginale à Trichomonas Vaginose bactérienne < 4.5 (Entre 4.0 et 4.5) < 4.5 (Entre 4.0 et 4.5) 4.5 (entre 5.0 et 6.0) 4.5 Odeur d amines: négative Odeur d amines: négative Odeur d amines: négative (peut être positive) Odeur d amines: positive Étiologie : levure dans la flore normale du vagin. Près de 90 % des cas sont causés par Candida albicans, - antibiothérapie récente ou fréquente - diabète - consommation excessive d alcool - C.O. - utilisation de stéroïdes - système immunitaire affaibli - grossesse - port de sous-vêtement trop serré ou de matières synthétiques - usage de douches vaginales ou de produits d hygiènes parfumés - lésions vaginales Étiologie : Trichomonas vaginalis : un protozoaire. - Infection sexuellement transmissible, apparition 4 à 20 jours après l exposition Asymptomatique dans 10 à 50 % des cas Étiologie : Prolifération de Gardnerella Vaginalis (bactérie anaérobique) et/ou surcroît d autres micro-organismes (p. ex., Prevotella, Mobiluncus spp) et une déplétion de la flore de lactobacilles dans les voies génitales. - peut se transmettre sexuellement mais pas reconnue comme une ITSS (partenaires sexuels multiples, nouveau partenaire) - grossesse - stérilet - usage fréquent de douches vaginales Asymptomatique dans 50 % des cas Asymptomatique dans autant que 20 % des cas albicans, à Trichomonas vaginalis et vaginose bactérienne et chez le partenaire féminin (cas contact) d une usagère présentant un résultat de CSSS Jeanne-Mance Page 5 sur 5