Schiz ose : une approche globale pour mieux vivre la schizophrénie

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Transcription:

Communiqué de presse Schiz ose : une approche globale pour mieux vivre la schizophrénie Lundi 15 mars 2010 «La schizophrénie peut faire peur, c est une maladie difficile à aborder avec un patient et son entourage», d après une enquête IFOP réalisée pour l Institut Lilly 1, 78% des médecins interrogés sont d accord avec cette affirmation. Ils sont plus d un quart 1 (28%) à reconnaître leurs réticences à prendre en charge des patients sous antipsychotiques, évoquant alors le manque de connaissance de la maladie, des symptômes ou encore du comportement à adopter vis-à-vis du patient. Les résultats de cette enquête 1 menée auprès de 501 professionnels de santé, toutes spécialités médicales confondues, confirment que la schizophrénie fait l'objet d une stigmatisation importante. Soucieux de faire évoluer le regard du grand public sur cette maladie, de favoriser l insertion du patient schizophrène dans son environnement et de contribuer à apporter une meilleure information, l Institut Lilly présente «Schiz ose, une approche globale pour mieux vivre la schizophrénie». La schizophrénie, une maladie très fréquente et, malgré tout, encore très stigmatisée Mal connue du grand public, la schizophrénie est une maladie souvent associée à de nombreux préjugés erronés, que viennent renforcer les agressions impliquant des personnes atteintes de ce trouble mental. Il s agit pourtant d une maladie très fréquente, qui touche 1% de la population, soit 400 000 personnes en France 2. D après l enquête IFOP/Institut Lilly 1 (réalisée du 22 au 25 février 2010), près des trois quarts des médecins français comptent parmi leur patientèle des personnes atteintes de maladies mentales (71%), et la moitié d entre eux soigne des patients diagnostiqués schizophrènes (51%). Plus d un quart (28%) de ces médecins déclarent être réticents à prendre en charge des patients sous antipsychotiques (que le diagnostic de schizophrénie soit connu ou non). Pour la moitié d entre eux, cette réticence vient d une connaissance insuffisante de la maladie, 12% mettent en avant le fait que les malades atteints de schizophrénie peuvent parfois être violents et 10% disent ignorer le comportement à adopter face à ce type de patients. 1

La méconnaissance de cette maladie et la crainte du public sont autant d éléments qui viennent stigmatiser la schizophrénie et les personnes qui en souffrent. Or, les conséquences et les risques liés à cette méconnaissance sont lourds : le retard de prise en charge qui en découle aggrave en effet les symptômes et le risque de rechute, et accentue l isolement social. Informer le grand public peut contribuer à lever les peurs collectives et individuelles liées à cette maladie, et favoriser ainsi le recours au soin, diminuer la crainte des traitements et dépasser l idée d incurabilité. Au delà du traitement médicamenteux, l importance d une prise en charge globale La prise en charge d un patient schizophrène n inclut pas seulement le traitement médicamenteux. Le soutien familial, les loisirs, la vie sociale, l insertion professionnelle et la prise en charge somatique (prévention et dépistage des pathologies usuelles, tabagisme, nutrition, soins dentaires, etc.) sont des éléments déterminants dans la prise en charge et l évolution du patient avec sa maladie. C est très clairement ce qu exprime la quasi totalité des médecins interrogés dans l enquête IFOP/Institut Lilly. Le soutien familial du patient constitue en effet selon eux l élément le plus important dans la prise en charge du malade, au même titre que son accompagnement psychologique. Ces deux points sont d ailleurs crédités d un poids identique au traitement médical par antipsychotiques. L intérêt du médicament n est pas remis en cause par les médecins interrogés puisque 98% 1 d entre eux le jugent important, dont 66% 1 très important. Ils sont enfin 95% 1 à penser que l insertion sociale du patient est importante et presque autant à déclarer que son insertion professionnelle l est aussi. Sur un autre registre, les médecins sont convaincus de l intérêt d un placement dans une unité de soins spécialisée en cas de crise. Ils sont cependant plus nuancés quant à la prise en charge somatique globale du malade (nutrition, soins dentaires, suivi cardio-vasculaire, etc.), jugée très importante par seulement 52% 1 d entre eux et importante par 41% 1. L importance de l environnement du malade souffrant de schizophrénie fait l unanimité dans le corps médical, qui juge la prise en charge globale du malade comme fondamentale, audelà du seul traitement médicamenteux. Schiz ose : une approche globale pour mieux vivre la schizophrénie L une des missions de l institut Lilly est de contribuer à l éducation du grand public sur certains domaines majeurs de santé. C est dans cette optique que l Institut Lilly propose Schiz ose : une approche globale pour mieux vivre la schizophrénie. L objectif de cette initiative est d informer, de destigmatiser la schizophrénie, de montrer qu un patient schizophrène peut et doit bénéficier d une prise en charge globale et pas seulement d un traitement médicamenteux avec antipsychotiques. 2

