Marie- Josée Lacroix Diététiste- nutritionniste CSSS de Papineau

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Transcription:

Marie- Josée Lacroix Diététiste- nutritionniste CSSS de Papineau

1. Reconnaître les facteurs de risque de la dénutrition chez la personne âgée. 2. Expliquer l approche nutritionnelle appropriée auprès d une clientèle très âgée, très malade ou en fin de vie.

Dénutrition Définition Prévalence et conséquences Dépistage et diagnostic de la dénutrition Prise en charge nutritionnelle Approche nutritionnelle chez la personne très âgée, très malade ou en fin de vie Conclusion

Définition: ensemble de troubles caractérisant une insuffisance, une carence importante d éléments nutritifs associée à des apports énergétiques insuffisants 1. Dénutrition protéino- énergétique Plus fréquente chez le sujet âgé Fréquence augmente avec l âge Conséquences nombreuses et délétères

Estimation - données européennes et nord américaines 2 4-10% à domicile Jusqu à 25 à 30% chez la population âgée en perte d autonomie 15-38% en institution 80% - Étude réalisée CHSLD Jacques- Viger (2002-2004) 3 30-70% à l hôpital Sous- estimée car souvent non identifiée.

De Ferry M, Source 5

1 er facteur d impact sur l apport alimentaire Modifications: goût, dentaires, fonctions digestives Diminution de l efficacité métabolique PA en santé = peu de conséquences Défaut d adaptation au stress alimentaire PA en état de stress = conséquences majeures Contrairement à la croyance populaire, ce n est pas parce que l on vieillit qu il faut manger moins!

Quand dépister? Recommandations Haute Autorité de Santé (2007) 6 Toutes les personnes âgées (70 ans et plus) Au minimum q 1 an, lors de la visite médicale Au minimum à l admission en institution, puis q 1 mois Lors de chaque hospitalisation

1. Repérer les situations à risques Rechercher la cause de l anorexie lorsqu elle est présente Certaines de ces situations sont corrigeables Une vérification simple à domicile: jetter un coup d œil dans le réfrigérateur Est- il trop plein ou au contraire trop vide? Présence d aliments avariés?

Cancer Défaillances d organes chroniques et sévères Pathologies digestives Alcoolisme chronique Pathologies infectieuses ou inflammatoires chroniques ò Apports alimentaires ñ Besoins énergétiques Malabsorption

Psycho- socio- environnementales Isolement social, deuil, difficultés financières Troubles bucco- dentaires Troubles de la mastication, mauvais état dentaire Troubles de la déglutition Pathologie ORL, AVC Troubles psychiatriques Syndromes dépressifs Syndromes démentiels et autres troubles neurologiques Maladie d Alzheimer et autres démences, Parkinson

Traitements médicamenteux Polymédication, Rx entraînant sécheresse de la bouche, dysgueusie, troubles digestifs, anorexie, somnolence Toute affection aiguë ou décompensation d une pathologie chronique Douleur, constipation sévère, plaies de pression Dépendance pour les actes de la vie quotidienne Dépendance pour l alimentation, dépendance pour la mobilité Régimes restrictifs Sans sel et autres régimes

2. Estimer l appétit et/ou les apports alimentaires Questions simples Quand avez- vous mangé hier? La PA saute t- elle des repas? Qu avez- vous mangé hier soir? L alimentation est- elle suffisante ou insuffisante? Est- ce que le repas se compose uniquement d un morceau de fromage avec un fruit, d une soupe aux légumes avec un dessert?

