1 re partie. Introduction et définitions



Documents pareils
L entreprise A.B.C est une société anonyme au capital de DH.

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi?

Plan comptable marocain

ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé

Première partie : Les travaux d inventaire. Fiches Mr Cisternino : Les travaux d inventaire 1 / 24

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N DU 14 DÉCEMBRE 2007

Examen décembre 1994

L épreuve se compose de quatre exercices indépendants.

Initiation à la Comptabilité

C IV 3 Les documents de synthèse (présentation simplifiée)

AUNEGE Campus Numérique en Economie Gestion Licence 2 Comptabilité analytique Leçon 3. Leçon n 3 : la détermination et l enchaînement des coûts

COMPTABILITE D ENTREPRISE METHODE COMPTABLE

LE CONCEPT VADWAY et le «CONTRÔLE DE GESTION»

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut

Recueil de formules. Franck Nicolas

IV - DETERMINATION DES COUTS

ANNEXE - REGLES ET METHODES COMPTABLES -

Comptes Consolidés 30/06/2014

32 Coûts fixes, coûts variables

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78)

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants :

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation)

METHODES D EVALUATION

Comptes de tiers (Classe 4)

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

L activité financière des sociétes d assurances

Rédaction d un Plan d affaires

Plan comptable des associations et fondations

TABLE DES MATIÈRES. I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17

COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010

DOSSIER DE CANDIDATURE PARTIE A : PRESENTATION DU PROJET ET DU(ES) CREATEUR(S)

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Chapitre 8 : Les provisions

LES CRÉANCES ET LES DETTES

Associations Dossiers pratiques

Table des matières. 1. Qu entend-on par là? 2. Quel est l avantage fiscal? 3. Quelles sont les règles du jeu? 4. Quelques conseils indispensables

CONCOURS INGENIEUR D ETUDES AUDITEUR INTERNE A L AGENCE COMPTABLE AC3 SESSION 2014

L activité financière des sociétes d assurances

DEFINTIONS ET FORMULES

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

ETATS FINANCIERS SEMESTRIELS. Données consolidées. Du 1 er Janvier 2014 au 30 Juin Page 1 sur 13

Comptes Consolidés 31/12/2013

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

L E S A M O R T I S S E M E N T S. Ce type d amortissement répartie de manière égale les dépréciations sur la durée de vie du bien.

CHAPITRE 15 LES CREANCES ET DETTES EN MONNAIES ETRANGERES

Exercices & cours de Gestion en vidéo - BTS MUC. Liste des formules. (Consultez également «Liste des tableaux»)

SOMMAIRE OPÉRATIONS COURANTES OPÉRATIONS D INVENTAIRE

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation»

DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER

LES ETAPES DE LA CREATION

AUDIT FRANCE ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DES FRANCAS DE L HERAULT. Association loi 1901 Siège social : 27 rue Lafeuillade MONTPELLIER

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL

faites Pétiller vos idées

Rectificatif du 29 juin 2005 au Document de référence 2004 DEPOSE AUPRES DE L AMF LE 23 MAI 2005 SOUS LE NUMERO D

Bilan actif. Document fin d'exercice

Sommaire. BilanStat manuel de présentation et d utilisation Page 2

MAISON DE QUARTIER DES CHAMPS ELYSEES

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009

Sommaire détaillé. Partie 1-Lemandat du trésorier CE... 25

Rapport financier semestriel 2014

GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes

CF = Produits avec effets monétaires Charges avec effets monétaires. (Méthode directe)

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux

Du résultat social au résultat consolidé Novembre 2011

Nous sommes là pour vous aider COLLECTIVITES & ENTREPRISES DOSSIER DE DEMANDE DE SUBVENTION APPEL A PROJET

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

DROIT FISCAL. DCG - Session 2008 Corrigé indicatif

Rapport semestriel sur les comptes consolidés

COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2013

15/02/2009. Le calcul des intérêts. Le calcul des intérêts. Le calcul des intérêts Les intérêts simples. Le calcul des intérêts Les intérêts simples

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]

DEMANDE D OUVERTURE D UNE PROCEDURE DE SAUVEGARDE

FORMATION PRO BONO GÉRER LA COMPTABILITÉ D UNE PETITE ASSOCIATION

2. La définition du chiffre d affaires prévisionnel, traduisant par secteur, l estimation du volume d activité raisonnablement réalisable;

Comptabilité : mieux lire l information financière

Dossier de demande de subvention

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

COMMENTAIRES SUR COMPTES ANNUELS 2010

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les ratios financiers de l industrie alimentaire : définitions et évolution comparative à long terme

BILAN ET COMPTE DE RESULTAT

Les Provisions. Tout événement qui risque de diminuer la valeur du patrimoine de l'entreprise doit être pris en compte. Selon ce principe: ...

