Références technico-économiques



Documents pareils
Références technico-économiques Palmipèdes gras. Année 2011

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

LES CONTRATS EN AVICULTURE. Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

industrie agroalimentaire

Qualité. Sécurité Alimentaire

L hygiène en restauration

Une solution 3 en 1 pour créer ou développer votre atelier de petite transformation agroalimentaire

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

& Que choisir. favoriser le bien-être

Quelles sont les chances des petits producteurs de se

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Des économies potentielles en eau et énergie en abattoir

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe

Statistiques Exercice 2011

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Cliquer ici. Cliquer ici. Maîtrise sanitaire en tuerie de palmipèdes gras et volailles

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

HACCP et sécurité sanitaire des aliments

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

Fiches techniques : Filière Porc Fleuri

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation

Définition des variables présentées dans le RICA

Hygiène alimentaire. Introduction

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

ATELIER 3 Les nouvelles formes de consommation et de pratiques d achats et leur impact sur l aménagement du territoire 22 MAI 2012

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur

GRENADE / GARONNE 30 janvier Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

dossier de presse, 5 avril 2011

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique :

Calcul de la marge brute en production laitière

PMS Plan de maitrise sanitaire. HACCP CONSEILLER Agrément sanitaire CE. VETHYQUA Enregistrements Contrôles de température

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque.

PAC. ce qui change. vraiment

PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél.

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments)

La présence de conditions intégrales (CI) et/ou de conditions sectorielles (CS) est mentionnée en regard des rubriques concernées.

Votre Prestataire. Nom : CRM. Activité : Elaboration de menus, fabrication, vente et livraison de repas pour. collectivités.

Autodiagnostic d'exploitation préalable aux demandes d'aides aux investissements

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

L hygiène en restauration collective. Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD

FORMULAIRE DE DEMANDE DE SUBVENTION 2014

PLAN DE CONTRÔLE VIANDE BOVINE ET ABATS DE RACE BLONDE D AQUITAINE LA/17/91

Laboratoire Départemental d Analyses Premier semestre 2015 I T. mon Département, Ain

Guide pour l installation en production avicole

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

Note technique. Consommation électrique d'un poêle à granulés à émission directe

Le centre de gestion a le plaisir de vous adresser les statistiques professionnelles élaborées à partir des dossiers de gestion 2013.

Etude de faisabilité

Le bien-être animal : fiction ou réalité?

De l intérêt du combustible bois pour le séchage de maïs. La nouvelle génération de centrales thermiques

La filière de l élevage du cheval de trait dans son. contexte français et européen. Evolution et attentes

l observatoire L Observatoire financier des Entreprises Agroalimentaires Agriculture et Agroalimentaire, une affaire d experts

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX

Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013

Créer un atelier de volailles en Bio Poulets de chair et/ou poules pondeuses

Fiche descriptive d activités

Performance économique et financière des entreprises du secteur agro-alimentaire du Pays Basque. Septembre 2010

PREFET DES BOUCHES-DU-RHONE

Les Points de vente collectifs de PACA Etat des lieux et dynamiques

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

BONNES PRATIQUES D HYGIENE (BPH) :

choucroute Dossier de presse d lsace La Choucroute d Alsace comme vous ne l avez jamais goûtée DU 17 AU 25 janvier 2015

PRÉPARATION ET LIVRAISON DE REPAS EN LIAISON FROIDE POUR LE RESTAURANT SCOLAIRE

Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois

Mairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE Téléphone : Télécopie : MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES

Le secteur de la restauration commerciale : données économiques, évolution des prix et du nombre de plaintes du secteur

Etude-action pour le développement des circuits courts en pays Haut-Languedoc et Vignobles

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Comment économiser de l électricité dans le bloc traite?

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX

VENDREDI 11 MARS Bienvenue. à la Journée portes ouvertes à la Cuisine centrale de la Ville de Fort-de-France 11/03/11 1

Statistiques Exercice 2012

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR

RÈGLEMENT INTÉRIEUR. RESTAURATION SCOLAIRE Année scolaire 2014/2015

Enquête industrie Agroalimentaire

Comment répondre aux obligations liées à l éco-contribution?