3. Peser À chaque visite médicale En institution (SLD): admission et 1x par mois À l hôpital: admission et 1x par semaine En réadaptation: admission et tous les 15 jours Noter et dater dans le dossier du patient Limites d interprétations: œdème, déshydratation, épanchements liquidiens Évaluer la perte de poids par rapport au poids antérieur (Poids antérieur Poids actuel) / Poids antérieur Calculer l indice de masse corporelle (IMC) Poids (kg) / Taille (m) 2 Taille mesurée ou déclarée

4. Questionnaires de dépistage de la dénutrition Choisir le questionnaire qui sera le plus adéquat et le plus approprié à votre réalité Établir vos critères de sélection 7. Pertinence: déterminer votre groupe cible Validité scientifique: quantifier le degré de risque nutritionnel, outil validité, sensibilité, spécificité, épreuve de fidélité Convivialité: langue, rapidité d utilisation, formation requise, différents utilisateurs

MNA- SF Mini Nutritionnal Assessment, Short Form - Nestlé, 1994, Revision 2009 8 Population cible: 65 ans et plus, à domicile, en institution ou à l hôpital 6 questions (1 anthropométrique: IMC ou CM) Score de dépistage 12-14 points: état nutritionnel normal 8-11 points: risque de malnutrition 0-7 points: malnutrition avérée Disponible en plusieurs langues (14) Durée de réalisation: moins de 4 minutes Guide d utilisateur (en anglais) Disponible sur internet

DNA Dépistage Nutritionnel des Aînés Payette H, 2003 9 Population cible: PA en perte d autonomie vivant à domicile 10 questions (1 exige le jugement de l interviewer) Score de dépistage 6-13 points: risque nutritionnel élevé 3-5 points: risque nutritionnel modéré 0-2 points: risque nutritionnel faible Disponible en français et en anglais Protocole de surveillance et d intervention nutritonnelle Formation de 7 heures Droits d auteur: communiquer avec le CESS

SCREEN Seniors in the Community: Risk Evaluation for Eating ans Nutrition, Keller HH et coll., 2000, Version II 2009 10 Population cible: PA vivant à domicile SCREEN II: 14 items ou 8 items dans la version courte, sous- questions Complété par la personne elle- même ou par un interviewer (en personne ou par téléphone) Disponible en français et en anglais Durée de réalisation: moins de 5 minutes (SCREEN II - AB) Guide d utilisateur Droits d auteur: acheter une licence via le site internet

Perte de poids Dénutrition 5% en 1 mois ou 10% en 6 mois Dénutrition sévère 10% en 1 mois ou 15% en 6 mois IMC IMC < 21 IMC < 18 Albuminémie < 35 g/l < 30 g/l Transthyrétinémie < 200 mg/l < 100 mg/l

Perte de poids Tenir compte de l œdème, la déshydratation et les épanchements liquidiens si présents IMC 21 n exclut pas le diagnostic de dénutrition Exemple: obésité avec perte de poids, obèse sarcopénique Albuminémie Tenir compte de la condition clinique (syndrome inflammatoire, fonction hépathique, etc.)

But: Traiter la dénutrition existante Consultation avec une diététiste- nutritionniste est recommandée, lorsque le service est offert dans le milieu Élaborer un plan de traitement nutritionnel adapté à la personne

Éléments à prendre en considération Intensité de la dénutrition Niveau des apports alimentaires Nature et sévérité de la ou des pathologies, les handicaps associés et leur évolution prévisible Avis de la PA Ne pas oublier de corriger, dans la mesure du possible, les situations à risque identifiées.

1 er choix: Voie orale Étape 1: Conseils nutritionnels et/ou alimentation enrichie Étape 2: Suppléments nutritifs commerciaux Lorsque l étape 1 est un échec ou d emblée chez les PA ayant une dénutrition sévère

Densification ñ apport énergétique et protéique sans en augmenter le volume Fractionnement 5 à 6 prises alimentaires (3 repas + 2 à 3 coll.) Espacer d au moins 3 heures les repas Éviter un jeûne nocturne > 12 heures Proposer une collation en soirée Éviter le grignotage

Recommandations Prendre en collation, au moins 90 minutes avant ou après un repas Présenter comme un traitement à la dénutrition Viser à atteindre un apport supplémentaire de 400 kcal et/ou de 30 g de protéines par jour Produits hypercaloriques ( 1,5 kcal/ml) et/ou hyperprotéinés ( 7,0 g/100ml) Vérifier régulièrement leur prise

2 e choix: Nutrition entérale Voie orale contre- indiquée Échec de la voie orale dans les cas de dénutrition sévère avec des apports alimentaires très diminués 3 e choix: Nutrition parentérale Tube digestif non fonctionnel Échec de la nutrition entérale (intolérance)

Plus la prise en charge est précoce, plus elle est efficace.