Pilotage Financier de de l entreprise

Diagnostic financier - Corrigé

4 Choix d investissement

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic

C V 1 Extrait du Plan Comptable Général

NOMENCLATURE COMPTABLE POUR LE PARTICULIER

Conseil économique et social

Transcription:

1 re partie Introduction et définitions 7

Fiche 1 : Définition et objectifs de la comptabilité analytique Définition de la comptabilité analytique La comptabilité analytique est un outil d aide à la prise de décision destiné aux dirigeants. Elle représente un système d information qui traite les données fournies par la comptabilité générale afin de faciliter la gestion de l entreprise. La comptabilité analytique est donc nécessaire (mais non obligatoire) à la prise de décision managériale. Elle s adapte et répond aux besoins des dirigeants et s élabore de manière différente en fonction de chaque organisation. Objectifs Les objectifs de la comptabilité analytique diffèrent suivant les besoins des dirigeants. En général, elle permet de : Déterminer et analyser les différents coûts de l entreprise : coûts d achats des matières premières, coût de production et de revient des produits finis ; Evaluer et gérer les différents stocks de l entreprise (marchandises, matières premières, produits finis ) ; Expliquer et analyser les résultats (par produits, services ) ; Connaître le seuil de rentabilité de l entreprise (en chiffre d affaires, en date ) ; Prendre des décisions de gestion de l entreprise (choisir les produits les plus rentables, fixer les prix de vente, les quantités à produire, les objectifs de marges et de rentabilité, trouver des solutions pour réduire les coûts de certains produits ). 9

Avantages de la comptabilité analytique Elle est rapide et efficace : la comptabilité analytique exige moins de précision et de rigueur que la comptabilité générale. Elle privilégie les outils de prise de décision rapides quitte à avoir des résultats approximatifs. Par exemple, il est plus important de connaître rapidement à partir de quel chiffre d affaires approximatif l entreprise est rentable plutôt qu attendre des semaines pour avoir le résultat précis. Elle s adapte et répond aux besoins de chaque dirigeant : la comptabilité analytique n obéit pas à des règles de forme précises. Elle est souple et évolutive et peut être personnalisée en fonction des attentes du dirigeant, de la structure de l entreprise, du nombre de produits fabriqués, des modes et processus de production Chaque entreprise dispose d une comptabilité analytique spécifique adaptée à sa structure, à son organisation, à son mode de production et de distribution Comparaison entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique Comptabilité Générale Le résultat de la comptabilité générale est obtenu à la fin de l exercice comptable. Le résultat de la comptabilité générale est global et concerne toutes les activités et tous les produits de l entreprise. La comptabilité générale obéit aux règles comptables, juridiques, fiscales La comptabilité générale enregistre toutes les données en unités monétaires. Comptabilité Analytique La comptabilité analytique calcule et analyse rapidement les données à tout moment et en temps réel. La comptabilité analytique permet de déterminer des résultats par activité, par fonction, par service, par produit La comptabilité analytique tient compte surtout des contraintes économiques et des exigences de la direction de l entreprise. La comptabilité analytique peut s effectuer en unités monétaires ou physiques (exemple : quantité de produits finis à vendre pour être rentable).