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Auteur: Christian MARTENOT

Présentation du 04 décembre 2014 CONFERENCE POLLUTEC

Le secteur du dépannage à domicile : évolution comparée des plaintes de consommateurs et des prix à la consommation

Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM)

titre : Conseil éligibles

Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés»

Description de poste en vue d un recrutement Commis / Commise de cuisine. Description du poste

LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE

Transcription:

Références technico-économiques Palmipèdes gras Année 2009 TERRES d avenir

Les Chambres d agriculture du Sud-Ouest (CEPSO), en liaison avec l ITAVI, analysent chaque année les résultats techniques et économiques des producteurs de la lière à travers un réseau de fermes de références réparties sur les deux régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Cette synthèse présente les données pour les deux espèces (oie et canard mulard) et pour les deux systèmes de production ( lière longue et lière courte), au niveau de la Dordogne. Filière longue : producteurs réunis au sein d une organisation de production Descriptif de l activité Les producteurs sont majoritairement spécialisés en élevage ou en gavage ; certains assument les 2 activités. Les taux de spécialisation moyens varient entre 0.4 et 0.7 les autres productions associées sont : grandes cultures, volailles, bovin viande, arboriculture et maraîchage. La conduite se fait généralement en bande unique, avec vide sanitaire entre chaque bande. Un atelier-type se compose de : en élevage canard : démarrage (poussinière) de 600 m²+ croissance 900 m² (2 abris de 450 m² ou 3 abris de 300 m²) + 2 parcours extérieurs obligatoires, clôturés et ombragés, d une surface totale de 4 ha pour le site fonctionnant en alternance. Densité démarrage : 10 canards/m², croissance : 7,5 canards/m² et parcours : 5 m²/canard. Alimentation à l intérieur, abreuvement à l intérieur et sur parcours. Vide sanitaire de 1 semaine par bâtiment et 3 mois pour les parcours. Durée d élevage : 81 jours minimum. Rotation : 6 bandes par an, soit un potentiel de 36 000 canards/an. en gavage canard : bâtiments de 360 m² correspondant à 1000 places en cages collectives. Vide sanitaire minimal de 48 h entre bandes avec une pause de 15j consécutifs par an. Durée de gavage : 12 jours minimum (24 repas). Rotation : 20 bandes par an, soit un potentiel de 20 000 canards par an. en élevage oie : poussinière de 300 m² + 2 abris isolés de 300 m² + 5 parcours extérieurs obligatoires, clôturés et ombragés, d une surface totale de 6ha pour le site. Densité en poussinière : 5 oies/m² en abri, 5 oies/m² sur parcours, 10 m²/oie. Alimentation à l intérieur, abreuvement à l intérieur et sur parcours (avec pipette). Vide sanitaire de une semaine par bâtiment et identique au temps de présence sur les parcours. Durée d élevage : 96 jours minimum. Rotation : 4 bandes par an, soit un potentiel de 6 000 oies par an. en gavage oie : bâtiments de 200 m² correspondant à 400 places en parcs collectifs. Vide sanitaire minimal de 48 h entre bande avec une pause de 15 jours consécutifs par an. Durée de gavage : 14 jours minimum. Rotation : 12 bandes par an, soit un potentiel de 4 400 oies par an. Investissements pour un atelier type En élevage : le coût global comprenant VRD, bâtiment équipé (chauffage, eau, gaz, électricité, plomberie, sas ), matériel (clôtures, parcours, chaînes d alimentation, pipettes ) s élève à 150 000 HT pour le canard et 100 000 pour l oie. En gavage : le coût global pour un atelier type comprenant VRD, bâtiment équipé (caniveaux et sol, eau, électricité, plomberie, sas, cooling ), plus autres équipements et matériels (fosse à lisier et fumière, silos, cages collectives, ventilation, gaveuse ) s élève à 225 000 HT pour le canard et 150 000 HT pour l oie. Main d œuvre pour un atelier type En élevage oie et canard : l atelier type correspond à 0,5 UTH soit environ 4h/j. En gavage : l atelier type correspond à 1 UTH ; soit environ pour le canard 3h/j matin et soir et soit environ pour l oie 4 h/jour réparties matin et soir ou matin, midi et soir. Pointes de travail : mise place en élevage, pesée hebdomadaire d un échantillon, enlèvement et nettoyage/désinfection avant vide sanitaire, surveillance journalière et suivi des consommations (aliment, maïs, eau). Recours possible à une équipe spécialisée pour les travaux d enlèvement et de nettoyage/désinfection. 2 Chambre d agriculture Dordogne - Références technico-économiques 2009 en palmipèdes gras - Décembre 2010