La réévaluation peut varier (1 semaine à 1 mois) en fonction du statut nutritionnel et des apports alimentaires Poids Statut nutritionnel (incluant dosage transthyrétine) Estimer les apports alimentaires, l appétit Tolérance et observance (conseils, alimentation enrichie, suppl. nutritifs) La prise en charge nutritionnelle n a de sens que si un suivi peut être réalisé.

Objectifs de la prise en charge nutritionnelle: Prévenir ou soulager les symptômes physiques Prévenir les risques de complications et/ou améliorer la réponse au traitement Assurer le bien- être psychologique, social et spirituel Améliorer la qualité de vie dans le respect et la dignité de la personne.

Composantes de l évaluation nutritionnelle: Dx principal et autres maladies associées Plan médical mis en place: traitements et médication (effets secondaires) Qualité de l appétit Présence d altération du goût, d intolérance aux odeurs État de la bouche (salivation, lésions) et de la peau (plaies) Problèmes de déglutition Troubles gastro- intestinaux (nausées, vomissements, ballonnements, gaz, diarrhée, constipation)

Éléments prioritaires à considérer lors de l intervention nutritionnelle: Croyances et valeurs Désirs Goûts et préférences Capacité à s alimenter (troubles de déglutition) Objectifs visés (ñ confort, ò symptômes) Restrictions alimentaires réduites à l essentiel Évaluer les avantages et les désavantages de nos interventions afin que la qualité de vie demeure la priorité.

Notions à se rappeler Au- delà de l aspect physiologique, l acte de manger peut procurer différents sentiments: Sécurité et espoir Réconfort pour l entourage d être capable de nourrir la personne malade ò apports alimentaires et arrêt de l alimentation sont des étapes difficiles à accepter Confrontation à l évidence de la mort Supporter la famille dans ce qu elle vit

La dénutrition chez les personnes âgées: Sous- estimée Conséquences délétères Ne peut être traitée si elle n est pas identifiée En fin de vie, l approche nutritionnelle doit se faire dans le respect de l entité de la personne et viser la qualité de vie.

1. Arcand M, Hébert R (2007) Précis pratique de gériatrie, 3 e édition, Edisem Maloine, Québec, Canada. 2. Hébuterne X, Alix E, Raynaud- Simon A, Vellas B (2009) Traité de nutrition de la personne âgée, Nourrir l Homme malade, Springer, Paris. 3. Chevalier S, Desjardins I, Mainville D (Printemps 2008) Dépistage de la dénutrition et impact d une intervention nutritionnelle chez les personnes âgées en soins de longue durée. Nutrition science en évolution, Volume 6, numéro 1: 17-20. 4. Cano N, Barnoud D, Schneider S, Vasson M- P, Hasselmann M, Leverve X (2007) Traité de nutrition artificielle de l adulte, Nourrir l Homme malade, 3 e édition, Springer, Paris. 5. Programme National Nutrition Santé PNSS (Septembre 2006) Livret d accompagnement destiné aux professionnels de santé, La santé en mangeant et en bougeant, pdf.

6. Haute Autorité de Santé HAS (Avril 2007) Recommandations professionnelles, Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino- énergétique chez la personne âgée. 8. Kergoat M- J et coll. (Septembre 2005) Recommandation d un outil de dépistage du risque nutritionnel complémentaire à l Outil d évaluation multiclientèle chez les populations adultes vulnérables vivant à domicile ou en institution. Institut universitaire de gériatrie de Montréal. 9. Nestlé Nutrition Institute. Site internet: www.mna- elderly.com 10. Centre d expertise en santé de Sherbrooke. Site internet: www.expertise- sante.com 11. Seniors in the Community: Risk evaluation for Eating and Nutrition. Site internet. www.drheatherkeller.com