Exercice 1 Cochez les cases qui correspondent aux bonnes réponses : 1- La comptabilité analytique est : a- obligatoire. b- facultative. c- doit obéir à des règles juridiques et fiscales. d- un outil d aide à la décision du dirigeant. 2- En comptabilité analytique, on privilégie : a- la rapidité par rapport à l exactitude. b- la précision par rapport à la rapidité. c- les attentes du dirigeant par rapport aux règles comptables, juridiques d- l évolution et l adaptation des méthodes par rapport aux modèles du plan comptable général. 3- Les données de la comptabilité analytique peuvent être exprimées en : a- monnaie locale. b- en quantités. c- en monnaies étrangères. d- en pourcentages. 4- La comptabilité analytique : a- peut se faire sans comptabilité générale. b- complète la comptabilité générale. c- remplace la comptabilité générale. d- se base sur les données fournies par la comptabilité générale. 5- La comptabilité analytique permet de : a- trouver des résultats par produits, activités, fonctions... b- vérifier le résultat de la comptabilité générale. c- rectifier le résultat de la comptabilité générale pour l analyser autrement. d- expliquer les bons ou mauvais résultats des entreprises et trouver des solutions pour les améliorer. 11

Corrigé 1- Réponses b et d : La comptabilité analytique est facultative mais nécessaire à toute entreprise qui souhaite analyser ses coûts de production, de revient, ses résultats... Elle représente un outil d aide à la prise de décision et à la gestion de l entreprise et obéit donc surtout aux attentes et contraintes des dirigeants sans forcément tenir compte des exigences juridiques, fiscales 2- Réponses a, c et d : La comptabilité analytique répond surtout aux attentes et exigences du dirigeant. Pour lui faciliter la prise de décision, elle doit lui fournir les informations nécessaires rapidement même si elles sont approximatives. La comptabilité analytique est évolutive et s adapte à chaque structure, processus, modes de production Les règles et méthodes de la comptabilité analytique ne sont pas énoncées dans le plan comptable général. 3- Réponses a, b, c et d : Les données de la comptabilité analytique s adaptent aux besoins des dirigeants. Elle peut s exprimer par exemple en monnaie étrangère pour des besoins de comparaison avec des entreprises concurrentes internationales. Elle peut aussi s illustrer en pourcentages pour estimer l évolution des taux de marges par rapport aux années précédentes ou pour comparer les données de l entreprise à son secteur d activité. 4- Réponses b et d : La comptabilité générale est un outil indispensable à la comptabilité analytique. Par exemple, on ne peut pas calculer le coût d achat d une marchandise sans consulter les données fournies par la comptabilité générale et enregistrées dans le compte «Achats de marchandises». De même, pour déterminer le coût total de production, on a besoin de connaître les charges de personnel enregistrées en comptabilité générale Ainsi, la comptabilité générale et la comptabilité analytique se complètent et sont toutes les deux indispensables à la gestion des entreprises. 5- Réponses a, c et d : La réponse b est fausse car les informations par la comptabilité générale et par la comptabilité analytique ne sont pas les mêmes, il peut y avoir des différences de traitements comptables (cf. fiche 2).

Fiche 2 : De la comptabilité générale à la comptabilité analytique La comptabilité générale constitue une source d informations pour la comptabilité analytique. En effet, l analyse des coûts se base sur les charges de la comptabilité générale qu elle retraite pour les exploiter en comptabilité analytique. Certaines charges de la comptabilité générale sont incorporées directement en comptabilité analytique, d autres sont exclues. Une autre catégorie doit être calculée de manière différente (charges de substitution). Il existe aussi des charges intégrées en comptabilité analytique et écartées en comptabilité générale (charges supplétives). De manière générale, on peut dire : Charges incorporables en comptabilité analytique = Charges de la comptabilité générale Charges non incorporables en comptabilité analytique + Charges supplétives + / Différences de traitements comptables Charges supplétives Charges de la comptabilité générale +/ Différences de traitements comptables Charges incorporables Charges non incorporables Charges incorporables en comptabilité analytique 13