Critères techniques : oie et canard CANARD ÉLEVAGE OIE 10 Nombre de lots /an 9 2850 Effectifs / bande 830 85 Age moyen (j) 100 4,1 Poids moyen PAG (kg) 5,5 16,0 Consommation aliment (kg) 26,0 3,9 I.C. 4,7 2,1 % de perte 5,2 3 Temps passé/animal (mn/an) 13,4 0,5 Main d oeuvre (UTH/an) 0,6 CANARD GAVAGE OIE 19 Nombre de lots /an 12 1370 Effectifs / bande 370 84 Age moyen (j) 98 12 Durée de gavage (j) 18 8,7 Consommation aliment (kg) 16,5 2,0 % de perte 7,4 550 Poids moyen de foie (g) 850 8 Durée de jeûne (h) 8 à 12 5,9 Temps passé / animal (mn /an) 39,4 1,5 Main d'œuvre (UTH / an) 0,9 Résultats économiques : oie et canard En élevage CANARD / tête ÉLEVAGE OIE / tête 7,97 Produit 18,59 6,85 Charges opérationnelles 11,22 1,12 MCA 7,38 0,54 Autres charges opérationnelles 1,51 0,58 Marge brute approchée (MBA) 5,86 0,53 Charges de structure 1,12 Atelier type* 40 320 MCA/an 42 950 20 880 MBA/an 34 100 15 770 Revenu disponible/uth/an 15 215 (*cf. descriptif p.2) Décomposition des charges en élevage Canard Oie Chambre d agriculture Dordogne - Références technico-économiques 2009 en palmipèdes gras - Décembre 2010 3

En gavage CANARD / tête GAVAGE OIE / tête 14,68 Produit 31,75 10,94 Charges opérationnelles 22,06 3,74 MCA 9,68 0,54 Autres charges opérationnelles 1,57 3,20 Marge Brute Approchée (MBA) 8,11 2,28 Charges de structure 4,20 Atelier type 71 800 MCA/an 39 500 61 440 MBA/an 33 100 22 550 Revenu disponible/uth/an 16 360 Décomposition des charges en gavage Canard Oie Critères de réussite En élevage : technicité de l éleveur (phases de démarrage et transition croissance), suivi sanitaire (vide sanitaire, nettoyage désinfection), maîtrise de la croissance (enregistrement poids et consommation d aliment et eau), ambiance (qualité de la litière, température et hygrométrie) En gavage : technicité du gaveur (patience, attention, surveillance animaux et ambiance), adaptation aux nouveaux logements, qualité du P.A.G., suivi des consommations. Marges de progrès : maîtriser la mortalité, tendre vers l abattage unique en oie. Évolutions techniques - Spécialisation de plus en plus marquée en production de palmipèdes. Évolution des pratiques dans le cadre des normes de bien-être animal et des contraintes environnementales : logement collectif en gavage, parcours tournants et ombragés en élevage, avec agroforesterie. En élevage - Nouvelle conception de l atelier type en élevage canard : gestion du lot en bande unique avec 1 bâtiment en dur de 1000 m² (350 m² démarrage + 650 m² croissance + local technique), 1 pour 4000 canards soit potentiel de 20 000 canards par an, coût de l investissement = 160 000, amortissement prévu sur 15 ans. - Nouveaux équipements : chauffage économe en énergie grâce à des échangeurs de chaleur / qualité et maîtrise de l ambiance, pipettes extérieures / économie d eau, régulation chaîne d alimentation et eau / maîtrise et économie, nouveau système de paillage / réduction du temps passé. En gavage - Mise en place logements collectifs canard : cages collectives (3 à 5 canards) ou mini parcs (6 à 10 canards) / nouveau savoir-faire du gaveur, coût par canard, temps passé par canard, ergonomie du gavage. - Nouvelle gestion des ef uents de gavage par ltrage sur lit de paille (réduction du volume de lisier à stocker, lisier moins chargé et moins odorant et production de fumier). 4 Chambre d agriculture Dordogne - Références technico-économiques 2009 en palmipèdes gras - Décembre 2010