Schiz ose repose sur plusieurs outils de communication, sur des programmes déjà entrepris par l Institut Lilly et sur la volonté d aborder des thématiques clés pour faire évoluer la prise en charge du patient schizophrène. Parmi ces éléments : Le magazine «J avance» Pour la première fois, un magazine écrit par et pour des usagers en santé mentale! Ce nouveau magazine, dont le premier numéro est paru en Janvier 2010, a pour ambition de donner la parole aux malades souffrant de schizophrénie, en leur permettant d écrire dans des rubriques thématiques ou des reportages. Le magazine contient aussi des témoignages, des portraits, des expériences mais aussi des fiches pratiques, des petites astuces pour la vie quotidienne, des actualités et des informations sur les associations de patients. Ce magazine informe, propose des solutions et crée des liens entre les personnes confrontées à des maladies psychiques, qu elles en soient encore atteintes ou enfin guéries.. Le prochain numéro paraîtra au mois de juin et aura pour thématique les loisirs et les vacances. Le site schizosedire.com Dès le mois d avril, une nouvelle version du site schizosedire.com sera mise en ligne. Ouvert au grand public, ce site, qui a enregistré prés de 55 000 visites depuis sa création en 2004, offre une information claire et complète sur la pathologie, les symptômes, les modalités de soin, la vie au quotidien mais aussi sur l actualité, les associations de patients, etc. La grande nouveauté de ce site sera l'espace Schizosefaire. Réservé aux usagers en santé mentale, il leur donnera l opportunité de poster leurs créations en ligne (dessins, photos, peintures, créations diverses et variées), 3

Le film de l atelier Jean Wier L atelier Jean Wier est l atelier d arts plastiques du centre médico-psychologique pour adultes de Suresnes (92). Cet atelier donne l opportunité à celles et ceux qui le fréquentent d exprimer leur fibre artistique dans un cadre thérapeutique. Cet atelier leur permet d exposer leurs œuvres et de les confronter au regard de l autre. En 2009, l Institut Lilly, en partenariat avec l atelier Jean Wier, a réalisé un film sur ces artistes. Au travers de moments de vie de ces artistes, ce film amène à réfléchir sur la pertinence de l acte créateur, sur les supports complexes du beau, du normal et du pathologique. A découvrir prochainement sur www.schizosedire.com. Les 9 brochures Schizosedire 3 Pour répondre aux interrogations des patients et de leur famille, cette série de 9 brochures, riches en témoignages, se veut didactique. Leur contenu peut être compris par le plus grand nombre. Servant de repères aux personnes qui souffrent de troubles psychiques sévères, elles aident le patient et son entourage à trouver des réponses aux questions qu ils se posent sur la maladie, ses symptômes, sur les thérapies existantes ou encore sur les différentes structures d accueil et de soins. Depuis leur création, entre 100 000 et 150 000 brochures ont déjà été imprimées. Elles seront réactualisées tout au long de cette année. Schiz ose intègre également les outils de l Institut Lilly déjà développés pour aider les soignants à prodiguer les meilleurs soins aux malades : - Lancé en 2006, Equilibre est le premier atelier français simple et pédagogique abordant les thèmes de la nutrition et du bien-être dans le but de prévenir et gérer les variations pondérales chez les patients souffrant de maladies psychiatriques. A ce jour, on estime à près de 10 000 le nombre de patients ayant bénéficié de cet atelier. - Depuis 2008, l outil Insight se concentre sur l amélioration de la conscience de la maladie, première étape essentielle pour favoriser une meilleure adhésion aux soins et une meilleure implication des malades dans leur traitement. Environ 500 kits de cet outil ont déjà été distribués et un essai clinique est actuellement en cours auprès de 300 patients pour évaluer l impact de cet outil sur la prise en charge. 4

Dans le futur, Schiz ose a pour ambition d élargir son champ d actions à quatre grands domaines : - La vie sociale du malade atteint de schizophrénie, en faisant connaître les défis qu il doit affronter tout en démontrant qu il est possible de vivre en société avec ce trouble psychique. - La vie artistique, en montrant que, chez les patients qui le souhaitent, l art-thérapie peut favoriser l expression et améliorer l évolution de la prise en charge de la maladie. - L emploi et la vie professionnelle, en favorisant des rencontres et débats entre employeurs, malades, associations et accompagnateurs. - La vie dans la cité, en réunissant les expériences menées par des collectivités locales pour les personnes souffrant de maladies psychiatriques. Contacts presse : Maud Gandubert, Lilly France (gandubert_maud@lilly.com) Florence Percie du Sert, Institut Lilly, (percie_du_sert_florence@lilly.com) 01 55 49 37 66 1- Enquête réalisée par l Ifop pour l Institut Lilly du 22 au 25 février 2010 auprès d un échantillon de 501 médecins représentatif des médecins libéraux et hospitaliers. 2- Haute Autorité de Santé - Schizophrénies - Juin 2007 3- Titres des brochures : C'est étrange autour de moi, Je prends un neuroleptique, Mon fils/ma fille est en crise!, Je me soigne près de chez moi!, La schizophrénie, ça se soigne!, Ce que je sais sur ma maladie..., Je vais mieux..., Je gère mon quotidien..., J'apprends à gérer la violence de mes émotions, 5