Charges supplétives : Ce sont des charges fictives qui ne sont pas enregistrées en comptabilité générale en raison de leur gratuité. Elles sont intégrées en comptabilité analytique pour des fins comparatives. Elles peuvent concerner : La rémunération du travail de l entrepreneur individuel : normalement, l entrepreneur ne s attribue pas un salaire car il est rémunéré par les bénéfices de l entreprise. Il en est de même pour les membres de la famille de l entrepreneur qui participent bénévolement à la gestion de l entreprise. En comptabilité analytique, on prend en compte une rémunération fictive de l entrepreneur (et éventuellement des membres de sa famille qui l aident) pour comparer l entreprise avec d autres entreprises qui rémunèrent leurs dirigeants avec des salaires. La rémunération des capitaux propres : en comptabilité analytique, on intègre une rémunération fictive des capitaux propres (sous forme d intérêts que l entreprise aurait à payer si ces capitaux étaient empruntés) afin de comparer l entreprise avec d autres entreprises qui empruntent des capitaux pour se financer. Différences de traitements comptables : Elles peuvent être positives ou négatives et ont souvent deux origines : Les différences d incorporation = charges de substitution charges équivalentes enregistrées par la comptabilité générale. Les charges de substitution sont des charges qui sont incorporées en comptabilité analytique à des montants différents de ceux retenus en comptabilité générale (puisque cette dernière doit obéir à des considérations réglementaires et fiscales). Les charges de substitution sont calculées en prenant en compte la réalité économique des dépréciations. Elles portent sur l amortissement, les provisions, les consommations de matières premières et les coûts d abonnement. Les différences d inventaires = valeur des stocks réels constatés lors des inventaires physiques valeur des stocks théoriques résultant de l inventaire permanent (cf. fiche 7). Charges non incorporables en comptabilité analytique : Il s agit essentiellement des charges non courantes suivantes : Impôts sur les bénéfices ; Participation des salariés ; Amortissements des frais d établissement ; Charges exceptionnelles ou dotations couvrant des risques particuliers. Exemples : dotations aux provisions pour dépréciations des stocks et des valeurs mobilières de placement, dotations aux provisions pour créances douteuses ou irrécouvrables, pour litiges

Exercice 2 Un étudiant effectue un stage dans une entreprise. L entrepreneur lui confie la mission de déterminer le montant des charges de la comptabilité analytique. Le comptable de la société fournit à l étudiant les informations suivantes : Charges de la comptabilité générale : 90 000 dont : charges exceptionnelles : 30 000. dotations aux amortissements des constructions : 20 000. dotations aux amortissements des frais d établissement : 5 000. dotations aux provisions pour créances douteuses : 3 000. impôts sur les bénéfices : 4 000. En prenant en considération la durée d usage des constructions, l entreprise pourrait les amortir annuellement d un montant total de 25 000. Par ailleurs, la dotation aux provisions pour créances douteuses aurait pu se limiter à 2 000. La valeur des stocks réels constatés lors des inventaires physiques est de 5 000 et la valeur des stocks théoriques résultant de l inventaire permanent est de 5 500. Cette entreprise n a pas eu recours à l emprunt. Le montant de ses capitaux propres s élève à : 200 000. Le coût de l emprunt est estimé à 5 %. L entrepreneur se rémunère avec des parts du bénéfice de l entreprise. Si le dirigeant était salarié, il aurait pu percevoir un salaire annuel de 45 000. Quels sont les montants correspondant à ces différentes charges? Charges non incorporables :... Charges supplétives :... Charges de substitution :... Différences de traitements comptables :... Charges de la comptabilité analytique :...... 15

Corrigé Charges non incorporables : Charges exceptionnelles : 30 000. Dotations aux amortissements des frais d établissement : 5 000. Impôts sur les bénéfices : 4 000. Total : 39 000. Charges supplétives : Rémunération possible des capitaux propres : 200 000 x 5 % = 10 000. Rémunération possible de l entrepreneur : 45 000. Total : 55 000. Charges de substitution : Dotations aux amortissements des constructions : 25 000 (au lieu de 20 000 ). Dotations aux provisions pour créances douteuses : 2 000 (au lieu de 3 000 ). Différences de traitements comptables : Différences d incorporation : (25 000 20 000) + (2 000 3 000) = 4 000. Différences d inventaires : valeur des stocks réels valeur des stocks théoriques : 5 000 5 500 = 500 Différences de traitements comptables = 4 000 500 = 3 500. Charges de la comptabilité analytique : charges de la comptabilité générale : 90 000. - charges non incorporables : 39 000. + charges supplétives : 55 000. + différences de traitements comptables : 3 500. Total des charges de la comptabilité analytique : 109 500.