Filière courte : les producteurs commercialisant eux-mêmes leurs produits Descriptif de l activité Les producteurs gavent, et transforment leur production ; ils commercialisent directement leurs produits selon divers circuits courts : vente directe au consommateur nal à la ferme, sur les marchés locaux, sur foires et salons, au niveau régional ou national, auprès d un intermédiaire (épicerie, supérette, GMS, restaurateurs...). Les activités d élevage et d abattage peuvent être déléguées (achat d animaux PAG, abattage centralisé). Le taux de spécialisation avoisine 70 %. Les autres productions associées: tourisme à la ferme, céréales, bovins allaitants. Conduite d élevage en lots séparés, mais conduite de gavage en lots multiples. Abattage et transformation en lot, généralement sur une séquence hebdomadaire. Pratique de l éviscération à chaud pour les produits transformés et pratique de l éviscération à froid pour la vente sur les marchés. L aire géographique de commercialisation dépend du statut sanitaire de l atelier (agrément CE ou non). Investissements Salle d abattage à la ferme (anesthésie, saignée, plumaison, éviscération, ressuage) Atelier de découpe pour produits crus (salle climatisée et frigo de stockage) Atelier de transformation (préparation chaude, conditionnement, autoclavage ou cuisson, stockage) et autres préparations spéci ques (produits de salaison plats préparés) Coût global bâtiment + matériel neuf (abattage + découpe + transformation) : environ 1 500 /m². Main d œuvre Productivité/UTH : 1500 canards transformés par an ou 1 000 oies transformées par an. Critères techniques En oie, la taille des bandes de gavage est en correspondance avec la main d œuvre de l atelier de transformation car 90 % de la production est transformée en conserve. En canard, les bandes de gavage sont multiples, elles sont liées au mode de commercialisation : + 70% de la production vendus en cru et 28 % commercialisés en conserve. Oie Gavage Canard 93 Effectif d animaux / lot de 202 gavage 10,5 Nombre de bandes de gavage 39,4 17 Durée de gavage (j) 14 2% % de perte 3% Transformation 30 Effectif d animaux / lot abattu 95 19% % vente en cru 72% 91% % transformé 28% Résultats économiques Les coûts de production en oie sont relativement élevés car les effectifs transformés sont faibles. La valorisation du produit vendu en cru pour l oie est le double de celle du canard. La valorisation du produit vendu en conserve pour le canard est inférieure de 65% à celle de l oie. Oie /tête Coût de production Canard /tête 20,82 Élevage + gavage 13,56 46,39 Abattage - transformation 14,61 12,54 Commercialisation 5,30 79,75 TOTAL 33,47 Valorisation 59,51 Vente en cru 29,15 111,80 Vente en conserve 71,92 Chambre d agriculture Dordogne - Références technico-économiques 2009 en palmipèdes gras - Décembre 2010 5

La valorisation des produits en canard comme en oie varie peu depuis 15 ans. Évolution de la valorisation d une oie depuis 1995 Évolution de la valorisation d un canard depuis 1995 Critères de réussite En transformation : conception des locaux en fonction des volumes à traiter, savoir-faire, maîtrise technique, connaissance de la réglementation en vigueur, formation, rigueur dans les enregistrements, organisation du travail en fonction des volumes traités et des équipements. En commercialisation : savoir-faire, maîtrise technique, connaissance de la réglementation en vigueur, formation, maîtrise des coûts de transformation et de commercialisation, calcul des prix de revient, ciblage de la clientèle en fonction du statut sanitaire et des ressources internes (temps disponible, compétence, logistique ), gamme de produits adaptée aux attentes des clients, moyens commerciaux adaptés en fonction des circuits (tarifs, af che, Internet, local de vente et accueil, stand, boutique collective, personnel spéci que ) Faits marquants en 2010 Le marché du foie gras en vente directe reste porteur : les consommateurs sont toujours attirés par des produits festifs et/ou de proximité, une nouvelle forme d organisation de vente se met en place avec l apparition de boutiques collectives regroupant des producteurs spécialisés sur une gamme complémentaires de produits de terroir (vins, foie gras et autres produits élaborés, charcuterie, légumes, fruits, produits laitiers, produits carnés, pâtisserie ). En parallèle se développent les marchés de producteurs de pays. GLOSSAIRE Bande unique : animaux ayant le même âge. Charges opérationnelles : achat d animaux, d aliment, de produits vétérinaires, de semences, etc. Elles sont proportionnelles à l activité. Charges de structure : mécanisation, bâtiments, foncier, salaire, charges sociales exploitant et salarié, charges nancières. I.C. : indice de consommation = consommation d aliment / poids de l animal. Marge brute approchée / au prix de vente de l animal moins l achat de l animal, de l aliment, l eau, l électricité, les frais vétérinaire Marge sur coût alimentaire / au prix de vente de l animal moins l achat de l animal et de l aliment. PAG : animaux prêt-à-gaver. Revenu disponible : résultat courant + dotations (sert aux prélèvements privés + auto nancement des investissements). Taux de spécialisation : produit palmipède / produit courant hors production d immobilisations. U.T.H. : unité de travail humain. Équivaut à une personne travaillant à plein temps. Valorisation : valeur du produit vendu. Vide sanitaire : durée qui démarre après le nettoyage désinfection et pour laquelle il n y a pas d animaux présents. Contacts : 05 53 45 47 50 Jean-Pierre DUBOIS jean-pierre.dubois@dordogne.chambagri.fr Dominique PLASSARD dominique.plassard@dordogne.chambagri.fr Martine VERDIER martine.verdier@dordogne.chambagri.fr Siège social : Boulevard de Saveurs Cré@Vallée Nord Coulounieix-Chamiers Adresse postale : CS 10 250-24060 PÉRIGUEUX CEDEX 9 Tél. : 05 53 35 88 88 Fax : 05 53 53 43 13 www.dordogne.chambagri.fr Document réalisé avec le soutien nancier de l Europe 6 Chambre d agriculture Dordogne - Références technico-économiques 2009 en palmipèdes gras - Décembre 2010